Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres sur l’Eiger.
1. Quatre hommes sur l’Eiger (John-Edward Olsen)
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Été 1957, sur la face nord de l’Eiger, la plus célèbre et la plus meurtrière paroi des Alpes, deux cordées tentent la dix-septième ascension : les Italiens Corti et Longhi, les Allemands Nothdurft et Mayer. Progressant à une lenteur incompréhensible pour ceux qui les observent au télescope, ils sont bientôt pris au piège…
Afin de les arracher à l’abîme, un hallucinant sauvetage est organisé par une soixantaine de bénévoles, dont les meilleurs alpinistes du moment, comme le grand guide français Lionel Terray et l’Italien Riccardo Cassin. Du sommet de l’Eiger, l’Allemand Alfred Hellepart est descendu dans le précipice au bout d’un mince fil d’acier long de trois cents mètres…
Corti sera-t-il sauvé à temps ? Longhi survivra-t-il à son neuvième bivouac passé dans la paroi ? Et qu’est devenue la cordée allemande ?
Quatre hommes sur l’Eiger est l’histoire fidèle de cette ascension folle, infernale, impossible, et de ce sauvetage héroïque et unique dans l’histoire. Double récit donc : d’un côté des sauveteurs bénévoles, admirables d’abnégation et de courage, qui se heurtent à l’indifférence, voire à l’hostilité des guides locaux, mais aussi à leurs improvisations ; de l’autre quatre hommes pris dans la tourmente, réunis par la nécessité, luttant de toutes leurs forces pour survivre.
C’est, heure par heure, le récit des fautes, des accidents, du désespoir des quatre hommes, des efforts incroyables des sauveteurs, de leurs doutes et de leurs difficultés, le tout sous l’œil avide des reporters.
Le journaliste américain John Edward Olsen a mené tambour battant son enquête sur le plus vaste sauvetage jamais organisé en haute montagne. Un véritable «polar» alpin où tout est véridique. Jusqu’aux dernières découvertes, quatre ans après le drame…
À propos de l’auteur
John Edward Olsen était un journaliste et auteur américain. Olsen a été rédacteur en chef du Chicago Sun-Times en 1954. Il a été chef du bureau du Midwest pour le magazine Time et rédacteur en chef de Sports Illustrated en 1961.
Il a également collaboré régulièrement à d’autres publications, notamment Fortune et Vanity Fair. Il est l’auteur de Quatre hommes sur l’Eiger, paru pour la première fois en France en 2004.
2. Eiger, la dernière course (Joe Simpson)
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Trop d’amis disparus, le doute et l’angoisse qui prennent le pas sur le plaisir… Joe Simpson décide d’abandonner le grand alpinisme.
Comment tourner la page d’une vie vouée à l’engagement extrême ? Résister à l’exaltation d’éprouver sa puissance physique et psychique sur les plus beaux sommets du monde ? Comment admettre la peur et accepter le renoncement ?
L’ascension de la face nord de l’Eiger, symbole de l’histoire de l’alpinisme, lui a offert une ultime catharsis. Ce fut sa « dernière course ».
À propos de l’auteur
Joe Simpson est un écrivain et alpiniste anglais connu principalement pour son terrible accident lors de la descente du Siula Grande (6 334 m) avec Simon Yates en 1985. Le drame qui aurait pu lui coûter la vie lui a ouvert une carrière d’écrivain : La Mort suspendue est le récit de leur expédition.
3. Triomphe et tragédies à l’Eiger – À la conquête de la face nord 1932-1938 (Rainer Rettner)
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L’Eiger. L’ogre. Il suffit de prononcer ce nom pour voir frémir l’amateur de montagne, qu’il soit alpiniste convaincu ou randonneur dilettante. La conquête de sa face nord a longtemps été qualifiée de « dernier grand problème des Alpes ». Un « grand problème » responsable de morts tragiques qui ont contribué à alimenter la légende.
Durant six ans, des alpinistes ont livré une lutte acharnée pour venir à bout de ces 1 800 mètres de paroi rocheuse, partiellement couverte de glace. En 1934, trois grimpeurs allemands atteignent 2 900 m d’altitude avant de rebrousser chemin. En 1935, deux alpinistes tentent à leur tour de vaincre l’Ogre. Ils n’en reviendront pas.
Un an plus tard, Toni Kurz, Andreas Hinterstoisser, Willy Angerer et Eduard Rainer périssent dans d’atroces conditions : bloqués par le mauvais temps, ils essaient de redescendre, sans succès. Trois d’entre eux sont victimes des chutes de pierres, tandis que le dernier, Tony Kurz, meurt d’épuisement à quelques mètres des guides venus à son secours. Ce drame se déroule sous les yeux épouvantés des touristes : au pied de la face nord de l’Eiger, montagne « publique », se trouve l’auberge de la Kleine Scheidegg et sa longue-vue, qui permet d’assister en direct aux tragédies…
Des morts, il y en aura encore jusqu’à la victoire en 1938 de quatre Austro-Allemands, Anderl Heckmair, Ludwig Vörg, Heinrich Harrer et Fritz Kasparek. Mais l’histoire les rattrape et en cette veille de Seconde Guerre mondiale, la propagande nazie ternit leur succès.
Alors que nous avons fêté les soixante-dix ans de la première ascension de la face nord, Triomphe et tragédies à l’Eiger met en lumière cette fantastique épopée, au suspense digne des meilleurs thrillers.
À propos de l’auteur
De nationalité allemande, Rainer Rettner connaît sur le bout des doigts l’histoire mouvementée de la conquête de l’Eiger. Ce passionné d’alpinisme possède une des plus importantes collections au monde sur le sujet. Il est coauteur du livre Le drame de Corti, la mort et les sauvetages à l’Eiger entre 1957 et 1861, paru aux éditions AS Verlag.
4. Eiger extrême – Compétition et drame en face nord (Leni Gillman, Peter Gillman)
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L’Eiger et les récits de ses premières ascensions font partis du patrimoine de l’alpinisme. La face nord de l’Eiger, longtemps considérée comme la paroi la plus dangereuse des Alpes, a coûté la vie à de nombreux alpinistes. De nombreux récits ont été publiés pour raconter ces dramatiques épopées mais jamais l’histoire de la Directissime n’avait été contée… jusqu’à aujourd’hui.
En février 1966, deux équipes, l’une allemande, l’autre britannique et américaine, ont pour objectif d’y ouvrir une voie directissime. Étonnamment, les deux équipes ne savent presque rien des tentatives de l’une et de l’autre jusqu’à ce qu’elles arrivent au pied de la face.
La course est lancée. John Harlin a mené l’équipe britannique/américaine composée de quatre hommes avec l’intention de parvenir rapidement au sommet. Les Allemands, avec une équipe de huit hommes et une masse d’équipement, ont planifié une ascension lente et implacable.
Peter Gillman, l’auteur de cet ouvrage, était un jeune journaliste qui devait relater l’ascension pour le Daily Telegraph. Presque 50 ans plus tard, il se souvient des événements dramatiques sur la face nord de l’Eiger et évalue leurs effets sur ceux qui y ont participé. Ce fut une ascension épique aux conséquences profondes, évoquant un âge d’or de l’aventure et de l’alpinisme.
À propos de l’auteur
Leni et Peter Gillman sont des écrivains et des journalistes britanniques. Ils écrivent pour la presse nationale depuis plus de 40 ans. Récompensé par six fois par la Writers Outdoor Guild, Peter Gillman est considéré comme le journaliste spécialiste de la montagne.
Il a aussi écrit un certain nombre de livres, dont certains ont été co-écrits avec son épouse Leni. Notamment la biographie primée de George Mallory, The Wildest Dream, qui a inspiré le film du même nom.
5. Eiger (Georges Sonnier)
Deux hommes. Deux hommes devant la face nord de l’Eiger, un mur sombre, hostile, démesuré : deux kilomètres de haut sur quatre de large… L’Eigerwand, comme disent les Allemands, est non seulement la plus grande paroi des Alpes, mais la plus redoutable, la plus meurtrière (sa conquête dramatique a dominé toute l’histoire de l’alpinisme entre les deux guerres mondiales).
Renaud et Vincent s’engagent dans la face. Dix-huit cents mètres d’escalade, dont chaque centimètre peut tuer… Des dizaines d’heures de tension épuisante, incessante, dont chaque seconde peut tuer… Alors ce sera une lutte acharnée, dans les péripéties de laquelle ce livre nous entraîne.
Jamais une ascension de si extrême difficulté n’avait été vue, décrite, analysée avec une telle accuité. Eiger renouvelle entièrement le genre si particulier du récit de course, et lui donne une autre dimension.
Car Georges Sonnier, qui en trente ans a consacré à la montagne et à l’alpinisme une œuvre forte, à la fois cohérente et diverse, n’oublie jamais que l’alpiniste, dans le combat qu’il conduit contre la montagne, s’engage, mais en même temps s’exprime tout entier : il y jette son passé, avec son poids de souvenirs, de sentiments, d’expérience et de rêve ; il y absorbe son présent, porté au paroxysme de conscience et d’effort ; il y met en jeu son avenir.
Comme l’a écrit Albert Camus : La lutte vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme.
À propos de l’auteur
Georges Sonnier, cousin de Samivel, était un écrivain de montagne et alpiniste émérite, réputé pour son humanisme. Il a été un écrivain-résistant.