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Les 5 meilleurs livres de Le Clézio

Les 5 meilleurs livres de Le Clézio

Jean-Marie Gustave Le Clézio, plus connu sous la signature J. M. G. Le Clézio, né le 13 avril 1940 à Nice, est un écrivain de langue française, comme il se définit lui-même, de nationalités française et mauricienne. Il connaît très vite le succès avec son premier roman publié, Le Procès-verbal.


1. Désert

Désert Le Clézio

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La toute jeune Lalla a pour ancêtres les « hommes bleus », guerriers du désert de Rio de Oro, chassés et traqués du Sud au Nord par les conquérants français puis impitoyablement massacrés.

Mais le sang des hommes bleus a survécu en Lalla. La vie de la petite Maure dans un bidonville d’une grande cité proche de la mer, est constamment doublée, dominée par l’épopée chantante, obstinée, orgueilleuse que la race les maîtres d’autrefois avaient cru vaincre.

Lalla, enfant du désert, est fascinée par l’apparition d’un mystérieux homme bleu, qu’elle nomme Es Er, c’est à dire « le secret ». Aussi la puissance de la nature et des légendes, son amour pour le Hartani, un jeune berger muet qui lui fait découvrir son corps, ensuite une évasion manquée vers « leur » désert, avant l’exil à Marseille dans un quartier misérable où ses frères immigrés végètent, tout cela ne peut que durcir son âme lumineuse.

Car Lalla a beau travailler dans un hôtel sordide, être enceinte du Hartani, devenir une cover-girl célèbre grâce à un photographe de mode ébloui par sa beauté, rien n’éteindra au cœur de la jeune femme sa foi religieuse et sa passion du désert. Un jour, elle y retournera toute seule, en rescapée de l’enfer des hommes.


2. L’Africain

L’Africain Le Clézio

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« J’ai longtemps rêvé que ma mère était noire. Je m’étais inventé une histoire, un passé, pour fuir la réalité à mon retour d’Afrique, dans ce pays, dans cette ville où je ne connaissais personne, où j’étais devenu un étranger.

Puis j’ai découvert, lorsque mon père, à l’âge de la retraite, est revenu vivre avec nous en France, que c’était lui l’Africain. Cela a été difficile à admettre. Il m’a fallu retourner en arrière, recommencer, essayer de comprendre. En souvenir de cela, j’ai écrit ce petit livre. »


3. Mondo et autres histoires

Mondo et autres histoires Le Clézio

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Les contes de Le Clézio, qui semblent nés du rêve et du recueillement, nous parlent pourtant de notre époque. Venu d’ailleurs, Mondo le petit garçon qui passe, Lullaby la voyageuse, Jon, Juba le sage, Daniel Sindbad qui n’a jamais vu la mer, Alia, Petite Croix, et tant d’autres, nous sont délégués comme autant d’enfants-fées.

Ils nous guident. Ils nous forcent à traverser les tristes opacités d’un univers où l’espoir se meurt. Ils nous fascinent par leur volonté tranquille, souveraine, accordée au silence des éléments retrouvés. Ils nous restituent la cadence limpide du souffle, clé de notre âme.


4. Le chercheur d’or

Le Chercheur d’or Le Clézio

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Le narrateur Alexis a huit ans quand il assiste avec sa sœur Laure à la faillite de son père et à la folle édification d’un rêve : retrouver l’or du Corsaire, caché à Rodrigues. Adolescent, il quitte l’île Maurice à bord du schooner Zeta et part à la recherche du trésor. Quête chimérique, désespérée. Seul l’amour silencieux de la jeune «manaf» Ouma arrache Alexis à la solitude.

Puis c’est la guerre, qu’il passe en France (dans l’armée anglaise). De retour en 1922 à l’île Maurice, il rejoint Laure et assiste à la mort de Mam. Il se replie à Mananava. Mais Ouma lui échappe, disparaît. Alexis aura mis trente ans à comprendre qu’il n’y a de trésor qu’au fond de soi, dans l’amour et l’amour de la vie, dans la beauté du monde.


5. Ritournelle de la faim

Ritournelle de la faim Le Clézio

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Ma mère, quand elle m’a raconté la première du Boléro, a dit son émotion, les cris, les bravos et les sifflets, le tumulte. Dans la même salle, quelque part, se trouvait un jeune homme qu’elle n’a jamais rencontré, Claude Lévi-Strauss. Comme lui, longtemps après, ma mère m’a confié que cette musique avait changé sa vie.

Maintenant, je comprends pourquoi. Je sais ce que signifiait pour sa génération cette phrase répétée, serinée, imposée par le rythme et le crescendo. Le Boléro n’est pas une pièce musicale comme les autres. Il est une prophétie. Il raconte l’histoire d’une colère, d’une faim. Quand il s’achève dans la violence, le silence qui s’ensuit est terrible pour les survivants étourdis.

J’ai écrit cette histoire en mémoire d’une jeune fille qui fut malgré elle une héroïne à vingt ans.

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