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Les 5 meilleurs livres sur le ghetto de Varsovie

Les 5 meilleurs livres sur le ghetto de Varsovie

Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres sur le ghetto de Varsovie.


1. Journal du ghetto (Janusz Korczak)

Journal du ghetto (Janusz Korczak)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

En 1913, Janusz Korczak, Juif polonais et pédagogue de notoriété internationale, fonde La Maison des orphelins.

En 1939, lorsque l’Allemagne envahit la Pologne, il accompagne  » ses  » enfants dans le ghetto de Varsovie, refusant de fuir seul et de les abandonner. Il mène alors une lutte de chaque jour afin de leur trouver de la nourriture et de leur dispenser de l’amour et quelques instants de joie.

C’est en mai 1942, quelques mois avant d’être déporté avec ses pupilles à Treblinka, où il mourra dans les chambres à gaz, qu’il entreprend la rédaction de ce Journal, témoignage bouleversant d’humanité et de dignité qui a été miraculeusement conservé. Dans l’adversité, la fièvre et l’angoisse les plus extrêmes,

Korczak y décrit l’enfer du ghetto. Il démontre en même temps quel écrivain il était, doué d’un humour cinglant et d’une plume remarquablement sensible.

À propos de l’auteur

Janusz Korczak est né à Varsovie en 1878. Il étudie la médecine et se spécialise en pédiatrie. En 1913, il abandonne ses activités à l’hôpital pour se consacrer tout entier à l’orphelinat qu’il a créé. Il meurt en 1942, gazé à Treblinka avec  » ses  » orphelins.

Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages de renom traduits en vingt-sept langues et plébiscités par les parents et les éducateurs du monde entier.


2. Les 948 jours du ghetto de Varsovie (Bruno Halioua)

Les 948 jours du ghetto de Varsovie (Bruno Halioua)

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La légendaire histoire du ghetto de Varsovie commence le 12 octobre 1940, jour de Kippour, lorsque les autorités nazies donnent l’ordre de transférer dans un périmètre clôturé tous les Juifs de la ville.

Elle se terminera très exactement 948 jours plus tard avec l’extermination des derniers résistants et le dynamitage de la grande synagogue Tlomackie. C’est la fin de la plus importante communauté juive d’Europe ; la seule qui ait opposé une résistance armée à l’extermination.

En s’appuyant sur les nombreux témoignages écrits pendant et après la période concernée, Bruno Halioua relate le quotidien de plus de 380 000 personnes : la multiplication des mesures antijuives, les stratagèmes pour manger, travailler, prier malgré l’enfer, le courage nécessaire pour résister à la machine de mort mise en place par le Troisième Reich.

Ce livre de synthèse, précis et édifiant, est indispensable à tous ceux qui souhaitent mieux comprendre cet événement majeur du XXe siècle.

À propos de l’auteur

Bruno Halioua est médecin, chargé de cours d’histoire de la médecine à l’université Paris-Sorbonne. Il est l’auteur, notamment, de Blouses blanches, étoiles jaunes (2000), La Médecine au temps des pharaons (2002) et La Médecine au temps des Hébreux (2008).

Il est activement impliqué dans les commémorations organisées à Paris à l’occasion du soixante-quinzième anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie.


3. Mémoires du ghetto de Varsovie (Marek Edelman)

Mémoires du ghetto de Varsovie (Marek Edelman)

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Varsovie, 19 avril 1943 : la Wehrmacht attaque le ghetto pour liquider ses derniers occupants. Ceux-ci ripostent par les armes. Marek Edelman, vingt ans, fait partie de l’état-major de cette insurrection qui tiendra vingt jours.

Le 10 mai, alors que le ghetto est en flammes, il parvient à s’échapper par les égouts. En 1945, il fera le récit sobre de ce combat désespéré et de cette  » vie à la frontière de la mort « . C’est ce témoignage d’exception qui est présenté ici.

À propos de l’auteur

Marek Edelman, né en 1921, militant au Bund, membre de l’état-major de l’insurrection du ghetto, prend part à l’insurrection de la ville de Varsovie en 1944.

Après la guerre, il fera des études de médecine, et dirigera un service de cardiologie à l’hôpital de Lodz. Membre de Solidarnosc dans les années 80, il est aujourd’hui une figure incontournable de la vie publique polonaise.


4. J’avais huit ans dans le ghetto de Varsovie (Régine Frydman)

J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie (Régine Frydman)

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Régine Frydman est une enfant du ghetto de Varsovie qui a, par miracle, échappé à la mort. Elle a huit ans en 1940 quand les Allemands décident d’enfermer 450 000 Juifs dans une enclave de cinq hectares, où ils vont être parqués et broyés à mort en l’espace de trois ans.

Régine n’aurait pas survécu si son père Abram Apelkir n’avait pas bravé le danger, risqué sa vie en sortant du ghetto pour trouver de la nourriture, caché sa famille chez des amis polonais en plein centre-ville et à la campagne, et même chez des religieuses.

Régine Frydman mêle son récit à celui de son père. A deux, ils livrent un témoignage bouleversant des terribles événements dont ils ont été les témoins, les cadavres qui s’entassent sur les trottoirs, les descentes éclairs de la police allemande, les fusillades dans la rue, les enfants qui se battent pour un quignon de pain, les marches dans la neige pour échapper aux rafles et à la déportation, et enfin la joie de retrouver la liberté grâce aux troupes russes.

Un document rare.

À propos de l’auteur

Régine Frydman est née en 1932 à Varsovie. Elle est arrivée en France en 1947 avec ses parents et sa sœur Nathalie, née en 1940 et cachée dans un orphelinat à Varsovie pendant la guerre. Son père, Abram Apelkir, est mort en 1991, lui confiant le récit de sa vie en Pologne, le legs d’une génération.


5. Chronique d’une agonie – Journal du ghetto de Varsovie (Chaïm Kaplan, Abraham I. Katsh, Georges Bensoussan)

Chronique d'une agonie - Journal du ghetto de Varsovie (Chaïm Kaplan, Abraham I. Katsh, Georges Bensoussan)

Disponible sur Amazon

De tous les témoignages qu’a suscités le drame du ghetto de Varsovie, Chronique d’une agonie est sans doute le plus bouleversant.

Chaim A Kaplan prend chaque jour le risque de relater les événements dans son Journal.  » Registre des larmes et du sang « , il devient une véritable  » mission historique  » et un témoignage que Kaplan souhaite transmettre aux générations futures.

Chaim A Kaplan écrit jusqu’à la veille de son arrestation (4 août 1942). Grâce à son courage et à sa persévérance, nous connaissons mieux ce que fut la survie dans le ghetto de Varsovie, cet îlot de quelques kilomètres carrés.

Les cahiers d’écolier sur lesquels Kaplan reporte les expériences quotidiennes ont été sortis à temps, juste avant la destruction complète du ghetto. Découverts par Abraham I Katsh, ils ont été publiés une vingtaine d’années plus tard. Une partie du Journal de Kaplan qui semblait définitivement perdue (3 avril 1941 -3 mai 1942) a été récemment mise au jour.

Cette nouvelle édition offre au lecteur le récit des derniers mois de l’enfermement, une période marquée par un étranglement aggravé et une intensification de la violence dans un ghetto dont la population est plus nombreuse que celle des communautés juives de France et de Belgique réunies.

Le ghetto de Varsovie condense toutes les phases de la catastrophe juive du XXe siècle. C’est aussi ce qui fait le prix de ce document qui, souvent cité par les historiens, demeurait pourtant depuis longtemps inaccessible au lecteur français.

À propos de l’auteur

D’origine russe, Chaim A Kaplan est né en 1880 dans une famille modeste. Professeur d’hébreu (il publie plusieurs manuels d’apprentissage de cette langue), puis directeur d’une école juive à Varsovie, il décide en 1941 de demeurer dans la ville malgré la possibilité d’obtenir un visa. Arrêté avec son épouse le 4 août 1942 lors de la  » grande déportation « , il est assassiné à Treblinka dans les jours qui suivirent.

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