Simonetta Greggio est une romancière et traductrice italienne.
1. Nina
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Oublie-t-on jamais son premier amour ?
Adrien a décidé de mourir. Mais alors qu’il s’apprête à avaler un mélange de médicaments, resurgit le souvenir de Nina, une jeune Italienne avec qui il a passé, enfant puis adolescent, des vacances lumineuses sur la côte amalfitaine.
Repoussant son suicide d’un soir, puis d’un autre, il lui écrit une longue lettre qui devient, au fil des nuits, la bouleversante déclaration d’amour qu’il n’a jamais osé lui faire. Il ne se doute pas que ses mots toucheront plusieurs existences : la sienne et celle de Nina d’abord, mais également celle de tous ceux qui, de près ou de loin, seront émus par son écriture.
2. La douceur des hommes
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« Toute ma vie, j’ai aimé, bu, mangé, fumé, ri, dormi, lu. De l’avoir si bien fait, on m’a blâmée de l’avoir trop fait. Je me suis bagarrée avec les hommes pendant plus de soixante ans. Je les ai aimés, épousés, maudits, délaissés. Je les ai adorés et détestés, mais jamais je n’ai pu m’en passer… La chaleur des hommes, qui m’a si bien enveloppée, ne fait que me rendre plus odieux ce grand froid qui avance. Il n’y a pas de bras assez puissants pour m’en préserver, dans la nuit qui vient. »
Voici les derniers mots que Fosca laisse à sa petite-fille de cœur, Constance, dans une lettre testamentaire. À l’heure des derniers adieux, Constance se remémore les instants partagés avec cette femme délicieuse rencontrée par hasard à Venise trois ans auparavant.
Quelques jours plus tôt, elles ont accompli un ultime voyage, une sorte de pèlerinage, de Paris à la cité des doges, au volant d’une Rolls. Entre la vieille femme indigne et la jeune femme sage et solitaire s’est tissée une amitié tendre et complice. D’hôtels fastueux en restaurants luxueux, de confidences en fous rires, chaque instant se savoure un verre de vin à la main.
Tout au long du parcours, Fosca s’ouvre à cœur ouvert et évoque sans pudeur ni nostalgie son enfance, sa vie de riche héritière, ses amours, les hommes qui ont traversé sa vie, maris et amants… elle n’a rien oublié de la douceur de leur peau ou de la violence de leur regard.
Se dessine alors le portrait d’une femme libre que l’amour a initiée au monde et qui farde élégamment les drames de sa vie. Au fil des souvenirs, la santé de Fosca décline, et le voyage se teinte d’amertume, jusqu’à la fin annoncée.
À son retour, Constance découvre dans les affaires de sa « grand-mère » des lettres, des photos, un livre de recettes de cuisine, mais surtout un mystérieux carnet noir qui lui révèle une Fosca méconnue. Elle comprend que celle-ci lui a légué quelque chose de précieux. Et que toutes les réponses se trouvent en elle.
3. Dolce Vita : 1959-1979
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1959. Le film de Federico Fellini, la Dolce vita, fait scandale en Italie, dans un pays pudibond tenu par l’Église ; il remporte la Palme d’or à Cannes en 1960. Son succès signe le début d’une ère pleine de promesses et de libertés qui rompt avec les années de pauvreté de l’après-guerre. 1969.
Une bombe explose à Milan et fait seize morts. C’est un massacre, le premier d’une longue série, qui voit le pays durablement endeuillé par les actes de terrorisme. 2010.
Le prince Malo se confie au prêtre Saverio. À quatre-vingts ans passés, il sait qu’il ne lui reste que peu de temps à vivre. Sa confession porte sur son existence dissolue, celle d’une aristocratie décadente, et les secrets hautement politiques qu’il a tus jusque-là. Il est l’un des derniers témoins des années les plus glamour et les plus sombres de l’Italie. Pourquoi et comment ce pays que nous avons tant aimé a-t-il basculé dans le rouge et le noir ?
Livre d’investigation construit comme un scénario de film avec flash-back et plans séquences, Dolce vita est le roman de l’Italie entre 1959 et 1979. Affaires de mœurs, scandales financiers, Brigades rouges, enlèvement et meurtre de Moro, mort du réalisateur et poète Pasolini, Cosa Nostra, Vatican… Toutes les grandes affaires qui ont traversé ce pays durant vingt ans sont évoquées ici. Les événements éclairés, les liens occultes mis au jour.
Dans la trame du récit se détache peu à peu un fil de sang tissé entre Vatican, Loge maçonnique déviée P2 et Mafia, tandis que se dessine l’ombre d’une autre puissance, l’Amérique, à laquelle l’Italie doit sa libération et un nouveau, plus discret, asservissement. Dessinant le portrait fascinant d’un pays voisin infiniment romanesque, Dolce vita donne les clés de l’Italie d’aujourd’hui, celle d’un Berlusconi tragicomique.
Racontée par le dernier Guépard, son histoire a la saveur douce amère et le charme vénéneux d’une fin de règne qui n’en finit plus, car un pays qui ne fait pas les comptes avec son passé est un pays qui ne cesse de le payer.
4. L’homme qui aimait ma femme
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Deux frères, Alexandre et Yann, aiment la même femme, Maria, rencontrée au milieu des années 1960 alors qu’ils sont tous les trois étudiants. Pendant plus de quarante ans, elle sera le pivot de leur vie et la spectatrice intime de cette histoire d’amour qui va se dérouler essentiellement à Paris, noyau politique, littéraire et artistique d’une France en mutation.
Alexandre, l’aîné, deviendra professeur de lettres, Yann, le cadet, après un passage à l’École Normale Supérieure, sera avocat, Maria écrira des biographies. Le mouvement pacifiste et hippie va laisser place aux paillettes du premier néolibéralisme puis aux différentes crises économiques qui aboutiront à la récession des années 2000,
Truffaut tournera Jules et Jim, Lacan endoctrinera des cohortes de jeunes psychanalystes, Althusser étranglera sa femme, Jankélévitch et Levinas croiseront Derrida, Deleuze, et même Lagarde et Michard. C’est Allis, amie d’Alexandre et témoin extérieur, qui nous raconte l’histoire belle mais terrible de ces quarante années d’amour et de trahison.
5. Étoiles
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Un jeune chef rebelle et talentueux, Gaspar Coimbra, est appelé à New York pour y recevoir le prix de la ‘cuisine poétique’. A JFK, il est refoulé pour un problème d’homonymie avec un délinquant fiché au FBI.
De retour à Paris, il trouve sa femme au lit avec son associé : il envoie tout promener et part au hasard dans sa voiture avec juste ce qu’il a sur le dos et dans les poches. Il descend dans le sud. C’est le haut du Lubéron, c’est l’été, et il se sent renaître.
En fin de journée, il découvre une buvette adossée à une grange. Il entre. Ça sent bon. Il demande s’il y a quelque chose à manger. Le garçon a les larmes aux yeux. La vieille dame qui tenait la buvette est morte quelques jours avant ; lui, c’est le neveu, il ne peut pas s’occuper de l’endroit. C’est le dernier jour avant la fermeture. Pour Gaspar c’est une nouvelle vie qui commence.
Douce, régulière. Il dort dans la grange, cuisine pour les promeneurs, redécouvre les racines de son art véritable. Un jour, un ange entre dans la buvette. Gaspar est foudroyé. La jeune fille est anorexique. Elle s’appelle Stella et revient tous les soirs. Gaspar imagine pour elle des plats qui lui redonneront goût à la vie…