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Les 5 meilleurs livres sur la Rome antique

Les 5 meilleurs livres sur la Rome antique

Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres sur la Rome antique.


1. Histoire de la Rome antique – Les armes et les mots (Lucien Jerphagnon)

Histoire de la Rome antique - Les armes et les mots (Lucien Jerphagnon)

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De la Rome antique, on connaît le plus souvent l’image déformée qu’en donnent la peinture, le roman  » historique « , le cinéma ou la B.D. : scènes grandiloquentes, débauches, cruautés, détails démesurément grossis ou carrément inventés.

Lucien Jerphagnon entend exorciser ces phantasmes. Il propose au grand public une synthèse des douze siècles qui façonnèrent Rome, de -753 à 476, et rétablit les faits dans leur plus large contexte.

Politique, économie et société, religion, art et culture, philosophie, éducation et mœurs, cette Histoire de la Rome antique relate les évènements importants, donne les dates et les noms à connaître, livre  » les données qui permettent de comprendre de l’intérieur l’épopée romaine et le fait qu’elle a engendré cette civilisation-là et pas une autre « .

À propos de l’auteur

Professeur émérite des universités, Lucien Jerphagnon est membre associé de l’Académie d’Athènes, lauréat de l’Académie française et de l’Académie des sciences morales et politiques.

Spécialiste de la pensée grecque et romaine, auteur d’une vingtaine d’ouvrages, correspondant de plusieurs revues scientifiques étrangères, il a notamment publié L’Histoire de la pensée d’Homère à Jeanne d’Arc (Tallandier), et une édition des œuvres de saint Augustin dans la Bibliothèque de la Pléiade.


2. SPQR – Histoire de l’ancienne Rome (Mary Beard)

SPQR - Histoire de l'ancienne Rome (Mary Beard)

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L’ancienne Rome continue de soutenir l’édifice de la culture occidentale, de façonner notre vision du monde et la place que nous y occupons.

Mais comment et pourquoi ce qui n’était qu’un village insignifiant dans le centre de l’Italie a-t-il pu devenir une puissance à ce point dominante, exerçant son autorité sur un vaste territoire déployé à travers trois continents et façonnant nombre de nos concepts fondamentaux sur le pouvoir, la citoyenneté, la guerre, l’empire, le luxe ou la beauté ?

Pour y répondre, Mary Beard retrace mille ans d’histoire de l’Urbs, du mythe fondateur de Romulus et Remus à l’édit de l’empereur Caracalla offrant la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l’empire (IIIe siècle).

Ce faisant, l’auteur conteste les perspectives historiques confortables, refusant l’admiration simpliste ou la condamnation systématique. Elle montre que l’histoire romaine, loin d’être figée dans le marbre, est constamment révisée en fonction de nouvelles connaissances.

Rome ne fut pas, par exemple, le petit frère violent de la Grèce, féru d’efficacité militaire, là où son aînée aurait au contraire privilégié la recherche intellectuelle.

De célèbres personnages – Cicéron, César, Cléopâtre, Auguste et Néron – prennent ainsi une tout autre couleur, tandis que les acteurs négligés dans les histoires traditionnelles – les femmes, les esclaves et affranchis, les conspirateurs et, globalement, ceux qui ne sont pas du côté des vainqueurs – retrouvent leur place dans l’éblouissante aventure romaine.

SPQR – Senatus Populus Que Romanus – est l’abréviation qu’utilisent les Romains pour désigner leur État. À travers ce livre exceptionnel, ponctué par une centaine d’illustrations, le Sénat et le Peuple de Rome reprennent vie.

À propos de l’auteur

Figure académique anglaise, Mary Beard est professeur à Cambridge. Personnalité hors norme, alliant une hauteur de vue unique à une écriture rare, elle est membre de la British Academy et de l’American Academy of Arts and Sciences.

Auteur de nombreux livres acclamés par la presse et plébiscités par le public, dont The Roman Triumph, The Parthenon, et Pompéi, elle est également chargée de l’Antiquité pour le prestigieux Times Literary Supplement. Brillante pédagogue, elle conseille la BBC pour ses émissions historiques.


3. Dans la Rome des Césars (Gilles Chaillet)

Dans la Rome des Césars (Gilles Chaillet)

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L’auteur livre dans cet ouvrage, le fruit de quarante années de recherche sur Rome. Un narrateur, nommé Flavien, se rend à Rome en 315, alors que Constantin fête ses Décennales, pour recevoir de lui des instructions. Ce scénario donne prétexte à une visite méthodique de la ville, quartier par quartier.

Tandis que le texte offre une découverte de la vie qui animait la cité, une remarquable conjugaison d’illustrations permet d’imaginer la ville de cette époque: photographies de sites et monuments, accompagnées de dessins en donnant une reconstitution minutieuse, plans fourmillant de détails et précisément légendés de chaque quartier de la ville.

À propos de l’auteur

Gilles Chaillet est un scénariste et dessinateur de bande dessinée né à Paris le 3 juin 1946 et mort le 14 septembre 2011 à Margency. Il est entre autres dessinateur des aventures de Guy Lefranc, seul auteur de la série Vasco et dessinateur de plusieurs épisodes des Voyages d’Alix.


4. Rome, cité universelle – De César à Caracalla, 70 av. J.-C. – 212 apr. J.-C. (Catherine Virlouvet, Aurélie Boissière, Nicolas Tran, Patrice Faure)

Rome, cité universelle - De César à Caracalla, 70 av. J.-C. - 212 apr. J.-C. (Catherine Virlouvet, Aurélie Boissière, Nicolas Tran, Patrice Faure)

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L’histoire de Rome que dépeint ce volume est celle de l’apogée d’un empire « mondial ». Comment une petite cité est-elle parvenue à dominer un ensemble de terres s’étendant de l’Ecosse et du Danube au désert africain, de l’Atlantique au Proche-Orient, et à établir cette domination de manière assez durable pour marquer profondément l’histoire de tous ces territoires ?

Le succès de la domination romaine tient pour bonne part à une conception ouverte de la citoyenneté. Le recensement de 70 av. J. -C. régla un conflit qui avait opposé Rome aux Italiens, une vingtaine d’années auparavant. Tous les hommes libres de la péninsule formèrent désormais le populus Romanus.

Près de trois siècles plus tard, en 212 apr. J.-C., Caracalla attribua le bénéfice de la ­civitas Romana à tous les habitants libres de l’empire. Or, durant la période délimitée par ces deux mesures, les possessions romaines s’étaient étendues bien au-delà des rivages de la Méditerranée.

Cette expansion fut l’œuvre collective des soldats romains et de leurs chefs. Garants d’une domination qui se prétendait universelle, et qui avait pour siège la plus grande ville de l’Antiquité, les princes adaptèrent la Cité au gouvernement du monde.

L’ouvrage examine cette histoire en recherchant la cohérence d’une construction impériale singulière, qui servit – plus tard – de modèle à bien d’autres.

À propos de l’auteur

Sous la direction de Catherine Virlouvet, professeur d’histoire ancienne à l’université d’Aix-Marseille, directrice de l’Ecole française de Rome.

Nicolas Tran est professeur d’histoire romaine à université de Poitiers. Patrice Faure est maître de conférences d’Histoire romaine à l’Université Jean-Moulin Lyon 3.


5. Les femmes et le sexe dans la Rome antique (Virginie Girod)

Les femmes et le sexe dans la Rome antique (Virginie Girod)

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Dans une épigramme adressée à sa femme, Martial écrivait : « Je veux bien que tu sois une Lucrèce pendant le jour tout entier, mais c’est une Laïs qu’il me faut la nuit. » Ce vers décrit tout le paradoxe de l’érotisme féminin dans l’Antiquité romaine.

Comme une même femme ne pouvait pas être tout à la fois le parangon de la chasteté et une amante dépravée, Virginie Girod montre que les femmes furent classées en catégories et comment leur statut social encadrait leur vie sexuelle en fonction de règles morales établies par les mythes politiques romains et par la religion.

La femme mariée, la matrone, se trouvait cantonnée dans un rôle reproducteur dénué de sensualité. C’était aux prostituées (esclaves, affranchies ou plus rarement libres) qu’il incombait de distraire sexuellement les hommes.

Alors, le corps féminin érotique et le corps féminin reproducteur étaient-ils deux choses résolument différentes ? Comment les femmes vivaient-elles la sexualité au quotidien ? Quelles pratiques étaient autorisées ou non et pour qui ?

Les grandes figures féminines de l’Empire telles que Messaline ou Agrippine la Jeune étaient-elles représentatives de la vie quotidienne de toutes les Romaines ? Finalement, les Romains étaient-ils des débauchés prêts à toutes les transgressions pour leur plaisir ou ont-ils posé les jalons des normes qui ont régi, des siècles durant, la sexualité occidentale ?

À l’aide d’une documentation considérable, Virginie Girod répond à ces questions pour apporter une nouvelle réflexion sur la condition de la femme romaine.

À propos de l’auteur

Virginie Girod est une historienne et chroniqueuse spécialiste de l’histoire des femmes et de la sexualité.

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