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Les 5 meilleurs livres sur la bataille de Normandie

Les 5 meilleurs livres sur la bataille de Normandie

Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres sur la bataille de Normandie.


1. D-Day et la bataille de Normandie (Antony Beevor)

D-Day et la bataille de Normandie (Antony Beevor)

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Le Débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944, passe à juste titre pour un des grands tournants de la Seconde Guerre mondiale – à tel point que dans l’esprit de beaucoup de Français le reste de la guerre ne fut qu’une formalité. Or, il n’en est rien.

Si le Débarquement fut un de ces moments où se forgent les légendes, la bataille qui s’ensuivit, connue sous le nom de bataille de Normandie, fut autrement plus longue, difficile, émaillée d’atrocités – et décisive. En effet, une défaite alliée aurait eu des conséquences géopolitiques majeures pour l’Europe, car rien alors n’aurait pu empêcher l’Armée rouge de pousser jusqu’à l’Atlantique.

Or, Antony Beevor révèle, pour la première fois, à quel point le désordre, l’improvisation, les erreurs stratégiques et tactiques, l’impréparation de leurs troupes faillirent coûter leur victoire aux Alliés. Seule leur écrasante supériorité aérienne leur permit de l’emporter – mais à quel prix, notamment en vies civiles françaises et en morts accidentelles dans leurs propres rangs !

D-Day et la bataille de Normandie est le premier livre d’« historical narrative » à l’anglo-saxonne sur ces trois mois de guerre totale publié en France depuis Le Jour le plus long, de Cornelius Ryan, qui date de 1959.

Antony Beevor a pu consulter des archives rendues publiques aux États-Unis et en Angleterre en vertu des délais de prescription, mais aussi des documents inédits allemands, français et canadiens, et retrouver nombre d’enregistrements originaux, dont les « débriefings » des soldats américains enregistrés à chaud par le service d’information des armées, ce qui lui a permis de croiser les témoignages et d’approcher au plus près le vécu des combattants sur le terrain.

C’est à une reconstitution entièrement nouvelle et à rebours des mythes dominants qu’il nous convie, en maniant comme lui seul sait le faire le « zoom » : tantôt au plus près de l’action sur le terrain pour montrer, tantôt avec du recul pour expliquer.

À propos de l’auteur

Antony Beevor est un historien britannique, né le 14 décembre 1946, ayant étudié au Winchester College et à l’académie royale militaire de Sandhurst. Il suivit les cours d’un des plus célèbres historiens de la Seconde Guerre mondiale, John Keegan.


2. Le jour J et la Bataille de Normandie (Jean Quellien)

Le jour J et la Bataille de Normandie (Jean Quellien)

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Encore un livre sur le Débarquement et la bataille de Normandie penseront certains. Il est vrai que la production en la matière est impressionnante, mêlant les récits de la libération des plus humbles communes aux synthèses les plus ambitieuses. Est-on sûr cependant de tout savoir sur cet événement capital de la seconde guerre mondiale ?

S’appuyant sur les acquis récents de la recherche historique, Le Jour J et la Bataille de Normandie remet en cause bien des idées reçues et des légendes tenaces sur un sujet qu’on aurait tort de croire épuisé. Sait-on, par exemple, que le système de décryptage « Ultra » a permis aux Alliés de lire à livre ouvert dans les intentions des Allemands pendant toute la durée de la bataille et d’en tirer parti ? Sait-on que les Américains n’ont jamais eu, contrairement aux affirmations gaullistes, l’intention d’instaurer un gouvernement militaire en France, l’AMGOT ?

Sait-on que le rôle des chasseurs-bombardiers alliés, présentés comme de redoutables « tueurs de chars », est largement surfait ? Sait-on, pêle-mêle, que les pertes alliées le Jour J ont été sous-évaluées ; qu’il n’y a pas eu de Stalingrad en Normandie ; que deux parachutistes sont tombés sur l’église de Sainte-Mère-Église… et non un seul ; que le commando Kieffer n’a pas véritablement enlevé le casino de Ouistreham, comme on le voit dans une scène fameuse du Jour le plus long, film truffé d’inexactitudes gênantes pour la mémoire.

Bien des innovations techniques, montées en épingle pour la plus grande gloire des Alliés, n’ont pas joué le rôle qu’on leur prête ordinairement. Les fameux « coupe-haies » du sergent Culin n’ont été que médiocrement utiles au succès de l’opération Cobra. Le pipe-line sous-marin PLUTO entre l’Angleterre et Cherbourg a été un fiasco total. Le port artificiel d’Arromanches, incontestable merveille technologique, n’a cependant tenu qu’une place assez modeste dans le ravitaillement des Alliés.

Oui, il était nécessaire de proposer une nouvelle lecture, dépoussiérée, du Débarquement et de la bataille de Normandie.

À propos de l’auteur

Jean Quellien est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Caen et responsable du groupe de recherches « Seconde Guerre mondiale » au Mémorial de Caen. Directeur de l’UFR d’histoire, il est reconnu comme l’un des spécialistes de la seconde guerre mondiale et en particulier du Débarquement en Normandie.


3. Les champs de bataille de Normandie – Le jour J et la tête de pont (Léo Marriott, Simon Forty)

Les champs de bataille de Normandie - Le jour J et la tête de pont (Léo Marriott, Simon Forty)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

En 2014, 70 ans après, le débarquement en Normandie n’a pas perdu de son impact. Même aujourd’hui, les vestiges du mur de l’Atlantique voulu par Hitler nous permettent de prendre conscience de l’immense entreprise mise en place par les Alliés pour poser le pied sur les plages dorées de Normandie.

Présentées aux jeunes générations au travers de films tels que Il faut sauver le soldat Ryan et de jeux comme Call of Duty ou le fantastique Medal of Honor : débarquement allié, les batailles livrées en Normandie n’ont peut-être pas été aussi spectaculaires que sur le front de l’Est, mais elles ont augmenté la pression exercée sur le Troisième Reich et ont précipité la fin de la guerre – impliquant des milliers de jeunes soldats venus d’Australie, de Grande-Bretagne, du Canada, de France et des États-Unis dans les airs, au sol et en mer, dont beaucoup ont accompli le sacrifice suprême.

L’immense armada venue d’Angleterre a laissé de nombreuses traces de son passage et des batailles qui ont suivi, depuis les caissons du Mulberry Harbour autour d’Arromanches, les batteries de canons de Maisy, Longues et Merville, jusqu’à la multitude d’équipements servant de lieux de mémoire – chars, pièces d’artillerie, bunkers – et aux milliers de tombes et de cimetières en l’honneur des morts des deux camps.

En mémoire de ces hommes, les vestiges visibles au sol ont traversé les ans, mais, alors que les quelques derniers survivants atteignent les quatre-vingt-dix ans, le jeune public a besoin d’être davantage informé sur ces événements – plus qu’il ne peut l’être par les jeux vidéo – ce qui ne peut se faire qu’en voyant les lieux mêmes où se sont déroulées les batailles.

De nos jours, les plages sont un fascinant mélange d’ancien et de neuf : de nouveaux musées – comme le tout récent centre des visiteurs de Colleville ou le musée d’Utah Beach rénové et agrandi -, de nouveaux mémoriaux et de nouvelles interprétations des événements se bousculent aux côtés des sites d’époque qui ont peu changé en 70 ans.

L’ouvrage Les Champs de Bataille de Normandie décrit en détail ce qui est visible au sol aujourd’hui, utilisant pour cela différents supports afin de fournir une vue d’ensemble complète de la campagne : des cartes d’époque et récentes montrent ce qui a ou n’a pas survécu ; des photos d’alors et d’aujourd’hui permettent des comparaisons intéressantes avec les images prises à l’époque – en particulier les vues aériennes – et des illustrations réalisées à l’ordinateur fournissent nombre de détails d’éléments que l’on ne peut plus observer de nos jours.

Ce livre décrit la zone allant d’Utah Beach jusqu’à Merville au travers des lieux clés du Jour J, offrant un guide au visiteur et une vue d’ensemble au voyageur de salon. Il couvre, autant que possible, les forces des deux camps et les mémoriaux en hommage à ces jeunes soldats qui se sont battus il y a tant d’années. comprend des photographies aériennes des plages du débarquement prises spécialement pour cet ouvrage ; regorge de photographie, de cartes et de reproductions de documents d’époque.

Son texte instructif et ses légendes détaillées transportent le lecteur au cœur de la plus grande invasion amphibie de l’histoire.

À propos de l’auteur

Leo Marriott, contrôleur aérien à la retraite, a publié plus de 30 livres sur ses sujets de prédilection, la guerre navale et l’aviation. C’est également un pilote expérimenté et un photographe aérien accompli, comme cet ouvrage permet de le constater !

Simon Forty a travaillé dans l’édition comme directeur éditorial et auteur pendant 25 ans et a édité le premier ouvrage de Leo sur les frégates de la Royal Navy pendant la guerre des Malouines – livre aujourd’hui épuisé.

Il a également travaillé avec Leo sur plusieurs livres traitant de sujets aussi divers que l’univers et le Titanic. Passionné de cyclisme, il a visité à de nombreuses reprises les champs de bataille de Normandie.


4. Chars et blindés de la bataille de Normandie – Tome 1 (Eric Schwartz, Yves Buffetaut)

Chars et blindés de la bataille de Normandie - Tome 1 (Eric Schwartz, Yves Buffetaut)

Disponible sur Amazon

Ce volume est le premier d’une collection visant à dépeindre de la façon la plus complète possible l’engagement des blindés des différentes armées dans la bataille de Normandie.

On a, bien sûr, déjà beaucoup écrit sur le sujet, mais il s’agit la plupart du temps de monographies ou d’études sur une offensive bien précise : les opérations Cobra et Goodwood, de juillet 1944, semblent avoir inspiré nombre d’éditeurs, qui ont laissé dans l’oubli le reste de la campagne.

Or, l’étude de la bataille de Normandie est d’une grande richesse historique et des pans entiers des opérations sont restés dans l’ombre. Nous vous proposons de lever avec nous une partie du voile.

Ce premier volume est consacré aux unités blindées engagées en juin 1944, en ne nous limitant pas aux seules divisions blindées et autres Panzerdivisionen. Tout le monde a lu un peu partout que la première unité blindée allemande engagée en Normandie, dès le 6 juin, avait été la 21. Panzerdivision. Eh bien, c’est faux, comme vous le lirez dans les pages qui suivent.

Nous mettons à l’honneur dans ce premier tome les formations dont personne ne parle : les bataillons de chars indépendants américains, les Armoured Brigades britanniques non endivisionnées, les unités de chasseurs de chars des Infanterie Divisionen.

Mais nous parlerons aussi des divisions entières engagées en juin 1944 : du côté allemand, la 21. Panzerdivision, la 12. SS-Panzerdivision, la Panzer Lehr Division et les 101. et 102. s. SS-Pz.Abteilungen ; du côté britannique, la 7th Armoured Division et sans oublier, bien entendu, la célèbre 79th Armoured Division.

À propos de l’auteur

Aucune information disponible.


5. Les civils dans la Bataille de Normandie (Françoise Passera, Jean Quellien)

Les civils dans la Bataille de Normandie (Françoise Passera, Jean Quellien)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

6 juin 1944 : la guerre déferle sur la paisible Normandie. La bataille qui s’engage avec le Débarquement va durer trois mois au lieu des trois semaines prévues dans les plans des Alliés.

Les Bas-Normands se trouvent plongés au beau milieu de l’un des affrontements majeurs de la guerre. Ils ont subi les terribles bombardements aériens, les échanges d’artillerie, les mitraillages sur les routes, responsables de la mort de 14 000 civils.

Chassés de leurs villes en ruine, plus de 100 000 hommes, femmes et enfants ont mené une vie de réfugiés dans les granges et les étables des fermes des alentours ; 150 000 personnes, contraintes de fuir les combats, ont connu les affres d’un exode vers l’inconnu, par des chemins pleins de dangers.

Combien d’autres ont vécu des heures d’angoisse tapis au fond d’une tranchée, recroquevillés dans un fossé, cachés dans une cave, une carrière souterraine, voire au fond d’une mine de fer ? Si les sources militaires abondent, il n’en va pas de même pour les civils.

Nombre de Normands, conscients de vivre un événement hors du commun, ont consigné les faits dans des journaux intimes, des carnets, des lettres ; d’autres ont écrit leurs témoignages après la guerre.

Soixante-dix ans plus tard, cette documentation irremplaçable, jointe à une iconographie d’une grande richesse, permet de restituer l’histoire méconnue des civils dans la bataille de Normandie.

À propos de l’auteur

Jean Quellien est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Caen et responsable du groupe de recherches « Seconde Guerre mondiale » au Mémorial de Caen. Directeur de l’UFR d’histoire, il est reconnu comme l’un des spécialistes de la seconde guerre mondiale et en particulier du Débarquement en Normandie.

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