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Les 5 meilleurs livres de Blaise Cendrars

Les 5 meilleurs livres de Blaise Cendrars

Frédéric Louis Sauser, dit Blaise Cendrars, est un écrivain suisse et français, né le 1ᵉʳ septembre 1887 à La Chaux-de-Fonds et mort le 21 janvier 1961 à Paris. À ses débuts, il utilise brièvement les pseudonymes Freddy Sausey, Jack Lee et Diogène.


1. L’or – La merveilleuse histoire du général Johann August Suter

L’or – La merveilleuse histoire du général Johann August Suter Blaise Cendrars

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Les discours se succèdent. Le général Suter est absent, perdu dans sa rêverie.

Des tonnerres d’applaudissements ébranlent les voûtes de l’immense salle de spectacle. 10 000 voix clament son nom.
Suter n’entend pas.

Il joue nerveusement avec l’anneau qu’il porte au doigt, le tourne, le change de doigt et se répète à mi-voix l’inscription qu’il y a fait graver : LE PREMIER OR — DÉCOUVERT EN JANVIER 1848


2. La main coupée

La main coupée Blaise Cendrars

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– Comment, vous ne savez pas ? Asseyez-vous… Ce n’était pas encore l’heure du thé.

Nous étions seuls dans la boutique. Et tout en me faisant goûter des bouchées au chocolat, grignoter des petits fours et déguster un verre de xérès, la nouvelle confiseuse, qui était veuve de guerre, me raconta avec beaucoup, beaucoup de détails qui avaient tous trait à sa propre situation, comment Claire s’était pendue dans son fournil le jour où un message officiel d’Angleterre lui avait appris la mort atroce de son frère…


3. Moravagine

Moravagine Blaise Cendrars

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Moravagine, c’est le mal, la folie, l’énergie destructrice, incarnés dans le dernier descendant d’une famille royale en exil. Son histoire, pleine de bruit et de fureur, est racontée par son témoin, son confident Cendrars lui-même, dont Moravagine, sa créature, est le double, l’ombre maudite qu’il cherche à exorciser dans cette œuvre envoûtante, une des plus originales de notre époque.

« Un monstre, je te dis… », lance Blaise Cendrars, lorsqu’il annonce à son ami Jean Cocteau, le 1er septembre 1917, qu’il vient de mettre le point final à La Fin du monde. Neuf ans plus tard, le roman paraîtra sous le nom de son inquiétant héros, Moravagine. Enfermé dès sa naissance et réputé incurable, celui-ci s’évade de l’asile psychiatrique grâce à un jeune médecin qui joue l’apprenti sorcier pour le voir à l’œuvre. Pendant plus de dix ans, ils vont parcourir ensemble le monde entier en se faisant terroristes, chercheurs d’or ou aviateurs tandis que le « grand fauve humain » parsème sa route de cadavres de femmes.

Dans cette figure du mal, Cendrars a voulu peindre son double démoniaque. Pour échapper à sa fascination, il a exploré les limites de la folie et du génie créateur.


4. Bourlinguer

Bourlinguer Blaise Cendrars

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« Rij était une pouffiasse, une femme-tonneau qui devait peser dans les 110, les 120 kilos. Je n’ai jamais vu un tel monument de chairs croulantes, débordantes. Elle passait sa journée et sa nuitée dans un fauteuil capitonné, fabriqué spécialement pour elle et qu’elle ne cessait d’ornementer, d’enrubanner, lui tressant des faveurs, des nœuds, des lacets d’or et d’argent… »


5. Du monde entier au cœur du monde

Du monde entier au cœur du monde Blaise Cendrars

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Comme l’indique Claude Leroy avec une réjouissante exactitude dans son introduction aux Poésies complètes, « poète, Cendrars n’aimait pas le genre poète. » Car il était de ceux qui vivent la poésie avant de l’écrire, de ceux qui ne se contentent pas d’un destin sur le papier. « Cendrars, précise Claude Leroy, a voulu être celui par qui la modernité arrive – comme un scandale permanent. C’est le profond aujourd’hui qu’il s’attache à célébrer dans son jaillissement, sa profusion, ses rebonds et ses surprises.

Les merveilles du monde moderne ne sont plus au nombre de 7 pour celui qui en connaît 700 ou 800 autres qui naissent et meurent chaque jour. Alors que tout change autour de lui, comment le poète – conscience de son temps – ne se tiendrait-il pas aux antipodes de l’unité ? Ne pas se ressembler aura été pour Cendrars une règle de vie autant qu’un impératif d’écriture. Étonnant paradoxe : si le ton Cendrars est reconnaissable entre tous, il n’existe pas pour autant de poème à la Cendrars.

Entre le petit nombre de poèmes qu’il a signés et leur extrême diversité, le contraste touche au plus grand écart. Dès qu’une forme risque de tourner à la formule, par volonté ou par contrainte, le poète rompt avec soi-même. » Et Cendrars d’affirmer: « Toute vie n’est qu’un poème, un mouvement. Je ne suis qu’un mot, un verbe, une profondeur, dans le sens le plus sauvage, le plus mystique, le plus vivant. »

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