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Les 5 meilleurs livres sur la guerre de Sécession

Les 5 meilleurs livres sur la guerre de Sécession

Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres sur la guerre de Sécession.


1. La guerre de Sécession : 1861-1865 (James M. McPherson)

La guerre de Sécession 1861 1865 James M. McPherson

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La guerre de Sécession demeure méconnue du public français. Sans doute parce qu’elle est la principale tragédie de l’histoire des Etats-Unis, et qu’elle contredit ainsi l’idée familière selon laquelle l’expérience américaine aurait été essentiellement paisible et heureuse. Elle l’a été jusqu’au milieu du XIXe siècle, quand, bouleversée par l’afflux des immigrants, l’éveil du nationalisme et des extrémismes, la remise en cause de l’esclavage, l’Union découvre soudain sa fragilité.

Les compromis qui ont marqué sa naissance en 1776 ne résistent pas à un triple conflit : politique, entre l’autorité fédérale et celle des Etats ; idéologique, entre esclavagistes et antiesclavagistes ; économique et social, entre deux civilisations : le Nord et le Sud, que l’élection de Lincoln, en 1860, précipite dans un sanglant affrontement qui ne prendra fin qu’avec la reddition complète du Sud en 1865.

Commencée dans l’improvisation, cette lutte fratricide entraîne vite la mobilisation totale des hommes et des ressources, avec des conséquences particulièrement meurtrières, puisqu’elle a fait plus de victimes militaires à elle seule – 620 000 dont 360 000 nordistes – que tous les autres conflits (Viêt-Nam compris) dans lesquels les Etats-Unis se sont engagés depuis 1776.

Une société nouvelle émergea de la guerre, très différente de celle qui avait vu le jour avec l’Indépendance. De cette mutation, qui s’apparente à une révolution, James M. McPherson, professeur d’histoire à l’université de Princeton, nous donne un récit très vivant et coloré, salué dès sa parution comme la meilleure synthèse des connaissances sur le sujet.

À propos de l’auteur

James M. McPherson est un historien américain qui a écrit de nombreux ouvrages sur l’histoire des États-Unis dans la seconde moitié du XIXᵉ siècle en général et sur la guerre de Sécession en particulier. Il a été professeur à l’université de Princeton.


2. Le blanc soleil des vaincus (Dominique Venner)

Le blanc soleil des vaincus Dominique Venner

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Dans l’aube dorée du 12 avril 1861 éclate le premier obus de la guerre de Sécession. De part et d’autre, on croit à une guerre courte, fraîche et joyeuse.

Ce conflit durera quatre ans. Ce sera le plus sanglant de toute l’histoire américaine. Les pertes seront supérieures d’un tiers à celles des Américains durant la Seconde Guerre mondiale, 618 000 contre 417 000, pour une population sept fois moins nombreuse.

En 1861, les États-Unis ne forment pas une seule nation, mais deux qui sont parfaitement distinctes, le Sud et le Nord. Tout les oppose : le peuplement, les traditions, la civilisation, le climat, l’économie.

L’histoire que conte Dominique Venner est celle de la naissance de la nation sudiste, puis de sa résistance à l’agression du Nord industriel, et enfin celle de son meurtre délibéré. C’est l’histoire vraie d’Autant en emporte le vent.

On y retrouve les blanches plantations assoupies dans leur écrin de magnolias, les champs de coton et la douceur de vivre, les gentlemen raffinés et les jeunes filles en crinoline. On assiste au calvaire du Sud, Gettysburg, Atlanta, Appomatox.

La résolution de Jefferson Davis, le génie militaire du général Lee, la fougue de Stonewall Jackson ou de Beauregard, l’audace des forceurs de blocus, la témérité des raids de cavalerie, l’héroïsme des femmes sudistes ne pourront rien contre la supériorité écrasante du Nord et sa volonté de conquête.

Le Sud, moins peuplé que la Suisse d’aujourd’hui, succombera sous le nombre, mais son rêve assassiné continue de vivre dans le cœur des hommes généreux.

À propos de l’auteur

Dominique Venner (1935-2013) est écrivain et historien. Il a dirigé La Nouvelle Revue d’Histoire. Sa bibliographie est abondante.

Outre Baltikum (édition complétée, 1996), son Histoire critique de la Résistance (Pygmalion, 1994), son Histoire de la Collaboration (Pygmalion, 2002), Les Blancs et les Rouges (Le Rocher, 2007), on peut signaler deux ouvrages majeurs : Le Siècle de 1914 (Pygmalion, 2006) ainsi que Histoire et tradition des Européens, 30 000 ans d’identité (Le Rocher, 2004).


3. Robert E. Lee – La légende sudiste (Vincent Bernard)

Robert E. Lee Vincent Bernard

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Qui est le général Lee ? L’un des rares Américains du XIXe siècle dont le nom, à l’instar de celui d’Abraham Lincoln, est connu du public français. Robert Edward Lee, c’est la guerre de Sécession (1861-1865), le champion militaire du Sud esclavagiste, la figure à la barbe et à l’uniforme gris, vaincu à Gettysburg et mettant fin à la guerre en rendant son épée au général Grant.

Au delà de cette image floue, le général Lee représente dans la mémoire américaine un symbole écrasant, adulé où détesté, mais qui ne laisse jamais indifférent. En réalité Lee est emblématique de la déchirure du pays et de ce conflit fratricide trop souvent simplifié en « guerre d’abolition de l’esclavage ».

Étonnamment, nul ouvrage en français n’avait été jusqu’ici consacré à cette figure dominante de son temps et d’un Sud parfois magnifié mais avant tout profondément inégalitaire, raciste et voué à mourir…

À propos de l’auteur

Vincent Bernard s’attache depuis plus de 10 ans à décortiquer la figure de Lee, dont il maîtrise l’ensemble de la documentation. Spécialiste reconnu d’histoire militaire, il collabore avec de nombreux magazines spécialisés autant en France qu’aux Etats-Unis.


4. Ulysses S. Grant – L’étoile du Nord (Vincent Bernard)

Ulysses S. Grant Vincent Bernard

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Si Ulysses S. Grant est demeuré profondément ancré dans la mémoire collective, c’est bien plus au titre de général en chef de l’Union victorieuse en 1865 qu’à celui de président américain de 1869 à 1877.

Et pourtant, à l’inverse d’un Robert E. Lee, vaincu magnifique devenu l’icône du Sud, Ulysses S. Grant n’a joui, ni alors ni aujourd’hui, de l’aura inaltérée du héros national qu’aurait pu et sans doute dû mériter son rôle.

L’homme né, à l’instar de Lincoln, dans une modeste masure de rondins, ballotté par la vie comme peu d’autres, à la personnalité à la fois ordinaire et extraordinaire, ne se livre que par ses actes et échappe à tout archétype creux.

Il faut suivre  » ses  » vies, celles de l’enfant timide et effacé de l’Ohio, du fermier malhabile du Missouri, de l’employé obscur de l’Illinois. Mais aussi celles du cavalier émérite de West Point, du soldat courageux du Mexique, du reconstructeur de l’Union, étoile du Nord et Némésis du Sud.

Et que dire du fiancé transi, du mari fidèle et père aimant, de l’ami indéfectible quand s’oppose à lui le Grant indolent, dépressif et alcoolique ?

Naviguant entre les plus sombres doutes de l’échec et les plus glorieux sommets du succès, entre la notoriété héroïque et les tréfonds de l’opprobre, le destin d’exception du général Grant constitue une trace profonde et unique dans l’histoire des États-Unis, dont il incarne la destinée singulière.

À propos de l’auteur

Vincent Bernard s’attache depuis plus de 10 ans à décortiquer la guerre de Sécession, dont il maîtrise l’ensemble de la documentation. Spécialiste reconnu d’histoire militaire, il a déjà publié une biographie remarquée du général Lee et de son grand adversaire, le général Grant (toute deux Perrin).


5. Antietam – Le jour le plus sanglant de la guerre de Sécession (Frédéric Naulet)

Antietam – Le jour le plus sanglant de la guerre de Sécession Frédéric Naulet

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Fin août 1862, l’armée nordiste venait de subir l’une de ses plus cuisantes défaites à Bull Run, à quelques kilomètres au sud de Washington. Pour la seconde fois depuis le début de la guerre de Sécession, la capitale fédérale était menacée par les troupes confédérées et les puissances étrangères s’apprêtaient à intervenir diplomatiquement dans ce conflit en faveur du Sud.

Jamais l’Union n’avait été aussi près de disparaître. Son sort pouvait se jouer sur une bataille décisive. Le général Lee décida de forcer le destin en envahissant le Nord. Le 17 septembre, il affronta l’armée fédérale commandée par McClellan, surnommé le « jeune Napoléon « , sur les bords d’une petite rivière du Maryland, l’Antietam.

Ce fut le jour le plus sanglant de l’histoire américaine. Un an avant Gettysburg, cette bataille marquait l’un des principaux tournants de la guerre. Elle devait, entre autre, permettre au président Lincoln de proclamer l’émancipation des esclaves.

À propos de l’auteur

Docteur en histoire, Frédéric Naulet est membre de la Commission française d’Histoire militaire. Spécialiste de l’artillerie, il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur ce sujet.

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