Trouvez facilement votre prochaine lecture
Les 5 meilleurs livres de collapsologie

Les 5 meilleurs livres de collapsologie

Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres de collapsologie.


1. Comment tout peut s’effondrer – Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes (Pablo Servigne, Raphael Stevens)

Comment tout peut s'effondrer - Petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes (Pablo Servigne, Raphael Stevens)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant.

Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ?

Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’un possible effondrement et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet fort inconfortable qu’ils nomment la « collapsologie ».

En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d’entre nous, ce livre redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de « crises » que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque.

Car aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir.

Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre…

À propos de l’auteur

Pablo Servigne est ingénieur agronome et docteur en biologie. Spécialiste des questions d’effondrement, de transition, d’agroécologie et des mécanismes de l’entraide, il est l’auteur de Nourrir l’Europe en temps de crise (Nature & Progrès, 2014).

Raphaël Stevens est éco-conseiller. Expert en résilience des systèmes socioécologiques, il est cofondateur du bureau de consultance Greenloop.

Postface d’Yves Cochet, ancien ministre de l’Environnement et président de l’Institut Momentum.


2. Effondrement – Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie (Jared Diamond)

Effondrement - Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie (Jared Diamond)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement de l’augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie, les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain ?

La réponse se construit à partir d’un tour du monde dans l’espace et dans le temps – depuis les sociétés disparues du passé (les îles de Pâques, de Pitcairn et d’Henderson; les Indiens mimbres et anasazis du sud-ouest des États-Unis; les sociétés moche et inca; les colonies vikings du Groenland) jusqu’aux sociétés fragilisées d’aujourd’hui (Rwanda, Haïti et Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l’Australie) en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné, enrayer leur effondrement (la Nouvelle-Guinée, Tikopia et le Japon de l’ère Tokugawa).

De cette étude comparée, et sans pareille, Jared Diamond conclut qu’il n’existe aucun cas dans lequel l’effondrement d’une société ne serait attribuable qu’aux seuls dommages écologiques.

Plusieurs facteurs, au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu : des dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux ; les réponses apportées par une société, selon ses valeurs propres, à ces problèmes.

Cette complexité des facteurs permet de croire qu’il n’y a rien d’inéluctable aujourd’hui dans la course accélérée à la dégradation globalisée de l’environnement.

À propos de l’auteur

Jared Mason Diamond, né le 10 septembre 1937 à Boston, est un géographe, biologiste évolutionniste, physiologiste, historien et géonomiste américain.


3. Les Limites à la croissance (dans un monde fini) – Le rapport Meadows, 30 ans après (Dennis Meadows, Donella Meadows, Jorgen Randers)

Les Limites à la croissance (dans un monde fini) - Le rapport Meadows, 30 ans après (Dennis Meadows, Donella Meadows, Jorgen Randers)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

En 1972, quatre jeunes scientifiques du MIT rédigent à la demande du Club de Rome un rapport qu’ils intitulent The Limits to Growth. Celui-ci va choquer le monde et devenir un best-seller international.

Pour la première fois, leur recherche établit les conséquences dramatiques sur le plan écologique d’une croissance économique et démographique exponentielle dans un monde fini.

Leur analyse repose sur le modèle « World3 », qui permet une simulation informatique des interactions entre population, croissance industrielle, production alimentaire et limites des écosystèmes terrestres.

Ce rapport paraît avant la première crise pétrolière de 1973, et pour beaucoup d’esprits, la croissance économique est alors un fait durable, qui ne saurait être discuté.

En 2004, les auteurs reprennent leur analyse et l’enrichissent de données accumulées durant trois décennies d’expansion sans limites : l’impact destructeur des activités humaines sur les processus naturels les conforte définitivement dans leur raisonnement.

En 1972, la problématique centrale du livre était : « comment éviter le dépassement » ; l’enjeu est désormais : « comment procéder pour que nos activités ralentissent et puissent tenir dans les limites de la planète ».

Ce livre propose donc la dernière version du Rapport Meadows, à un moment où la crise majeure que nous traversons jette une lumière crue sur la dynamique de la croissance et ses effets.

À propos de l’auteur

Décédée en 2001, Donella Meadows était une spécialiste des systèmes, professeur d’études environnementales à l’Université de Darmouth (New Hampshire).

Dennis Meadows est professeur émérite de l’Université du New Hampshire en gestion des systèmes.

Jorgen Randers est professeur de stratégie climatique à la BI Norwegian Business School à Oslo.


4. Une autre fin du monde est possible (Pablo Servigne, Raphaël Stevens, Gauthier Chapelle)

Une autre fin du monde est possible (Pablo Servigne, Raphaël Stevens, Gauthier Chapelle)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

La situation critique dans laquelle se trouve la planète n’est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d’autres s’amorcent, faisant grandir la possibilité d’un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons.

Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu’il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel.

L’horizon se trouve désormais au-delà : imaginer la suite, tout en se préparant à vivre des années de désorganisation et d’incertitude. En toute honnêteté, qui est prêt à cela ?

Est-il possible de se remettre d’un déluge de mauvaises nouvelles ? Peut-on simplement se contenter de vouloir survivre ? Comment se projeter au-delà, voir plus grand, et trouver des manières de vivre ces effondrements ?

Dans ce deuxième opus, après Comment tout peut s’effondrer, les auteurs montrent qu’un changement de cap ouvrant à de nouveaux horizons passe nécessairement par un cheminement intérieur et par une remise en question radicale de notre vision du monde.

Par-delà optimisme et pessimisme, ce sentier non-balisé part de la collapsologie et mène à ce que l’on pourrait appeler la collapsosophie…

À propos de l’auteur

Pablo Servigne est ingénieur agronome et docteur en biologie. Spécialiste des questions d’effondrement, de transition et d’agroécologie, il a publié récemment L’Entraide (LLL, 2017).

Raphaël Stevens est écoconseiller. Expert en résilience des systèmes socioécologiques, il est coauteur du Petit traité de résilience locale (Charles Leopold Meyer, 2015).

Gauthier Chapelle est ingénieur agronome et docteur en biologie. Porte-parole et pionnier du concept de biomimétisme en Europe, il est coauteur du livre Le Vivant comme modèle (Albin Michel, 2015).


5. L’Âge des low tech – Vers une civilisation techniquement soutenable (Philippe Bihouix)

L'Âge des low tech - Vers une civilisation techniquement soutenable (Philippe Bihouix)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Face aux signaux alarmants de la crise globale – croissance en berne, tensions sur l’énergie et les matières premières, effondrement de la biodiversité, dégradation et destruction des sols, changement climatique et pollution généralisée – on cherche à nous rassurer.

Les technologies  » vertes  » seraient sur le point de sauver la planète et la croissance grâce à une quatrième révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, des réseaux intelligents, de l’économie circulaire, des nano-bio-technologies et des imprimantes 3D.

Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies tant vantées nous conduisent pourtant dans l’impasse.

Ce livre démonte un à un les mirages des innovations high tech, et propose de prendre le contre-pied de la course en avant technologique en se tournant vers les low tech, les  » basses technologies « . Il ne s’agit pas de revenir à la bougie, mais de conserver un niveau de confort et de civilisation agréables tout en évitant les chocs des pénuries à venir.

S’il met à bas nos dernières illusions, c’est pour mieux explorer les voies possibles vers un système économique et industriel soutenable dans une planète finie.

À propos de l’auteur

Philippe Bihouix est ingénieur. Spécialiste de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique, il est coauteur de l’ouvrage Quel futur pour les métaux ?, 2010.

error: Contenu protégé