Jeffrey Howard Archer naît le 15 avril 1940 à Londres. Après une enfance à Weston-super-Mare, il obtient une bourse pour étudier à Wellington School. À Oxford, il se distingue en athlétisme tout en suivant un cursus au Brasenose College.
Sa carrière politique débute en 1967 comme conseiller à Havering, puis il devient député conservateur pour Louth en 1969. Suite à des difficultés financières, il ne se représente pas en 1974. C’est alors qu’il se tourne vers l’écriture et publie son premier roman, « Not a Penny More, Not a Penny Less ». Le succès arrive avec « Kane et Abel » (1979), vendu à plus de 34 millions d’exemplaires dans le monde.
En 1985, Margaret Thatcher le nomme vice-président du Parti conservateur, poste qu’il quitte un an plus tard suite à un scandale impliquant une prostituée. En 1992, il est anobli et devient Lord Archer of Weston-super-Mare. Sa carrière politique prend définitivement fin en 2001 lorsqu’il est condamné à quatre ans de prison pour parjure et obstruction à la justice concernant un procès en diffamation de 1987.
Après sa libération en 2003, Archer poursuit sa carrière d’écrivain prolifique avec notamment « Chronique des Clifton » et la série « William Warwick ». Ses œuvres, traduites en 33 langues, se sont vendues à plus de 320 millions d’exemplaires. Marié à Mary depuis 1966, il est père de deux fils, William et James, et réside au Old Vicarage à Grantchester, où le couple organise chaque été une garden-party pour célébrer leur anniversaire de mariage.
Voici notre sélection de ses romans majeurs.
1. Kane et Abel (Kane et Abel #1, 1979)
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Résumé
En avril 1906, deux hommes naissent le même jour dans des circonstances radicalement opposées. William Lowell Kane voit le jour à Boston dans une famille fortunée de banquiers, tandis que Wladek Koskiewicz, qui deviendra Abel Rosnovski, naît en Pologne dans le plus grand dénuement.
Le destin de William semble tout tracé : héritier d’une importante banque, il reçoit une éducation d’élite et manifeste très tôt un talent certain pour les affaires. Abel, orphelin recueilli par une famille de paysans, voit sa vie bouleversée par la Première Guerre mondiale. Emprisonné dans un camp russe, il parvient à s’échapper et émigre aux États-Unis où il se lance dans l’hôtellerie.
Les chemins de ces deux hommes ambitieux, intelligents et déterminés vont inexorablement se croiser et donner naissance à une haine féroce. Pendant plus de soixante ans, ils vont s’affronter pour bâtir leur empire sans se douter des liens invisibles qui les unissent. Alors que leur rivalité consume leur existence et menace de détruire ce qu’ils ont de plus cher, un secret pourrait tout changer…
Autour du livre
Publié d’abord au Royaume-Uni en 1979 puis aux États-Unis en 1980, « Kane et Abel » connaît un succès phénoménal dès sa parution avec plus d’un million d’exemplaires vendus en première semaine. Le roman se hisse au sommet de la liste des best-sellers du New York Times et pose les jalons de ce qui deviendra l’une des sagas littéraires les plus populaires du XXe siècle.
Jeffrey Archer inscrit son récit dans la grande fresque historique du XXe siècle en utilisant les bouleversements mondiaux comme toile de fond des trajectoires de ses protagonistes. Le naufrage du Titanic, la Première Guerre mondiale, la Grande Dépression de 1929, la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide constituent les marqueurs historiques qui façonnent les parcours de Kane et Abel.
L’antagonisme entre Kane et Abel s’enracine dans une réflexion sur la notion de réussite et les mécanismes du capitalisme américain. À travers ces deux figures emblématiques, Archer dépeint deux visages du « rêve américain » : l’héritier qui doit se montrer digne de son patrimoine et l’immigrant qui bâtit sa fortune à partir de rien. Il interroge ainsi les thèmes de l’ambition, de la vengeance, de la réconciliation et des sacrifices nécessaires à l’accomplissement personnel.
La critique littéraire a largement salué cette saga familiale d’envergure. Le Newcastle Evening Chronicle n’hésite pas à affirmer que « si le Prix Nobel s’accordait sur l’art de raconter des histoires, Jeffrey Archer le recevrait avec certitude ». Les lecteurs évoquent fréquemment l’impossibilité de lâcher ce « roman qui se lit presque sans s’en rendre compte malgré ses 700 pages ». Certains relèvent néanmoins quelques « ficelles un peu grosses, surtout vers la fin », mais s’accordent sur sa puissance émotionnelle qui « laisse une trace indélébile dans l’esprit du lecteur ».
Le succès de « Kane et Abel » a engendré plusieurs adaptations. En 1985, CBS en a produit une mini-série télévisée mettant en vedette Peter Strauss dans le rôle d’Abel Rosnovski et Sam Neill dans celui de William Kane. En Inde, deux séries ont été inspirées par le roman : « Junoon », diffusée sur Doordarshan entre 1994 et 1998 pendant 510 épisodes, et « Kismat », produite par YRF Television et se déroulant dans l’Inde post-indépendance. Le film hindi « Khudgarz », sorti le 31 juillet 1987, s’inspire également du livre. En 2003, « Kane et Abel » s’est hissé à la 96ème place du sondage « The Big Read » de la BBC, dont l’objectif était de déterminer les livres préférés des lecteurs britanniques.
Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 720 pages.
2. Seul contre tous (2008)
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Résumé
Londres, 1999. Danny Cartwright, simple garagiste de l’East End, demande en mariage sa fiancée Beth Wilson. Pour célébrer l’événement, le couple se rend dans un pub huppé avec Bernie, frère de Beth et meilleur ami de Danny. La soirée tourne au cauchemar lorsque quatre hommes issus des beaux quartiers provoquent une altercation. Dans la ruelle derrière le bar, Bernie est poignardé à mort.
Danny, retrouvé avec l’arme du crime, est accusé du meurtre par les quatre témoins : Spencer Craig, un brillant avocat, Lawrence Davenport, un acteur populaire, Gerald Payne, un agent immobilier ambitieux, et Toby Mortimer, un aristocrate. Malgré sa défense assurée par le jeune avocat Alex Redmayne, Danny est condamné à vingt-deux ans de prison à Belmarsh, un centre pénitentiaire de haute sécurité.
Dans sa cellule, il rencontre Sir Nicholas Moncrieff qui lui apprend à lire et écrire. Lorsque Nicholas est mystérieusement assassiné, Danny saisit l’opportunité de s’évader en usurpant l’identité de son compagnon de cellule. Libre mais traqué, Danny élabore un plan méticuleux pour prouver son innocence et se venger de ceux qui ont détruit sa vie…
Autour du livre
« Seul contre tous » s’inscrit dans une démarche de réactualisation du chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas, « Le Comte de Monte-Cristo ». Jeffrey Archer l’admet ouvertement dans plusieurs interviews. Ce roman publié en 2008 transpose dans l’Angleterre contemporaine les thèmes universels de l’injustice, de la vengeance et de la rédemption. Cette filiation est d’ailleurs évoquée dans le texte, notamment lorsque l’auteur compare les « quatre mousquetaires » aux véritables coupables qui ont conspiré contre Danny.
L’incarcération personnelle d’Archer entre 2001 et 2003 pour parjure confère au récit une authenticité remarquable dans la description du milieu carcéral. Le romancier britannique puise dans son expérience à Belmarsh, où il a lui-même passé vingt-deux jours en début de peine, pour restituer l’atmosphère oppressante de la prison. Cette connaissance intime du système judiciaire britannique nourrit les nombreuses scènes de tribunal qui jalonnent le récit.
La question des inégalités sociales traverse l’ensemble des pages, incarnée par l’opposition géographique entre l’East End populaire et le West End fortuné. « Seul contre tous » illustre comment les privilèges de naissance façonnent inexorablement les destins, jusqu’à influencer le cours de la justice. Cette réflexion culmine dans une phrase emblématique prononcée par l’avocat écossais Fraser Munro : « Nous souffrons tous, bien que différemment, d’être prisonniers de notre naissance. »
« Seul contre tous » a connu un succès commercial considérable, permettant à Jeffrey Archer de retrouver la première place des ventes de fiction pour la première fois en dix ans. La critique s’est montrée globalement enthousiaste. Le livre a reçu le Prix Polar International 2009 et le Prix des lecteurs 2010.
Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 640 pages.
3. Le Sentier de la gloire (2009)
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Résumé
En 1924, George Mallory se prépare à tenter l’impossible : être le premier homme à conquérir le sommet de l’Everest. Ce professeur britannique, grimpeur d’exception dès l’enfance, cultive une passion dévorante pour l’alpinisme. Après une première tentative infructueuse en 1921, Mallory retourne à l’assaut de la montagne la plus haute du monde, que les Tibétains nomment respectueusement Chomolungma, la « Déesse Mère de la Terre ». Il promet à son épouse Ruth, qui le soutient malgré ses craintes, qu’il déposera sa photographie au sommet s’il réussit l’ascension.
Le 8 juin 1924, accompagné d’Andrew Irvine, Mallory est aperçu pour la dernière fois, progressant rapidement à 800 pieds du sommet. Les deux hommes ne reviendront jamais. Soixante-quinze ans plus tard, une expédition découvre le corps parfaitement conservé de Mallory, mais la photographie de Ruth manque à l’inventaire de ses effets personnels. Mallory aurait-il réussi l’impossible, trois décennies avant Hillary et Tenzing ?
Autour du livre
Ce roman de Jeffrey Archer s’inspire d’une énigme véritable qui hante toujours le monde de l’alpinisme. Publié en 2009, « Le Sentier de la gloire » propose une réponse fictionnelle à cette question historique : George Mallory a-t-il atteint le sommet de l’Everest en 1924 ? La découverte du corps de l’alpiniste en 1999, sans la photo qu’il avait juré de laisser au sommet, relance cette hypothèse et motive l’écriture de ce livre qui reconstruit minutieusement le parcours de cet homme extraordinaire.
Archer ne se contente pas de narrer l’ultime expédition. Il brosse le portrait d’un homme complexe et attachant, né pour l’escalade, capable d’actes téméraires comme grimper la tour Eiffel ou escalader le campanile de la place Saint-Marc à Venise. Le récit s’attarde sur sa relation épistolaire avec Ruth en ponctuant l’histoire de lettres échangées pendant les expéditions. Cette correspondance révèle un homme profondément amoureux mais irrésistiblement appelé par les sommets : « Pardonne-moi d’avoir mis si longtemps à comprendre que tu comptes plus pour moi que la vie elle-même », écrit Mallory dans sa dernière lettre.
« Le Sentier de la gloire » met également en lumière les enjeux politiques et nationaux de cette conquête à l’ère victorienne finissante. Les délibérations de la Royal Geographical Society, les tests de sélection des candidats à l’expédition, les rivalités entre alpinistes (notamment avec l’Australien George Finch) dépeignent une époque où ces aventures représentaient bien plus qu’un exploit sportif : l’honneur de la Couronne britannique se jouait sur les flancs glacés de l’Himalaya.
L’accueil critique du « Sentier de la gloire » s’avère contrasté. Si certains lecteurs saluent « une histoire inspirante » racontée avec brio, d’autres reprochent à Archer de prendre trop de libertés avec les faits historiques. Le livre déclenche d’ailleurs une controverse en Nouvelle-Zélande, où le quotidien The Dominion Post le qualifie « d’insulte à Sir Edmund Hillary », considéré officiellement comme le premier vainqueur de l’Everest. Néanmoins, la majorité des critiques s’accordent sur la qualité narrative d’Archer, « extraordinaire conteur » qui parvient à transformer cette biographie romancée en « remarquable aventure humaine » où se mêlent histoire d’amour et récit d’aventure.
En juin 2021, une adaptation cinématographique est annoncée avec une distribution prestigieuse : Ewan McGregor incarnera Mallory, aux côtés de Mark Strong, Sam Heughan et Juno Temple dans le rôle de Ruth. La réalisation est confiée à Doug Liman, avec un scénario de Sheldon Turner. Le film, rebaptisé « Everest », devrait entrer en production en janvier 2022.
Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 512 pages.
4. Seul l’avenir le dira (Chronique des Clifton #1, 2011)
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Résumé
Bristol, 1920. Harry Clifton naît dans une famille modeste de dockers. Sa mère Maisie lui raconte que son père Arthur est mort en héros durant la Grande Guerre, mais un mystère plane sur sa disparition. Grâce à sa voix exceptionnelle et son intelligence vive, Harry décroche une bourse pour intégrer l’école prestigieuse de Saint-Bède, normalement réservée aux enfants de bonne famille.
Dans cet établissement, il se lie d’amitié avec Giles Barrington, le fils du puissant propriétaire d’une compagnie maritime. Au fil des ans, Harry s’élève socialement grâce au soutien indéfectible de sa mère et de mentors bienveillants comme le vétéran Jack Tar. À l’adolescence, il tombe amoureux d’Emma, la sœur de Giles.
Cependant, un terrible secret unit les familles Clifton et Barrington. Hugo Barrington, le père de Giles et Emma, semble particulièrement hostile envers Harry. Lorsque celui-ci demande la main d’Emma à la fin des années 1930, une révélation bouleversante sur sa véritable filiation menace non seulement son histoire d’amour, mais également toute son identité. Alors que l’Europe bascule dans la Seconde Guerre mondiale, Harry, profondément ébranlé, doit choisir entre étudier à Oxford ou s’engager dans la Marine britannique…
Autour du livre
Publié en 2011, « Seul l’avenir le dira » marque le début d’une saga fleuve composée de sept volumes intitulée « Chronique des Clifton ». Jeffrey Archer a personnellement lancé sa série lors d’une tournée mondiale débutée à Bangalore, en Inde, en mars 2011. Le livre s’est rapidement hissé en tête des ventes.
La structure narrative constitue l’une des particularités de ce roman. Archer alterne les points de vue des différents protagonistes, offrant ainsi au lecteur plusieurs angles d’observation sur les mêmes événements. Cette technique permet de dévoiler progressivement les secrets de famille tout en maintenant le suspense. Chaque partie débute par un chapitre à la première personne avant de basculer vers une narration omnisciente qui renforce l’immersion dans l’univers des personnages et l’Angleterre des années 1920-1940.
Les thématiques abordées par Archer résonnent avec les grands romans britanniques : l’ascension sociale d’un enfant issu d’un milieu modeste rappelle l’univers dickensien, tandis que les tensions entre classes sociales s’inscrivent dans la tradition du roman anglais. Il y dépeint avec justesse les mécanismes du système éducatif élitiste britannique et la rigidité des conventions sociales de l’époque. La figure du Vieux Jack Tar, vétéran décoré de la guerre des Boers devenu mentor d’Harry, incarne cette possibilité de transcender sa condition par l’éducation et la détermination.
Les critiques ont majoritairement salué ce premier tome. Une lectrice le qualifie de « romanesque à souhait » tandis qu’une autre évoque « un talent, un don de conteur exceptionnel pour recréer ces années 1920 à 1940 ». Un critique compare Archer à « un digne successeur de Dickens et de notre Alexandre Dumas national ». Certains lecteurs soulignent cependant un manichéisme parfois trop prononcé dans la caractérisation des personnages. Un critique résume : « Les qualités narratives de l’auteur sont indéniables ; on ne voit pas le temps passer ».
Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 552 pages.
5. Qui ne tente rien (William Warwick #1, 2019)
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Résumé
Angleterre, années 1980. William Warwick réalise enfin son rêve d’enfance en rejoignant la police de Londres, au grand désespoir de son père, Sir Julian Warwick, éminent avocat qui souhaitait le voir suivre ses traces. Après deux années passées à patrouiller dans les rues, William intègre Scotland Yard et se retrouve affecté au département des Arts et Antiquités grâce à ses connaissances en histoire de l’art.
Sa première grande affaire l’amène à enquêter sur le vol d’un Rembrandt inestimable dérobé au musée Fitzmolean sept ans plus tôt. Au cours de son investigation, il rencontre Beth Rainsford, assistante de recherche au musée, dont il tombe éperdument amoureux. Mais la jeune femme cache un secret qui pourrait compromettre leur relation naissante.
Parallèlement, William se trouve confronté à Miles Faulkner, riche collectionneur d’art soupçonné d’être impliqué dans le vol, et à son brillant avocat prêts à contourner la loi pour garder une longueur d’avance. Christina Faulkner, l’épouse de Miles, se lie bientôt d’amitié avec William. Mais de quel côté se trouve-t-elle réellement ? Entre faux-semblants et trahisons, William parviendra-t-il à récupérer le chef-d’œuvre disparu ?
Autour du livre
« Qui ne tente rien » constitue le premier tome d’une nouvelle série de Jeffrey Archer mettant en scène William Warwick, un personnage initialement fictif créé par Harry Clifton, lui-même protagoniste de la saga « Chronique des Clifton ». Dans sa préface, Archer précise : « Ceci n’est pas un roman policier, c’est l’histoire d’un policier », annonçant ainsi son intention de suivre l’évolution professionnelle et personnelle de ce jeune détective prometteur.
Le récit se distingue par son immersion dans le monde raffiné de l’art et ses coulisses moins reluisantes faites de contrefaçons, de vols et d’arnaques à l’assurance. Archer s’appuie sur une connaissance manifestement solide du marché de l’art pour tisser une intrigue où se conjuguent expertise picturale, investigations policières et procédures judiciaires. Cette approche multidimensionnelle offre une perspective originale sur les enquêtes criminelles, loin des meurtres sanglants qui saturent habituellement le genre.
La structure narrative alterne habilement entre plusieurs affaires menées par William, tout en développant ses relations intimes, notamment avec Beth et sa propre famille. Cette construction en tiroirs permet à Archer de multiplier les rebondissements sans jamais perdre le fil conducteur principal. Les chapitres courts maintiennent un rythme soutenu, tandis que les scènes de procès, particulièrement réussies, apportent une dimension supplémentaire au récit.
La réception critique de ce premier tome s’avère contrastée. Si certains lecteurs saluent « un excellent polar au rythme effréné » et apprécient cette « ambiance ‘so British' » qui caractérise l’œuvre d’Archer, d’autres regrettent un manque d’originalité ou des personnages « compassés, comme désincarnés ». Plusieurs critiques soulignent néanmoins que William Warwick est « un personnage attachant, intelligent et touchant par sa naïveté » dont la personnalité « va assurément gagner en densité au fil de la série ».
Aux éditions POCKET ; 432 pages.