Marie Laberge est une dramaturge, une romancière, une comédienne et une metteur en scène québécoise. Dans la francophonie, elle est surtout connue pour son travail de dramaturge, alors qu’au Canada, elle est surtout connue pour ses œuvres littéraires.
1. Le goût du bonheur – Tome 1 – Gabrielle
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Réunis dans leur résidence estivale de l’île d’Orléans, non loin de Québec, les Miller et leurs six enfants offrent l’image de l’harmonie et de l’aisance. La crise des années trente les a épargnés.
Chez eux, le goût du bonheur l’emporte sur les conventions et les préjugés d’une société paroissiale et étouffante. Comblée par un mari intelligent et sensuel, Gabrielle aspire à encore plus de liberté, prête à la révolte.
La tendre et violente Adélaïde, sa fille, est déchirée entre sa tendresse pour le jeune Florent et sa passion pour l’Irlandais Nic McNally.
Partout, alors que la rumeur de la guerre enfle en Europe, s’annoncent des orages du cœur, des menaces, des trahisons, la maladie. Mais rien ne semble pouvoir briser le courage et l’énergie vitale des Miller.
2. Le goût du bonheur – Tome 2 – Adélaïde
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« Très bien Adélaïde. Tu feras ce que tu veux, mais essaie donc de penser à ta famille pour une fois. Si Nic a la générosité de te l’offrir. Épouse-le. Tout ce que je peux te dire c’est que ce n’est pas comme ça que nous t’avons élevée, ta mère et moi. Tu n’es pas la digne fille de ta mère. »
Romancière et dramaturge, Marie Laberge aime camper ces personnages qui empoignent leur destin, contre le déterminisme des conventions sociales, contre le cours de l’histoire, parfois même, au-delà d’eux, contre leurs propres intérêts.
Adélaïde fait partie de ces personnages qui ont le goût romanesque du défi et de la liberté. En 1942, en pleine guerre, cette fille d’un important industriel, se retrouve enceinte de Théodore, marié et père de deux enfants. Nic épouse Adélaïde pour éviter le scandale. Avec la naissance de Léa, ils apprennent à s’aimer sur fond de déchirements amoureux, au milieu d’une Europe entrant dans une année de guerre et de fureur.
Mais l’amour – ah l’amour ! – est toujours là, et joue comme un combustible sur les âmes L’écriture de Marie Laberge va droit au but sans chercher à s’embarrasser de descriptions trop longues ou de reconstitutions trop précises.
Qu’on ne s’attende pas à un roman historique mais bien à une saga. Ce qui l’intéresse, ce sont les mécanismes passionnels de ses héros qui jouent leur vie au milieu du théâtre de l’Histoire.
Et dans cette puissante marche vers leur destin, il y a ceux qui survivent à l’amour et ceux qui en paient le prix. Adélaïde est le deuxième tome d’une saga familiale intitulée Le Goût du bonheur.
3. Le goût du bonheur – Tome 3 – Florent
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Les turbulences de la vie et de la guerre ont brisé Adélaïde. Seule la très ancienne affection de Florent éclaire encore ses journées.
Et ce dernier, devenu un couturier célèbre dans le monde entier, n’a pas été épargné lui non plus : il entretient désormais une liaison agitée avec un acteur. Il va devoir une fois encore soutenir sa vieille amie car Adélaïde finit par tout apprendre sur son défunt mari… mais est-il encore temps de souffrir ?
Les destins se heurtent et se conjuguent à la recherche d’une sérénité incertaine et toujours dérobée. Même si le sort en est jeté, les personnages ballottés par la vie conservent, envers et contre tout, le goût du bonheur…
4. Juillet
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Une fête familiale, intime, toute simple. Une célébration orchestrée par Simon, aidé de son fils, de sa belle-fille et un peu de son petit-fils, Julien. Une sorte d’harmonie qui craque pourtant sous l’élan irrépressible du désir. Le désir dérangeant, inopportun, sauvage. Le désir et l ‘amour de Simon. Et ce n’est pas pour sa femme, la jubilaire, qu’en ce jour de juillet Simon brûle…
5. Quelques adieux
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Il est des amours lumineux. Il en est d’autres obscurs, irrémédiables, au bord desquels on est pris de vertige et dont on sait qu’ils nous briseront. François n’aurait jamais cru qu’il vivrait les deux – et qu’il les vivrait en même temps.
Que l’un et l’autre lui sembleraient aussi essentiels, aussi inséparables que les deux moitiés d’un même fruit. Anne l’incandescente, la violente, fuit l’amour, s’en défend comme s’il contenait sa mort. Elisabeth y consent cœur et bras ouverts, sans jamais considérer le prix d’un tel abandon.
Pour tous trois, François, Anne, Elisabeth, l’amour scande des rythmes effrénés ou apaisés, mais toujours déchirants.