Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres sur l’histoire de la magie.
1. Histoire de la magie (Eliphas Lévi)
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L’Histoire de la Magie est l’œuvre essentielle d’Eliphas Lévi. Cet ouvrage publié en 1860 fait partie des trésors de la littérature ésotérique. Il été constamment réédité depuis sa parution.
Il est divisé en sept livres contenant chacun seps chapitres. Dans cet ouvrage incontournable, l’auteur nous donne les clefs de l’histoire et de la pratique de la magie depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Une documentation exceptionnelle !
À propos de l’auteur
Éliphas Lévi, né Alphonse-Louis Constant le 8 février 1810 à Paris, où il mourut le 31 mai 1875, est un ecclésiastique français et une figure de l’occultisme.
2. Histoire secrète de la magie et de la sorcellerie (Richard Bessière)
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Truffé d’anecdotes éclairantes, de récits légendaires ou véridiques, cet ouvrage retrace toute l’histoire de la sorcellerie et de la magie, des sociétés primitives à notre époque.
Pentacles, grands Mages – de Paracelse à Crowley – grimoires, textes essentiels, miroirs magiques, pactes, golems, kabbale, envoûtements, mauvais œil, … c’est tout un pan de la culture humaine qui est ainsi offert au lecteur curieux.
À propos de l’auteur
Richard Bessière, historien, ancien directeur du Centre de Recherche et d’Etudes Scientifiques des phénomènes Inexpliqués (CRESPI) est auteur de nombreux ouvrages à succès.
3. La magie dans l’Antiquité gréco-romaine – Idéologie et pratique (Fritz Graf, Alain Boureau, Michel Desgranges)
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Qu’est-ce que la magie ? Après un siècle de recherches et de discussions, la question reste ouverte, et le terme même n’a pas reçu une définition satisfaisante. Cette imprécision explique que les spécialistes de l’histoire des sciences, des religions et des cultures traditionnelles aient de nouveau placé la magie au centre de leurs recherches.
Dans ce débat, la terminologie et les sources héritée du monde gréco-romain jouent un rôle central, car le vocabulaire même de la magie remonte à cette époque tandis que les papyrus et les livres magiques d’Égypte – une Égypte qui, conquise par les Grecs puis par les Romains, restait pour eux un lieu exotique et mystérieux – n’ont cessé de passionner tous ceux qui se sont intéressé à la question.
L’inventaire et le commentaire des principales sources gréco-romaines servent ainsi à définir la figure du sorcier, les principes de son art – initiation, diagnostics, rites d’envoûtement, accès aux dieux et à un savoir supérieur – ainsi que la place des pratiques magiques par rapport à la religion.
Écrit par l’un des meilleurs spécialistes des religions du monde classique, cette analyse, précise et conforme aux approches historique et anthropologique modernes, pose les termes du débat actuel sur la magie. A tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de la pensée scientifique, religieuse et ésotérique il fournit un instrument de travail de première importance.
À propos de l’auteur
Fritz Graf est professeur de philologie à l’Université de Bâle. Il est l’auteur de livres sur les cultes de l’Ionie du Nord et sur la mythologie grecque, ainsi que de nombreux travaux sur les religions du monde classique.
Alain Boureau est directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, spécialiste d’histoire de la scolastique médiévale.
Michel Desgranges a été romancier (publié chez Grasset et au Rocher) et éditeur. Désormais, il lit, collectionne les films, s’intéresse aux garde-temps et observe les mœurs contemporaines, dont Une femme d’État présente un premier tableau.
4. Magie et magiciens dans l’Égypte ancienne (Yvan Koenig)
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Comme l’attestent depuis longtemps de nombreux témoignages, l’Egypte ancienne était le pays de la magie – et des magiciens – très répandue dans toutes les classes de la société, du paysan au pharaon.
Bien sûr, les pratiques magiques ou de sorcellerie découlaient d’une vision du monde où l’ordre et la sécurité se trouvaient sans cesse menacés par des forces destructrices. Il fallait donc les combattre pour préserver le royaume et ses habitants.
Si l’administration centrale pratiquait très officiellement l’envoûtement contre les ennemis potentiels du pays, l’individu, lui, avait recours à la magie (occasionnellement à la magie noire), pour se protéger de multiples dangers qui l’assaillaient.
La déesse lionne Sekhmet et ses émissaires, propagateurs d’épidémies, étaient particulièrement redoutés. Quand les dieux, les morts et bien d’autres entités pénétraient dans les corps, ils engendraient alors de graves désordres chez les possédés, qu’il fallait juguler.
La magie s’y employait, luttant contre la maladie, la souffrance et la mort. Si, cependant, cette dernière survenait, le défunt, grâce à elle, était assuré de la vie éternelle. Devenu un Osiris, il pouvait alors » sortir le jour « , et se mêler aux vivants.
Se fondant sur les travaux les plus récents des égyptologues, cet ouvrage montre le cheminement nécessaire à la compréhension des croyances et des rites. Il permet également de saisir le magicien en pleine action, d’en analyser les différentes manifestations et de pénétrer, par-delà les millénaires, dans un monde sublimé et fantastique.
À propos de l’auteur
Yvan Koenig est docteur en égyptologie, ancien pensionnaire de l’Institut Français d’Archéologie Orientale au Caire, chargé de recherche au C.N.R.S., chargé de conférences à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (IVe section).
Spécialiste du déchiffrement des papyrus, des ostraca et de la magie égyptienne, a participé à de nombreuses missions en Égypte et en Europe.
5. La magie en terre d’islam au Moyen Âge (Jean-Charles Coulon)
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L’islam apparut dans une Arabie peuplée de divinités et de djinns, auxquels les devins, poètes et guérisseurs avaient recours pour infléchir le destin des hommes.
A partir du VIIIe siècle, une forme de magie savante, inspirée des héritages mésopotamiens, grecs, et indiens suscita l’engouement des califes et des élites. Cinq siècles plus tard, une autre voie, « la science des lettres et des carrés magiques », trouva un maître en la figure du soufi maghrébin, al-Buni, auquel fut attribué un immense corpus promis à une importante postérité.
Jean-Charles Coulon nous invite à découvrir ici un ensemble de sources indispensables à la compréhension de ce savoir fascinant au confluent de plusieurs traditions. Il montre comment les traditions magiques arabes se sont adaptées à l’évolution des savoirs promus par les hautes sphères du pouvoir tout au long du Moyen Age.
À propos de l’auteur
Jean-Charles Coulon est chargé de recherches à la section arabe de l’IRHT-CNRS (Institut de Recherche et d’Histoire des Textes), directeur adjoint de la revue Arabica. Ses recherches portent sur l’histoire des sciences occultes et de la magie dans le monde musulman médiéval.