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Les 5 meilleurs livres de Victor Hugo

Les 5 meilleurs livres de Victor Hugo

Victor Hugo est un poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française.


1. Les misérables

Les Misérables Victor Hugo

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Dans la France chaotique du XIXe siècle, Jean Valjean sort de prison. Personne ne tend la main à cet ancien détenu hormis un homme d’église, qui le guide sur la voie de la bonté. Valjean décide alors de vouer sa vie à la défense des miséreux. Son destin va croiser le chemin de Fantine, une mère célibataire prête à tout pour le bonheur de sa fille. Celui des Thénardier, famille cruelle et assoiffée d’argent. Et celui de Javert, inspecteur de police dont l’obsession est de le renvoyer en prison…


2. Notre-Dame de Paris

Notre Dame de Paris Victor Hugo

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Dans le Paris du XVe siècle, une jeune et superbe gitane appelée Esméralda danse sur le parvis de Notre Dame. Sa beauté bouleverse l’archidiacre de Notre-Dame, Claude Frollo, qui tente de l’enlever avec l’aide de son sonneur de cloches, le malformé Quasimodo. Esmeralda est sauvée par une escouade d’archers, commandée par le capitaine de la garde Phoebus de Châteaupers…


3. Le dernier jour d’un condamné

Le dernier jour d’un condamné Victor Hugo

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Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, Le Dernier Jour d’un Condamné, roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort.

Nous ne saurons pas qui est le Condamné, nous ne saurons rien du crime qu’il a commis. Car le propos de l’auteur n’est pas d’entrer dans un débat mais d’exhiber l’horreur et l’absurdité de la situation dans laquelle se trouve n’importe quel homme à qui l’on va trancher le cou dans quelques heures.

Ce roman – aux accents souvent étrangement modernes – a une telle puissance de suggestion que le lecteur finit par s’identifier au narrateur dont il partage tour à tour l’angoisse et les vaines espérances. Jusqu’aux dernières lignes du livre, le génie de Victor Hugo nous fait participer à une attente effarée : celle du bruit grinçant que fera le couperet se précipitant dans les rails de la guillotine.

Quiconque aura lu ce livre n’oubliera plus jamais cette saisissante leçon d’écriture et d’humanité.


4. Ruy Blas

Ruy Blas Victor Hugo

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« … Quel miracle que ta pièce, mon pauvre bien-aimé… Jamais je n’avais rien entendu de si magnifique… C’est une richesse, une magnificence, un éblouissement… mon esprit en est encore plus obscurci, comme quand les yeux ont trop longtemps fixé le soleil… » Juliette Drouet.

« A propos, Ruy Blas est une énorme bêtise, une infamie en vers… » Balzac.

« Quelle brusque et prodigieuse fanfare dans la langue que ces vers de Victor Hugo ! » Emile Zola.

« … ou Ruy Blas est une gageure contre le bon sens, ou c’est un acte de folie. » Gustave Planche.

En 1838, en moins d’un mois, Victor Hugo écrit un drame étincelant, flamboyant d’audace, de fantaisie, de ravissements sentimentaux, de fureur politique et de grandeur. Depuis lors, le cœur et la bravoure de Ruy Blas enthousiasment les générations.

C’est au XVIIe siècle, à la cour d’Espagne, dans les ruines d’un empire qui s’écroule. Pour se venger de sa disgrâce, un ministre incite son valet à séduire la reine. Et nul n’ignore que le «ver de terre» va tomber amoureux de «l’étoile», que celle-ci va l’aimer follement et faire de lui un Premier ministre se prenant au jeu avec un courage et une droiture exemplaires.

Hugo savait tout de la mort des empires, de l’attrait des reines pour les domestiques, de la rapacité des gouvernants, de la dignité de l’être humain. Et de la magnifique symphonie de la langue française.


5. Les contemplations

Les Contemplations Victor Hugo

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Les Contemplations, que Hugo fait paraître en 1856, sont à un double titre marquées par la distance et la séparation : parce que le proscrit qui, dans Châtiments, vient de fustiger Napoléon III, est en exil à Guernesey ; mais aussi parce que le recueil, en son centre, porte la brisure du deuil, et ses deux parties – « Autrefois », « Aujourd’hui » – sont séparées par la césure tragique de l’année 1843 où Léopoldine, la fille de Hugo, disparut noyée. La parole poétique prend naissance dans la mort, et « ce livre », nous dit l’écrivain, « doit être lu comme on lirait le livre d’un mort ».

Mais Les Contemplations construisent aussi une destinée. Il se peut qu’elle emprunte à la biographie de l’écrivain ; on se tromperait pourtant à la confondre avec la sienne. Car si le lyrisme de Hugo touche à l’universel, c’est que le poète précisément dépouille ici l’écorce individuelle pour atteindre à l’intime : le sien propre et celui du lecteur qui saura ainsi se retrouver dans le miroir que lui tendent ces Mémoires d’une âme. Hugo écrit Les Contemplations en 1856 alors qu’il vit un exil politique (thème qu’il abordera dans Les Châtiments). Il vit aussi depuis plusieurs années un exil intérieur qui hante Les Contemplations. Composées de deux parties distinctes, « Autrefois » et « Aujourd’hui », Les Contemplations est la première œuvre poétique maîtresse d’Hugo, plus de dix mille signes jetés à la face de la mer et du ciel sur l’île de Jersey.

Marqué à tout jamais par la mort de sa fille Léopoldine, Hugo annonce dans sa préface qu’on ne peut réconcilier ces deux parties : « un abîme les sépare, le tombeau. » Les plus beaux poèmes d’Hugo sur la force de la nature, la nostalgie de l’enfance et la fatalité de la mort se trouvent dans Les Contemplations. Ils sont indépassables. Dans cette œuvre en vers, Hugo joue d’une variété de rythme et de ton assez incroyable.

Classique par moment, romantique, sage parfois, vénérant ses maîtres Gautier, Le Conte de L’Isle ou Banville, romantique déchaîné souvent comme dans « Réponse à un acte d’accusation » – poème que l’on peut considérer comme la profession de foi romantique d’Hugo – partout et tout le temps, Hugo réinvente l’acte de création poétique.

Ce que dit « La bouche d’ombre », poème de huit cents vers, nous fait atteindre un degré supérieur dans l’ordre de la vision poétique. Le verbe d’Hugo se transforme en traité cosmogo-théologico-moral. « Dieu dictait, j’écrivais » constate logiquement Hugo à la fin du recueil. Aujourd’hui encore, après que Rimbaud, en lisant Les Contemplations, l’a considéré comme « le premier des voyants », que les surréalistes l’ont intronisé maître, Hugo continue d’impressionner…

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