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D. H. Lawrence en 5 romans – Notre sélection

D. H. Lawrence en 5 romans – Notre sélection

David Herbert Lawrence naît le 11 septembre 1885 à Eastwood, dans le Nottinghamshire, au sein d’une famille modeste. Fils d’un mineur et d’une ancienne institutrice, il poursuit brillamment ses études grâce à une bourse et devient enseignant. Ses premiers écrits attirent l’attention de Ford Madox Ford et Edward Garnett, qui l’encouragent dans sa carrière littéraire.

En 1912, sa vie prend un virage décisif lorsqu’il rencontre Frieda von Richthofen, l’épouse d’un de ses anciens professeurs. Il s’enfuit avec elle en Allemagne, puis l’épouse en 1914 après son divorce. Le couple quitte l’Angleterre en 1919 et commence ce que Lawrence appelle son « pèlerinage sauvage », voyageant à travers le monde : Italie, Australie, États-Unis, Mexique.

Durant cette période d’errance créatrice, Lawrence écrit ses œuvres majeures, dont « Femmes amoureuses » (1920) et « L’Amant de Lady Chatterley » (1928). Ce dernier roman fait scandale par sa franchise dans la description des relations physiques. L’écrivain doit faire face à la censure et aux persécutions, mais continue d’écrire et de peindre jusqu’à ses derniers jours.

Atteint de tuberculose, Lawrence s’éteint le 2 mars 1930 à Vence, en France. Il laisse derrière lui une œuvre considérable qui aborde les effets déshumanisants de la modernité et défend une vision de la vie centrée sur l’instinct et la spontanéité. Initialement controversé, il est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands écrivains britanniques du XXe siècle.

Voici notre sélection de ses romans majeurs.


1. Amants et fils (1913)

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Résumé

Dans une communauté minière anglaise des années 1900, le jeune Paul Morel grandit dans l’ombre d’une mère possessive qui a reporté sur lui toutes ses aspirations après avoir été déçue par son mari. Cette relation exclusive façonne la personnalité de Paul et conditionne ses rapports avec les femmes. Sa première histoire d’amour avec Miriam, une jeune fille mystique, échoue car elle ne parvient pas à rivaliser avec l’amour maternel. Sa liaison passionnée avec Clara, une femme mariée plus mûre, ne lui apporte pas non plus l’équilibre affectif auquel il aspire. Prisonnier de son attachement œdipien, Paul ne trouve sa liberté qu’après avoir aidé sa mère mourante à quitter ce monde en lui donnant une surdose de morphine.

Autour du livre

Publié en 1913, « Amants et fils » est le troisième roman de D. H. Lawrence. Il marque son entrée dans sa période dite de « maturité littéraire ». La Modern Library le classe au neuvième rang des meilleurs romans anglais du XXe siècle. Le manuscrit original subit d’importantes modifications sous la direction d’Edward Garnett, conseiller littéraire des éditions Duckworth, qui supprima environ 80 passages représentant près d’un dixième du texte. Il fallut attendre 1992 pour que Cambridge University Press publie enfin la version intégrale. Jessie Chambers, l’amie d’enfance de Lawrence qui inspira le personnage de Miriam, collabora à la genèse du roman en relisant les premiers chapitres. Profondément blessée par son portrait dans la version finale, elle rompit définitivement avec l’écrivain et refusa de lire l’œuvre achevée.

Le roman puise largement dans la propre expérience de Lawrence. Comme son personnage principal, l’écrivain a grandi dans une famille de mineurs du Nottinghamshire et entretenait une relation particulièrement intense avec sa mère. Lawrence commence la rédaction pendant la maladie de sa mère. Il transpose dans le personnage de Gertrude Morel son sentiment que sa propre mère a gâché sa vie. Les lettres de l’époque témoignent de son admiration pour cette « femme intelligente, ironique et délicatement ciselée » et de sa perception du mariage malheureux de ses parents.

L’influence de Freud transparaît nettement dans le traitement du complexe d’Œdipe qui structure le roman. Lawrence connaissait les théories freudiennes par l’intermédiaire de Frieda Weekley, qui deviendra plus tard son épouse. Lors de leur première rencontre, ils avaient d’ailleurs évoqué Œdipe et l’impact de l’enfance sur la vie adulte. Le roman bouleverse ainsi les conventions de son époque en abordant frontalement des thèmes comme la sexualité, les relations homme-femme et la lutte des classes. La description sans fard de la vie dans les corons miniers, avec ses drames quotidiens et ses espoirs déçus, rompt avec l’idéalisation victorienne des classes populaires.

Les critiques contemporains accueillirent l’ouvrage avec réserve, certains allant jusqu’à l’accuser d’obscénité. William Heinemann lui-même manifesta son choc devant « la dégradation de la mère », jugeant « presque inconcevable » le traitement du personnage. Ces réactions témoignent du caractère novateur de l’œuvre qui bousculait les codes narratifs et moraux de son temps. « Amants et fils » suscite des réactions contrastées parmi les critiques modernes. Pour certains, il représente l’apogée du talent de Lawrence, alliant profondeur psychologique et description sociale. D’autres déplorent la répétitivité de certains passages et une certaine complaisance dans l’analyse des tourments intérieurs du protagoniste.

« Amants et fils » a fait l’objet de plusieurs adaptations à l’écran. La plus célèbre reste celle de Jack Cardiff en 1960, avec Trevor Howard et Dean Stockwell, qui remporta l’Oscar de la meilleure photographie. Le roman fut également adapté en séries télévisées par la BBC en 1981 et par ITV1 en 2003.

Aux éditions FOLIO ; 640 pages.


2. L’arc-en-ciel (1915)

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Résumé

« L’arc-en-ciel » brosse le portrait de trois générations des Brangwen, une famille d’agriculteurs du Nottinghamshire. Le récit s’ouvre sur le mariage de Tom Brangwen avec Lydia Lensky, une veuve polonaise mère d’Anna. Cette dernière épouse Will Brangwen, le neveu de Tom, donnant naissance à neuf enfants dont Ursula, l’aînée. Le roman suit l’évolution de cette dynastie sur fond d’industrialisation croissante de l’Angleterre entre 1840 et 1905. Ursula incarne une nouvelle génération : elle refuse le destin traditionnel des femmes de son époque, poursuit des études universitaires et devient enseignante. Sa quête d’émancipation passe par une relation homosexuelle avec une professeure puis par une histoire d’amour passionnée mais vouée à l’échec avec Anton Skrebensky, un soldat britannique d’ascendance polonaise.

Autour du livre

Publié en 1915, « L’arc-en-ciel » marque un tournant dans la littérature britannique par son audace thématique et narrative. D. H. Lawrence y développe une réflexion sur la sexualité, la religion et l’émancipation féminine, dans une société en pleine mutation. La dimension charnelle des relations y occupe une place centrale, traitée non comme simple désir physique mais comme force naturelle et spirituelle de la vie.

Cette vision novatrice lui vaut une censure immédiate. Le 13 novembre 1915, un tribunal londonien ordonne la saisie et la destruction de plus de mille exemplaires pour « obscénité ». L’ouvrage reste interdit en Grande-Bretagne pendant onze ans, même s’il continue à circuler aux États-Unis. Cette répression s’inscrit dans un contexte de germanophobie exacerbée par la Première Guerre mondiale, l’épouse de Lawrence étant allemande.

Lawrence conçoit initialement « L’arc-en-ciel » comme la première partie d’une œuvre plus vaste incluant « Femmes amoureuses » (1920). Sous la pression de son éditeur, il scinde finalement le manuscrit en deux romans distincts. Cette genèse explique la continuité thématique entre les deux œuvres, qui suivent le parcours d’Ursula Brangwen.

Le traitement des personnages féminins s’avère particulièrement novateur. À travers trois générations de femmes Brangwen, Lawrence dépeint l’évolution de leur condition sociale et intime. Lydia incarne l’émancipation par le métier d’infirmière. Anna affirme sa domination dans le couple, instaurant ce que Lawrence nomme sa « Matriarchie ». Ursula pousse plus loin encore cette quête d’indépendance en refusant le mariage traditionnel et la maternité comme seuls horizons.

La critique réserve au roman un accueil contrasté mais passionné. Le philosophe Roger Scruton y voit une méditation sur l’altérité entre les sexes et leur désir de fusion. Harold Bloom l’inclut dans son « Canon occidental » parmi les œuvres majeures de la culture occidentale. En 1999, la Modern Library classe « L’arc-en-ciel » à la 48e place de sa liste des 100 meilleurs romans anglophones du XXe siècle. Pour Robert McCrum du Guardian, il s’agit même du chef-d’œuvre de Lawrence, supérieur à « L’Amant de Lady Chatterley ».

En 1988, la BBC produit une série télévisée en trois épisodes réalisée par Stuart Burge, avec Imogen Stubbs dans le rôle d’Ursula Brangwen. L’année suivante, le cinéaste Ken Russell, qui avait déjà adapté « Femmes amoureuses » en 1969, porte « L’arc-en-ciel » à l’écran. Plus récemment, en 2021, la BBC propose une nouvelle adaptation radiophonique en deux parties pour Radio 4, avec Cassie Bradley incarnant Ursula et Karl Collins dans le rôle de Tom.

Aux éditions GALLIMARD ; 532 pages.


3. Femmes amoureuses (1920)

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Résumé

Dans une ville minière des Midlands avant la Première Guerre mondiale, deux sœurs, Ursula et Gudrun Brangwen, respectivement enseignante et artiste, s’interrogent sur leur avenir. Elles rencontrent deux hommes : Rupert Birkin, inspecteur des écoles, et Gerald Crich, héritier d’une mine de charbon. Tandis qu’Ursula et Rupert développent une relation profonde mais conflictuelle qui mène au mariage, Gudrun et Gerald s’engagent dans une liaison passionnée et destructrice. Le quatuor part en vacances dans les Alpes autrichiennes où la relation entre Gudrun et Gerald atteint son point de rupture.

Autour du livre

D. H. Lawrence écrit « Femmes amoureuses » pendant la Première Guerre mondiale, bien que l’action se déroule avant le conflit. Le manuscrit, achevé en 1916, ne paraît qu’en 1920 aux États-Unis dans une édition limitée à 1250 exemplaires, puis en 1921 en Angleterre. Cette publication tardive s’explique par la censure de son précédent roman, « L’arc-en-ciel », dont « Femmes amoureuses » constitue la suite.

Les quatre personnages principaux incarnent différentes visions du monde qui s’affrontent. Lawrence dépeint leurs relations comme un champ de bataille où s’opposent des conceptions antagonistes de l’amour, du pouvoir et de l’existence. Les dialogues philosophiques alternent avec des scènes d’une intensité dramatique remarquable. La structure narrative s’articule autour d’épisodes symboliques plutôt que d’une intrigue linéaire. Lawrence mêle naturalisme et symbolisme dans une approche novatrice qui préfigure le réalisme magique. Les paysages industriels des Midlands contrastent avec les sommets alpins, une géographie symbolique où l’opposition entre civilisation et nature prend tout son sens.

Le roman questionne les fondements de la société industrielle moderne. À travers Gerald, qui modernise impitoyablement les mines de son père, Lawrence critique la mécanisation déshumanisante du monde. La quête d’une nouvelle forme de relation entre hommes et femmes se double d’une réflexion sur les liens possibles entre hommes, notamment dans la relation complexe entre Rupert et Gerald.

La réception critique divise profondément. W. Charles Pilley dénonce dans le magazine John Bull une œuvre « putride ». Lady Ottoline Morrell intente un procès en diffamation. Simone de Beauvoir critique son phallocentrisme dans « Le Deuxième Sexe ». En revanche, Camille Paglia salue sa profondeur dans « Vamps & Tramps », tandis que Harold Bloom l’inclut dans son « Canon occidental ». En 1999, la Modern Library classe « Femmes amoureuses » au 49e rang des meilleurs romans en langue anglaise du XXe siècle.

Le cinéaste Ken Russell adapte le roman en 1969 avec Glenda Jackson, qui remporte l’Oscar de la meilleure actrice. Le film marque l’histoire du cinéma américain comme l’un des premiers à montrer la nudité masculine, notamment dans la scène de lutte entre Gerald et Rupert. La BBC produit en 2011 une nouvelle adaptation télévisée qui fusionne « Femmes amoureuses » avec « L’arc-en-ciel », transposant la fin non dans les Alpes mais dans les mines de diamant sud-africaines. Radio 4 diffuse en 1996 une version radiophonique en quatre parties, rediffusée ensuite sur BBC Radio 4 Extra.

Aux éditions GALLIMARD ; 1148 pages.


4. L’Amant de Lady Chatterley (1928)

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Résumé

Angleterre, années 1920. Constance Reid, jeune femme issue de la bourgeoisie intellectuelle progressiste, épouse Sir Clifford Chatterley. Leur bonheur est de courte durée : un mois après leur mariage, Clifford part à la guerre et en revient paralysé des membres inférieurs. Le couple s’installe alors à Wragby Hall, domaine des Chatterley situé dans une région minière. Clifford se lance dans l’écriture et s’entoure d’intellectuels, tandis que Constance s’étiole dans une vie sans passion. Une brève liaison avec l’écrivain Michaelis ne comble pas son vide existentiel. C’est dans la personne d’Oliver Mellors, le garde-chasse du domaine, qu’elle trouve une renaissance sensuelle et spirituelle. Leur liaison passionnée transgresse les barrières sociales et les conventions de l’époque. Enceinte de Mellors, Constance doit affronter le scandale et choisir entre son rang social et son épanouissement.

Autour du livre

Lawrence termine ce roman en 1928 alors qu’il souffre déjà de la tuberculose qui l’emportera deux ans plus tard. La première édition paraît confidentiellement à Florence, tirée à mille exemplaires numérotés et signés par l’auteur. Le roman connaît trois versions successives, la dernière étant celle qui provoque le plus de controverses. « L’Amant de Lady Chatterley » devient rapidement le symbole d’une bataille pour la liberté d’expression. Sa publication déclenche un scandale sans précédent : interdit dans de nombreux pays, il n’est publié au Royaume-Uni qu’en 1960, trente ans après la mort de Lawrence. Le procès qui s’ensuit contre la maison d’édition Penguin Books marque un tournant dans l’histoire de la censure britannique.

Lawrence ne se contente pas d’écrire un roman sur l’éveil sensuel d’une femme. Il dresse un réquisitoire contre l’industrialisation qui déshumanise les relations, contre une aristocratie sclérosée et une société qui privilégie l’intellect au détriment du corps. Les conversations entre personnages révèlent les tensions sociales de l’époque : la montée du communisme, le sort des mineurs, l’hypocrisie des classes dirigeantes. Le personnage de Mellors incarne cette critique : bien qu’éduqué et ancien officier, il choisit délibérément de vivre comme un homme du peuple, alternant entre l’anglais standard et le dialecte local pour souligner l’absurdité des divisions sociales.

La controverse autour du livre a longtemps éclipsé ses qualités littéraires. Susan Sontag, dans un essai de 1961, qualifie le roman de « sexuellement réactionnaire ». L’écrivain Gerald Gould note dans The Observer que les passages censurés étaient précisément ceux auxquels Lawrence accordait une importance psychologique capitale. Le critique Richard Hoggart souligne que le véritable sujet du livre n’est pas la sexualité explicite mais la quête d’intégrité et de plénitude. Jenny Turner, dans « The Sexual Imagination from Acker to Zola », salue l’énergie libertaire du roman et sa beauté hétéroérotique.

« L’Amant de Lady Chatterley » a inspiré de nombreuses adaptations cinématographiques et télévisuelles. La première version française de Marc Allégret (1955), avec Danielle Darrieux, fut interdite aux États-Unis. D’autres adaptations notables incluent celle de Just Jaeckin (1981) avec Sylvia Kristel, la mini-série de la BBC par Ken Russell (1993) avec Joely Richardson et Sean Bean, et plus récemment le film de Laure de Clermont-Tonnerre (2022) avec Emma Corrin et Jack O’Connell. La version française de Pascale Ferran (2006), basée sur la deuxième version du roman, a remporté le César du meilleur film en 2007.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 478 pages.


5. Lady Chatterley et l’homme des bois (1928)

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Résumé

L’histoire se déroule dans l’Angleterre industrielle des années 1920. Constance, jeune aristocrate mariée à Clifford Chatterley, étouffe dans son rôle d’épouse d’un homme que la guerre a laissé paralysé. Sa vie bascule quand elle rencontre Parkin, le garde-chasse du domaine. Cet homme simple, qui a choisi la solitude des bois plutôt que le travail à la mine, éveille en elle des sensations nouvelles. Constance se trouve déchirée entre son devoir d’épouse et son éveil sensuel auprès de cet homme des bois qui lui fait redécouvrir son corps et sa féminité.

Autour du livre

Rédigé en 1927, « Lady Chatterley et l’homme des bois » constitue la deuxième version de « L’Amant de Lady Chatterley ». Cette variation, moins connue que la version définitive publiée en 1928, ne verra le jour qu’en 1954 dans sa traduction italienne, avant d’être publiée en anglais en 1972 par Heinemann.

Lawrence imprègne son récit d’une conscience sociale aiguë. La relation entre Constance et Parkin incarne la tension entre les classes sociales de l’Angleterre industrielle. La critique s’avère particulièrement mordante dans cette version, qui scrute sans complaisance le fossé entre l’aristocratie et le monde ouvrier. Clifford, le mari invalide, symbolise cette aristocratie qui maintient son emprise sur le prolétariat, tandis que Constance cherche à s’émanciper de cette domination.

Cette version se distingue aussi par son traitement plus tendre de la relation amoureuse. Parkin, moins misanthrope que dans la version finale, incarne un homme du peuple qui a délibérément choisi la vie solitaire du garde-chasse pour échapper au destin de mineur. Le personnage de Constance émerge comme une femme en quête d’indépendance, dont l’émancipation passe par l’éveil de sa sensualité.

Lawrence tisse son récit autour du rapport entre spiritualité et sexualité, thème central de son œuvre. La relation charnelle entre les amants devient le vecteur d’une renaissance personnelle, particulièrement pour Constance. L’écriture, obsessionnelle et itérative, crée un mouvement en spirale qui part de la société pour plonger au cœur de l’être humain.

The New Republic salue cette deuxième version comme supérieure à la première, la jugeant plus dramatique et réaliste dans sa description du désert émotionnel et économique où vivent les mineurs et les ouvriers des fonderies. De nombreux critiques contemporains partagent cet avis, appréciant particulièrement la dimension poétique du texte et la profondeur psychologique des personnages.

« Lady Chatterley et l’homme des bois » a inspiré plusieurs adaptations notables. En 1981, Keith Miles s’en inspire pour sa version scénique au Belgrade Theatre de Coventry, reprise plus tard par le Buffalo Theatre Ensemble à Chicago. En 1993, Ken Russell puise dans le texte pour sa mini-série télévisée « Lady Chatterley ».

Aux éditions GALLIMARD ; 536 pages.

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