Joseph Kessel, né le 10 février 1898 à Villa Clara et mort le 23 juillet 1979 à Avernes, est un romancier français. Engagé volontaire comme aviateur pendant la Première Guerre mondiale, il tire de cette expérience humaine son premier grand succès littéraire, L’Équipage, publié à 25 ans.
1. Le lion
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« King lécha le visage de Patricia et me tendit son mufle que je grattai entre les yeux. Le plus étroit, le plus effilé me sembla, plus que jamais, cligner amicalement. Puis le lion s’étendit sur un flanc et souleva une de ses pattes de devant afin que la petite fille prît contre lui sa place accoutumée. »
L’histoire d’un amour fou entre une petite fille et un lion. Plus de deux millions d’exemplaires vendus en France.
2. L’armée des ombres
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C’est à Londres, en 1943, que Joseph Kessel, conteur inégalable et premier chroniqueur de notre temps, a écrit « L’armée des ombres », qui n’est pas seulement l’un de ses chefs-d’œuvre mais le roman-symbole de la Résistance que l’auteur présente ainsi : « La France n’a plus de pain, de vin, de feu. Mais surtout elle n’a plus de lois. La désobéissance civique, la rébellion individuelle ou organisée sont devenues devoirs envers la patrie […]
Jamais la France n’a fait guerre plus haute et plus belle que celles des caves où s’impriment ses journaux libres, des terrains nocturnes et des criques secrètes où elle reçoit ses amis libres et d’où partent ses enfants libres, des cellules de torture où malgré les tenailles, les épingles rougies au feu et les os broyés, des Français meurent en hommes libres.
Tout ce qu’on va lire ici a été vécu par des gens de France.
3. Les cavaliers
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De Kaboul aux grandes steppes, le voyage à travers l’Afghanistan ancestral et majestueux est un véritable carnet de route enivrant et multicolore. Pourtant, au creux de ces étonnants paysages, se déroulent de sombres drames. Pour Ouroz, le splendide tchopendoz, le cavalier légendaire, ce sera l’apprentissage de la défaite, de la souffrance et de la haine.
Fils du grand Toursène, c’est vers son père qu’Ouroz revient vaincu et honteux, mais plus fou, plus déterminé et plus orgueilleux encore. Mokkhi, le bon sais, fera quant à lui la rencontre de l’amour dans les bras de Zéré, mais avec elle, il connaîtra aussi l’avidité, la cupidité, le goût du meurtre, puis la déchéance et le mépris. Sur cette route interminable dont l’aridité assèche le cœur de ceux qui l’empruntent, ils affronteront le pire d’eux-mêmes et reviendront pervertis et perdus… pour quelle gloire ?
Guardi Guedj, celui que l’on nomme « l’aïeul de tout le monde » détient une part de réponse : simplement parce que les hommes furent jetés sur la Terre pour accomplir leur destin.
4. Les mains du miracle
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Admirable reporter à travers le monde Joseph Kessel nous prouve ici qu’il peut l’être ici à travers l’histoire. Il nous fait visiter un continent inconnu qui ne s’appelle pas l’Asie ou l’Océanie, mais l’Allemagne nationale-socialiste. Et ce récit fantastique, c’est l’histoire, absolument authentique, du Dr Kersten.
Le Docteur Kersten, de nationalité hollandaise, s’était spécialisé avant la guerre dans le massage médical. Il avait suivi des cours à Londres et reçu un enseignement secret venu du Tibet. Sa célébrité en fit le médecin de Himmler, le puissant chef de la Gestapo, qui devait devenir le second personnage du Reich.
Himmler souffrait de douleurs intolérables que seul Kersten parvenait à apaiser. Utilisant ce pouvoir miraculeux, le héros de cette histoire parvint à sauver de très nombreuses victimes politiques, et il empêcha la déportation massive d’une partie du peuple hollandais – ce qui lui valut d’être fait, en 1950, Grand Officier de l’Ordre d’Orange – Nassau.
Cette histoire passionnante se déroule au milieu d’une Allemagne en folie, dont Joseph Kessel reconstitue les divers aspects.
5. L’équipage
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L’ombre d’un avion sur le sol vint détourner le cours de sa rêverie. Virense rentrait avec Michel. La douceur de l’atterrissage montra la science du pilote. Jean se dirigea vers l’appareil pour interroger les camarades. Mais aucun d’eux ne sortait des carlingues. Herbillon appela sans obtenir de réponse. Sourdement inquiet, il se hissa sur le marchepied du pilote et poussa un cri. Le gouvernail, les parois, le coussin de cuir étaient couverts de sang et Virense affaissé sut le siège avait les yeux clos.