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Les 5 meilleurs livres sur les Habsbourg

Les 5 meilleurs livres sur les Habsbourg

Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres sur les Habsbourg.


1. La saga des Habsbourg (Jean des Cars)

La saga des Habsbourg (Jean des Cars)

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S’il est une dynastie qui incarne l’Europe, c’est elle. La prodigieuse destinée des Habsbourg commence au XIe siècle et prend son véritable essor en 1273, lorsque le comte Rodolphe de Habsbourg, à la surprise générale, est élu empereur du Saint Empire romain germanique. Le 11 novembre 1918, le descendant de Rodolphe, Charles IV, signe à Schonbrünn sa renonciation à la couronne impériale d’Autriche.

Durant sept siècles, les Habsbourg ont dominé une grande partie de l’Europe, du Proche-Orient et de l’Amérique du Sud. Le conquérant Charles Quint, la réformatrice Marie-Thérèse, François-Joseph, sa femme la mythique Sissi et Zita, la souveraine du devoir, sont autant de figures de cette exceptionnelle famille qui a marqué l’Histoire.

Leur disparition marque l’écroulement de tout un monde, mais leur nom reste porteur de rayonnement artistique, de grandeur politique et d’identité européenne. L’auteur a consulté les archives, visité tous les hauts lieux de la dynastie et recueilli le témoignage de l’impératrice Zita et de l’archiduc Otto de Habsbourg.

À propos de l’auteur

Jean des Cars, qui fut journaliste à Paris-Match et à Jours de France, s’est fait l’historien des grandes dynasties d’Europe et de leurs plus illustres représentants. Parmi ses grands succès : Eugénie, la dernière impératrice ; Sissi ou la Fatalité ; Rodolphe et les secrets de Mayerling ; La Saga des Romanov ; La Saga des Habsbourg ; La Saga des Grimaldi et La Saga des Windsor.


2. Sophie de Habsbourg (Jean-Paul Bled)

Sophie de Habsbourg (Jean-Paul Bled)

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Épouse de l’archiduc François-Charles, deuxième dans l’ordre de la succession, Sophie de Habsbourg occupe une position centrale à la cour de Vienne dès son arrivée en Autriche, en 1824.

Son mari étant incapable de régner, elle reporte ses ambitions sur son fils aîné, le jeune François-Joseph qui, grâce à son soutien, monte sur le trône en 1848. Figure centrale de la décennie néoabsolutiste – François-Joseph ne prend pas de décisions majeures sans en avoir discuté avec sa mère -, Sophie est étroitement associée à la restauration du pouvoir monarchique.

Cependant, dans les années 1860, son influence politique décroît. Elle assiste en spectatrice affligée à l’entrée de l’Autriche dans l’ère constitutionnelle et au compromis austro-hongrois.

Sur le plan personnel, cette impératrice de l’ombre entre en conflit avec l’impératrice officielle, Élisabeth – la célèbre Sissi –, les deux femmes incarnant une conception antinomique de leur rôle.

Foudroyée par la mort tragique de son fils cadet Maximilien, fusillé en 1867, en tant qu’empereur du Mexique, minée par le chagrin, elle meurt en 1872.

Une biographie magistrale appuyée sur des sources inédites.

À propos de l’auteur

Jean-Paul Bled est unanimement considéré comme l’un des meilleurs spécialistes français de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie. Son dernier ouvrage, Les Hommes d’Hitler (Perrin, 2015), a rencontré un large public et le soutien unanime des critiques.


3. Histoire des Habsbourg (Henry Bogdan)

Histoire des Habsbourg (Henry Bogdan)

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La dynastie des Habsbourg a occupé, pendant près de sept siècles, une place de tout premier plan après l’élection, en 1273, de Rodolphe au trône du Saint-Empire. L’Autriche devient le noyau de la puissance germanique.

Peu à peu, par une efficace politique des mariages, les Habsbourg vont regrouper sous leur autorité l’héritage de Charles le Téméraire, l’héritage espagnol des Rois Catholiques, mais aussi la Bohême et la Hongrie.

Jusqu’au funeste démembrement de 1919-1920, les Habsbourg sont de tous les équilibres diplomatiques – avec ou contre la France – et de toutes les coalitions – contre la France ou la Russie. Henry Bogdan démêle les fils de cet écheveau.

À propos de l’auteur

Henry Bogdan est agrégé d’histoire et titulaire de plusieurs diplômes des langues Orientales (hongrois, finnois, estonien). Il est chargé de conférences à l’EMSST et à l’Institut de l’Europe centrale et orientale de l’université d’Aix-Marseille.

Spécialiste de l’Europe de l’Est et des problèmes des minorités nationales, il est l’auteur entre autres d’une Histoire de la Hongrie et, chez Perrin de : Histoire des pays de l’Est, Histoire des peuples de l’ex-URSSLes Chevaliers teutoniques,La Guerre de Trente Ans, Histoire de l’Allemagne : de la Germanie à nos jours, Histoire des Habsbourg des origines à nos jours, La Lorraine des ducs et Histoire de la Bavière.


4. François-Joseph et Sissi (Jean des Cars)

François-Joseph et Sissi (Jean des Cars)

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Pour l’éternité, ils constituent un couple légendaire parmi les plus célèbres de l’histoire. Pour le meilleur et pour le pire, entre quelques joies et d’innombrables tragédies, toutes ancrées dans la mémoire européenne, préludes à la fin d’un monde, celui d’avant 1914,  » le monde d’hier  » de Stefan Zweig.

Étayé sur une nouvelle approche documentaire, cet ouvrage relate l’histoire de ce couple imprévu, donc romanesque. Quelle fut leur vie, publique et privée ? Comment fonctionnait cette monarchie conjugale, double elle aussi ? Dans quels domaines furent-ils d’accord ? Savaient-ils la vérité sur la mort de leur seul fils et héritier à Mayerling ? Et cette question simple mais essentielle : se sont-ils réellement aimés à défaut d’être heureux ?

De l’union à la cohabitation, des crises à l’entente cordiale, de l’amusement à l’agacement, de l’exaspération à la colère, cette biographie croisée présente le destin exceptionnel de deux têtes couronnées devenues des mythes de leur vivant. Celui du  » dernier monarque de la vieille école « , amoureux définitif de son épouse fuyante, assassinée par un anarchiste ignorant que sa victime était bien plus révolutionnaire que lui et qu’elle espérait cette délivrance. Une mort qui bouleversa les peuples et laissa son mari inconsolable.

Jean des Cars, avec le talent et la finesse qu’on lui connaît, dévoile l’intimité d’un homme de devoir et d’une femme en rébellion.

À propos de l’auteur

Jean des Cars est l’historien des grandes dynasties d’Europe et de leurs plus illustres représentants. Parmi ses grands succès : Eugénie, la dernière impératrice ; Sissi ou la Fatalité ; La Saga des Romanov ; La Saga des Habsbourg ; La Saga des Grimaldi ; La Saga des Windsor ; La Saga des reines ; La Saga des favorites ; Le Sceptre et le sang et Nicolas II et Alexandra de Russie.


5. Histoire de l’empire des Habsbourg : 1273-1918 (Jean Bérenger)

Histoire de l'empire des Habsbourg : 1273-1918 (Jean Bérenger)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Originaires de Suisse alémanique, les Habsbourg ont élargi leurs possessions au Bassin danubien dès la fin du XIIIe siècle, avant d’affirmer, au XVe siècle, leur destin européen (en obtenant pour de nombreuses générations la dignité impériale) voire, avec Charles Quint, leurs prétentions à la monarchie universelle grâce à l’Espagne et à ses possessions puis de demeurer jusqu’en 1918 (avec des hauts et des bas) une puissance de premier plan (notamment en jouant pour l’Occident le rôle de bouclier face à la menace ottomane).

Les Habsbourg d’Autriche régnèrent toujours, en Europe centrale et orientale, sur des nations déjà existantes, la hongroise, la polonaise ou la bohème, ou bien gouvernèrent des Etats qui n’étaient que des fragments d’une nation plus vaste (Naples et Milan pour la nation italienne, la Styrie, le Tyrol ou la Basse-Autriche pour l’allemande). Indifférents au concept d’Etat-nation, ils lui ont préféré celui de monarchie supranationale dans laquelle la fidélité au souverain constituait le lien fondamental entre les peuples et tenait lieu de patriotisme.

Ce concept, rétrograde en apparence, avait l’avantage de ne les identifier à aucune culture ni à aucune nation privilégiée. Il leur permit, au contraire, de respecter les langues vernaculaires, les cultures, souvent les religions, les autonomies des peuples qui s’étaient plus ou moins volontairement placés sous leur tutelle. C’était la meilleure garantie de ce que l’on peut appeler le  » droit à la différence  » des minorités.

L’autre secret de l’ « archimaison  » fut de savoir collaborer avec les forces sociales dominantes – Eglise et noblesses puis grande bourgeoisie d’affaires – tout en créant progressivement une classe d’homme nouveaux – fonctionnaires et officiers – en attendant de s’accommoder du suffrage universel et des sociaux-démocrates acquis à son maintien à condition qu’elle accorde plus d’autonomie aux divers groupes ethno-linguistiques.

Cette histoire d’une maison souveraine se veut tout autant politique et sociale que culturelle et économique. Elle permet de comprendre comment cette construction originale a fonctionné, contribué à l’équilibre européen, facilité l’évolution de plusieurs nations et aussi pourquoi, sans avoir démérité, elle a été condamnée en 1918 par des vainqueurs incapables de lui substituer un système plus juste et plus efficace…

À propos de l’auteur

Professeur à la Sorbonne, Jean Bérenger est spécialiste d’histoire militaire et des pays d’Europe centrale et orientale à l’époque moderne. Parmi ses ouvrages récents, il faut citer son Turenne (1987).

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