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Les 5 meilleurs livres de Vladimir Nabokov

Les 5 meilleurs livres de Vladimir Nabokov

Né en 1899 à Saint-Pétersbourg, Vladimir Nabokov appartenait à une famille de vieille noblesse russe. Il fit ses études dans une école privée de Saint-Pétersbourg, puis, sa famille ayant fui la Russie communiste en 1919, au Trinity College à Cambridge. Il vécut ensuite en Angleterre, en Allemagne et en France avant d’émigrer aux États-Unis où il se fait naturaliser en 1945.

Nabokov a enseigné la littérature dans plusieurs universités américaines et en particulier la littérature russe à l’université de Cornell à partir de 1948. À la fin de sa vie, Nabokov résidait en Suisse où il est mort en juillet 1977.


1. Lolita

Lolita (Vladimir Nabokov)

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 » Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois reprises, contre les dents. Lo. Lii. Ta.

Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l’école. Elle était Dolorès sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita.  »

Lolita a été porté à l’écran par Stanley Kubrick (1962), avec Peter Sellers, Shelley Winters et Sue Lyon, puis par Adrian Lyne (1997), avec Jeremy Irons, Melanie Griffith et Dominique Swain.


2. Ada ou l’ardeur

Ada ou l'ardeur (Vladimir Nabokov)

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Le château d’Ardis – les Ardeurs et les Arbres d’Ardis – voilà le leitmotiv qui revient en vagues perlées dans Ada, vaste et délicieuse chronique, dont la plus grande partie a pour décor une Amérique à la clarté de rêve – car nos souvenirs d’enfance ne sont-ils pas comparables aux caravelles voguant vers la Vinelande, qu’encerclent indolemment les blancs oiseaux des rêves ?

Le protagoniste, héritier de l’une des plus illustres et opulentes familles, est le Dr Van Veen, fils du baron « Démon » Veen, mémorable personnalité de Reno et de Manhattan. La fin d’une époque extraordinaire coïncide avec la non moins extraordinaire enfance de Van. Il n’est rien dans la littérature mondiale, sauf petit-être les réminiscences du comte Tolstoï, qui puisse le disputer en allégresse pure, innocence arcadienne, avec les chapitres de ce livre qui traitent d’ « Ardis « .


3. La défense Loujine

La défense Loujine (Vladimir Nabokov)

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De tous mes livres russes, La défense Loujine est celui qui contient et dégage la plus grande « chaleur » – ce qui peut paraître curieux, sachant à quel suprême degré d’abstraction les échecs sont supposés se situer. En fait, Loujine a paru sympathique même aux gens qui ne comprennent rien aux échecs et/ou détestent tous mes autres livres.

Il est fruste, sale, laid – mais comme ma jeune fille de bonne famille (charmante demoiselle elle-même) le remarque si vite, il y a quelque chose en lui qui transcende aussi bien la rudesse de sa peau grise que la stérilité de son génie abscons.


4. La méprise

La méprise (Vladimir Nabokov)

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 » La méprise, dans un esprit de parenté absolu avec le reste de mes livres, n’a aucun commentaire social à faire, ni aucun message à accrocher entre ses dents. Ce livre n’exalte pas l’organe spirituel de l’homme et n’indique pas à l’humanité quelle est la porte de sortie. Il contient bien moins  » d’idées  » que tous ces plantureux et vulgaires romans que l’on acclame si hystériquement dans la petite allée des rumeurs entre les balivernes et les huées. (…) Hermann et Humbert sont identiques comme deux dragons peints par le même artiste à différentes périodes de sa vie peuvent se ressembler. Tous deux sont des vauriens névrosés ; cependant il existe une verte allée du Paradis où Humbert a le droit de se promener à la nuit tombée une fois dans l’année ; mais l’Enfer ne mettra jamais Hermann en liberté surveillée.  »


5. L’enchanteur

L'enchanteur (Vladimir Nabokov)

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Tout commence au détour d’une allée, dans un jardin public, quand les yeux du protagoniste se posent sur une jeune fille. La suite n’est qu’une superbe supercherie parodique et l’on reconnaît rapidement tous les ingrédients qui ont fait le scandale de Lolita.

L’Enchanteur, dont le titre illustre à lui seul la fonction, que Nabokov assignait au romancier, est un véritable conte de fées érotique où l’histoire et la géographie sont secondaires par rapport au thème, où l’illusion prend l’apparence du vrai et l’obsession celle du désir. A la fois intensément drôle, caustique, allusif, baroque et classique, L’Enchanteur est un sommet absolu d’art parodique.

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