Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres sur l’histoire du Guatemala.
1. Les Mayas – Grandeur et chute d’une civilisation (Arthur Desmarest, Denis-Armand Canal)
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La découverte des palais de pierre, des temples et autres monuments sous la végétation dense de la jungle, mais aussi l’astrologie, la cosmologie, le calendrier des Mayas…
Depuis deux siècles, le mystère archéologique de la civilisation maya ne cessent de captiver. Arthur Demarest ressuscite ici cette civilisation perdue et met en lumière l’épanouissement de leur brillante culture dans un milieu à la fois hostile et fragile.
En explorant les sociétés complexes des cités-états des Mayas et leur histoire versatile, l’auteur nous livre les clefs du prétendu » effondrement » maya.
À propos de l’auteur
Arthur Demarest est professeur d’anthropologie à l’université Vanderbilt (Tennessee). Il est considéré comme une autorité majeure dans le domaine des civilisations olmèque, aztèque, inca et, en particulier, maya.
2. Le Guatemala – Sur les pas des ancêtres indiens (Caterina Magni)
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« Pays coloré », « pays aux mille visages », « terre indienne », « terre maya »… sont autant d’expressions que l’on emploie pour qualifier le Guatemala.
Riche d’une faune et d’une flore extrêmement diversifiées, pourvu de paysages variés et souvent grandioses, ce pays peut également s’enorgueillir de son patrimoine architectural et artistique d’époques précolombienne, coloniale et contemporaine.
Partir à la découverte du Guatemala, c’est à la fois sillonner une région profondément attachante – à la rencontre du folklore, de l’artisanat, de la musique et de la ferveur religieuse des populations amérindiennes – et entreprendre un formidable voyage dans le temps, sur les traces des anciennes civilisations.
L’auteur nous convie ainsi à une plongée dans le passé précolombien du Guatemala, à travers la visite d’une dizaine de sites archéologiques – olmèques, mayas, toltèques, aztèques – dont certains, comme Tikal et Quirigua, sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
À propos de l’auteur
Caterina Magni est spécialiste des Olmèques. Auteur de plusieurs livres et de nombreux articles scientifiques, elle a publié aux éditions Errance Les Olmèques. La genèse de l’écriture en Méso-Amérique (2014) et Le Mexique. Voyage au cœur des vestiges préhispaniques (2016).
L’analyse de l’image et le décodage des signes constituent ses axes de recherche privilégiés.
3. Les violences génocidaires au Guatemala, une histoire en perspective (Sébastien Jahan)
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Ce livre questionne l’origine de cette violence structurelle contemporaine, la guerre contre-insurrectionnelle qui ensanglanta le Guatemala de 1960 à 1996 et culmina entre 1980 et 1983 en massacres de masse frappant la population maya.
Les contributions rassemblées ici décrivent et analysent les stigmates de l’histoire douloureuse de ce petit pays méconnu d’Amérique centrale tout en mettant en lumière les ressources dont il dispose pour sortir de l’impasse.
À propos de l’auteur
Sébastien Jahan est maître de conférences en histoire moderne à l’Université de Poitiers et membre du laboratoire CRIHAM. Depuis plusieurs années, il s’intéresse à la mémoire de la colonisation et des violences de masse.
Il est notamment coauteur (avec Alain Ruscio) de Histoire de la colonisation, Réhabilitations, Falsifications, Instrumentalisation (les Indes savantes, 2007).
4. Moi, Rigoberta Menchú – Une vie et une voix, la révolution au Guatemala (Elisabeth Burgos)
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Rigoberta Menchú appartient à l’une de ces nombreuses communautés indigènes soumises et refoulées depuis la conquête espagnole. Mais dans les années 80, l’émergence d’un réveil identitaire et revendicatif les conduira à se joindre aux mouvements de guérilla. La riposte de l’armée guatémaltèque est foudroyante ; elle déclenche une véritable campagne d’extermination.
Rigoberta Menchú raconte ici à Élisabeth Burgos, ethnologue et elle-même Latino-Américaine, d’abord les mœurs et les croyances de la communauté dans laquelle elle est née, au sein d’une famille nombreuse, puis la prise de conscience et l’engagement révolutionnaire de ses parents, ensuite son départ en exil au Mexique où elle a lutté pendant de nombreuses années pour le respect des droits de l’homme au Guatemala.
Il ne s’agit pas ici d’un document comme tant d’autres sur les luttes révolutionnaires du tiers-monde. Ce livre n’est pas un inventaire d’atrocités. Pour la première fois depuis la conquête espagnole, on entend la voix de l’autre Amérique latine, avec ses profondeurs lyriques et bibliques. Et l’extraordinaire personnalité de Rigoberta Menchú, fécondée par sa rencontre avec Élisabeth Burgos, sa générosité, son sens de la justice et le don de soi qui confine à la sainteté, font de ce livre aux accents franciscains un grand livre d’amour.
À propos de l’auteur
Elizabeth Burgos, née à Valencia en 1941, est une historienne, anthropologue et écrivain vénézuélienne, spécialiste de l’ethnopsychanalyse. Elisabeth Burgos dirigea la Maison de l’Amérique latine à Paris.
5. Le Pentecôtisme au Guatemala – Conversion et identité (Sylvie Pédron-Colombani)
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La prise en compte de la dynamique religieuse s’avère incontournable pour comprendre le monde contemporain. C’est en particulier le cas en Amérique latine, où se note une forte expansion du protestantisme et de son principal représentant, le pentecôtisme.
L’auteur a choisi comme terrain d’étude le Guatemala, marqué par un spectaculaire développement de ce dernier. l’auteur y voit une composante du processus de modernisation qui bouleverse la société, et s’attache aux phénomènes de conversion en montrant qu’ils assurent la constitution de nouvelles identités sociales pour des classes moyenne urbaines, tout en constituant une forme de protestation identitaire contre cette même modernité.
À propos de l’auteur
Sylvie Pédron-Colombani est sociologue, maîtresse de conférences à l’université de Paris-Nanterre et enseignante-chercheuse au laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative du CNRS.