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Stephen King en 10 romans cultes

Stephen King en 15 romans – Notre sélection

Stephen Edwin King naît le 21 septembre 1947 à Portland, dans l’État du Maine, aux États-Unis. Après des études de littérature à l’Université du Maine d’Orono (1966-1970), il publie son premier roman « Carrie » en 1974, qui marque le début d’une carrière exceptionnelle.

Maître incontesté de l’horreur, Stephen King s’illustre également dans le fantastique, la fantasy et le polar. Parmi ses œuvres majeures figurent « Shining » (1977), « Ça » (1986) et « Misery » (1987). Auteur prolifique, il compte plus de soixante romans à son actif, dont certains publiés sous le pseudonyme de Richard Bachman, et environ deux cents nouvelles.

Son œuvre, maintes fois adaptée au cinéma et à la télévision, lui vaut de nombreuses distinctions, dont la médaille de la National Book Foundation (2003) et treize prix Bram Stoker. Malgré un grave accident de voiture en 1999, il continue d’écrire régulièrement, avec notamment « Docteur Sleep » (2013) et « L’Outsider » (2018).

Marié depuis 1971 à l’écrivaine Tabitha King, il est père de trois enfants, dont deux, Joe et Owen, sont également écrivains. Il vit toujours dans le Maine, État qui sert souvent de toile de fond à ses récits.

Voici notre sélection de ses romans majeurs.


1. Shining (1977)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

Au milieu des années 1970, Jack Torrance accepte un poste de gardien dans un grand hôtel isolé du Colorado, l’Overlook. Pour cet ancien professeur rongé par l’alcoolisme et la violence, c’est l’occasion de se racheter auprès de sa femme Wendy et de leur fils Danny. L’hiver approche, et avec lui la certitude d’être coupés du monde pendant des mois. Mais Danny n’est pas un enfant ordinaire : doté d’un pouvoir psychique appelé « le shining », il perçoit des choses que les autres ne voient pas.

Les premiers flocons tombent, et l’Overlook révèle sa vraie nature. Des présences malfaisantes rôdent dans ses vastes couloirs et ses 110 chambres vides, ses murs suintent de souvenirs sanglants. Danny les perçoit aussitôt. Tandis que la neige coupe l’hôtel du monde extérieur, une force invisible s’empare peu à peu de Jack. Son équilibre mental vacille. Les fantômes du passé resurgissent. Bientôt, le père sombre dans une démence meurtrière.

Autour du livre

La genèse du roman est liée à une expérience personnelle de Stephen King. En octobre 1974, l’écrivain séjourne avec son épouse au Stanley Hotel dans le Colorado. Le couple se retrouve seul dans l’établissement sur le point de fermer pour l’hiver. Cette nuit-là, King fait un cauchemar dans lequel son fils court dans les couloirs, poursuivi par une lance à incendie. À son réveil, les contours de « Shining » sont déjà tracés dans son esprit. La musique orchestrale qui résonne dans les salles vides, Grady le barman, les longs corridors déserts – autant d’éléments qui nourrissent directement son imagination.

L’intrigue puise dans les angoisses personnelles de King, notamment sa lutte contre l’alcoolisme et ses craintes de jeune père. Le titre s’inspire d’une chanson de John Lennon, « Instant Karma! », qui contient les paroles « We all shine on ».

L’adaptation cinématographique de Stanley Kubrick en 1980, avec Jack Nicholson, est devenue culte malgré les réserves de King qui juge le film trop éloigné de son roman. En désaccord avec l’interprétation de Kubrick, King scénarise lui-même une mini-série plus fidèle au livre en 1997. Le roman connaît une suite en 2013, « Docteur Sleep », qui narre les aventures de Danny devenu adulte.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 768 pages.


2. Carrie (1974)

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Résumé

Dans une petite ville du Maine à la fin des années 1970, Carrie White, 16 ans, mène une existence solitaire. Timide et mal dans sa peau, elle subit les moqueries incessantes de ses camarades de lycée qui ont fait d’elle leur souffre-douleur. À la maison, sa mère Margaret, fanatique religieuse obsédée par le péché, la martyrise quotidiennement.

Cette vie d’humiliations atteint son paroxysme le jour où Carrie a ses premières règles dans les douches du lycée : ignorant tout de ce phénomène naturel que sa mère ne lui a jamais expliqué, elle panique devant ses camarades qui en profitent pour la tourmenter davantage.

Cet épisode traumatisant réveille en elle un don qu’elle croyait disparu : la télékinésie. Alors qu’elle apprend peu à peu à maîtriser ce pouvoir, une lueur d’espoir apparaît quand Tommy Ross, un garçon populaire, l’invite au bal de printemps. Mais ce qui devait être une soirée magique se transforme en cauchemar : victime d’une farce cruelle orchestrée par des élèves rancuniers, Carrie déchaîne sa fureur sur la ville entière, semant mort et destruction sur son passage.

Autour du livre

La genèse de ce roman s’avère particulièrement intéressante. King l’a écrit alors qu’il vivait dans une caravane et enseignait l’anglais pour un maigre salaire. Initialement conçu comme une nouvelle pour le magazine Cavalier, le manuscrit finit à la poubelle après seulement trois pages. C’est son épouse Tabitha qui récupère les pages et l’encourage à poursuivre l’écriture.

Le personnage de Carrie s’inspire de deux filles que King a côtoyées durant sa scolarité, notamment une élève marginalisée qui ne possédait qu’une seule tenue vestimentaire pour l’année et qui finit par se suicider à l’âge adulte. Cette dimension autobiographique confère au roman une authenticité poignante dans sa description du harcèlement scolaire.

Le succès commercial est d’abord modeste avec seulement 13 000 exemplaires vendus en édition reliée. Mais l’adaptation cinématographique de Brian De Palma en 1976, avec Sissy Spacek dans le rôle-titre, propulse les ventes de l’édition de poche à plus de quatre millions d’exemplaires. Par-delà son statut d’œuvre fondatrice du renouveau du roman d’horreur dans les années 1970, « Carrie » se distingue par sa critique acerbe de la société américaine, notamment à travers sa description du milieu scolaire et familial présentés comme monstrueux.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 288 pages.


3. Misery (1987)

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Résumé

Années 1980. Paul Sheldon, auteur à succès, doit sa fortune à une série de romans mettant en scène Misery Chastain. Lassé de cette héroïne qui l’étouffe, il décide de la tuer dans son dernier opus pour se consacrer à une littérature plus ambitieuse. Un soir d’hiver, alors qu’il quitte son hôtel du Colorado, sa voiture dérape sur une route enneigée. Il se réveille, les jambes brisées, dans une maison isolée.

Annie Wilkes, son « admiratrice numéro un » comme elle se plaît à le répéter, l’a recueilli. Cette ancienne infirmière le soigne avec une dévotion inquiétante. Quand elle découvre que son héroïne adorée meurt dans le dernier tome, sa folie éclate. Elle séquestre Paul et le force à écrire une suite qui ressuscite Misery. Entre crises de démence et moments de lucidité glaçante, elle torture son prisonnier tout en le maintenant en vie. Paul n’a qu’une échappatoire : écrire pour survivre.

Autour du livre

L’idée de « Misery » est venue à Stephen King lors d’un vol transatlantique, sous la forme d’un cauchemar qu’il a immédiatement retranscrit sur une serviette en papier. Rédigé entre 1984 et 1986 à Londres, le récit devait initialement être une nouvelle de trente mille mots intitulée « The Annie Wilkes Edition » et se terminer de façon macabre. La nouvelle s’est finalement transformée en un roman de plus de trois cents pages.

Cette œuvre singulière marque un tournant dans la carrière de King : elle s’éloigne du surnaturel pour privilégier l’horreur psychologique. Elle constitue une métaphore à peine voilée de la relation tumultueuse du romancier avec ses lecteurs après la publication des « Yeux du Dragon », un roman fantasy qui avait dérouté ses fans d’horreur. Plus profondément encore, le personnage d’Annie Wilkes personnifie la dépendance aux drogues et à l’alcool qui tenaillait l’écrivain à cette époque. « Annie était mon problème avec la drogue, elle était ma fan numéro un. Mon Dieu, elle ne voulait jamais partir. »

Le succès critique et commercial fut immédiat. Couronné du prix Bram Stoker du meilleur roman en 1987, « Misery » connut une adaptation cinématographique mémorable en 1990 sous la direction de Rob Reiner, avec Kathy Bates dans le rôle d’Annie Wilkes – performance qui lui valut l’Oscar de la meilleure actrice. Le livre inspira également plusieurs adaptations théâtrales, dont une version à Broadway en 2015 avec Bruce Willis.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 391 pages.


4. La ligne verte (1996)

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Résumé

Paul Edgecombe, désormais centenaire, se remémore l’année 1932, époque à laquelle il dirigeait le bloc E du pénitencier de Cold Mountain. Dans ce quartier des condamnés à mort, rebaptisé « la ligne verte », ses journées se partagent entre la supervision de son équipe de gardiens et la préparation minutieuse des exécutions. Un seul élément perturbe cette mécanique bien huilée : Percy Wetmore, un jeune surveillant cruel qui abuse de son pouvoir et de ses connexions politiques.

Tout bascule avec l’incarcération de John Caffey, un colosse noir accusé d’avoir violé et tué deux fillettes. Sous ses airs de géant simple d’esprit, Caffey possède un don surnaturel de guérison qu’il utilise d’abord sur Paul, puis sur d’autres nécessiteux. Cette bonté d’âme pousse le gardien-chef à s’interroger sur la culpabilité de son prisonnier. Son enquête le mène vers une terrible vérité, alors que l’échéance fatale approche.

Autour du livre

La genèse du roman révèle une approche éditoriale novatrice : sur suggestion de son agent Ralph Vicinanza, King décide de renouer avec la tradition du roman-feuilleton à la Dickens. Les six épisodes paraissent entre mars et août 1996, permettant à l’auteur d’exercer un « contrôle » sur son lectorat qui ne peut anticiper la fin de l’histoire. Cette contrainte créative s’avère fructueuse puisque le roman remporte le prix Bram Stoker 1996.

L’œuvre transcende le simple récit carcéral pour aborder des thèmes universels comme le racisme et la peine capitale. Le personnage de John Coffey incarne une figure christique moderne, partageant les mêmes initiales que Jésus-Christ et manifestant des pouvoirs miraculeux de guérison. Cette dimension spirituelle trouve son prolongement dans l’adaptation cinématographique réalisée par Frank Darabont en 1999, avec Tom Hanks et Michael Clarke Duncan dans les rôles principaux. Le film obtient quatre nominations aux Oscars et consolide la réputation du roman comme une œuvre majeure de King.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 512 pages.


5. Simetierre (1983)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

1983. Louis Creed quitte Chicago avec sa famille pour s’installer à Ludlow, une petite ville du Maine. Médecin fraîchement nommé à l’université locale, il emménage dans une vaste maison avec Rachel, sa femme, leurs deux enfants Ellie et Gage, ainsi que Church, le chat. Leur voisin octogénaire, Jud Crandall, leur fait découvrir un cimetière particulier niché dans la forêt derrière leur propriété : le « Simetierre », où les enfants du coin enterrent leurs animaux depuis des générations. Mais au-delà de ce lieu déjà singulier s’étendent les anciennes terres des Indiens Micmacs, porteuses selon la légende d’un pouvoir terrifiant.

La tragédie frappe quand Church meurt écrasé par un camion sur la route qui borde la propriété. Pour épargner le chagrin de sa fille, Louis suit Jud jusqu’aux terres sacrées des Micmacs, bien plus loin dans les bois. Le chat revient à la vie, mais il a changé : son odeur, son comportement, son regard ne sont plus les mêmes. Cette résurrection contre-nature n’est que le prélude à un drame bien plus terrible qui va pousser Louis à défier les lois du vivant, avec des conséquences catastrophiques.

Autour du livre

« Simetierre », initialement jugé trop sinistre par King lui-même, n’a été publié qu’en raison d’une obligation contractuelle envers sa maison d’édition Doubleday. Elle a pourtant donné naissance à l’une de ses œuvres les plus marquantes, qui confie n’avoir jamais été autant effrayé par sa propre création.

L’inspiration provient d’un événement autobiographique : alors que Stephen King enseignait à l’Université du Maine, le chat de sa fille fut tué sur la route. Pour expliquer sa mort à son enfant, King imagina ce récit où le deuil impossible mène à des actes désespérés. L’intrigue puise aussi dans diverses sources mythologiques, notamment les légendes des Indiens Micmacs et du Wendigo, tout en offrant une relecture moderne du mythe de Frankenstein et du conte « La Patte de singe » de W. W. Jacobs, où la résurrection d’un être cher tourne au cauchemar.

L’impact culturel de « Simetierre » perdure depuis sa publication. Le livre s’est maintenu 32 semaines sur la liste des best-sellers du New York Times, dont 13 semaines à la première place. La série South Park y fait notamment un clin d’œil dans l’épisode « Marjorine », tandis que les Ramones ont composé une chanson éponyme devenue emblématique. Il a inspiré plusieurs adaptations cinématographiques : une première version en 1989 avec un scénario de King lui-même, suivie d’un remake en 2019, ainsi qu’une préquelle sortie en 2023. Le cinéaste Guillermo del Toro a récemment exprimé son désir d’en proposer sa propre interprétation.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 636 pages.


6. Marche ou crève (sous le pseudonyme de Richard Bachman, 1979)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

Dans une Amérique dystopique placée sous le joug d’un régime militaire, cent adolescents participent chaque année à la « Longue Marche », une compétition organisée le 1er mai. Les règles sont simples : marcher sans s’arrêter à une vitesse minimale de 6,5 km/h. Trois avertissements et c’est l’exécution immédiate. Un seul rescapé remportera le Prix – tout ce qu’il désire pour le reste de sa vie.

Ray Garraty, seize ans, s’élance aux côtés des autres participants depuis la frontière canadienne du Maine. Il noue rapidement des liens avec Peter McVries et Art Baker, tandis que l’énigmatique Stebbins reste en retrait. Les premiers morts tombent, la fatigue s’installe. La foule en délire s’amasse le long du parcours pour acclamer ces jeunes qui avancent vers leur fin. Entre douleur physique et tourments psychologiques, Ray s’accroche, porté par l’espoir de revoir sa mère et sa petite amie à Freeport.

Autour du livre

Premier roman écrit par Stephen King en 1966-1967 alors qu’il n’était qu’étudiant à l’université du Maine, « Marche ou crève » ne sera publié qu’en 1979 sous le pseudonyme de Richard Bachman. L’auteur en a eu l’idée lors de ses trajets en auto-stop entre son domicile et l’université.

La force du texte réside dans sa progression inexorable vers l’horreur. King y dépeint une société américaine gangrenée par la militarisation et l’obsession de la performance. Le chronométrage implacable des marcheurs, leur déshumanisation graduelle et l’omniprésence des soldats créent une allégorie glaçante du conditionnement social. Les conversations entre les marcheurs, de plus en plus centrées sur la mort, révèlent leur désir inconscient d’autodestruction.

L’impact durable de l’œuvre se mesure à ses multiples tentatives d’adaptation. Frank Darabont, André Øvredal, et plus récemment Francis Lawrence se sont succédé pour porter cette histoire à l’écran. En 2024, le projet se concrétise enfin avec le casting de Cooper Hoffman et David Jonsson. L’American Library Association l’a distingué comme l’un des cent meilleurs livres pour adolescents parus entre 1966 et 2000. Sa censure en 2023 dans les écoles du comté de Clay en Floride souligne paradoxalement la puissance de son message sur le contrôle social et la résistance individuelle.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 384 pages.


7. Salem (1975)

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Résumé

Dans le Maine des années 1970, Ben Mears, un écrivain, revient à Jerusalem’s Lot, bourgade tranquille de son enfance surnommée Salem. Il espère y écrire un livre sur la sinistre demeure qui surplombe la ville : Marsten House, théâtre d’un meurtre et d’un suicide vingt-cinq ans plus tôt. À son arrivée, il découvre que la maison vient d’être achetée par deux antiquaires énigmatiques, Straker et Barlow, dont le second reste mystérieusement invisible.

Bientôt, d’étranges événements secouent la ville : un enfant disparaît, son frère meurt d’une mystérieuse anémie, des cadavres s’évanouissent. Ben Mears et d’autres habitants comprennent peu à peu l’atroce vérité : un vampire s’est installé à Salem et transforme méthodiquement ses habitants.

Autour du livre

Le roman prend sa source dans une réflexion de King lors d’un dîner avec son épouse : que deviendrait Dracula s’il débarquait dans l’Amérique contemporaine ? L’idée de transposer le mythe du vampire dans une bourgade rurale américaine s’impose alors comme une évidence : le huis clos étouffant d’une petite ville renforce l’horreur de la situation. King confie d’ailleurs dans plusieurs interviews que « Salem » demeure son roman favori, notamment pour ce qu’il dit des petites villes américaines qu’il qualifie « d’organismes mourants ».

L’écriture du livre coïncide avec le scandale du Watergate, contexte politique qui teinte profondément les pages. La paranoïa ambiante et la corruption gouvernementale trouvent leur écho dans cette histoire de contamination progressive d’une communauté. Nominé au World Fantasy Award en 1976, le roman peut ainsi se lire comme une allégorie de la méfiance grandissante envers les institutions dans l’Amérique des années 1970.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 832 pages.


8. Ça (1986)

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Résumé

En octobre 1957, dans la ville de Derry, dans le Maine, le petit George Denbrough meurt déchiqueté par un clown tapi dans les égouts. Cette mort atroce marque le début d’une série de disparitions d’enfants qui terrorise la ville. Un an plus tard, sept adolescents marginaux – le Club des Ratés – découvrent l’existence d’une entité maléfique millénaire capable de prendre l’apparence de leurs pires cauchemars. Bill le bègue, Ben l’obèse, Beverly la maltraitée, Richie le bavard, Eddie l’asthmatique, Stan le rationnel et Mike l’outsider unissent leurs forces pour combattre ce mal qu’on appelle « Ça ».

La menace ressurgit en 1985. Mike, devenu bibliothécaire à Derry, contacte ses anciens amis pour honorer leur promesse d’enfants : revenir si « Ça » se réveillait. Devenus des adultes épanouis mais hantés par un passé qu’ils ont refoulé, ils retournent affronter leurs démons. À l’exception de Stan qui, submergé par ses souvenirs, met fin à ses jours. Les survivants doivent alors replonger dans les ténèbres de leur enfance pour vaincre définitivement la créature qui se nourrit des peurs de Derry depuis des générations.

Autour du livre

« Ça » puise ses racines dans une promenade de King sur un vieux pont en bois du Colorado en 1978, qui lui rappelle le conte norvégien des « Trois Boucs Bourrus » et leur confrontation avec un troll. Cette image se transforme progressivement en celle d’une créature tapie dans les égouts d’une ville. Le projet mûrit pendant deux ans avant que King ne commence à écrire en 1981, terminant le manuscrit quatre ans plus tard.

L’entrecroisement virtuose des temporalités permet de sonder la rémanence des traumatismes d’enfance et la façon dont une communauté peut collectivement refouler l’innommable. Derry incarne une Amérique minée par ses démons – racisme, homophobie, violence domestique – dont les habitants préfèrent l’amnésie à la confrontation avec leur passé. Les monstruosités surnaturelles font écho aux horreurs bien réelles qui gangrènent la société.

Le succès fut immédiat et retentissant : premier roman à bénéficier d’un tirage initial d’un million d’exemplaires, « Ça » trône pendant 35 semaines sur la liste des best-sellers du New York Times. Il engendre de multiples adaptations, de la célèbre mini-série de 1990 avec Tim Curry au diptyque cinématographique de 2017-2019 qui renouvelle radicalement l’iconographie de Pennywise.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 799 pages.


9. 22/11/63 (2011)

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Résumé

2011. Dans le Maine, Jake Epping mène une existence tranquille de professeur jusqu’au jour où Al, propriétaire d’un petit restaurant, lui montre une faille temporelle dans sa réserve. Cette porte renvoie invariablement en 1958, mais le moindre changement dans le passé peut avoir des conséquences catastrophiques sur le présent. Malade d’un cancer en phase terminale, Al supplie Jake d’accomplir la mission qu’il n’a pas pu mener à bien : empêcher l’assassinat de JFK perpétré par Lee Harvey Oswald.

Sous l’identité de George Amberson, Jake s’acclimate à l’Amérique de la fin des années 50. Il s’établit à Jodie, une petite ville texane proche de Dallas, où il devient professeur. Cependant, la surveillance de Lee Harvey Oswald se complique lorsqu’il rencontre Sadie, une bibliothécaire dont il tombe passionnément amoureux. À mesure que le 22 novembre 1963 approche, les obstacles se multiplient : le passé lui-même semble se liguer contre toute tentative de modification du cours de l’Histoire.

Autour du livre

« 22/11/63 » marque un virage dans la carrière de King qui mûrissait ce projet depuis 1971. « J’étais en salle des professeurs et les gens parlaient de l’assassinat de Kennedy », confie-t-il au New York Times. L’écrivain y délaisse l’horreur pure pour s’aventurer sur le terrain du roman historique, fruit d’une minutieuse documentation. Pendant une semaine, King et son collaborateur Russ Dorr ont arpenté Dallas, visité l’ancien appartement d’Oswald et le Texas School Book Depository. Cette immersion totale dans les années 1950-1960 transparaît dans la reconstitution méticuleuse de l’époque. 

Le livre bouscule les codes du genre en entrelaçant trois dimensions : l’histoire d’amour entre Jake et Sadie, l’enquête sur Oswald et la réflexion sur les conséquences des modifications temporelles. King transcende la simple uchronie pour questionner la possibilité même de modifier le cours de l’Histoire. La théorie selon laquelle « le passé se défend » constitue l’un des ressorts les plus puissants du roman : plus le changement envisagé est important, plus les obstacles se multiplient pour l’empêcher. Cette mécanique culmine dans la description d’un monde alternatif cauchemardesque né de la survie de Kennedy.

Salué par la critique, le roman s’est maintenu seize semaines sur la liste des best-sellers du New York Times. Il a reçu le Los Angeles Times Book Prize dans la catégorie thriller et a été adapté en 2016 en une mini-série produite par J.J. Abrams, avec James Franco dans le rôle principal. La fin initialement prévue par King a été modifiée sur les conseils de son fils Joe Hill, romancier lui aussi. Cette version alternative reste accessible sur le site officiel de l’auteur.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 1056 pages.


10. Mr Mercedes (2014)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

Dans le Midwest américain, au petit matin d’avril 2009, des centaines de chômeurs patientent devant un salon de l’emploi. La brume glaciale enveloppe la file d’attente quand soudain, une Mercedes surgit et fonce sur la foule. Le carnage est terrible : huit morts et quinze blessés. Le chauffard s’évanouit dans le brouillard sans laisser de traces.

Un an plus tard, Bill Hodges, l’inspecteur initialement chargé de l’enquête, vit mal sa retraite. Déprimé, il passe ses journées affalé dans son fauteuil à regarder la télévision, une arme à portée de main. Mais une lettre provocatrice du « tueur à la Mercedes » le sort de sa torpeur. S’engage alors un duel psychologique implacable entre l’ancien flic et Brady Hartsfield, un jeune psychopathe qui prépare déjà son prochain massacre.

Autour du livre

Ce premier volet d’une trilogie marque une rupture dans l’œuvre de Stephen King : point de surnaturel ni d’horreur, mais un thriller ancré dans la réalité sociale américaine post crise des subprimes de 2008. Le roman prend racine dans un fait divers – une femme ayant foncé en voiture dans un McDonald’s – que King transforme en une réflexion sur la violence ordinaire et le terrorisme domestique. La crise économique et ses ravages sociaux constituent la toile de fond d’une intrigue qui met en scène des personnages marqués par la précarité et le déclassement.

Le succès critique est immédiat : « Mr Mercedes » remporte en 2015 le prestigieux Edgar Award du meilleur roman policier, une première pour King en quarante ans de carrière. Il reçoit également le prix Hammett et le Goodreads Choice Award dans la catégorie thriller. Cette reconnaissance par le milieu du polar valide l’incursion de King dans un genre qui n’est pas le sien.

La portée prophétique du roman s’est tristement confirmée : les attentats à la voiture-bélier de Nice et Berlin en 2016 font écho à la scène d’ouverture, tandis que l’attentat de Manchester en 2017 lors d’un concert rappelle le projet final du tueur. Le roman a donné naissance à une série télévisée en 2017, avec Brendan Gleeson dans le rôle de Hodges.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 672 pages.


11. Le fléau (1978)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

Un soir de juin, une alarme retentit dans un laboratoire militaire américain ultra-secret. Un virus mortel s’est échappé. Charlie Campion, le garde en faction, fuit avec sa famille mais meurt quelques heures plus tard dans une station-service du Texas, après avoir contaminé les premiers témoins. Une épidémie de grippe foudroyante se répand alors sur tout le territoire, tuant 99,4 % de la population en quelques semaines. Les rares survivants, immunisés contre le virus, errent dans un pays dévasté.

Ces rescapés font tous les mêmes rêves : une vieille femme de 108 ans, Mère Abigaël, les appelle à la rejoindre dans le Nebraska. Mais leurs nuits sont aussi hantées par une créature terrifiante : l’Homme Noir, une entité maléfique aux yeux de belette qui rassemble ses disciples à Las Vegas. Deux communautés se forment alors : l’une à Boulder dans le Colorado autour de Mère Abigaël, l’autre à Las Vegas sous la coupe de Randall Flagg, l’Homme Noir aux étranges pouvoirs. Le conflit entre les deux camps devient bientôt inévitable.

Autour du livre

Cette œuvre monumentale de Stephen King, publiée en 1978, prend racine dans une nouvelle antérieure intitulée « Une sale grippe ». Elle naît de la confluence de plusieurs influences : l’affaire Patty Hearst ; un reportage sur les armes biologiques montrant des souris de laboratoire agonisant en vingt secondes ; un accident impliquant des armes chimiques près de Salt Lake City ; et l’ambition de King d’écrire une épopée américaine dans la lignée du « Seigneur des Anneaux ». L’écrivain y transpose ainsi l’opposition entre Mordor et les forces du bien dans le contexte d’une Amérique post-apocalyptique.

Le livre connaît une seconde vie en 1990 avec une édition augmentée qui réintègre 400 pages initialement supprimées pour des raisons commerciales. Cette version ajoute notamment des séquences sur la propagation du virus et approfondit la psychologie des personnages. Le succès est considérable : l’ouvrage reste 35 semaines sur la liste des best-sellers du New York Times.

« Le fléau » transcende le simple récit post-apocalyptique pour devenir une méditation sur la nature humaine face au chaos, sur la capacité de l’humanité à rebâtir sur ses ruines sans répéter ses erreurs. Les survivants, qu’ils choisissent Boulder ou Las Vegas, perpétuent pourtant les schémas sociaux d’avant la catastrophe : bureaucratie, hiérarchie, conflits de pouvoir. Cette dimension sociologique s’entremêle à une réflexion métaphysique sur le bien et le mal, incarnés respectivement par Mère Abigail et Randall Flagg, figures mythiques qui hantent les rêves des personnages et orientent leurs destins.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 764 pages.


12. Dead Zone (1979)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

En 1970, John Smith enseigne l’anglais dans le Maine et file le parfait amour avec sa collègue Sarah. Une nuit, après une soirée à la fête foraine, un accident de voiture le précipite dans un coma dont il ne sortira que cinq ans plus tard. À son réveil, tout a changé : Sarah a épousé un autre homme, sa mère sombre peu à peu dans le délire mystique, et les dettes médicales ont englouti les économies de son père.

Le choc le plus violent survient quand John découvre qu’il peut désormais, d’un simple toucher, percevoir des bribes du passé et de l’avenir des gens. Ce pouvoir le met d’abord au service de la justice, puis le confronte à Greg Stillson, un politicien charismatique aux méthodes brutales. En lui serrant la main lors d’un meeting, la vision qui en découle le glace d’effroi : si cet homme accède à la présidence des États-Unis, il déclenchera une apocalypse nucléaire.

Autour du livre

Ce cinquième roman de Stephen King, publié en 1979, marque un tournant dans sa carrière en devenant son premier titre à se hisser en tête des ventes aux États-Unis. Sa genèse s’ancre dans le contexte politique post-Watergate, King s’inspirant notamment de la figure controversée de Huey Long, candidat populiste des années 1930. 

Le personnage de Stillson incarne les dérives potentielles du système démocratique américain, tandis que le don de Johnny Smith soulève la question du déterminisme et de la responsabilité morale. Le dilemme de Johnny fait écho aux débats éthiques sur le tyrannicide : peut-on justifier un meurtre pour éviter un mal plus grand ? Cette réflexion s’inscrit dans la tradition du « what if », comme l’illustre la question récurrente posée par Johnny : « Auriez-vous tué Hitler en 1932 si vous en aviez eu l’occasion ? »

L’intrigue principale s’appuie sur un fait réel : le cas du parapsychologue Peter Hurkos qui affirmait avoir développé des capacités extrasensorielles après une chute. La ville fictive de Castle Rock, qui deviendra un lieu emblématique de l’univers de King, fait ici sa première apparition.

Nommé pour le prix Locus du meilleur roman de fantasy en 1980, « Dead Zone » a donné lieu à deux adaptations majeures : un film de David Cronenberg en 1983 avec Christopher Walken, salué pour sa fidélité au matériau d’origine, et une série télévisée (2002-2007) qui développe considérablement l’univers du roman.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 350 pages.


13. L’Institut (2019)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

Dans le Minnesota des années 2020, Luke Ellis mène une vie paisible jusqu’à cette nuit où des intrus s’introduisent chez lui, assassinent ses parents et l’enlèvent. À son réveil, l’adolescent surdoué de 12 ans découvre une chambre identique à la sienne, mais sans fenêtre. Il se trouve désormais prisonnier de l’Institut, un établissement secret perdu dans les forêts du Maine, où d’autres enfants comme lui subissent d’étranges expériences.

Tous les pensionnaires possèdent des dons de télépathie ou de télékinésie que le personnel cherche à développer par des tests brutaux. Dans cet univers carcéral où règnent la violence et la manipulation, Luke tisse des liens avec ses compagnons d’infortune. Mais les enfants disparaissent les uns après les autres, transférés dans une mystérieuse section appelée « l’Arrière » d’où personne ne revient jamais. Luke n’a qu’une obsession : s’évader avant de subir le même sort.

Autour du livre

Cette histoire oppressante s’inscrit dans la lignée des grands romans de Stephen King sur l’enfance maltraitée, comme « Charlie » ou « Ça ». Il s’inspire d’ailleurs directement de ses trois petits-fils pour forger ses jeunes protagonistes. Le hasard a voulu que pendant la réécriture du manuscrit, l’actualité américaine fasse écho à la fiction avec la séparation des familles de migrants à la frontière mexicaine – des enfants placés en détention dans des conditions inhumaines sous l’administration Trump. Cette troublante synchronicité renforce la portée politique de « L’Institut », même si King affirme avoir voulu avant tout raconter une histoire d’enfants unis contre la cruauté des adultes.

L’accueil critique s’avère particulièrement enthousiaste, comme en témoigne l’obtention du Goodreads Choice Awards 2019 dans la catégorie horreur. Publishers Weekly salue « le récit le plus bouleversant sur le triomphe d’enfants face au mal depuis Ça« , tandis que l’écrivain George R. R. Martin exprime publiquement son admiration. Le New York Times souligne la dimension terrifiante de cette « lente dérive vers l’inhumanité », plus effrayante que tous les monstres cosmiques affrontés jusqu’alors par les héros de King.

Les droits d’adaptation ont été acquis dès la sortie du livre par David E. Kelley et Jack Bender (déjà aux commandes de l’adaptation de « Mr Mercedes ») pour une série limitée. En juin 2024, MGM+ a officiellement commandé huit épisodes avec Ben Barnes et Mary-Louise Parker dans les rôles principaux, promettant de donner vie à ses enfants aux pouvoirs exceptionnels persécutés par des adultes sans scrupules.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 768 pages.


14. Cujo (1981)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

Au cœur du Maine, dans la bourgade endormie de Castle Rock, vit Cujo, un Saint-Bernard de cent kilos. Ce géant débonnaire fait la fierté de Brett Camber, dix ans, qui passe des heures à jouer avec lui dans la cour du garage familial. Un matin de juin 1980, le chien pourchasse un lapin jusque dans une grotte habitée par des chauves-souris. Une morsure suffit à lui inoculer le virus de la rage.

La métamorphose commence. Le doux compagnon se mue en créature meurtrière que la douleur et la fièvre rendent imprévisible. Le sort place bientôt sur son chemin Donna Trenton et son fils Tad, venus faire réparer leur vieille Ford Pinto chez les Camber. Quand leur voiture rend l’âme dans la cour déserte, ils se retrouvent prisonniers sous un soleil de plomb. Sans eau, sans nourriture et sans téléphone portable – nous sommes en 1980 – mère et fils doivent survivre face à la bête qui rôde autour du véhicule.

Autour du livre

Ce huis clos oppressant est né d’une mésaventure survenue à Stephen King en 1977, lorsqu’un imposant Saint-Bernard menaçant l’a accueilli chez un mécanicien reculé où il faisait réparer sa moto. Cette rencontre, couplée à la découverte dans un journal local du décès d’un enfant tué par un chien de cette race, a germé dans l’esprit de l’écrivain jusqu’à devenir ce roman publié en 1981.

La force de « Cujo » tient à sa capacité à créer l’effroi à partir d’une situation banale, sans recourir aux éléments surnaturels habituels. L’alternance des points de vue, notamment celui du chien lui-même, permet de suivre la progression implacable de la rage qui consume l’animal. Cette approche souligne la dimension tragique : Cujo n’est pas un monstre mais une victime de la maladie qui le transforme en machine à tuer.

La tension psychologique prime sur la violence physique : l’enfermement dans l’habitacle surchauffé, la soif qui tenaille les personnages et la présence constante de la bête qui rôde créent une angoisse insoutenable. King reconnaît avoir écrit ce livre durant une période d’alcoolisme aigu dont il ne garde que peu de souvenirs, ce qui confère à l’œuvre une noirceur brute, presque inconsciente. Le roman a reçu le British Fantasy Award en 1982, consacrant sa capacité à renouveler les codes du genre en ancrant l’horreur dans le quotidien le plus prosaïque.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 448 pages.


15. Running Man (sous le pseudonyme de Richard Bachman, 1982)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

En 2025, les États-Unis sont devenus une dictature où une minorité privilégiée domine une masse populaire maintenue dans la misère. Ben Richards, 28 ans, voit sa fille de 18 mois mourir à petit feu d’une pneumonie, faute de pouvoir payer les médicaments. Pour la sauver, il prend une décision radicale : participer à « La Grande Traque », le jeu télévisé le plus regardé du Libertel, l’unique chaîne autorisée.

Le principe est brutal : pendant 30 jours, le candidat doit fuir à travers le pays pour échapper aux « chasseurs », une unité d’élite déterminée à l’abattre. La population, encouragée à la délation par des primes alléchantes, devient complice de cette mise à mort programmée. Pour chaque heure de survie, Richards gagne 100 dollars. Sa seule contrainte : prouver qu’il est vivant en envoyant des vidéos quotidiennes qui nourrissent le spectacle macabre.

Autour du livre

Rédigé en une semaine au début des années 1970 sous le pseudonyme de Richard Bachman, ce roman prémonitoire dénonce avec virulence la téléréalité et ses dérives meurtrières. Le compte à rebours des chapitres – de 100 à 000 – insuffle un rythme haletant au récit tout en symbolisant l’inexorable marche vers la mort du protagoniste.

« Running Man » s’inspire notamment du « Prix du danger » de Robert Sheckley et de « 1984 » de George Orwell, comme en témoigne le « libertel » – contraction cynique de liberté et télévision – qui asservit la population. Cette dystopie a donné lieu à deux adaptations cinématographiques : une version très éloignée du livre en 1987 avec Arnold Schwarzenegger, et une nouvelle adaptation d’Edgar Wright prévue pour 2025.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 320 pages.

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