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Les 5 meilleurs livres sur l’empire byzantin

Les 5 meilleurs livres sur l’empire byzantin

Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres sur l’empire byzantin.


1. Le monde byzantin – Tome 1 – L’Empire romain d’Orient : 330-641 (Cécile Morrisson)

Le monde byzantin - Tome 1 - L'Empire romain d'Orient : 330-641 (Cécile Morrisson)

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Ce premier volume est consacré à la période fondatrice, de l’inauguration de la capitale de Constantin sur le site de l’antique Byzance en 330 aux débuts de la conquête arabe au milieu du VIIe siècle qui détermine les limites territoriales réduites de l’empire mésobyzantin.

Depuis 30 ans les perspectives et données ont été bouleversées par les nombreuses découvertes archéologiques et épigraphiques. Ce volume leur accorde la place nécessaire en particulier pour ce qui concerne l’économie et la vie des provinces.

À propos de l’auteur

Ouvrage publié sous la direction de Cécile Morrisson, directeur de recherche émérite au CNRS Collège de France. Neuf autres auteurs (bulgare, français, grec et serbes) spécialistes des pays considérés ont participé à l’ouvrage.


2. Le monde byzantin – Tome 2 – L’Empire byzantin : 641-1204 (Cécile Morrisson)

Le monde byzantin - Tome 2 - L'Empire byzantin : 641-1204 (Cécile Morrisson)

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Le premier volume avait présenté la fondation de l’Empire byzantin. Cet ouvrage, consacré aux siècles suivants (VIIe-XIIIe s.), est également le fruit du travail d’une équipe associant des spécialistes des principales disciplines, seuls capables de prendre en compte les changements historiographiques.

L’époque médiévale voit la transformation de ce vaste Empire multiethnique, presque abattu par les invasions slaves et surtout arabo-musulmanes, en un État recentré sur la population grecque, même s’il est encore accueillant aux minorités slave et arménienne et s’il n’a pas perdu toutes ses attaches italiennes.

Les souverains byzantins opèrent un spectaculaire redressement qui fait de Byzance la plus grande puissance chrétienne des Xe-Xle siècles, avant d’être débordée par un nouvel adversaire venu des steppes d’Orient, les Turcs.

La faculté d’adaptation de l’Empire contredit l’image d’une société conservatrice et immuable que les Byzantins ont eux-mêmes léguée, prétendant que leurs innovations n’étaient qu’un retour aux vraies traditions. Les institutions, les hiérarchies, les armées ont été plus d’une fois modifiées pour faire face aux nouvelles menaces ou assurer l’expansion. Même le pouvoir impérial s’est transformé en un système familial et dynastique porté à son point de perfection par les Comnènes.

Mais l’Empire a trouvé son identité dans le christianisme orthodoxe, qui se construit, après le refus de l’iconoclasme, sur une dévotion aux images inspirant un art religieux spécifique. L’Église byzantine s’éloigne de l’Église de Rome dont elle refuse la prééminence disciplinaire, mais étend sa sphère d’influence vers des Églises-filles, en Bulgarie ou en Russie.

Lors de cette période, la culture byzantine se réapproprie les lettres helléniques païennes et se persuade de sa supériorité. La puissance militaire et économique des Latins, aboutissant à la prise de Constantinople en 1204, pousse les Byzantins vers un repli identitaire qui conduira à la création d’un «État-nation» à l’époque suivante.

À propos de l’auteur

Ouvrage publié sous la direction de Cécile Morrisson, directeur de recherche émérite au CNRS Collège de France. Neuf autres auteurs (bulgare, français, grec et serbes) spécialistes des pays considérés ont participé à l’ouvrage.


3. Le monde byzantin – Tome 3 – L’empire grec et ses voisins : XIIIe-XVe siècle (Cécile Morrisson)

Le monde byzantin - Tome 3 - L'empire grec et ses voisins : XIIIe-XVe siècle (Cécile Morrisson)

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1204 : prise de Constantinople par les Croisés ; 1453 par les Turcs. Entre ces deux grandes dates, le troisième et dernier volume du Monde byzantin retrace le crépuscule de l’empire grec, de son poste avancé, Trébizonde et de ses voisins serbes, bulgares ainsi que des « Latins » installés sur son territoire à la suite de la IVe croisade.

Cette histoire d’un espace fragmenté est étudiée ici dans toutes ses composantes, y compris turque. On y voit l’ancienne grande puissance du XIIe siècle désormais un simple État grec, perdre ses territoires d’Anatolie, puis de Grèce du Nord, devenir dès 1373 vassale du sultan ottoman, réduite à Constantinople et au Péloponnèse, sa survie dépendant du bon vouloir turc ou du soutien intéressé de Gênes et de Venise plus que de rares croisades souvent avortées.

L’Union des Églises grecque et latine à Lyon (1274) puis à Florence (1439), conclue par les empereurs dans l’espoir de sauver Byzance, fut refusée par la plupart des orthodoxes et n’eut aucun effet. L’autorité du patriarche l’emporta définitivement sur celle de l’empereur.

Mais cet appauvrissement de l’État accentué par la Peste noire et la récession du XIVe siècle avec son cortège de conflits sociaux contraste avec la prospérité de certains. Car paradoxalement Byzance participe au développement économique, artistique et culturel de l’Occident. Elle le précède même : ses techniques (soie, verre) y sont transférées, ses intellectuels redécouvrent et transmettent aux humanistes l’héritage grec et ses artistes influencent la peinture italienne du Trecento.

Le traumatisme de la IVe croisade empêcha toute fois toute fusion. L’identité byzantine perdit son universalisme pour se réduire à deux traits : l’hellénisme et l’orthodoxie qui permirent au grec de survivre.

À propos de l’auteur

Ouvrage publié sous la direction de Cécile Morrisson, directeur de recherche émérite au CNRS Collège de France. Neuf autres auteurs (bulgare, français, grec et serbes) spécialistes des pays considérés ont participé à l’ouvrage.


4. La grande stratégie de l’empire byzantin (Edward N. Luttwak)

La grande stratégie de l'empire byzantin (Edward N. Luttwak)

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Pourquoi Byzance a-t-elle survécu deux fois plus longtemps que Rome, son équivalent d’Occident ? Cette endurance extraordinaire est d’autant plus remarquable qu’elle n’était favorisée ni par la géographie ni par une prépondérance militaire.

Selon Edward N. Luttwak, cette performance est due à l’habileté de ses souverains qui ont su s’adapter aux circonstances et inventer de nouveaux moyens de faire face à leurs ennemis successifs. La stratégie reposait donc moins sur la force militaire que sur la persuasion.

Et, même au combat, les Byzantins étaient moins portés à détruire leurs adversaires qu’à les contenir. Apparue au Ve siècle face à la formidable menace représentée par les Huns d’Attila, vaincus avec un minimum de forces, cette méthode a continué à s’affiner au fil des siècles.

Edward N. Luttwak analyse avec une extraordinaire précision tous les aspects de cet incomparable art de la guerre, étudiant aussi bien la religion et le pouvoir à Byzance que sa diplomatie, ses pratiques dynastiques, ses armes, sa tactique, son système fiscal ou encore ses méthodes d’espionnage. La « résilience » de Byzance : une leçon pour les grandes puissances de demain ?

À propos de l’auteur

Auteur notamment du Grand Livre de la stratégie et de La Grande Stratégie de l’Empire romain, Edward N. Luttwak est l’un des spécialistes de stratégie et de géopolitique les plus respectés à l’échelle internationale. Il travaille notamment au Centre d’études stratégiques et internationales de Washington.


5. Byzance – L’Empire romain d’Orient (Jean-Claude Cheynet)

Byzance - L'Empire romain d'Orient (Jean-Claude Cheynet)

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L’Empire romain d’Orient a vu le jour sur les rives du Bosphore, lorsque Constantin, premier empereur chrétien, fonda la nouvelle Rome, Constantinople. Pendant un millénaire, dans la continuité avec les institutions romaines, une civilisation brillante s’y est développée, au carrefour de l’Europe et de l’Asie.

Elle a ainsi participé à la formation de l’Europe moderne, en conservant un État qui, ailleurs, s’était décomposé, en transmettant le droit, en maintenant tant bien que mal des relations avec le monde méditerranéen chrétien et musulman. Mais surtout, malgré les crises, elle a forgé un modèle politique, celui de la monarchie de droit divin.

Byzance a laissé un triple héritage, temporel, qui passa aux Turcs, spirituel, qui resta aux peuples orthodoxes, et intellectuel, dont profita surtout l’Occident. Politique, militaire, économique, religieuse, intellectuelle et artistique, c’est toute la richesse de cet Empire que s’attache à présenter ici l’auteur.

À propos de l’auteur

Jean-Claude Cheynet est Professeur d’Histoire byzantine à l’Université Paris – Sorbonne et membre senior honoraire de l’IUF.

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