Ian Rankin, né le 28 avril 1960 à Cardenden, village de la région de Fife, est un auteur écossais de romans policiers, de nouvelles, de romans d’espionnage et de critiques littéraires. Il est surtout connu pour sa série policière ayant pour héros l’inspecteur de police John Rebus.
1. L’étrangleur d’Édimbourg
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John Rebus parcourait la jungle de la ville, une jungle que les touristes ne voient jamais, trop occupés à mitrailler les temples dorés du passé.
Édimbourg était une ville d’apparences ; le crime n’y était pas moins présent, tout juste plus difficile à repérer.
Édimbourg était schizophrène, la ville de Jekyll et Hyde, bien entendu, mais aussi celle de Deacon Brodie, des manteaux de fourrure sans petite culotte, comme on disait à Glasgow.
Mais c’était aussi une petite ville.
Un avantage pour Rebus. Il traqua sa proie dans les bars à voyous, dans les lotissements où le chômage et l’héroïne tenaient lieu de blason, parce qu’il savait que quelqu’un d’aguerri saurait survivre dans cet anonymat.
Jetant un coup d’œil à la ronde, il vit qu’il avait atterri au cœur du désespoir.
2. Le carnet noir
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À Édimbourg, ça ne va pas fort pour l’inspecteur John Rebus. Il s’est fait jeter dehors par sa maîtresse et Michael, son frère fraîchement libéré de prison, débarque chez lui. Puis, un cuisinier fanatique d’Elvis Presley envoie Holmes, l’un de ses collègues, dans le coma.
Enquêtant sur cette agression, Rebus découvre le carnet noir sur lequel Holmes notait les informations glanées dans les bars. Lorsque Michael est attaqué à son tour, Rebus prend l’affaire à cœur. Resurgit alors une vieille histoire jamais…
Bien que Ian Rankin soit très populaire en Grande-Bretagne, Le Carnet noir est la première enquête de l’inspecteur Rebus traduite en français. Voici l’occasion de découvrir un personnage attachant qui fait songer à une sorte de Maigret de la génération des Rolling Stones : bourru, autoritaire, inquisiteur mais non violent. Et de s’immiscer dans l’âme sombre d’Édimbourg, aussi opaque qu’une bière stout. Un polar écossais aux rouages parfaitement maîtrisés. Nicolas Mesplède
3. La mort dans l’âme
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Les services sociaux installent un pédophile avéré bénéficiant de la liberté conditionnelle en face… d’un jardin d’enfants. Un policier exemplaire se jette d’une falaise alors que voies de l’ascension sociale lui étaient ouvertes. Des gosses disparaissent du jour au lendemain, sans que leurs familles n’aient la moindre explication. Un tueur en série revient libre aux États-Unis pour narguer John Rebus et les médias, dans un jeu terrifiant dont nul ne sait qui sera la prochaine victime… Décidément, rien ne va plus dans la ville d’Édimbourg.
Comment faire la part des choses ? Partagé entre la raison d’État, les fidélités intimes, le désir de justice et les nostalgies du passé, l’inspecteur John Rebus, une fois de plus, va devoir affronter ses propres contradictions.
4. La colline des chagrins – Une enquête de l’inspecteur Rebus
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Alors que Flip Balfour, la fille d’un banquier d’Édimbourg, vient de disparaître, un minuscule cercueil en bois est retrouvé sur la propriété familiale. Pendant que Rebus s’intéresse à des cercueils identiques exposés au Museum of Scotland, la constable Siobhan Clarke planche sur les énigmes proposées par un mystérieux Quizmaster, contact de Flip sur Internet. La police s’interroge : quel est le lien entre Quizmaster et d’autres meurtres commis dans la région entre 1972 et 1995 ?
Aux prises avec ses démons personnels, Rebus joue contre sa hiérarchie avec une obstination quasi suicidaire. La ville d’Édimbourg, sa beauté ténébreuse, son histoire – en particulier celle de la chirurgie – et son passé sanglant lui disputent le premier rôle.
5. L’ombre du tueur
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Muté dans « un vrai trou à rats » d’Edimbourg, l’inspecteur Rebus est chargé d’interroger un individu qui s’accuse d’être Johnny Bible, un tueur en série qui a assassiné trois femmes en s’efforçant de copier le modus operandi de Bible John, un meurtrier qui sema la terreur en Écosse au début des années soixante-dix. Rebus, qui connaît bien l’affaire Bible John, ne croit pas un mot de cette confession.
Une trentaine d’années plus tôt, alors qu’il débutait, il a joué un rôle important dans la condamnation d’un certain Spaven, chez qui furent retrouvées des affaires appartenant à l’une des victimes. Incarcéré, l’homme écrivit un livre pour clamer son innocence puis se suicida. Une équipe de la télévision qui effectue une contre-enquête sur cette troublante affaire, oblige la police à rouvrir le dossier. Rebus est sur la sellette : n’aurait-il pas à l’époque fait un témoignage de complaisance pour couvrir son collègue ?
Pendant ce temps, à la suite d’un nouveau meurtre, Rebus va musarder à Aberdeen, dans les coulisses d’une compagnie pétrolière et au cœur des boîtes de nuit de la ville où la mafia de Glasgow semble avoir trouvé un nouveau débouché. Pendant ce temps, le vieux Bible John, qui n’apprécie guère qu’on le copie, se met sur la piste de son imitateur.
Dague d’or du meilleur roman de l’année, L’Ombre du tueur possède une intrigue bâtie avec finesse et rigueur au sein de laquelle tous les personnages, principaux ou secondaires, respirent la vraisemblance. Servie par de savoureux dialogues, cette balade en Écosse se révèle instructive et passionnante.