Cet article vous présente une sélection de 5 excellents albums à offrir à un(e) passionné(e) de bandes dessinées (idées cadeaux).
1. Blacksad – Quelque part entre les ombres (Juan Díaz Canales, Juanjo Guarnido)
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Une actrice de cinéma du nom de Natalia vient d’être retrouvée morte à son domicile. Smirnov, le chef de la police, fait venir sur place un détective privé, John Blacksad, afin d’avoir son avis sur ce meurtre. En effet, c’est l’ancienne maîtresse de ce dernier qui gît morte dans son lit… et la police n’a aucun indice à se mettre sous la dent. Blacksad n’apporte rien de nouveau à Smirnov : il n’avait conservé aucun contact avec la victime.
De vieux souvenirs remontent alors à la mémoire du détective et c’est l’esprit noir qu’il quitte la propriété de l’actrice. Blacksad mène alors sa propre enquête afin de venger son ancien amour. Il rend visite à un vieux copain boxeur qui fut le garde du corps de Natalia pour tenter de trouver une piste. La seule information qu’il retire de sa visite est le nom d’un des admirateurs de Natalia, un certain Léon Kronski, scénariste de cinéma.
Il arrive au domicile de celui-ci et pénètre dans l’appartement. Visiblement le scénariste est parti précipitamment. Une femme de ménage arrive pour l’entretien et Blacksad en profite pour lui soutirer des informations. Léon Kronski est bien parti en voyage, d’après ce qu’a dit un autre ami à la ménagère. Elle ne connaît pas son nom, juste que c’est un type aux yeux globuleux…
À propos de l’auteur
Blacksad est une série de bande dessinée policière et animalière en cinq albums, de Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido.
Les histoires prennent place dans une atmosphère de film noir, aux États-Unis dans les années 1950. Tous les personnages sont des animaux anthropomorphes dont l’espèce reflète le caractère ainsi que le rôle dans l’histoire. Le héros, John Blacksad, est un chat noir à museau blanc exerçant comme détective privé.
L’atmosphère sombre de polar est autant rendue par le graphisme que par un jeu de voix off, de répliques et de silences expressifs typés. La coloration à l’aquarelle, ainsi que l’influence du travail de Juanjo Guarnido dans l’animation aux studios Disney, donnent une réelle impression de mouvement.
2. Blueberry – Fort Navajo (Jean-Michel Charlier, Jean Giraud)
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Aux confins de l’Arizona et du nouveau Mexique, une diligence fait halte dans une petite ville de pionniers. Le lieutenant Graig se dégourdit les jambes et soigne son uniforme. Pas question de se laisser aller… Non sans quelques hésitations, il finit par se laisser convaincre d’aller se rafraîchir au saloon.
Dès qu’il entre, la tension est palpable. Toute l’attention est absorbée autour d’une table où se joue une partie de poker endiablée. Très vite, la situation dégénère quand le gringo au teint pâle gagne beaucoup trop. Les pistolets sortent de leurs étuis.
Le lieutenant ne peut s’empêcher de venir en aide à ce pauvre malheureux qui va se faire trouer. Ce sera finalement Graig qui balancera le premier coup de poing, et le Gringo qui, précédé d’une habile cascade, dégainera le premier et désarmera son adversaire d’un tir précis.
Il est temps pour les deux hommes de faire connaissance autour d’un verre. Le lieutenant Graig, qui a bien du mal à boire cet alcool beaucoup trop fort pour lui, sort tout juste de Westpoint et rejoint sa première affectation à fort Navajo.
Mike S. Blueberry, canaille invétérée au charme ravageur et grand tricheur de poker, se rend par hasard lui aussi à cet endroit… Ses habits civils ne disent pas vraiment qu’il est un soldat indiscipliné, bagarreur, rouspéteur et insolent, mais aux états de service spectaculaires, qui lui valent cette affectation punitive dans l’ouest, plutôt que d’être chassé de l’armée…
Fort Navajo est le premier album de la série de bande dessinée Blueberry. Il a d’abord été prépublié dans Pilote (à partir du numéro 288 du 29 avril 1965) avant d’être publié en album en 1965 sous le titre Fort Navajo, une aventure du Lieutenant Blueberry. Il a été réédité en 1993 à la suite d’une nouvelle mise en couleurs de Claudine Blanc-Dumont. Il marque le début du cycle des premières guerres indiennes. Cet album est probablement inspiré de l’affaire Bascom.
À propos de l’auteur
Blueberry est une série de bande dessinée de western franco-belge, créée par Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, originellement publiée dans la revue Pilote en 1963. Elle met en scène un officier de l’armée américaine, Mike S. Blueberry, après la guerre de Sécession.
3. Walking Dead – Passé décomposé (Robert Kirkman, Charlie Adlard)
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Policier, Rick Grimes prend une balle au cours d’une fusillade et tombe dans le coma. A son réveil, il est dans un hôpital. Il appelle une infirmière, mais personne ne vient. Il se lève, trouve ses affaires dans la commode à côté de son lit, s’habille et commence à errer dans les couloirs : désespérément vides.
En prenant l’ascenseur, un cadavre tombe à ses pieds au moment où les portes s’ouvrent. Rick voit que le corps est en décomposition et paniqué, il hèle à l’aide… sans réponse. Il se dirige alors vers la cafétéria dont l’ouverture est fermée par une planche, notre policier ouvre et tombe sur une salle remplie d’humains dont les corps pourrissent… et qui semblent pourtant bel et bien vivants !
L’un d’entre eux se jette sur lui, qui s’étale avant de chuter avec son agresseur dans les escaliers. Après plusieurs marches dévalées, le mort vivant n’est plus en état de nuire, sa tête se trouvant arrachée par le choc. Notre policier se relève pour voir les anciens occupants de la cafétéria arriver. Il referme alors les portes avec sa ceinture.
Arrivé au parking, aucune voiture n’est ouverte. Il se résigne à sortir à pied et a rentrer chez lui, espérant qu’à l’extérieur la situation sera meilleure…
À propos de l’auteur
The Walking Dead est une série de comic books américains en noir et blanc, scénarisée par Robert Kirkman et dessinée par Tony Moore puis Charlie Adlard, publiée par Image Comics depuis 2003. L’édition française, traduite par Edmond Tourriol, est publiée par Delcourt dans la collection « Contrebande » depuis 2007.
4. XIII – Le Jour du soleil noir (William Vance, Jean Van Hamme)
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Un vieux pêcheur du nom d’Abe découvre sur la plage un homme échoué et blessé à la tête. Il le ramène chez lui et demande à sa femme de s’occuper de lui. Sa femme, Sally découvre un nombre tatoué sous la clavicule gauche : le numéro XIII. Un médecin, Martha, s’occupe de lui en extrayant une balle de sa tête. Cependant il est devenu amnésique et ignore la signification du chiffre XIII tatoué sur sa poitrine. Abe découvre une clef cousue dans la chemise de XIII.
Deux mois plus tard, après son retour de la plage avec Martha, il trouve Abe et Sally, ceux qui l’avaient recueilli, morts. Deux tueurs étaient venus le chercher pour le tuer. Il réussit à tuer l’un des deux tueurs tandis que l’autre s’échappe. Il découvre une photo de lui et d’une jeune femme sur le corps du premier tueur (afin de l’identifier pour le tuer). C’est alors qu’il part de sa maison « d’adoption » afin d’essayer de retrouver ses souvenirs.
Première étape : aller à Eastown, ville où la photographie a été développée et y découvrir pourquoi deux types ont voulu l’assassiner…
Une fois là-bas, XIII découvre que la clef de sa chemise ouvre la porte d’une maison, celle de Kim Rowland. Il trouve dans la maison le même portrait de lui et de la femme. En l’examinant, il trouve cachée une lettre ainsi qu’une clef d’un coffre de la National Trust Bank. Le lieutenant de police Hemming débarque chez lui afin de le tuer mais lui réclame, en échange de sa vie, la clé du coffre de sa banque où il y aurait de l’argent…
N’ayant d’autre choix, il la lui donne et une fois là-bas, il réussit à s’échapper grâce à la mallette qui était piégée (XIII lui-même ne le savait pas).
Il s’échappe, mais pas pour longtemps. D’autres tueurs viennent à l’hôtel pour le tuer ; il s’échappe juste avant, sur le toit, et réussit à s’enfuir pour tomber sur le Colonel Amos, la personne chargée de s’occuper de l’enquête sur l’assassinat du président William Sheridan. Amos accuse XIII d’être un membre d’une conspiration qui visait à assassiner le président et renverser le pouvoir et ce serait lui-même qui aurait assassiné le président.
Mais il ne se souvient de rien… commence alors la grande route pour retrouver sa mémoire. Il s’échappe des locaux d’Amos. Il retourne à la maison de Martha où il est attendu par la Mangouste. Il se met à la recherche de Steve Rowland.
Le Jour du soleil noir est une bande dessinée réalisée par William Vance (dessin) et Jean Van Hamme (scénario). Initialement publiée dans Le Journal de Spirou en 1984, elle sort ensuite en albums chez Dargaud la même année. Il s’agit du premier tome de la série XIII.
À propos de l’auteur
XIII est une série de bande dessinée belge, initialement dessinée par William Vance sur un scénario de Jean Van Hamme.
Publiée à partir de 1984 avec l’album Le Jour du soleil noir, la série est un thriller se déroulant aux États-Unis sur le thème d’un amnésique pourchassé, en quête de son identité. Les créateurs arrêtent la série avec le dix-neuvième album, Le Dernier Round, publié en 2007. Un seul album de ce premier cycle n’est pas dessiné par Vance : La Version irlandaise (2007), dessiné par Jean Giraud.
Un second cycle débute avec Le Jour du Mayflower, publié en 2011. Ces nouveaux tomes sont scénarisés par Yves Sente et dessinés par Youri Jigounov.
5. Djinn – La favorite (Jean Dufaux, Ana Mirallès)
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A quoi sert un harem ? Au plaisir d’un souverain bien sûr. Mais bien naïf celui qui le limite à cet unique but. Car il est dit : » Satisfait un homme et tu obtiendras de lui tous les trésors de la terre. » Y compris ceux de la guerre. Voilà pourquoi le harem du sultan Murati, surnommé le sultan noir, est pour lui une arme plus puissante que bien des armées dont disposent ces Anglais, ces Allemands qui se disputent ses faveurs et son alliance.
Fleur entre les fleurs, arme entre les armes, Jade, sa nouvelle favorite, est chargée par le maître d’Istambul de mener à bien l’assaut d’un diplomate anglais à travers son talon d’Achille. Sa femme… Car Jade n’a peur de rien et semble cacher un cœur de pierre sous sa douce poitrine.
L’homme de confiance du sultan ne l’a-t-il pas vu ordonner le meurtre de sang-froid de la petite fille de Djoua, favorite déchue de Murati ? Que se passa-t-il réellement en cette année 1912 ? On dit que Jade, battue par ses propres armes, trahit le sultan et disparut avec celui qui devait être sa proie.
50 ans plus tard, sa petite fille, Kim Nelson, tente de retrouver sa trace dans un Istambul où les harems ont disparu. Mais pas les bordels. Elle le découvrira à ses dépens. D’autant que la légende murmure que Jade, seule, savait où fut caché le trésor du sultan que nul jamais ne retrouva. Et l’odeur de ce tas d’or excite au plus haut point quelques grands prédateurs locaux…
Dufaux mêle avec bonheur la rigueur victorienne à la chaude sensualité des harems ottomans. Anna Mirallès donne à ses créatures une élégance, une finesse, une légèreté qui entraîne le lecteur dans un monde cruel mais oh combien tentant.
À propos de l’auteur
Djinn est une série de bande dessinée sur un scénario de Jean Dufaux et des dessins et couleurs d’Ana Mirallès commencée en 2001 et terminée en 2016, publiée en treize volumes chez Dargaud.