Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres de la littérature marocaine.
1. Les cinq gardiens de la parole perdue (Elmehdi Elkourti)
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Lors d’une enquête sur la franc-maçonnerie au Maroc, un journaliste d’investigation se retrouve au cœur d’une confrérie qui prétend détenir un secret séculaire.
La nuit de son initiation, tous les membres de cette confrérie seront abattus et assassinés. Seul indice en sa possession, un parchemin truffé d’inscriptions incompréhensibles.
Commence alors une chasse au secret palpitante. D’un indice à l’autre; d’un lieu insoupçonné à un autre encore plus surprenant, il sera traqué.
Un voyage dans l’espace et le temps. Un éclairage sur l’histoire du Maroc moderne mais aussi les mythes de l’origine de l’Homme sur terre.
À propos de l’auteur
Elmehdi Elkourti est un auteur marocain de romans policiers et ésotériques. Il est né le 1ᵉʳ mai 1985 à Casablanca, ville qui occupe une place prépondérante dans son œuvre.
2. Les étoiles de Sidi Moumen (Mahi Binebine)
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Yachine raconte comment il a grandi vite et est mort encore plus vite, à Sidi Moumen, cité en lisière de Casablanca, parmi ses dix frères, une mère qui se bat contre la misère et les mites, et un père ancien ouvrier, reclus dans son silence et ses prières.
C’est un enfer terrestre qui a l’odeur des décharges publiques devenues terrains de foot, du haschich et de la colle qui se sniffe, des plongeons interdits dans la rivière tarie, des garages à mobylettes déglinguées. Alors, quand on leur promet que le paradis est à la porte d’en face, qu’ont-ils à perdre, lui et sa bande d’amis » crève-la-faim « ?
Un roman tragique et lumineux, plein de mauvaises farces et de drames muets, d’errances et de poussière, de fraternités et de trahisons.
À propos de l’auteur
Mahi Binebine, né en 1959 à Marrakech, est un peintre marocain, également sculpteur et écrivain.
3. Kant et la petite robe rouge (Lamia Berrada-Berca)
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Voir sans être vue. Absence de soi aux autres. La burqa. Ce voile épais couvrant le corps de mille et une femmes est-il rempart ou prison ?
En une langue lumineuse, à fleur d’âme, Lamia Berrada-Berca sonde les pensées intimes d’une épouse cloîtrée en quête d’elle-même. Dans Kant et la petite robe rouge, le désir féminin affronte la culture d’origine. Inattendus, un vêtement rouge sensuel et un texte fondateur insufflent la liberté à l’héroïne.
À propos de l’auteur
Écrivaine franco-marocaine, journaliste, et autrefois professeur de Lettres, Lamia Berrada-Berca explore dans ses romans l’espace de l’intime mais également les enjeux universels qui fondent notre rapport à l’émancipation et à la liberté individuelle.
4. La liste (Naïma Lahbil Tagemouati)
Quitter le bidonville, accéder enfin à une vie décente… C’est le défi que se donne Fatima, mère de famille casablancaise qui souhaite, à tout prix, apparaître sur la liste officielle pour le relogement.
Naïma Lahbil Tagemouati dresse avec La Liste un portrait réaliste d’un Maroc tiraillé par ses contradictions, à la recherche de son identité. Fatima, Bouchta, tous sont à la fois aspirés par l’idée d’une certaine modernité, et par les contraintes d’un Maroc figé dans ses traditions.
Cri d’amour à un Maroc en pleine mutation, cri d’alarme également, d’indignation, face aux inégalités sociales. L’écriture sobre et poétique de Naïma Lahbil Tage.
À propos de l’auteur
Naima Lahbil Tagemouati vit à Fès, au Maroc. Universitaire et consultante, elle a publié plusieurs essais, dont Dialogue en médina (éd. Le Fennec, Casablanca, 2001), destiné au grand public. Son premier roman La liste, (le Fennec, 2013) a remporté le prix littéraire féminin (2014).
Engagée sur plusieurs fronts, elle a notamment accompagné le montage et le suivi de programmes de réhabilitation de la médina de Fès. Elle a également travaillé sur la question de l’habitat insalubre dans les bidonvilles et a réalisé l’évaluation du relogement des bidonvilles dans le cadre du programme ville sans bidonvilles au Maroc.
5. Le jardin des pleurs (Mohamed Nedali)
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Jeunes mariés, Driss et Souad savourent les plaisirs du bonheur conjugal lorsque leur vie bascule suite à l’agression de la jeune femme par un commissaire de police ivre.
Le couple porte plainte et se heurte ainsi à la réalité immuable d’un système judiciaire pourri : corruption, népotisme, impunité, harcèlement, intimidations, abus de tout genre… Les années passent, le procès n’a jamais lieu. Souad s’entête à obtenir justice, se bat, s’use, tombe malade et finit par mourir.
Le jardin des pleurs est un récit inspiré d’une histoire vraie – celle d’un procès mortel – mais que l’auteur a décidé de raconter avec humour, faisant ainsi le choix de rire d’une réalité affligeante pour ne pas avoir à en pleurer.
À propos de l’auteur
Mohamed Nedali né en 1962 dans une famille pauvre du Sud marocain. Il a reçu en 2006 le prix Grand Atlas présidé par J.M.G. Le Clézio pour Morceaux de choix, et en 2012, le prix de la Mamounia, présidé par Christine Orban, pour Triste jeunesse.