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Les 5 meilleurs livres sur la mafia américaine

Les 5 meilleurs livres sur la mafia américaine

Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres sur la mafia américaine.


1. Frères de Sang – L’Histoire de la Mafia Italo-américaine (Caterina Bartoldi)

Frères de Sang - L'Histoire de la Mafia Italo-américaine (Caterina Bartoldi)

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Caterina Bartoldi qui a vécu plusieurs années en Sicile est devenue une spécialiste incontournable de la Mafia. Dans ce livre passionnant qui nous entraîne de la Sicile aux Etats-Unis et en bien d’autres lieux, elle nous raconte une histoire cachée, difficile à appréhender. Elle nous décrit les structures secrètes, les symboles, les manières de communiquer et de fonctionner, ainsi que les grandes figures de la Pieuvre.

Depuis des dizaines d’années, la Cosa Nostra Américaine ou Mob est une organisation multiforme, mouvante, contrainte à d’incessants changements par nécessité et par stratégie. On découvre d’abord les gangs urbains de la Mano Nera, une histoire locale puis planétaire, violente depuis toujours, même si la Mafia investit de plus en plus dans l’économie saine et témoigne peut-être, aujourd’hui, de mœurs moins brutales.

L’originalité de cet ouvrage réside dans le parallèle fait entre l’Organisation Sicilienne et la Mafia italo-américaine au cours de l’histoire et dans l’étude comparée des cadres juridiques de ces deux pays.

A la lecture de cette extraordinaire enquête qui se lit comme un thriller, le lecteur découvre la Cosa Nostra américaine, cousine de la Cosa Nostra sicilienne, ses traditions, sa culture et surtout, la place qu’elle occupe encore et toujours dans le monde.

À propos de l’auteur

Caterina Bartoldi qui a vécu plusieurs années en Sicile est devenue une spécialiste incontournable de la Mafia.


2. Lucky Luciano – Testament (Martin Gosch, Richard Hammer)

Lucky Luciano - Testament (Martin Gosch, Richard Hammer)

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Petit immigré sicilien dans le New York des années 1900, Luciano fait les quatre cents coups avec d’autres gamins du Lover East Side : Meyer Lansky, qui restera son ami, Frank Costello ou Rugsy Siegel. Viendront ensuite Al Capone, Vito Genovese, Alberto Anastasia, Dutch Schultz ou Nucky Johnson. C’est le temps du trafic d’alcool, des braquages et des règlements de comptes.

En 1920. Luciano rejoint la famille d’un des parrains de New York. Il veut bousculer les vieilles traditions de la mafia. Son projet de syndicat du crime et son sens aigu de la stratégie l’amènent à devenir après une guerre sanglante le chef des cinq familles de Cosa Nostra. Il est alors l’un des hommes les plus puissants d’Amérique, même lorsqu’il est incarcéré après avoir été lâché par Franklin Roosevelt qu’il a contribué pourtant à faire élire…

Lorsque les Etats-Unis s’engagent dans la Seconde Guerre mondiale. Lucky Luciano profite de la situation. Il raconte dans son livre comment, en exerçant un incroyable chantage sur les autorités américaines, il obtiendra une libération anticipée.

En 1946, à Cuba, alors aux mains de la mafia, Luciano organise la conférence de La Havane qui réaffirme son leadership sur le syndicat du crime. Considérant les énormes bénéfices potentiels d’un marché en pleine expansion, il va à la fin de sa vie tisser des liens avec les mafias italiennes, et organiser le trafic international de stupéfiants avec les trafiquants corses et la pègre marseillaise.

Hollywood s’intéresse à sa légende : en 1961 le producteur Martin Gosch imagine avec Luciano un scénario basé sur la vie du parrain. Le film ne verra jamais le jour tant la mafia américaine craignait ses révélations. Alors, à la veille de sa mort, le parrain dicte cet incroyable testament à son ami Martin Gosch et au journaliste Richard Hammer.

C’est à partir de ces mémoires que Mario Puzo et Francis Ford Coppola ont créé le personnage mythique de Don Corleone dans le Parrain. C’est à partir du testament de Lucky Luciano que Sergio Leone a imaginé Il était une fois l’Amérique.

À propos de l’auteur

Martin A. Gosch est un producteur de cinéma et ami de l’ex-parrain de Cosa Nostra. Dans les années 60, il voulait produire un film semi-fictif sur le thème de la mafia. Pour cela, il avait engagé la légende Lucky Luciano comme « consultant historique » pour le script. Cela ne s’est pas fait pour finir.


3. Ma vie (Al Capone)

Ma vie (Al Capone)

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En 1939, un journaliste est engagé pour écrire l’autobiographie d’Al Capone à partir d’une série d’entretiens. Au fil des rendez-vous, l’auteur réalise que le grand Al Capone livre de son existence une version fantaisiste. Incapable de discerner le vrai du faux, usé par ces interviews, le journaliste abandonnera son projet.

Mais ses notes seront publiées dans la presse pulp américaine, puis reprises et rassemblées sous la forme d’un récit. Ma vie d’Al Capone est ce texte inspiré de la légende d’Al Capone, telle que le célèbre gangster a choisi de la raconter au moment de livrer ses mémoires.

À propos de l’auteur

Alphonse Capone, dit Al Capone, né à Brooklyn le 17 janvier 1899 et mort à Miami Beach le 25 janvier 1947, est un des plus célèbres gangsters américains du XXᵉ siècle. Surnommé « Scarface », il fait fortune dans le trafic d’alcool de contrebande durant la prohibition dans les années 1920.


4. The Ice Man – Confessions d’un tueur de la mafia (Philip Carlo)

The Ice Man - Confessions d'un tueur de la mafia (Philip Carlo)

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Pendant plus de trente ans, Richard Kuklinski a mené une double vie. Père et mari attentionné, voisin idéal, il fut aussi le plus célèbre tueur professionnel que l’Amérique ait jamais connu. Recruté par la mafia en 1973, son absence totale d’émotions et de remords lui permet de se faire un nom dans le milieu et de travailler pour les sept grandes familles mafieuses des Etats-Unis : du trafic de drogue à l’industrie pornographique, du blanchiment d’argent au règlement de compte sanglants.

De son propre aveu, il aurait tué plus de deux cents personnes. Son surnom The Ice Man (l’homme de glace) vient du fait qu’il conservait pendant quelques semaines ses victimes au congélateur afin d’empêcher la police de déterminer l’heure du décès. Jusqu’à son arrestation, son activité restera secrète pendant des années sans que ses proches ou son voisinage ne se doute de quelque chose.

Cette biographie se fonde sur plus de 240 heures d’entretiens entre l’auteur et journaliste Philip Carlo et Richard Kuklinski. Un témoignage choc qui nous plonge dans les arcanes de la mafia.

À propos de l’auteur

L’auteur est connu pour ses portraits de meurtriers et ses livres sur la mafia. The Ice Man, longtemps sur les listes des meilleures ventes à sa sortie, est son livre le plus connu.


5. American Desperado (Jon Roberts, Evan Wright)

American Desperado (Jon Roberts, Evan Wright)

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Jon Roberts naît en 1948 au cœur du Bronx, dans une famille de la mafia new-yorkaise, les Gambino. À 7 ans, il assiste à un assassinat commis par son père. Ce jour-là, il décide de suivre la même voie, celle du crime organisé.

Après un passage au Vietnam, il connaît une ascension fulgurante au sein de la mafia : racket, trafic de cocaïne pour le compte du cartel de Medellín, meurtres… C’est une effrayante épopée de réussite criminelle qu’il bâtit dans les années 1970 et 1980. Roberts est enfin arrêté en Colombie mais réussit à s’évader. Rattrapé par la police américaine, il accepte de coopérer avec la justice. Evan Wright est un journaliste et écrivain américain reconnu.

American desperado est le fruit de leurs échanges. Une lecture hallucinante.

À propos de l’auteur

Jon Roberts, né Riccobono, a vu le jour en 1948 à New York dans une famille liée au clan Gambino, et est mort d’un cancer en 2011, deux mois après la publication de ses Mémoires. Au Moyen Age, en Italie, ç’aurait été un condottiere ; au XXe siècle, il a été l’un des plus grands gangsters américains. Caïd des cocaïne cowboys, il fut le correspondant numéro 1 du cartel de Medellin à Miami de 1975 à 1985. Arrêté en 1991 après des années de cavale, il a écourté sa peine de prison en devenant indic pour des agences fédérales.

Evan Wright, proche des journalistes gonzo, a été récompensé par de multiples prix (Los Angeles Times Book Award, PEN/ Faulkner Award…). Ses reportages en immersion sur des anarchistes, skinheads et autres marginaux ont été publiés par Rolling Stone et Vanity Fair. C’est en 2008 qu’ont débuté ses trois années d’entretiens avec Jon Roberts.

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