Vous avez adoré « La sage-femme d’Auschwitz » d’Anna Stuart ? Vous vous demandez quoi lire ensuite ? Pourquoi ne pas commencer par lire la suite « La sage-femme de Berlin », puis le troisième volet « L’orpheline d’Auschwitz » ? Si c’est déjà fait, voici notre sélection de romans historiques qui traitent de thèmes similaires.
1. L’orpheline d’Auschwitz (La sage-femme d’Auschwitz #3, Anna Stuart, 2025)
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Troisième volet de la série « La sage-femme d’Auschwitz » d’Anna Stuart, « L’orpheline d’Auschwitz » raconte l’histoire de Tasha, une jeune fille de 16 ans qui survit à l’enfer des camps de concentration. Libérée en 1945, elle se retrouve seule, séparée de sa mère Lydia, emmenée par les nazis lors des marches de la mort. Avec pour seul souvenir une mèche de cheveux de sa mère, Tasha part à sa recherche dans une Europe dévastée. Elle est confrontée à un choix difficile : rester en Pologne pour continuer à chercher sa mère ou partir en Angleterre avec d’autres orphelins pour tenter de reconstruire sa vie.
Le roman alterne entre les perspectives de Tasha, de Lydia et d’Alice, une femme dévouée qui s’occupe des enfants rescapés dans un foyer en Angleterre. Alice, elle-même juive et réfugiée, cherche aussi des nouvelles de sa famille disparue. À travers ces personnages, le livre aborde les traumatismes de la guerre, la quête désespérée des survivants pour retrouver leurs proches, et la difficile reconstruction des enfants qui ont grandi dans l’horreur. Anna Stuart s’appuie sur des faits historiques, notamment le programme qui a permis à des orphelins juifs de s’installer dans le Lake District en Angleterre.
Similitudes :
- Contexte historique commun : les deux romans se déroulent pendant et après la Seconde Guerre mondiale, avec un focus sur les camps de concentration et leurs survivants. Dans « La sage-femme d’Auschwitz », on suit une femme qui accouche des bébés dans le camp, tandis que « L’orpheline d’Auschwitz » raconte la vie des enfants après leur libération.
- Personnages féminins forts : les deux romans mettent en avant des femmes résilientes qui luttent pour survivre et aider les autres.
- Thème de la séparation et de la quête : les deux histoires tournent autour de la séparation des familles et de la quête pour retrouver ses proches.
- Traitement sensible des traumatismes : les deux livres abordent les séquelles psychologiques et émotionnelles laissées par la guerre.
- Inspiration historique et personnages réels : les deux romans s’appuient sur des événements et des personnages historiques pour donner une dimension réaliste à l’histoire.
Aux éditions CITY ; 400 pages.
2. La sage-femme de Berlin (La sage-femme d’Auschwitz #2, Anna Stuart, 2024)
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« La sage-femme de Berlin » est la suite de « La sage-femme d’Auschwitz », mais peut se lire indépendamment. L’histoire se déroule principalement en 1961, à Berlin, alors que la ville est divisée par la construction du mur. Ester, survivante d’Auschwitz, continue de chercher sa fille Pippa, qui lui a été arrachée à la naissance dans le camp. Elle a tatoué son numéro de détenue sous l’aisselle de Pippa, espérant ainsi la retrouver un jour. Pendant ce temps, Olivia, la fille adoptive d’Ester, et Kirsten, une jeune Berlinoise, mènent chacune leur quête de vérité. Le roman alterne entre leurs perspectives, tout en dépeignant les tensions politiques et sociales de l’époque, notamment la surveillance oppressive de la Stasi en Allemagne de l’Est.
Similitudes :
- Thème central de la séparation familiale : dans les deux livres, Ester est séparée de sa fille Pippa, née à Auschwitz.
- Recherche d’identité et de vérité : les deux romans mettent en avant la quête des personnages pour retrouver leurs proches ou comprendre leur passé.
- Contexte historique fort : les deux livres s’appuient sur des événements historiques majeurs. Le premier se déroule pendant l’Holocauste, tandis que le second aborde la guerre froide et la division de Berlin. Les deux périodes sont marquées par des régimes oppressifs et des violences politiques.
- Personnages féminins forts : Ester, Olivia et Kirsten sont des personnages déterminés et résilients. Dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ester lutte pour survivre et protéger les nouveau-nés, tandis que dans « La sage-femme de Berlin », Olivia et Kirsten affrontent les défis de leur époque avec courage.
- Tatouage comme symbole d’espoir : dans les deux livres, le tatouage du numéro de détenue d’Ester sous l’aisselle de Pippa symbolise l’espoir d’une réunion future. Ce geste, accompli dans le premier livre, devient un élément clé de la quête dans le second.
Aux éditions J’AI LU ; 512 pages.
3. La fille à la robe rayée (Ellie Midwood, 2023)
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« La fille à la robe rayée » d’Ellie Midwood raconte l’histoire d’une relation improbable entre Franz Dahler, un ancien gardien SS d’Auschwitz, et Helena, une détenue juive qu’il a sauvée de la chambre à gaz. Le récit se déroule en 1947, lors des procès de dénazification en Allemagne. Franz, accusé de crimes de guerre, demande à Helena, devenue sa femme, de témoigner en sa faveur. Leur histoire, qui a débuté dans l’horreur des camps, soulève des questions complexes sur l’amour, la survie et la psychologie. Le livre alterne entre les témoignages du procès et les souvenirs d’Auschwitz.
Similitudes :
- Contexte historique : les deux livres se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des camps de concentration nazis. « La fille à la robe rayée » se concentre sur Auschwitz, tout comme « La sage-femme d’Auschwitz », qui met en scène une sage-femme travaillant dans le camp.
- Relations complexes entre bourreaux et victimes : dans les deux récits, des relations improbables se développent entre des détenus et des membres du personnel des camps. Dans « La fille à la robe rayée », Franz, un gardien SS, tombe amoureux d’Helena, une détenue. Dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana doit collaborer avec les nazis pour sauver des vies, tout en restant une victime du système.
- Thème de la survie : les deux livres explorent les stratégies de survie dans des conditions extrêmes. Helena survit grâce à la protection de Franz, tandis que dans « La sage-femme d’Auschwitz », la protagoniste utilise ses compétences médicales pour aider les autres détenus et se maintenir en vie.
- Ambiguïté morale : les deux récits présentent des personnages qui ne sont ni entièrement bons ni entièrement mauvais. Franz, bien qu’un gardien SS, montre des actes de bonté envers Helena. De même, dans « La sage-femme d’Auschwitz », les personnages doivent faire des choix difficiles pour survivre, ce qui brouille les lignes entre le bien et le mal.
Aux éditions J’AI LU ; 480 pages.
4. Là où sont tes racines (Ellen Marie Wiseman, 2023)
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« Là où sont tes racines » d’Ellen Marie Wiseman raconte l’histoire de Christine, une jeune Allemande de 17 ans, qui tombe amoureuse d’Isaac, le fils d’une famille juive aisée pour laquelle elle travaille. Leur amour se heurte aux lois antisémites qui se durcissent en Allemagne à partir de 1938, sous le régime nazi. Christine et sa famille, bien qu’opposés aux idées d’Hitler, doivent faire face aux privations, aux bombardements et à la peur constante de la Gestapo. Le roman suit leur lutte pour survivre dans un pays en guerre, tout en cherchant à protéger ceux qu’ils aiment. Inspiré en partie par l’histoire familiale de l’autrice, ce récit montre comment des Allemands ordinaires ont vécu et résisté à l’horreur de cette période.
Similitudes :
- Contexte historique : les deux romans se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale et abordent les persécutions des Juifs sous le régime nazi. Dans « Là où sont tes racines », Christine assiste à la déportation des Juifs de son village, tandis que dans « La sage-femme d’Auschwitz », l’héroïne, Ana, travaille dans un camp de concentration et témoigne des atrocités commises contre les détenus.
- Héroïnes courageuses : Christine et Ana sont des femmes fortes qui risquent leur vie pour aider les autres. Christine cache Isaac et tente de le sauver, malgré les dangers, tandis qu’Ana, en tant que sage-femme, fait tout pour protéger les femmes et les nouveau-nés dans le camp.
- Relations interdites : les deux livres mettent en scène des relations amoureuses ou amicales interdites par les lois nazies. Christine et Isaac, bien qu’amoureux, sont séparés par leur différence de religion, tandis qu’Ana entretient des liens avec des prisonniers juifs, ce qui est strictement interdit.
- Survie dans l’horreur : les deux romans décrivent la lutte pour survivre dans des conditions extrêmes. Christine et sa famille endurent la faim, les bombardements et la peur constante, tandis qu’Ana et les détenus d’Auschwitz doivent affronter la faim, la maladie et la violence des gardes.
Aux éditions POCKET ; 496 pages.
5. Les orphelins de Varsovie (Kelly Rimmer, 2023)
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« Les orphelins de Varsovie » de Kelly Rimmer se déroule en Pologne en 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale. L’histoire suit Emilia, une jeune fille de 13 ans, qui vit sous une fausse identité après avoir perdu sa famille. Elle découvre que sa voisine, Sara, une infirmière, aide en secret des enfants juifs à s’échapper du ghetto de Varsovie. Malgré les dangers, Emilia décide de l’aider. Elle rencontre Roman, un adolescent juif qui lutte pour la survie de sa famille dans le ghetto. Leur destin se croise alors que la guerre fait rage, les confrontant à des choix déchirants et à des actes de courage.
Le roman s’inspire de l’histoire vraie d’Irena Sendler, une infirmière polonaise qui a sauvé des milliers d’enfants juifs. À travers les yeux d’Emilia et de Roman, Kelly Rimmer raconte une histoire de résistance, de survie et d’espoir, tout en dépeignant les horreurs de la guerre et les sacrifices de ceux qui ont lutté contre l’oppression.
Similitudes :
- Contexte historique : les deux livres se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale, en Pologne, et mettent en lumière les atrocités commises contre les Juifs. Dans « Les orphelins de Varsovie », l’action se concentre sur le ghetto de Varsovie, tandis que « La sage-femme d’Auschwitz » se déroule principalement dans le camp de concentration d’Auschwitz. Les deux récits montrent la brutalité du régime nazi et la résistance des civils.
- Personnages féminins courageux : les deux livres mettent en avant des femmes qui risquent leur vie pour sauver des innocents. Dans « Les orphelins de Varsovie », Sara et Emilia aident des enfants à fuir le ghetto. Dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana aide les femmes enceintes et les nouveau-nés à survivre dans des conditions inhumaines.
- Thème de la survie des enfants : les deux récits soulignent l’importance de sauver les enfants. Dans « Les orphelins de Varsovie », Roman et sa famille doivent prendre la décision déchirante de confier leur bébé à des inconnus pour lui donner une chance de survie. Dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana fait tout pour protéger les nourrissons et les enfants des expériences médicales cruelles.
- Réseaux de résistance : les deux livres montrent l’existence de réseaux clandestins qui luttent contre les nazis. Dans « Les orphelins de Varsovie », Sara et Emilia font partie d’un réseau qui évacue des enfants du ghetto. Dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana travaille avec d’autres prisonniers pour saboter les plans des nazis et sauver des vies.
- Choix déchirants : les personnages des deux livres sont confrontés à des décisions difficiles. Dans « Les orphelins de Varsovie », Roman doit accepter de se séparer de sa sœur pour la sauver. Dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana doit parfois choisir entre sauver une mère ou son enfant.
Aux éditions CHARLESTON ; 512 pages.
6. L’appel des colombes (Martha Hall Kelly, 2023)
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« L’appel des colombes » de Martha Hall Kelly raconte l’histoire de deux femmes, Josie Anderson et Arlette LaRue, qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, forment un duo d’espionnes redoutable au sein de la Résistance française. Connues sous le nom des « Colombes dorées », elles sont traquées par la Gestapo après avoir transmis des informations cruciales aux Alliés. Leur courage les mène à Ravensbrück, un camp de concentration où elles subissent des épreuves terribles : Josie perd sa mère, une chanteuse juive, tandis qu’Arlette est séparée de son fils, Willie, qui disparaît sans laisser de trace.
Dix ans plus tard, en 1952, les deux femmes se retrouvent engagées dans des missions périlleuses. Josie, agent des services de renseignement américains, traque un médecin nazi responsable d’expériences inhumaines à Ravensbrück. Arlette, de son côté, reçoit une piste sur la possible survie de son fils et part à sa recherche. Leur quête les mène à travers l’Europe et jusqu’en Guyane française. Inspiré de faits réels, « L’appel des colombes » met en lumière le courage des femmes dans des circonstances extrêmes, tout en questionnant les choix moraux de l’après-guerre.
Similitudes :
- Contexte historique : les deux romans se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale et mettent en scène des femmes confrontées à l’horreur des camps de concentration. Dans « L’appel des colombes », Josie et Arlette sont déportées à Ravensbrück, tandis que dans « La sage-femme d’Auschwitz », l’histoire se concentre sur Auschwitz et le rôle des sages-femmes dans le camp.
- Thème de la maternité : les deux livres explorent la relation mère-enfant dans des conditions extrêmes. Arlette est séparée de son fils à Ravensbrück, et sa quête pour le retrouver est centrale dans « L’appel des colombes ».
- Résistance et courage : les protagonistes des deux romans sont des femmes qui résistent à l’oppression nazie. Josie et Arlette sont espionnes dans la Résistance, tandis que les personnages de « La sage-femme d’Auschwitz » utilisent leur position pour sauver des vies et saboter les plans nazis.
- Expériences médicales dans les camps : les deux livres abordent les expériences médicales brutales menées sur les prisonniers. Dans « L’appel des colombes », le médecin nazi ciblé par Josie est responsable d’expériences inhumaines à Ravensbrück. Dans « La sage-femme d’Auschwitz », les personnages sont témoins des atrocités commises par les médecins nazis, notamment sur les femmes et les enfants.
- Quête de justice après la guerre : les deux romans montrent comment les survivants cherchent à obtenir justice après la guerre. Josie traque les criminels nazis dans « L’appel des colombes », tandis que dans « La sage-femme d’Auschwitz », les personnages tentent de reconstruire leur vie tout en faisant face aux traumatismes du passé.
Aux éditions POCKET ; 736 pages.
7. La fille du docteur (Shari J. Ryan, 2023)
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« La fille du docteur » de Shari J. Ryan se déroule dans la Pologne occupée par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Sofia, une jeune fille juive, vit avec sa mère et son père, un médecin non-juif qui collabore avec les SS pour protéger sa famille. Cette décision crée une tension profonde entre eux, Sofia ne comprenant pas comment son père peut travailler pour l’ennemi. Un jour, elle remarque Isaac, un jeune prisonnier juif de 18 ans, forcé de travailler dans les champs près de sa maison. Malgré les risques, Sofia et sa mère tentent de l’aider. La narration alterne entre les perspectives de Sofia, Isaac et sa sœur Olivia, en dépeignant leur lutte pour survivre dans un monde où chaque choix peut être fatal.
Similitudes :
- Contexte historique : les deux livres se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale, principalement dans ou autour des camps de concentration nazis. Dans « La fille du docteur », l’action se passe près d’Auschwitz, tandis que « La sage-femme d’Auschwitz » se concentre sur le camp lui-même.
- Thème de la collaboration forcée : dans les deux récits, des personnages doivent collaborer avec les nazis pour protéger leurs proches. Le père de Sofia devient médecin pour les SS, tandis que dans « La sage-femme d’Auschwitz », la protagoniste, Ana, est forcée de travailler comme sage-femme dans le camp.
- Relations familiales sous tension : les deux livres explorent les conflits familiaux causés par les choix difficiles imposés par la guerre. Sofia se sent trahie par son père, tout comme Ana doit naviguer entre son devoir envers les prisonniers et sa propre survie.
- Aide aux prisonniers : les protagonistes des deux livres risquent leur vie pour aider les prisonniers. Sofia et sa mère cachent de la nourriture pour Isaac, tandis qu’Ana utilise sa position pour sauver des nouveau-nés et leurs mères dans le camp.
- Espoir et résilience : malgré l’horreur, les deux histoires montrent comment les personnages trouvent de l’espoir et de la force dans les petits gestes de résistance et les liens humains. Sofia et Isaac développent une relation malgré les circonstances, tout comme Ana trouve un sens à son combat en aidant les autres.
Aux éditions CITY ; 450 pages.
8. La bibliothécaire d’Auschwitz (Antonio G. Iturbe, 2022)
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« La bibliothécaire d’Auschwitz » d’Antonio G. Iturbe raconte l’histoire de Dita Kraus, une jeune fille de 14 ans déportée avec sa famille au camp d’Auschwitz. Dans cet enfer, Dita se voit confier une mission périlleuse : protéger et dissimuler huit livres, interdits par les nazis, qui servent de support à une école clandestine pour les enfants du camp. Ces livres, bien que rares et en mauvais état, deviennent une source d’espoir et de résistance face à l’horreur quotidienne.
Le récit, inspiré de faits réels, montre comment Dita, malgré les risques, parvient à préserver ces précieux ouvrages, tout en luttant pour sa survie et celle de ceux qu’elle aime. À travers son histoire, le livre met en lumière la force de la culture et de l’éducation, même dans les conditions les plus extrêmes. Antonio G. Iturbe s’appuie sur des témoignages et des recherches historiques ; le résultat est un récit poignant qui rappelle l’importance de la mémoire et de la résilience face à l’injustice.
Similitudes :
- Contexte historique commun : les deux livres se déroulent dans le camp d’Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils décrivent les conditions de vie inhumaines, les sélections pour les chambres à gaz, la brutalité des gardes nazis.
- Rôle des femmes : les deux récits mettent en avant des femmes courageuses qui prennent des risques pour aider les autres. Dita protège des livres pour les enfants, tandis qu’Ana aide les femmes enceintes à accoucher en secret, malgré les interdictions nazies.
- Résistance et espoir : dans les deux livres, les personnages principaux incarnent une forme de résistance passive. Dita sauve des livres, symbole de connaissance, tandis qu’Ana sauve des vies en cachant des nouveau-nés.
- Personnages réels et fiction : les deux romans s’inspirent de personnages et d’événements réels, tout en intégrant des éléments de fiction pour enrichir l’histoire. Dita Kraus a réellement existé, tout comme certaines des femmes dont s’inspire « La sage-femme d’Auschwitz ».
- Thème de la survie : les deux livres décrivent la lutte pour la survie dans un environnement hostile. Dita et la sage-femme doivent faire face à la faim, à la maladie, et à la peur constante de la mort, tout en essayant de préserver leur humanité et celle des autres.
Aux éditions J’AI LU ; 608 pages.
9. La fille qui s’échappa d’Auschwitz (Ellie Midwood, 2022)
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« La fille qui s’échappa d’Auschwitz » d’Ellie Midwood raconte l’histoire vraie de Mala Zimetbaum, une jeune femme juive polonaise déportée à Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale. Grâce à sa maîtrise de plusieurs langues, Mala devient interprète pour les SS, une position qui lui permet d’aider d’autres détenus en leur fournissant de la nourriture ou des informations. Elle rencontre Edward (Edek) Galinski, un prisonnier politique impliqué dans la résistance du camp. Ils élaborent un plan d’évasion audacieux en se promettant de fuir ou de mourir ensemble. Leur histoire est à la fois un témoignage de courage et une romance née dans l’horreur du camp.
Similitudes :
- Contexte historique : les deux livres se déroulent dans le camp d’Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Personnages féminins forts : les deux intrigues mettent en avant des femmes courageuses qui utilisent leur position pour aider les autres.
- Résistance et solidarité : dans les deux récits, les personnages s’engagent dans des actes de résistance, que ce soit en aidant les autres détenus ou en planifiant des évasions.
- Romance dans l’horreur : les deux livres intègrent une histoire d’amour qui naît dans des circonstances tragiques.
Aux éditions J’AI LU ; 480 pages.
10. L’horloger de Dachau (Carly Schabowski, 2021)
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« L’horloger de Dachau » de Carly Schabowski est un roman historique qui se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le camp de concentration de Dachau. L’histoire suit Isaac Schüller, un horloger juif, et Anna Reznick, une jeune femme juive, tous deux contraints de travailler pour la famille du commandant du camp. Isaac répare des montres et des objets mécaniques, tandis qu’Anna est employée comme domestique. Malgré l’horreur de leur situation, ils trouvent du réconfort dans leur amitié et dans les petits gestes de bonté qui subsistent, comme ceux de Greta, la cuisinière, ou de Friedrich, le jeune fils du commandant, qui ignore tout de la réalité du camp.
Le roman alterne entre les points de vue d’Isaac, d’Anna et de Friedrich. Isaac découvre également des lettres cachées dans le cabanon où il travaille qui révèlent l’histoire d’un autre prisonnier. Ces récits entrelacés montrent comment, même dans les moments les plus sombres, l’espoir et l’humanité peuvent persister.
Similitudes :
- Contexte historique similaire : les deux livres se déroulent dans des camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale. « L’horloger de Dachau » se passe à Dachau, tandis que « La sage-femme d’Auschwitz » se déroule à Auschwitz.
- Personnages juifs forcés de travailler pour les nazis : dans les deux récits, les personnages principaux sont juifs et doivent utiliser leurs compétences pour survivre.
- Rapports humains dans l’adversité : les deux livres mettent en avant les liens d’amitié et de solidarité qui se créent entre les prisonniers malgré les conditions inhumaines.
- Perspective d’un enfant : les deux récits incluent le point de vue d’un enfant qui ne comprend pas pleinement la gravité de la situation. Friedrich, dans « L’horloger de Dachau », est le fils du commandant et ignore la réalité du camp.
- Thème de l’espoir et de la résilience : les deux livres montrent comment les personnages trouvent des moyens de garder espoir et de résister, même dans les pires circonstances.
Aux éditions CITY ; 320 pages.
11. La fille du Reich (Louise Fein, 2021)
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« La fille du Reich » de Louise Fein raconte l’histoire d’Hetty Heinrich, une jeune Allemande élevée dans une famille nazie. Son père est un officier SS, et elle grandit en croyant fermement aux idéaux du Troisième Reich. Cependant, sa rencontre avec Walter, un ami d’enfance juif, remet en question tout ce qu’elle a appris. Leur amour interdit la pousse à douter de la propagande nazie et à affronter les contradictions de son entourage. Le roman se déroule dans les années 1930, avant le début de la Seconde Guerre mondiale, et montre comment l’endoctrinement et la peur façonnent les esprits. À travers le regard d’Hetty, Louise Fein questionne les dilemmes moraux et les choix difficiles auxquels sont confrontés ceux qui osent résister à l’oppression.
Similitudes :
- Contexte historique : les deux romans se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale et abordent les horreurs du régime nazi. « La fille du Reich » se concentre sur les années précédant la guerre, tandis que « La sage-femme d’Auschwitz » se situe pendant le conflit, mais tous deux montrent l’impact de l’idéologie nazie sur les individus.
- Thème de la résistance : les deux livres mettent en lumière des personnages qui, malgré les risques, choisissent de résister à l’oppression.
- Relations interdites : les deux histoires incluent des relations amoureuses ou amicales qui défient les lois nazies.
- Évolution des personnages : les protagonistes des deux récits subissent une transformation radicale, passant de l’ignorance ou de la soumission à une prise de conscience et à l’action.
Aux éditions HAUTEVILLE ; 552 pages.
12. Tout ce que le cœur n’oublie jamais (Kelly Rimmer, 2021)
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« Tout ce que le cœur n’oublie jamais » de Kelly Rimmer est un roman qui entrelace deux époques, deux histoires, deux femmes liées par des secrets familiaux. D’un côté, nous suivons Alice, une mère de famille qui consacre sa vie à son fils autiste, Eddie, et à sa fille précoce, Callie. Sa vie est rythmée par les défis quotidiens de la parentalité et les tensions dans son couple. Lorsque sa grand-mère, Hanna, est hospitalisée après un AVC, celle-ci lui demande de partir en Pologne pour retrouver les traces de son passé. Alice, bien qu’angoissée à l’idée de laisser sa famille, accepte cette mission qui va bouleverser sa vie.
De l’autre côté, nous découvrons Alina, une jeune Polonaise vivant dans les années 1940, au début de l’occupation nazie. Alina est amoureuse de Tomasz, son fiancé, mais la guerre les sépare. Alors que les nazis envahissent la Pologne, Alina et sa famille doivent faire face à des choix déchirants pour survivre. Le roman alterne entre ces deux récits en révélant peu à peu les liens qui unissent Alice et Alina.
Similitudes :
- Contexte historique : les deux romans se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale, en Pologne, et mettent en lumière les horreurs de l’occupation nazie. Dans « La sage-femme d’Auschwitz », l’histoire se concentre sur le camp de concentration d’Auschwitz, tandis que dans « Tout ce que le cœur n’oublie jamais », l’action se déroule dans un village polonais près d’Auschwitz, montrant comment la guerre affecte les civils.
- Héroïnes fortes : les deux livres mettent en avant des femmes courageuses qui doivent faire face à des situations extrêmes. Dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana Kaminski lutte pour sauver des vies dans le camp. Dans « Tout ce que le cœur n’oublie jamais », Alina et Alice montrent une résilience incroyable, l’une face à la guerre, l’autre face aux défis de la vie moderne.
- Thème de l’amour et de la famille : les deux romans interrogent l’amour et les liens familiaux dans des contextes difficiles.
- Secrets et révélations : les deux histoires sont marquées par des secrets familiaux qui sont peu à peu révélés. Dans « Tout ce que le cœur n’oublie jamais », Alice découvre des vérités sur son passé familial en Pologne.
Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 480 pages.
13. L’infirmière d’Hitler (Mandy Robotham, 2019)
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« L’infirmière d’Hitler » de Mandy Robotham est un roman historique qui imagine un scénario fictif : et si Eva Braun, la compagne d’Adolf Hitler, avait été enceinte de son enfant pendant la Seconde Guerre mondiale ? Anke Hoff, une sage-femme allemande emprisonnée dans le camp de concentration de Ravensbrück pour avoir refusé de se conformer aux directives nazies, est soudainement retirée de l’enfer des camps pour une mission secrète. Elle est envoyée au Berghof, la résidence d’Hitler, pour veiller sur la grossesse d’Eva Braun.
Anke se retrouve tiraillée entre son devoir médical, sa haine du régime nazi et la peur pour sa famille, toujours détenue dans les camps. Au fil de l’histoire, elle développe une relation complexe avec Eva, tout en tombant amoureuse d’un officier SS, Dieter, ce qui ajoute une tension supplémentaire à son dilemme moral. Le livre alterne entre les horreurs vécues par Anke dans les camps et son nouveau quotidien dans le luxe relatif du Berghof. Mandy Robotham, elle-même sage-femme, confère une authenticité aux scènes médicales, tout en soulignant les dilemmes éthiques auxquels Anke est confrontée.
Similitudes :
- Contexte historique : les deux romans se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale et mettent en scène des sages-femmes confrontées aux atrocités des camps de concentration. Dans « L’infirmière d’Hitler », Anke Hoff est détenue à Ravensbrück, tandis que dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana Kaminski travaille à Auschwitz. Les deux livres décrivent les conditions inhumaines des camps et le sort tragique des nouveau-nés.
- Dilemmes moraux : les deux protagonistes sont confrontées à des choix difficiles entre leur devoir médical et leur opposition au régime nazi. Anke Hoff doit aider Eva Braun, la compagne d’Hitler, tandis que dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana Kaminski doit faire face à la cruauté des médecins nazis tout en essayant de sauver des vies.
- Rapports complexes avec les nazis : dans les deux livres, les sages-femmes développent des relations ambiguës avec des membres du régime nazi. Anke tombe amoureuse d’un officier SS, tandis que dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana doit collaborer avec des médecins nazis pour protéger les mères et leurs enfants.
- Thème de la maternité en temps de guerre : les deux romans explorent les défis de la maternité dans un contexte de guerre et de génocide. Dans « L’infirmière d’Hitler », Anke assiste à des accouchements dans des conditions horribles à Ravensbrück, tandis que dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana tente de sauver des nouveau-nés dans un environnement hostile.
- Alternance entre passé et présent : les deux livres utilisent des flashbacks pour raconter l’histoire des personnages principaux en révélant progressivement leur passé et les événements qui les ont conduits à leur situation actuelle. Cette structure narrative permet de mieux comprendre leurs motivations et leurs luttes intérieures.
Aux éditions CITY ; 340 pages.
14. Le tatoueur d’Auschwitz (Heather Morris, 2017)
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« Le tatoueur d’Auschwitz » de Heather Morris raconte l’histoire vraie de Lale Sokolov, un Juif slovaque déporté à Auschwitz en 1942. Grâce à sa maîtrise de plusieurs langues, il devient le tatoueur du camp, chargé de marquer les numéros d’identification sur les bras des prisonniers. Ce rôle lui offre des privilèges relatifs, comme des rations supplémentaires et une certaine liberté de mouvement, qu’il utilise pour aider ses compagnons d’infortune. Un jour, il rencontre Gita, une jeune femme qu’il tatoue, et c’est le début d’une histoire d’amour qui les aidera à survivre à l’horreur du camp. Le livre, basé sur des entretiens avec Lale, mêle récit historique et romance, tout en évoquant les atrocités des camps de concentration. Il montre comment l’amour et l’espoir peuvent persister même dans les conditions les plus sombres.
Similitudes :
- Contexte historique similaire : les deux livres se déroulent dans le camp d’Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils décrivent les conditions de vie inhumaines, les sélections, les exécutions, les expériences médicales brutales.
- Personnages principaux avec des rôles spécifiques dans le camp : Lale est le tatoueur, tandis que dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana Kaminski est une sage-femme. Ces rôles leur offrent une certaine protection et des privilèges, mais les placent aussi dans des positions moralement difficiles.
- Thème de l’amour et de l’espoir : les deux livres mettent en avant des histoires d’amour qui se développent dans l’horreur des camps. Dans « Le tatoueur d’Auschwitz », Lale et Gita tombent amoureux et se soutiennent mutuellement. Dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana trouve également de l’espoir et de la force dans ses interactions avec les autres prisonniers.
- Survie grâce à la solidarité : les deux récits montrent comment les personnages survivent grâce à l’entraide et à la solidarité. Lale utilise sa position pour obtenir de la nourriture et des médicaments qu’il partage avec les autres prisonniers. De même, dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana aide les femmes enceintes et les nouveau-nés, souvent au péril de sa vie.
- Inspirés de faits réels : les deux livres sont basés sur des histoires vraies. « Le tatoueur d’Auschwitz » s’appuie sur les souvenirs de Lale Sokolov, tandis que « La sage-femme d’Auschwitz » s’inspire de l’histoire de Stanisława Leszczyńska, une sage-femme qui a travaillé dans le camp.
Aux éditions J’AI LU ; 256 pages.
15. Le Chant du Rossignol (Kristin Hannah, 2015)
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« Le Chant du Rossignol » de Kristin Hannah raconte l’histoire de deux sœurs, Vianne et Isabelle, pendant la Seconde Guerre mondiale en France. Vianne, l’aînée, vit dans un petit village de la Loire avec sa fille. Lorsque son mari part au front, elle se retrouve seule et doit accueillir un officier allemand dans sa maison. Pour protéger sa famille, elle choisit de se soumettre aux exigences de l’occupant. Isabelle, la cadette, est plus rebelle. Elle quitte le village pour Paris et s’engage dans la Résistance sous le nom de code « Le Rossignol ». Le livre suit leurs parcours en montrant comment chacune affronte la guerre à sa manière. À travers leurs expériences, Kristin Hannah met en lumière le rôle des femmes pendant cette période sombre, entre survie, courage et sacrifices.
Similitudes :
- Contexte historique : les deux livres se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale et montrent les horreurs de l’occupation nazie. Dans « Le Chant du Rossignol », Isabelle participe à la Résistance, tandis que dans « La sage-femme d’Auschwitz », Ana travaille dans un camp de concentration en aidant les prisonniers.
- Rôle des femmes : les deux romans mettent en avant le courage et la résilience des femmes. Vianne et Isabelle, comme Ana, doivent faire des choix difficiles pour protéger leurs proches et survivre dans un monde hostile.
- Thème de la résistance : dans les deux livres, les personnages principaux s’engagent dans des actes de résistance, que ce soit en sauvant des vies ou en luttant contre l’oppression. Isabelle aide les aviateurs alliés à fuir, tandis qu’Ana utilise sa position de sage-femme pour sauver des nouveau-nés.
- Rapports familiaux complexes : les deux histoires explorent les relations tendues entre les personnages. Vianne et Isabelle ont des conflits liés à leurs différences de caractère, tout comme Ana doit naviguer dans des relations difficiles avec sa famille et ses amis dans le camp.
- Survie et sacrifices : les deux livres montrent comment les personnages doivent faire des sacrifices pour survivre. Vianne accepte de vivre avec un officier allemand pour protéger sa fille, tandis qu’Ana risque sa vie pour sauver des enfants dans le camp.
Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 696 pages.