Utagawa Hiroshige est un artiste japonais né en 1797 et décédé en 1858. Ses estampes dépeignent le Japon de la période Edo, principalement à travers des paysages et des scènes de la vie quotidienne. Il est reconnu comme un grand artiste de son temps. Voici une sélection de livres qui retracent sa vie et son parcours artistique.
1. Hiroshige (Adele Schlombs)
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Utagawa Hiroshige (1797-1858) fut l’un des derniers artistes majeurs de la tradition de l’ukiyo-e. Signifiant littéralement « images du monde flottant », l’ukiyo-e était un genre particulier de gravure sur bois, florissant entre les XVIIe et XIXe siècles. Elles représentaient aussi bien les lumières éclatantes et les attractions d’Edo (l’actuel Tokyo) que des paysages naturels spectaculaires.
Les estampes d’Hiroshige sont devenues emblématiques de la vague de japonisme qui déferla sur l’Europe, définissant la représentation que l’Occident se faisait du Japon. Parce qu’elles pouvaient être reproduites à grande échelle, les ukiyo-e servaient souvent de motifs pour orner les éventails, les cartes de vœux ou les illustrations de livres.
Elles ont influencé les impressionnistes, les post-impressionnistes et les artistes de l’Art nouveau, ainsi que Vincent van Gogh et James McNeill Whistler, tous deux particulièrement inspirés par les paysages d’Hiroshige.
Cette introduction offre des images clés tirées de la production haute en couleurs d’Hiroshige, avec ses cerisiers en fleurs, ses belles femmes, ses acteurs de kabuki et ses rues commerçantes pleines de vie, pour vous présenter une des grandes figures de l’histoire de l’art asiatique.
Aux éditions TASCHEN ; 96 pages.
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2. Hiroshige (Janina Nentwig)
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Hiroshige (1797-1858) est l’un des plus grands maîtres de l’estampe japonaise. Il se distingue par une approche poétique de la nature : ses paysages, bien que réalistes, sont toujours teintés d’onirisme grâce à la manière dont l’artiste joue avec la lumière, les dégradés de couleur, le rendu atmosphérique.
Des scènes de genre se profilent généralement au premier plan nous plongeant dans le quotidien des Japonais au XIXe siècle. L’art d’Hiroshige va marquer incontestablement l’histoire de l’art, non seulement par l’influence qu’il a eue sur les impressionnistes, mais aussi par la fascination qu’il exerce encore aujourd’hui.
Aux éditions PLACE DES VICTOIRES ; 220 pages.
3. Hiroshige – Les trente-six vues du mont Fuji (Jocelyn Bouquillard)
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Cette série des « Trente-six vues du mont Fuji », publiée en 1853 par Hiroshige (1797-1858) en format horizontal est reproduite ici en fac-similé pour la première fois en Occident: ; elle fait écho, vingt ans après, à la fameuse suite éponyme de Hokusai.
Parmi les sites naturels, le mont Fuji, volcan sacré, est devenu un symbole du Japon. Symbole d’éternité, point culminant du Japon, omniprésent dans l’archipel, source d’inspiration pour les artistes, il fait l’objet d’un véritable culte et de légendes populaires.
Le mont Fuji figure à l’arrière-plan de chacune des vues de cette série, sous des points de vue variés et des lumières changeantes, dominant des sites d’une beauté sublime, souvent animés par quelques personnages vivant en symbiose avec la nature.
Cet ouvrage est disponible sous coffret avec une reliure à la japonaise.
Aux éditions HAZAN ; 184 pages.
4. Hiroshige – Les soixante-neuf stations du Kisokaido (Anne Sefrioui)
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Véritable célébration du Kisokaido, ce coffret, accompagné d’un livret explicatif, déploie en format accordéon le fac-similé du recueil commencé par Keisai et complété par Hiroshige entre 1835 et 1842.
Itinéraire alternatif au célèbre Tokaido reliant Edo à Kyoto, cette route et ses soixante-neuf stations sont ici représentées dans de magistrales estampes qui illustrent, au fil des saisons, la beauté des sites mais aussi la diversité d’une société, mettant en scène seigneurs ou mendiants, moines ou samouraïs, pèlerins ou portefaix, sans oublier les marchands, les aubergistes et les paysans.
Hiroshige y affirme son génie dans l’emploi des couleurs, osant des perspectives et des compositions inattendues, confirmant ainsi son statut de maître de l’estampe japonaise.
Aux éditions HAZAN ; 286 pages.
5. Hiroshige – Cent vues célèbres d’Edo (Anne Sefrioui)
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L’un des plus célèbres recueils d’estampes de Hiroshige, le dernier publié de son vivant, reproduit en fac-similé avec une reliure à la japonaise, sous forme de coffret prestigieux, accompagné d’un livret explicatif décrivant chacune des estampes de la suite du grand maître japonais.
En 1855, un terrible tremblement de terre dévaste la ville d’Edo (rebaptisée Tokyo par la suite), et environ dix ans plus tard, Hiroshige (1797-1858) entreprend de dessiner les cent visages de sa ville natale. S’il restitue les changements bien réels de la cité, il y introduit aussi la projection de ses propres rêves, empreints de nostalgie. Le célèbre paysagiste donne ainsi à voir avec lyrisme les sites les plus renommés, parfois leur reconstruction récente, mais il rend compte également avec précision de la vie quotidienne des habitants, de leurs coutumes et de leur environnement.
Bien que, traditionnellement, les paysages soient présentés au format horizontal, Hiroshige a choisi avec audace la verticalité pour ce recueil – le dernier publié de son vivant –, jouant avec les gros plans et les compositions originales, et confirmant ainsi son statut de maître de l’estampe ukiyo-e.
Aux éditions HAZAN ; 288 pages.
6. Hiroshige – Paysages célèbres des soixante provinces du Japon (Anne Sefrioui)
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Né à Edo, l’ancienne Tokyo, Hiroshige (1798-1858) entre à quatorze ans chez un artiste réputé, Utagawa Toyohiro, qui a joué un rôle déterminant dans le développement de la peinture de paysage au Japon. Brillant disciple, Hiroshige révèle un don pour exprimer la beauté de la nature, et c’est avec la série d’estampes des « Cinquante-trois stations sur la route du Tokaïdo » qu’il accède brusquement à la notoriété en 1833-1834. Dès lors, il impose, avec son aîné Hokusai (1760-1849), comme l’une des deux grandes figures de l’ukiyo-e, ce mouvement artistique de l’ère d’Edo (1603-1868) qui va s’intéresser aux nouveaux centres d’intérêt d’une bourgeoisie urbaine et marchande en plein essor.
Le premier grand succès de Hiroshige l’incite à multiplier les recueils de sites célèbres, d’autant plus que la demande est grandissante. À partir des années 1830, en effet, la nouvelle bourgeoisie se passionne pour les voyages d’agrément, et les estampes permettent de fixer le souvenir de lieux visités, ou tout simplement de rêver.
Le style de Hiroshige s’impose d’emblée en raison de l’émotion poétique qui se dégage de ses œuvres, de ses savants dégradés de couleurs, et de la présence dans ses gravures du peuple japonais. Dans la seconde partie de sa carrière, Hiroshige innove de façon magistrale en abandonnant le format horizontal au profit du vertical, un choix qui lui permet des cadrages surprenants et avec des points de vue plongeants d’une grande audace. Les « Paysages célèbres des soixante provinces du Japon », publiés entre 1853 et 1856, à la fin de la vie de l’artiste, en offrent des exemples magnifiques. L’eau, omniprésente dans cette série, s’impose par ses bleus aux mille nuances, justifiant une fois de plus le surnom du maître, « Hiroshige le bleu ».
Aux éditions HAZAN ; 184 pages.