Les yakuzas sont un groupe criminel originaire du Japon. Leur histoire remonte à plusieurs siècles et on les associe couramment à des activités illégales telles que les jeux d’argent, le trafic de drogue, la prostitution ou encore l’extorsion de fonds.
Les yakuzas ont une structure hiérarchique rigide et suivent un code d’honneur strict baptisé « ninkyōdō », qui prône la loyauté, le respect et la justice. Les membres sont reconnaissables à leurs tatouages caractéristiques et à leurs tenues traditionnelles.
Malgré leur solide réputation d’organisation criminelle, les yakuzas sont également impliqués dans des activités philanthropiques et entretiennent parfois des liens étroits avec le monde des affaires et de la politique.
Tour d’horizon des ouvrages de référence à leur sujet.
1. L’empire des yakuza – Pègre et nationalisme au Japon (Philippe Pelletier)
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Les yakuza fascinent et inquiètent. Philippe Pelletier démêle le vrai du faux dans cet ouvrage captivant sur la pègre japonaise.
On y suit l’évolution des yakuza au fil du XXe siècle. L’auteur décortique avec précision leur ascension et leur implantation dans la société nippone. Le livre regorge d’informations : dates clés, noms importants, événements majeurs.
L’analyse va plus loin. Elle interroge la nature de la démocratie au Japon et le rôle ambigu de l’empereur. Comment expliquer la persistance de cette mafia quasi-féodale dans un pays high-tech ? Pourquoi cette proximité troublante avec l’ultranationalisme japonais ?
Éditions LE CAVALIER BLEU ; 291 pages.
2. Confessions d’un yakuza (Masatoshi Kumagai)
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Que sait-on vraiment des yakuza ? Masatoshi Kumagai, figure emblématique du clan Inagawa-kai, lève le voile sur cette organisation criminelle japonaise.
On suit son ascension fulgurante jusqu’au sommet de la hiérarchie yakuza. L’auteur nous révèle les coulisses de ce milieu, loin des clichés hollywoodiens. Il décrypte le « jingi » (code d’honneur des yakuza) et explique comment il a su l’adapter à l’ère moderne.
Kumagai aborde son activité comme un redoutable homme d’affaires. Il nous éclaire sur la structure des « gokudo » (autre nom des yakuza) et leurs liens avec les diverses strates de la société japonaise.
Entre profit et honneur, tradition et innovation, l’ouvrage nous offre un regard inédit sur le crime organisé nippon. Une lecture captivante !
Éditions LA MANUFACTURE DE LIVRES ; 334 pages.
3. Mémoires d’un yakuza (Saga Junichi)
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Plongée vertigineuse dans l’univers des yakuza. Ijichi Eiji, ancien chef de gang, se livre sans concession.
Page après page, on découvre les coulisses du crime organisé nippon. Du « sakazukigoto » (rituel d’allégeance) au « yubitsume » (amputation rituelle d’une phalange), les traditions mafieuses nous sont dévoilées.
Eiji retrace son ascension, de simple « wakashu » (apprenti) à redoutable « kumicho » (chef de clan). Il nous initie aux subtilités du « shinogi » (business illégal) et dévoile comment il a bâti son empire criminel.
Saga Junichi a su capter l’essence de ces confessions. Un témoignage cru, entre violence et code d’honneur, qui éclaire d’un jour nouveau la pègre japonaise d’après-guerre.
Éditions PHILIPPE PICQUIER ; 362 pages.
4. Yakusa – Enquête au cœur de la mafia japonaise (Alexandre Sargos, Jérôme Pierrat)
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Cet ouvrage nous embarque dans les bas-fonds du Japon. Des salles de jeux clandestines aux usines de retraitement de déchets. Un monde habituellement inaccessible s’ouvre à nous.
On y croise des parrains à la gâchette facile. Des cadres en limousine blindée. Des hommes de main sur les docks de Yokohama.
Quels codes régissent la vie des yakuza ? Comment exercent-ils leur emprise sur l’économie nippone ? Sont-ils vraiment intouchables ?
Alexandre Sargos et Jérôme Pierrat ont mené une enquête de longue haleine. Ils ont côtoyé dealers de rue et grands patrons du crime. Le résultat ? Un cocktail explosif d’interviews et de témoignages inédits.
Éditions FLAMMARION ; 264 pages.
5. Tokyo Vice (Jake Adelstein)
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« Tokyo Vice » nous plonge dans l’univers trouble du crime organisé japonais. Jake Adelstein, journaliste américain, nous entraîne dans ses enquêtes.
On découvre les dessous de la presse nippone. Les relations complexes entre journalistes et policiers. Les codes à respecter pour obtenir des scoops.
L’auteur nous emmène à Kabukicho, quartier mal famé de Tokyo. Il y traque les réseaux de prostitution. Ses investigations le mènent aux yakuza. Dangereux ? Certainement.
Un récit palpitant qui lève le voile sur la face sombre du Japon. Trafic d’êtres humains. Corruption. Menaces. Adelstein ne nous épargne rien.
Éditions POINTS ; 512 pages.
6. Le dernier des yakuzas (Jake Adelstein)
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Après nous avoir fait découvrir les coulisses du journalisme d’investigation à Tokyo, Jake Adelstein change de perspective. « Le dernier des yakuzas » nous propulse de l’autre côté du miroir.
On découvre le quotidien de Makoto Saigo, yakuza métis. Ses débuts difficiles. Son ascension. Ses combats. L’auteur nous livre un témoignage saisissant sur la pègre japonaise.
Adelstein mêle habilement destins individuels et grande histoire. On traverse les décennies tumultueuses du Japon moderne. Un complément idéal à « Tokyo Vice ».
Éditions POINTS ; 400 pages.
7. Tokyo Detective (Jake Adelstein)
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« Tokyo Detective » nous entraîne dans le quotidien de Jake Adelstein en 2008. L’ex-journaliste du Yomiuri Shimbun s’est reconverti en détective privé.
On y croise Tadamasa Goto, puissant patron yakuza banni de l’organisation. TEPCO (Tokyo Electric Power Company) tente de cacher ses négligences avant la catastrophe de Fukushima. Le gouvernement japonais est empêtré dans une vaste corruption qui ferait passer les yakuza pour des philanthropes.
Dans ce troisième volet de son triptyque, Adelstein nous livre un récit ambitieux, mêlant histoire contemporaine du Japon et expériences personnelles. Il aborde avec franchise son mode de vie autodestructeur et ses relations complexes avec les figures de la pègre.
Éditions MARCHIALY ; 400 pages.
