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Les 5 meilleurs livres d'Ernest Hemingway

Les 5 meilleurs livres d’Ernest Hemingway

Ernest Miller Hemingway, né le 21 juillet 1899 à Oak Park dans l’Illinois aux États-Unis et mort le 2 juillet 1961 à Ketchum, est un écrivain, journaliste et correspondant de guerre américain.


1. Le vieil homme et la mer

Le vieil homme et la mer (Ernest Hemingway)

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Tu veux ma mort, poisson pensa le vieux. C’est ton droit. Camarade, j’ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m’est égal le quel de nous deux tue l’autre. Qu’est-ce que je raconte ? pensa-t-il. Voilà que je déraille. Faut garder la tête froide. Garde la tête froide et endure ton mal comme un homme. Ou comme un poisson.

Le vieil homme et la mer a pour héros Santiago, un vieux pêcheur cubain très pauvre. Il n’a qu’une affection dans sa vie : un gamin qui l’accompagne à la pêche. Mais la pêche est depuis longtemps mauvaise, et les parents du gamin ne veulent plus qu’il aille avec ce trop vieil homme qui n’a pas rapporté un poisson depuis si longtemps- depuis quatre-vingt-quatre jours exactement. Alors, le quatre-vingt-cinquième jour, le vieux prend son bateau et part tout seul sur la mer.

Un énorme espadon mord à son hameçon. Après une lutte terrible qui dure trois jours, il a enfin raison du grand poisson et peut l’amarrer mort dans sa barque. Mais, comme le vieux, enfin, met le cap sur la terre, les requins arrivent et, malgré ses efforts pour les chasser, ils dévorent peu à peu l’espadon tout entier. Quand Santiago rentre au port, complètement épuisé, il ne reste de l’espadon que la tête et l’arête.

Il faut voir dans ce poème épique, aux résonances bibliques et homériques, une parabole : celle de la victoire dans la défaite. C’est un thème cher à Hemingway. L’homme ne triomphe jamais tout à fait – et ici l’échec est total. Mais ce qui importe c’est l’effort pour braver le destin – et ici l’effort est immense.

Ce récit est écrit dans une langue familière et grandiose à la fois. Hemingway y réussit, avec une aisance admirable, la synthèse difficile entre une vision réaliste de la vie et une mystique du courage et de l’espoir indestructibles de l’homme. On a vu avec raison dans Le vieil homme et la mer un des chefs-d’œuvre de Hemingway.


2. L’adieu aux armes

L'Adieu aux armes (Ernest Hemingway)

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Frédéric Henry, jeune américain volontaire dans les ambulances sur le front d’Italie, pendant la première Guerre mondiale, est blessé et s’éprend de son infirmière, Catherine Barkley. Avec Catherine, enceinte, il tente de fuir la guerre et de passer en Suisse, où le destin les attend.

« On se battait dans les montagnes, et le soir, nous pouvions apercevoir les éclairs de l’artillerie. Parfois, dans l’obscurité, nous entendions des régiments passer sous nos fenêtres avec des canons traînés par des tracteurs. La nuit, le mouvement était intense.

Les vignes étaient clairsemées, dénudées, et toute la campagne était mouillée et brune, tuée par l’automne. Tout petit et assis entre deux généraux nous apercevions souvent le roi Vittorio Emanuele derrière les vitres de sa voiture qui filait très vite. Il circulait ainsi presque chaque jour pour voir comment allaient les choses. Et les choses allaient très mal.

A l’entrée de l’hiver une pluie persistante se mit à tomber, et la pluie amena le choléra. Mais on put l’enrayer et, en fin de compte, il n’y eut, dans l’armée que sept mille hommes qui en moururent.

Nous étions chargés d’évacuer les blessés et les malades des postes de secours, de les transporter des montagnes aux gares de triage et de les diriger sur les hôpitaux indiqués sur leurs feuilles de route. Évidemment ma présence importait peu. Les chauffeurs des ambulances britanniques étaient tués parfois. Oh ! je savais que je ne serais pas tué. Pas dans cette guerre. Elle ne m’intéressait pas personnellement et elle me semblait pas plus dangereuse qu’une guerre de cinéma.

Miss Barkley était assez grande. Elle portait ce qui pour moi était un uniforme d’infirmière…


3. Pour qui sonne le glas

Pour qui sonne le glas (Ernest Hemingway)

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La guerre civile espagnole a inspiré à Ernest Hemingway un de ses plus dramatiques et célèbres romans : Pour gui sonne le glas. Le film qui en a été tiré, et dont Ingrid Bergman et Gary Cooper étaient les héros, étendit encore sa très grande popularité.

Un pont, dans la montagne de Castille, doit sauter; il faut couper la route à l’armée franquiste. Pour cette mission précise, Robert Jordan, jeune Américain enrôlé volontaire dans les rangs républicains, rejoint un groupe de maquisards espagnols parmi lesquels se trouvent deux femmes : la terrible Pilar et la tendre Maria pour laquelle Jordan va immédiatement éprouver une vive passion.

L’amour suspendra le temps, éloignera la solitude et fera oublier la mort.


4. Paris est une fête

Paris est une fête (Ernest Hemingway)

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« Miss Stein et moi étions encore bons amis lorsqu’elle fit sa remarque sur la génération perdue. Elle avait eu des ennuis avec l’allumage de la vieille Ford T qu’elle conduisait, et le jeune homme qui travaillait au garage et s’occupait de sa voiture – un conscrit de 1918 – n’avait pas pu faire le nécessaire, ou n’avait pas voulu réparer en priorité la Ford de Miss Stein.

De toute façon, il n’avait pas été sérieux et le patron l’avait sévèrement réprimandé après que Miss Stein eut manifesté son mécontentement. Le patron avait dit à son employé :« Vous êtes tous une génération perdue. » « C’est ce que vous êtes. C’est ce que vous êtes tous, dit Miss Stein. Vous autres, jeunes gens qui avez fait la guerre, vous êtes tous une génération perdue. »


5. Le soleil se lève aussi

Le soleil se lève aussi (Ernest Hemingway)

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Elle éteignit sa cigarette.

– J’ai trente-quatre ans, tu sais. Je ne veux pas être une de ces garces qui débauchent les enfants.
– Non.
– Je ne veux pas devenir comme ça. Je me sens vraiment bien, tu sais, vraiment d’aplomb.
– Tant mieux.

Elle détourna les yeux. Je crus qu’elle cherchais une autre cigarette. Puis je vis qu’elle pleurait, qu’elle tremblait et qu’elle pleurait. Elle évitait de me regarder. Je la pris dans mes bras.

Le roman de Hemingway, Prix Nobel, qui a inspiré le film de Henry King, avec Ava Gardner, Juliette Gréco, Tyrone Power, Errol Flynn, Mel Ferrer.

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