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Les 5 meilleurs livres sur Charles Quint

Les 5 meilleurs livres sur Charles Quint

Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres sur Charles Quint.


1. Charles Quint (Pierre Chaunu, Michèle Escamilla)

Charles Quint Pierre Chaunu Michèle Escamilla

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Souverain des Pays-Bas, roi de Naples et d’une bonne partie de l’Italie, roi des Espagnes (et avec la Castille d’immenses territoires américains), empereur et à ce titre en charge des Allemagnes, enfin titulaire d’une demi-douzaine d’autres royaumes, principautés et duchés, Charles Quint (1500-1558) eut à assumer par le hasard des héritages le plus improbable empilement de couronnes que l’Europe ait jamais vu sur une seule tête.

N’eussent été la France avec son précoce et efficace Etat-nation et (dans une mesure bien moindre) l’Angleterre, il ne fut pas loin de régner sur toute la chrétienté latine et d’accomplir le rêve que le Moyen Age avait en vain caressé avant lui : un empire universel et pacifié vivant d’une même foi mais laissant à chaque peuple son génie propre et ses usages.

La folie des hommes et la force des choses en décidèrent autrement. Le choc entre « l’empire des alliances » et la France, l’incapacité de l’Eglise à se réformer et à s’adapter aux temps nouveaux, la pression de l’Islam ottoman et bien d’autres facteurs eurent raison de cette ambition, en dépit de la hauteur de vue, de la noblesse d’âme, de la générosité de Charles.

Eût-il gagné la partie en mettant François Ier à genoux en imposant manu militari un concile, en faisant subir à Luther le sort jadis réservé à Jean Hus ; en systématisant les bains de sang comme il le fit une fois, malgré lui, à Gand ; en exploitant sans vergogne le sac de Rome perpétré sans son aveu par ses troupes et en jetant de l’huile sur le feu des divisions allemandes ?

Il eût fallu pour cela être un politique roué, un cynique à la Louis XI plutôt qu’un chevalier. Bien qu’elle garde un certain mystère, son (ou plutôt ses) abdication(s) montre(nt) qu’il était habité par une soif d’absolu bien différente de la volonté de puissance, et plus impérieuse qu’elle.

En disciple de Braudel, Pierre Chaunu fournit les clefs indispensables à la compréhension du « temps long » dans lequel s’insèrent l’exceptionnel destin de Charles Quint et son échec final : poids des cultures et des mentalités, contraintes de la géographie et lenteur des communications, nécessités de l’hérédité, séquelles des haines ancestrales.

Michèle Escamilla, elle, en tentant d’ « entrevoir l’homme », s’attache à scruter minutieusement la part de liberté qui fut la sienne, celle dont il usa dans ses actes de gouvernement comme celle qui l’amena à renoncer et à se retirer après avoir partagé ses domaines.

Rarement livre aura mis en œuvre une telle somme de moyens pour faire saisir aux hommes d’aujourd’hui la radicale singularité d’une aventure européenne dont l’histoire humaine ne connaît aucun équivalent.

À propos de l’auteur

Pierre Chaunu, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, est professeur émérite à l’université de Paris-Sorbonne, et Michèle Escamilla professeur à l’université de Caen.

Tous deux ont de longue date consacré une grande partie de leurs recherches à l’Espagne du début des Temps modernes.


2. Charles Quint – Empereur d’une fin des temps (Denis Crouzet)

Charles Quint – Le renoncement au pouvoir Denis Crouzet

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Charles Quint règne sur presque toute l’Europe, de l’Espagne aux Pays-Bas, de l’Allemagne à la Franche-Comté, de la Lombardie à la Sicile. Au-delà des mers, il conquiert les vastes territoires des Empires aztèque et inca. Mais, en quelques années, la chrétienté se divise, en proie à la sédition religieuse.

C’est un portrait inattendu de l’Empereur que dresse ici Denis Crouzet : rêvant d’une monarchie chrétienne universelle, Charles Quint est déchiré entre son désir de paix et les devoirs de gloire que lui imposent son rang et son sang.

En quelques années, de 1545 à 1552, ce souverain à la puissance inégalée voit s’effondrer le monde et s’ouvrir des temps de violence et de peurs.

À propos de l’auteur

Denis Crouzet est professeur d’histoire du XVIe siècle à l’université Paris-Sorbonne. Ses travaux portent sur les imaginaires de paix et de violence à la Renaissance.


3. Charles Quint – L’Empire éphémère (Jean-Michel Sallmann)

Charles Quint – L’Empire éphémère Jean Michel Sallmann

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De l’Allemagne aux Amériques, en passant par l’Autriche, l’Espagne, une partie de la Hongrie et la moitié de l’Italie, l’immense empire que construisit Charles Quint (1500-1558) défie l’imagination par ses dimensions et sa toute-puissance.

Celui qui fut le plus grand prince européen de la Renaissance saura toutefois donner cohésion et unité à cet agrégat improbable, fruit de trois héritages et d’une politique audacieuse de conquêtes, en tissant un extraordinaire réseau d’alliances à travers l’Europe.

La montée du luthéranisme et l’éclatement de révoltes nationalistes auront cependant raison de son rêve de fédérer la chrétienté et il abdiquera après quatre décennies de règne, laissant son fragile édifice s’effondrer comme un château de cartes.

À propos de l’auteur

Jean-Michel Sallmann, né le 15 janvier 1950 à Hénin-Liétard est professeur d’histoire moderne à l’université de Paris X-Nanterre.


4. Charles Quint – Un empereur pour l’Europe (Otto de Habsbourg)

Charles Quint – Un empereur pour l’Europe Otto de Habsbourg

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Charles de Bourgogne, dernier Empereur de l’Occident et créateur d’un nouvel empire au-delà des confins de l’Europe, appartenait, sur le plan des croyances et de la philosophie, au Moyen Age. Tandis que, dans son esprit visionnaire, surgissaient déjà des idées typiques d’un âge nouveau, il devait rester souvent incompris de ses contemporains.

Les siècles qui suivirent furent tout aussi incapables de saisir le monde de Charles Quint. Ni la Contre-Réforme ni le temps des Lumières ne purent lui rendre justice.

Au XIXe siècle, le triomphe du nationalisme n’avait plus rien de commun avec cet homme qui, né en territoire bourguignon, avait été élevé aux Pays-Bas, était devenu roi d’Espagne, avait porté la couronne allemande, entretenait, comme empereur des Romains, des relations suivies avec les Italiens, parlait et écrivait couramment en français, néerlandais, espagnol et allemand, et dont l’horizon politique s’étendait des Amériques jusqu’à l’Extrême-Orient.

Longtemps éclipsée par les idéologies nationalistes, la figure de Charles Quint retrouve, dans le contexte du 500e anniversaire de sa naissance, toute sa nouveauté et sa modernité. C’est l’idée maîtresse qui sous-entend cette biographie du plus grand des Habsbourg, écrite par le chef actuel de la maison des Habsbourg.

À propos de l’auteur

Né à Reichenau, Basse-Autriche, en 1912, fils aîné des derniers empereur et impératrice d’Autriche-Hongrie, Charles et Zita, Otto de Habsbourg, père de sept enfants, est docteur en sciences politiques et sociales de l’Université de Louvain.

Président depuis 1973 de l’Union Paneuropéenne internationale, membre du Parlement européen de 1979 à 1999, il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages sur des sujets d’histoire et de politique, notamment de politique européenne.


5. Charles Quint (Philippe Erlanger)

Charles Quint Philippe Erlanger

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Souverain des Pays-Bas, roi des Espagnes et des Deux-Siciles, empereur germanique, Charles Quint était le maître de la péninsule ibérique, de l’Amérique espagnole, des Pays-Bas, de la Flandre, de l’Artois, de l’Alsace, de la Franche-Comté, de l’Autriche, des possessions allemandes des Habsbourg, de la Sardaigne, de la Sicile et de Naples.

Mais l’immensité et la diversité d’un des plus grands empires que l’histoire ait connus étaient porteuses de déboires. D’autant que – Philippe Erlanger le met bien en valeur – Charles Quint était investi de cette prodigieuse puissance apparente au moment où l’Occident changeait de cap.

Se considérant comme le restaurateur sous son sceptre impérial de l’universalité chrétienne, comme le garant suprême de la paix du monde dans l’unité de la foi catholique, il se heurte à la montée des particularismes nationaux et religieux et au dépérissement des valeurs médiévales.

La puissance ottomane, l’explosion de la Réforme et enfin le comportement réaliste de la France qui, n’obéissant qu’à l’intérêt national, s’alliait aussi bien aux Turcs qu’aux princes protestants, contribuèrent à l’échec de ce que Philippe Erlanger fait apparaître comme la lutte héroïque et désespérée du dernier César, « gérant de la chrétienté », pour sauver l’Ancien Monde.

À propos de l’auteur

Philippe Erlanger reste un des plus célèbres et des plus populaires historiens, dont les livres furent tous des best-sellers.

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