Trouvez facilement votre prochaine lecture
Michael Connelly en 7 polars – Notre sélection

Michael Connelly en 5 polars – Notre sélection

Michael Connelly naît le 21 juillet 1956 à Philadelphie, dans une famille d’origine irlandaise. Son père est promoteur immobilier et sa mère, femme au foyer, lui transmet très tôt sa passion pour les romans policiers. À l’âge de 12 ans, la famille déménage en Floride.

Après des débuts à l’université en gestion de la construction, il change d’orientation suite au visionnage du film « The Long Goodbye » et se tourne vers le journalisme. Diplômé de l’Université de Floride en 1980, il devient journaliste spécialisé dans les affaires criminelles, d’abord à Daytona Beach puis à Fort Lauderdale. En 1986, il manque de peu le Prix Pulitzer pour un reportage sur les survivants d’un crash aérien, ce qui lui vaut un poste au Los Angeles Times.

Sa carrière de romancier démarre en 1992 avec « Les Égouts de Los Angeles », qui introduit son personnage emblématique, l’inspecteur Harry Bosch. Le succès est immédiat : il remporte le Prix Edgar-Allan-Poe du meilleur premier roman. Il quitte le journalisme en 1994 pour se consacrer entièrement à l’écriture.

Au fil des années, Connelly s’impose comme l’un des maîtres du roman policier contemporain. Il crée plusieurs séries à succès, notamment autour de l’avocat Mickey Haller, du journaliste Jack McEvoy et plus récemment de l’enquêtrice Renée Ballard. Ses œuvres sont adaptées au cinéma (« Créance de sang » avec Clint Eastwood, « La Défense Lincoln » avec Matthew McConaughey) et en séries télévisées (« Harry Bosch », « La Défense Lincoln »).

Aujourd’hui, Michael Connelly compte parmi les auteurs de polars les plus vendus au monde, avec plus de 74 millions d’exemplaires écoulés et des traductions dans 40 langues. Il continue d’enrichir son univers en publiant régulièrement de nouveaux romans qui entremêlent ses différents personnages.

Voici notre sélection de ses romans majeurs.


1. Les Égouts de Los Angeles (Harry Bosch #1, 1992)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

Los Angeles, 1990. L’inspecteur Harry Bosch, muté au commissariat d’Hollywood après une bavure controversée, est appelé pour examiner un corps découvert dans une canalisation. Alors que tous concluent à une overdose, Bosch reconnaît la victime : Billy Meadows, un ancien compagnon d’armes du Vietnam. Comme Bosch, Meadows appartenait à une unité d’élite surnommée les « rats de tunnel », chargée d’infiltrer les réseaux souterrains ennemis pendant la guerre.

Cette découverte coïncide avec une enquête du FBI sur un braquage spectaculaire : des malfaiteurs ont pillé une banque en creusant un tunnel depuis les égouts de la ville. L’agent Eleanor Wish est assignée pour collaborer avec Bosch, persuadé que la mort de Meadows est liée au casse. Tandis qu’il poursuit son investigation, Bosch doit aussi composer avec deux inspecteurs des Affaires Internes qui le surveillent, convaincus de sa culpabilité dans une ancienne affaire.

Les indices mènent Bosch vers une conspiration impliquant d’anciens vétérans du Vietnam et des diamants exfiltrés de Saigon à la fin de la guerre. Certains de ses collègues semblent aussi cacher de sombres secrets…

Autour du livre

« Les Égouts de Los Angeles » marque les débuts fracassants de Michael Connelly dans le monde du polar en 1992. Ancien journaliste criminel au Los Angeles Times et lauréat du Prix Pulitzer, Connelly insuffle à son premier roman une authenticité saisissante nourrie par sa connaissance des procédures policières et de la ville de Los Angeles.

Le personnage d’Harry Bosch s’impose d’emblée comme une figure marquante du roman noir contemporain. Loin des super-héros omniscients, Bosch est un homme brisé par son passé : une enfance chaotique auprès d’une mère prostituée assassinée, des années de foyer et de familles d’accueil, les traumatismes du Vietnam. Ces fêlures font de lui un enquêteur obstiné mais tourmenté, en perpétuel conflit avec sa hiérarchie. Son nom même – Hieronymus Bosch, comme le peintre flamand des enfers – préfigure les zones d’ombre qu’il devra affronter.

L’action se déroule dans une Amérique pré-numérique où les policiers dépendent encore des cabines téléphoniques, des machines à écrire et des bipeurs. Cette atmosphère vintage, loin d’handicaper le récit, lui confère une dimension particulière où l’investigation repose davantage sur l’instinct et le travail de terrain que sur la technologie.

Connelly aborde avec acuité les séquelles de la guerre du Vietnam sur une génération de soldats américains. Les « rats de tunnel » constituent une métaphore puissante : ces hommes qui s’enfonçaient dans l’obscurité des galeries ennemies font écho aux policiers qui doivent plonger dans les bas-fonds de la société pour en extirper la vérité. Le terme « black echo », qui donne son titre original au roman, évoque ce vide vertigineux auquel sont confrontés les personnages.

La critique accueille triomphalement ce premier roman. Publishers Weekly salue « un roman original et authentique qui transcende le polar traditionnel ». Le livre remporte le prestigieux Edgar Award du meilleur premier roman décerné par les Mystery Writers of America en 1993. Il est également nommé pour le Anthony Award et le Dilys Award.

La série télévisée « Harry Bosch » produite par Amazon Studios adapte librement « Les Égouts de Los Angeles » dans sa troisième saison en 2017. Titus Welliver y incarne Harry Bosch, donnant corps à ce personnage devenu iconique au fil de la trentaine de romans que lui consacre Connelly.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 576 pages.


2. Le Poète (Jack McEvoy #1, 1996)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

« La mort, c’est mon truc. C’est grâce à elle que je gagne ma vie. » Jack McEvoy est chroniqueur judiciaire au Rocky Mountain News de Denver, spécialisé dans les affaires criminelles. Quand son frère jumeau Sean, inspecteur à la brigade criminelle, est retrouvé mort dans sa voiture avec une balle dans la tête, la police conclut rapidement au suicide, estimant que l’enquête sur le meurtre sordide d’une étudiante l’aurait poussé à bout. Sur le pare-brise embué de la voiture, un message énigmatique : « Hors de l’espace, hors du temps ».

Désireux d’écrire un article sur les suicides dans la police, Jack entreprend des recherches qui le mènent sur une piste glaçante. D’autres policiers se sont prétendument donné la mort dans des circonstances similaires, laissant derrière eux des citations tirées des poèmes d’Edgar Allan Poe. Convaincu que son frère a été assassiné, Jack parvient à convaincre le FBI qu’un tueur en série est à l’œuvre. Intégré à l’équipe d’enquête menée par l’agent Rachel Walling, il se lance dans une traque haletante à travers les États-Unis pour démasquer celui qu’ils surnomment « Le Poète ». Mais en s’approchant de la vérité, Jack devient lui-même une cible…

Autour du livre

Publié en 1996, « Le Poète » marque un premier virage dans la carrière de Michael Connelly. Pour la première fois, le romancier américain délaisse son personnage fétiche Harry Bosch pour mettre en scène un journaliste, profession qu’il connaît intimement pour l’avoir exercée pendant douze ans comme chroniqueur judiciaire. Cette expérience nourrit le roman d’une solide connaissance des relations complexes entre la presse et les forces de l’ordre, des méthodes d’investigation journalistique et des enjeux liés à la course au scoop.

La structure narrative sophistiquée multiplie les fausses pistes et les rebondissements jusqu’à un dénouement stupéfiant. L’époque de rédaction du roman, le milieu des années 90, transparaît notamment à travers l’utilisation encore balbutiante d’Internet et des technologies numériques, ce qui confère au texte une dimension historique intéressante sans nuire à son efficacité.

L’intrigue principale s’enrichit de thématiques secondaires comme l’analyse psychologique des tueurs en série, le fonctionnement interne du FBI ou encore la place grandissante d’Internet dans les activités criminelles. Michael Connelly démontre une prescience remarquable en anticipant dès 1994 l’utilisation d’Internet et des appareils photo numériques par les criminels, à une époque où ces technologies n’en étaient qu’à leurs balbutiements.

Le New York Times parle d’un « thriller diaboliquement ingénieux » tandis que le Fort Lauderdale News and Sun Sentinel place « Le Poète » au même niveau que « Le Silence des Agneaux » de Thomas Harris pour sa capacité à générer la peur. L’ouvrage s’est vu décerner plusieurs prix prestigieux dont le Prix Anthony 1997, le Prix Dilys et le Prix Mystère de la critique 1998, confirmant son statut d’œuvre majeure dans le genre du thriller.

Le personnage de Jack McEvoy reviendra dans deux autres romans de Connelly : « L’Épouvantail » (2009) et « Séquences mortelles » (2022).

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 768 pages.


3. Créance de sang (1998)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

Los Angeles, 1998. Terry McCaleb, 46 ans, ancien profiler vedette du FBI spécialisé dans la traque des tueurs en série, vit désormais sur son bateau dans le port de San Pedro. Deux mois plus tôt, il a reçu une transplantation cardiaque qui l’a sauvé d’une mort certaine. Son quotidien se résume à prendre ses médicaments anti-rejet et à surveiller ses constantes vitales, jusqu’au jour où Graciela Rivers monte à bord. Cette jeune infirmière lui demande de reprendre du service pour enquêter sur le meurtre de sa sœur Gloria, abattue dans une épicerie lors d’un présumé braquage. McCaleb décline, son état de santé ne lui permettant ni de conduire ni de faire des efforts physiques. Mais Graciela lui révèle alors une vérité stupéfiante : le cœur qui bat dans sa poitrine est celui de Gloria.

Poussé par cette dette morale et son sens de l’honneur, McCaleb reprend l’enquête malgré l’interdiction formelle de son cardiologue. Une seule personne accepte de l’aider : Jaye Winston, du bureau du shérif, qui lui fournit les dossiers de l’affaire. En les étudiant, McCaleb découvre que d’autres meurtres présentent des similitudes troublantes avec celui de Gloria. Plus inquiétant encore, toutes les victimes partageaient son groupe sanguin rare et étaient inscrites comme donneurs d’organes. Alors qu’il commence à entrevoir les contours d’un complot, des indices compromettants apparaissent mystérieusement sur son bateau, si bien qu’il se retrouve suspecté. McCaleb doit désormais non seulement identifier le véritable meurtrier, mais aussi comprendre pourquoi celui-ci semble avoir orchestré toute l’affaire autour de lui.

Autour du livre

Michael Connelly a puisé l’inspiration de « Créance de sang » dans son amitié avec Terrell Hansen, un libraire spécialisé en romans policiers. En 1991, Hansen avait été placé sur liste d’attente pour une greffe cardiaque. Passionné par le premier roman de Connelly, « Les Égouts de Los Angeles », il avait contribué à faire connaître l’auteur. Leur amitié était devenue si proche que Connelly fut l’un des rares visiteurs autorisés à le voir juste après sa transplantation. Hansen avait même prédit avec justesse que « Les Égouts de Los Angeles » remporterait l’Edgar Award du meilleur premier roman.

« Créance de sang » marque l’apparition du personnage de Terry McCaleb dans l’univers de Connelly. McCaleb reviendra dans deux autres romans : « L’Oiseau des ténèbres » et « Los Angeles River ». Il est intéressant de noter que bien qu’il affirme avoir résolu l’affaire du Poète mentionnée dans le roman éponyme, McCaleb n’y apparaît pas. Cette apparente incohérence sera habilement résolue lors d’une brève rencontre entre McCaleb et McEvoy dans « L’Oiseau des ténèbres ».

La presse spécialisée a salué la qualité du roman. Le London Literary Review souligne son aspect « palpitant, solidement ancré dans la procédure et les objectifs. Pas une fausse note ». Le New York Daily News loue l’habileté de Connelly à « semer les fausses suppositions, les conclusions erronées, les faux-fonds ». Publishers Weekly qualifie le thriller de « magnifiquement construit » avec une narration « puissante ».

« Créance de sang » a été adapté au cinéma en 2002 par Clint Eastwood, qui réalise et interprète le rôle de McCaleb. Si le film conserve la trame principale, il modifie substantiellement plusieurs éléments du livre, notamment le dénouement et certains personnages. Par exemple, la scène finale se déroule sur l’épave d’un navire dans le port de Los Angeles plutôt que sur une plage mexicaine comme dans le roman.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 624 pages.


4. La Défense Lincoln (Mickey Haller #1, 2005)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

Mickey Haller, avocat de la défense à Los Angeles, mène sa carrière d’une manière singulière : il reçoit ses clients à l’arrière de sa Lincoln Town Car, conduite par un ancien prévenu qui règle ainsi ses honoraires. Sa clientèle habituelle se compose de dealers, de motards et de délinquants sans envergure, ce qui lui vaut le mépris du barreau de Californie malgré son talent indéniable.

Un jour, sa chance tourne : Louis Roulet, un riche agent immobilier de Beverly Hills, le contacte pour assurer sa défense. On accuse Roulet d’avoir sauvagement agressé une prostituée dans son appartement. L’homme clame son innocence avec véhémence et parle d’un coup monté orchestré par la victime dans l’espoir d’obtenir des dommages et intérêts. Pour Haller, c’est l’occasion inespérée d’enfin décrocher ce qu’il appelle « un client pactole » – une affaire suffisamment lucrative pour assurer son avenir financier.

L’enquête préliminaire semble confirmer les dires de Roulet. Pourtant, un détail trouble Haller : la victime présente une ressemblance frappante avec Martha Renteria, une danseuse de cabaret assassinée quelques années plus tôt. Or, Jesus Menendez, que Haller avait conseillé de plaider coupable pour ce meurtre afin d’éviter la peine capitale, croupit toujours à la prison de San Quentin en clamant son innocence.

Autour du livre

Premier tome de la série consacrée à Mickey Haller, « La Défense Lincoln » marque un virage dans la carrière de Michael Connelly qui délaisse temporairement son personnage fétiche, l’inspecteur Harry Bosch, pour s’aventurer sur le terrain du thriller judiciaire à la John Grisham. L’idée du personnage est née d’une rencontre fortuite lors d’un match des Dodgers, où Connelly a fait la connaissance d’un avocat qui, comme son héros, travaillait depuis sa voiture.

Cette immersion dans les arcanes du système judiciaire américain offre une perspective saisissante sur les mécanismes de la justice. Le roman met en lumière les zones grises morales dans lesquelles évoluent les avocats de la défense, contraints de jongler entre éthique professionnelle et vérité. Comme le résume cyniquement Haller : « Le droit n’a rien à voir avec la vérité. Mais tout avec la négociation et la manipulation. »

Michael Connelly puise dans son expérience de journaliste spécialisé dans les affaires criminelles pour construire une intrigue qui ne cède jamais à la facilité. Le personnage de Mickey Haller se révèle particulièrement complexe : derrière son cynisme apparent et ses méthodes parfois douteuses se cache un homme tourmenté par ses choix, divorcé deux fois mais toujours proche de ses ex-femmes. Sa relation avec sa première épouse Margaret « McFierce » McPherson, procureure de son état, ajoute une dimension intime au conflit professionnel.

La critique a salué unanimement cette incursion de Connelly dans le genre du thriller judiciaire. The New York Times souligne sa maîtrise du genre dès sa première tentative, qualifiant le livre de « drame puissant alimenté par le cynisme ». Le succès critique s’est accompagné d’une reconnaissance institutionnelle avec l’obtention du Shamus Award et du Macavity Award dans la catégorie « Meilleur roman » en 2006. Le livre a également été nommé pour les Anthony Awards la même année et en 2010 pour le Barry Award dans la catégorie « Meilleur roman policier de la décennie ».

L’adaptation cinématographique en 2011 par Brad Furman, avec Matthew McConaughey dans le rôle de Mickey Haller et Marisa Tomei dans celui de Maggie McPherson, a contribué à populariser le personnage auprès du grand public. Plus récemment, Netflix a développé une série télévisée avec Manuel Garcia-Rulfo dans le rôle principal. Bien que portant le même titre que le roman, la première saison s’inspire du deuxième tome de la série, « Le Verdict du plomb ». La série a connu un tel succès qu’une deuxième saison, basée sur le quatrième roman « Le Cinquième Témoin », a été diffusée en deux parties durant l’été 2023.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 624 pages.


5. En attendant le jour (Renée Ballard #1, 2017)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Résumé

Los Angeles, 2017. Renée Ballard est reléguée aux missions ingrates depuis qu’elle a osé porter plainte pour harcèlement sexuel contre son supérieur, le lieutenant Olivas. Désormais affectée au quart de nuit du commissariat d’Hollywood avec son coéquipier Jenkins, elle doit se contenter d’effectuer les premières constatations avant de transmettre les dossiers aux enquêteurs de jour. Une source de frustration pour cette policière enthousiaste qui refuse d’abandonner ses enquêtes au petit matin.

Une nuit particulièrement chargée bouleverse sa routine. D’abord, une prostituée transgenre est découverte dans un parking, atrocement battue et laissée pour morte. Puis une fusillade éclate dans un night-club, faisant cinq victimes dont une jeune serveuse apparemment sans histoire. Malgré les ordres directs de sa hiérarchie lui interdisant de poursuivre ces enquêtes, Ballard s’obstine à chercher la vérité sur son temps libre. Sa détermination prend un tour encore plus personnel quand son ancien coéquipier Ken Chastain – celui-là même qui avait refusé de témoigner en sa faveur dans l’affaire de harcèlement – est retrouvé assassiné. Ballard se lance alors dans une investigation parallèle périlleuse qui pourrait bien lui coûter sa place, voire sa vie.

Autour du livre

« En attendant le jour » marque un tournant majeur dans la bibliographie de Michael Connelly. Pour la première fois en trente ans de carrière, le romancier américain met en scène une héroïne comme personnage principal. Mi-blanche mi-polynésienne, Renée Ballard incarne une nouvelle génération d’enquêteurs. Elle pratique le paddle pour évacuer le stress, dort parfois sur la plage dans une tente, et vit en nomade avec pour seule compagne sa chienne Lola. Sa grand-mère Tutu, qui vit à Ventura, est son unique point d’ancrage familial.

Cette nouvelle série s’inscrit dans la continuité thématique des romans de Connelly tout en apportant un éclairage nouveau sur les problématiques contemporaines. À travers le parcours de Ballard, l’auteur aborde frontalement la question du harcèlement sexuel et de la misogynie dans la police, un sujet particulièrement d’actualité lors de la parution du roman en 2017. Le personnage de Ballard a été inspiré par Mitzi Roberts, une véritable détective du LAPD que Connelly cite dans ses remerciements.

La critique a largement salué cette nouvelle série. Publishers Weekly parle d’un « excellent lancement de série » dans une critique étoilée, soulignant la maîtrise de Connelly dans la description des rouages internes du LAPD. Le Wall Street Journal met en avant le lien particulier qui se crée entre le lecteur et cette nouvelle héroïne. Le Chicago Tribune note que l’écriture de Connelly semble revigorée par ce nouveau personnage. « En attendant le jour » a reçu plusieurs distinctions, notamment le Prix Vrij Nederland du meilleur thriller aux Pays-Bas.

Dans les tomes suivants, Renée Ballard sera amenée à collaborer avec Harry Bosch, le personnage emblématique de Connelly. Prime Video a par ailleurs acquis les droits d’adaptation pour développer une série télévisée mettant en scène Renée Ballard.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 480 pages.

error: Contenu protégé