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Les meilleurs romans de Marie Vareille – Notre sélection

Marie Vareille en 8 romans – Notre sélection

Marie Vareille est une romancière française née le 27 février 1985 à Montbard, en Bourgogne. Diplômée de l’ESCP Europe et de l’Université Cornell, elle débute sa carrière dans le marketing avant de se consacrer entièrement à l’écriture.

En 2014, elle publie son premier roman « Ma vie, mon ex et autres calamités », qui marque le début d’une carrière littéraire prolifique. Son best-seller « La vie rêvée des chaussettes orphelines » (2019) se vend à plus de 200 000 exemplaires et reçoit plusieurs prix. Elle est également l’autrice d’une trilogie jeunesse à succès, « Elia, la passeuse d’âmes », et de nombreux autres romans dont « Désenchantées » (2022) et « La dernière allumette » (2024).

Fille d’Hélène Vareille, fondatrice de la Fondation Vareille, et du dirigeant d’entreprise Pierre Vareille, elle vit aujourd’hui aux Pays-Bas avec son mari et ses deux filles. Ses livres, traduits dans plus de dix pays, totalisent plus d’un million de ventes dans le monde.

Voici notre sélection de ses romans majeurs.


1. La dernière allumette (2024)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Depuis vingt-sept ans, Abigaëlle vit cloîtrée dans un couvent bourguignon. Elle a fait vœu de silence et ne communique plus qu’avec son frère Gabriel, un illustrateur à succès installé à Paris. Le jour où ce dernier fait la rencontre de Zoé, une institutrice rayonnante, Abigaëlle s’inquiète car elle seule connaît la vérité sur son frère.

À travers les carnets intimes qu’Abigaëlle tenait enfant dans les années 1990 et les séances chez un psychiatre, le roman dévoile peu à peu le passé trouble de cette famille marquée par la violence conjugale. Le père tyrannique terrorisait sa femme tandis que Gabriel tentait de protéger sa petite sœur. Un pacte les liait : ne jamais se marier ni avoir d’enfants pour briser le cycle de la violence. Mais cette Zoé pourrait tout changer.

Marie Vareille compose un récit haletant sur les traumatismes de l’enfance, servi par une construction narrative audacieuse qui alterne les points de vue et les époques. Son écriture sensible aborde la violence domestique avec justesse, sans tomber dans le pathos ni édulcorer la réalité. Le retournement final prend le lecteur totalement au dépourvu.

Aux éditions CHARLESTON ; 336 pages.


2. Désenchantées (2022)

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2001. Dans une petite ville de la côte d’Opale, la disparition de Sarah Leroy, 15 ans, bouleverse toute la communauté. Vingt ans plus tard, Fanny, une journaliste parisienne, doit revenir sur les lieux pour écrire un article sur cette affaire jamais élucidée. Un retour qu’elle redoute : sa petite sœur Angélique et Sarah étaient inséparables jusqu’à une violente brouille survenue quelques jours avant le drame.

Accompagnée de sa belle-fille Lilou, une adolescente rebelle avec qui elle entretient des rapports conflictuels, Fanny mène l’enquête à contrecœur. Elle découvre peu à peu l’histoire des « Désenchantées », ce groupe de quatre amies dont faisaient partie Sarah et Angélique. Entre secrets enfouis et serments d’adolescence, la vérité sur cette disparition pourrait s’avérer bien plus complexe que prévu.

Avec « Désenchantées », Marie Vareille compose un récit maîtrisé où les chapitres s’enchaînent comme les morceaux d’une playlist des années 1990. Elle évite les pièges du genre en construisant une intrigue sophistiquée qui transcende le simple fait divers. Son écriture incisive met en lumière la force des amitiés de jeunesse et la violence sourde qui peut régner dans les familles en apparence les plus respectables. Le roman a connu un important succès, porté par un bouche-à-oreille enthousiaste.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 384 pages.


3. Ainsi gèlent les bulles de savon (2021)

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Paris, de nos jours. Claire attend son premier enfant qu’elle surnomme affectueusement « Coquillette ». Son bonheur est total jusqu’à l’accouchement, où tout bascule : les nuits sans sommeil s’enchaînent, l’épuisement s’installe et le lien avec son bébé ne se crée pas.

À des milliers de kilomètres, sur un campus américain, Océane étouffe sous le joug d’un père tyrannique qui la force à étudier la médecine alors qu’elle rêve d’écriture. En Asie, une mystérieuse femme erre sur les plages d’Indonésie, rongée par la culpabilité d’avoir abandonné son nourrisson.

Le roman alterne entre ces trois voix féminines qui semblent n’avoir aucun point commun. Pourtant, page après page, leurs chemins se rapprochent inexorablement. Marie Vareille distille peu à peu les indices qui permettront de comprendre ce qui relie ces trois femmes blessées par la vie.

Marie Vareille réussit le pari d’écrire un roman grand public sur des thèmes difficiles sans jamais tomber dans le mélo ou la simplification. Notamment la dépression post-partum, sujet encore peu abordé en littérature. La question de l’instinct maternel, supposé inné mais en réalité bien plus complexe, traverse tout le livre.

Aux éditions CHARLESTON ; 400 pages.


4. Le syndrome du spaghetti (2020)

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À seize ans, Léa Martin ne vit que pour le basket. Son père, qui l’entraîne depuis l’enfance, l’a façonnée pour devenir une championne. Elle s’entraîne vingt heures par semaines et rêve d’intégrer l’INSEP avant de partir jouer aux États-Unis. Entre ses deux meilleurs amis, Amel et Nico, et sa famille aisée, sa vie suit un chemin parfaitement balisé. Mais un drame survient : son père meurt subitement à 36 ans.

Le choc est double : Léa découvre qu’elle est porteuse, comme sa sœur, du syndrome de Marfan, la même maladie cardiaque qui a emporté leur père. Plus question de pratiquer le basket à haut niveau. Incapable d’accepter cette sentence, elle trouve refuge auprès d’Anthony, un joueur de rue rencontré sur un playground de la cité voisine. Leur complicité grandissante pourrait bien l’aider à se reconstruire.

Ce roman puise sa force dans l’histoire personnelle de Marie Vareille. Elle-même atteinte du syndrome de Marfan, elle évoque avec rigueur les étapes du deuil et de la reconstruction d’une adolescente. Le récit est structuré comme un match de basket : quatre quarts-temps et une mi-temps qui rythment l’évolution psychologique de son héroïne. Les personnages secondaires, notamment la mère et la petite sœur, donnent de l’épaisseur à ce récit qui sonne juste.

Aux éditions POCKET ; 320 pages.


5. La vie rêvée des chaussettes orphelines (2019)

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2018. Alice Smith-Rivière, une Américaine dans la trentaine, débarque à Paris pour repartir à zéro. Sous ses apparences calmes se cache une femme rongée par l’anxiété, qui ne dort plus sans somnifères et souffre de troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Par nécessité financière, elle accepte un poste dans une start-up dirigée par un PDG fantasque, dont le projet improbable consiste à réunir les chaussettes orphelines du monde entier via une application.

Le roman alterne entre deux temporalités : 2018 à Paris, et 2011 à Londres à travers les pages du journal intime d’Alice. Dans ce journal, elle raconte sa vie d’avant avec son mari Oliver, leurs tentatives pour avoir un enfant, mais surtout sa relation fusionnelle avec sa sœur cadette Scarlett, une musicienne punk rejetée par leur mère depuis sa naissance. Un drame semble avoir tout fait basculer entre ces deux époques.

Marie Vareille signe un roman qui déjoue les attentes du lecteur. Le twist final oblige à reconsidérer toute l’histoire sous un nouvel angle. Derrière son titre léger et sa couverture aux couleurs vives, « La vie rêvée des chaussettes orphelines » dissimule une histoire puissante sur la franginitude, le deuil, la reconstruction. 

Aux éditions CHARLESTON ; 484 pages.


6. Ma vie, mon ex et autres calamités (2014)

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Juliette, une trentenaire parisienne, mène une existence rangée entre son poste de commerciale, son appartement et son compagnon Nicolas, doctorant en philosophie. Mais sa vie bascule brutalement : en l’espace de quelques jours, elle perd son emploi pour une simple erreur de note de frais et se fait larguer par Nicolas, qui part sans explication. La voilà sans travail, sans logement et le cœur en miettes.

Recueillie par Chiara, son explosive amie italienne, Juliette rumine sa peine jusqu’au jour où elle apprend que Nicolas s’envole pour les Maldives avec une mystérieuse nouvelle petite amie. Malgré sa phobie de l’avion et son compte en banque dans le rouge, elle décide de le suivre au bout du monde. Dans l’avion, elle fait la connaissance de Mark, un homme aussi séduisant que désagréable. Ce séjour sous les tropiques va lui réserver bien des surprises…

Ce premier roman de Marie Vareille brille par son humour mordant et sa galerie de personnages secondaires hauts en couleur. Les quiproquos et les situations embarrassantes s’enchaînent sans jamais tomber dans la mièvrerie. Son héroïne maladroite rappelle par moments Bridget Jones, tout en conservant une saveur très française. Un cocktail humour-romance qui fait mouche.

Aux éditions CHARLESTON ; 320 pages.


7. Je peux très bien me passer de toi (2015)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Chloé, une Parisienne de 28 ans qui travaille dans un cabinet de conseil, accumule les aventures d’un soir tout en continuant à coucher avec son ex-patron Guillaume, qui doit se marier dans quatre mois. Son amie Constance, elle, n’a pas eu de relation intime depuis plus de deux ans. Elle préfère se réfugier dans ses romans de Jane Austen en grignotant des sablés. Les deux jeunes femmes, qui se sont rencontrées dans un club de lecture, décident de conclure un pacte pour changer radicalement de vie.

Selon les termes de leur accord, Chloé doit s’exiler pendant six mois dans un village viticole du Bordelais, chez l’oncle de Constance. Elle y écrira enfin le roman dont elle rêve, tout en s’interdisant la moindre relation avec un homme. De son côté, Constance devra surmonter sa timidité pour coucher avec un parfait inconnu dès le premier soir. Pour y parvenir, elle s’inscrit à des cours de séduction. Mais entre Vincent le mystérieux voisin, une grand-mère qui perd la tête et des cours de drague improbables, rien ne se passe comme prévu.

Dans son deuxième roman, Marie Vareille jongle entre la comédie pure, avec des scènes hilarantes comme les cours de drague ou l’arrivée de la Parisienne à la gare de province, et des moments plus graves qui touchent à la sexualité, à la famille ou au deuil. Une comédie sentimentale qui sort des sentiers battus.

Aux éditions CHARLESTON ; 368 pages.


8. Là où tu iras j’irai (2017)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

La vie d’Isabelle part à la dérive. À 32 ans, cette comédienne ratée enchaîne les petits boulots et refuse net la demande en mariage de Quentin, son compagnon depuis cinq ans. Elle ne veut pas d’enfants, point final. La rupture la laisse sans le sou. C’est alors qu’une proposition extravagante tombe : une adolescente lui promet 10 000 euros si elle parvient à empêcher le remariage de son père, un célèbre réalisateur.

Direction l’Italie, où Isabelle doit se faire passer pour une nounou anglaise irréprochable auprès des trois enfants Kozlowski. La mission s’annonce périlleuse : elle déteste les enfants, et le petit Nicolas, 8 ans, n’a pas prononcé un mot depuis le suicide de sa mère cinq ans plus tôt. Entre deux adolescentes qui se font la guerre, une grand-mère autoritaire, une future belle-mère plus sympathique que prévu, et une mémorable course-poursuite en Vespa, la mission s’annonce acrobatique.

L’originalité de « Là où tu iras j’irai » réside dans le traitement des personnages : l’héroïne Isabelle, trentenaire immature qui déteste les enfants, échappe aux stéréotypes de la femme en quête du grand amour. La galerie de personnages secondaires hauts en couleur apporte aussi du relief. L’humour, souvent décapant, s’appuie sur des situations absurdes et des dialogues ciselés. Mais la force du texte tient surtout dans sa capacité à glisser vers l’émotion sans pathos, notamment à travers la relation touchante entre Isabelle et Nicolas, le petit garçon mutique.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 352 pages.

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