Carlos Castaneda, né le 25 décembre 1925 à Cajamarca, Pérou et mort le 27 avril 1998 à Los Angeles, est un écrivain métis américain, docteur en anthropologie, dont les ouvrages relatent son enseignement par un « homme de connaissance » yaqui, du nom de don Juan Matus.
1. L’herbe du diable et la petite fumée
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Arizona, 1961, rencontre d’un étudiant en anthropologie de l’université de Californie à Los Angeles, Carlos Castaneda et d’un Indien Yaqui de la province de Sonora, nommé Don Juan. Homme réel ? Présence d’un pouvoir ? Sorcier réincarné ? Inventeur d’un prodigieux roman imaginaire ? On sait seulement de lui qu’il est un homme de connaissance.
Parti de la fascination du peyotl dont il croyait tout savoir, Castaneda, accepté comme élève par Don Juan, va apprendre comment s’apprivoise la racine Datura Inoxia : l’herbe du diable, quand on oublie qu’on est un homme pour devenir un chien de lumière errant au Mexique.
2. Voir – Les enseignements d’un sorcier yaqui
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Un jeune ethnologue de l’Université de Californie décide de consacrer sa thèse aux plantes hallucinogènes du Mexique. Il rencontre un vieux sorcier yaqui. C’est le début d’une longue initiation destinée à faire de l’apprenti un » homme de connaissance « .
Tournant résolument le dos à toutes les modes douteuses d’initiation ésotérique, cette extraordinaire expérience est le récit d’un dur combat pour désapprendre quelques millénaires de » sagesse » occidentale.
3. Le voyage à Ixtlan
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» En toi rien n’a vraiment changé. » Ainsi se terminait le précédent livre de Carlos Castaneda, (Les enseignements d’un sorcier yaqui). C’est le même sorcier indien, dont Juan Matus, qui constitue la figure centrale du Voyage à Ixtlan. Deux conceptions du monde s’affrontent ici. Elles ont pour enjeu la conscience de l’auteur qui se voit soumis à un déconditionnement intensif, auquel il se prête avec curiosité, tout en s’efforçant de comprendre ce qui lui arrive.
Ainsi s’opère une initiation déroutante à la faveur de laquelle l’Occidental pénètre toujours plus profondément dans le monde mental de son guide. Initiation qui ne va pas sans rébellion, scepticisme, et repentirs, sans parler des terribles angoisses qu’elle impose au néophyte. Initiation qui se poursuivra pendant dix ans et prendra fin sur une illumination qui forme la dernière partie du livre.
4. L’art de rêver – Les quatre portes de la perception de l’univers
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« Rêver ne signifie pas avoir des rêves. Rêver permet de percevoir d’autres mondes et de les décrire. »
Telle est la quintessence de l’enseignement que don Juan, sorcier Yaqui du Mexique, prodigua à Carlos Castaneda. « L’art de rêver » nous entraîne au cœur du chamanisme. Nous y découvrons que par les rêves nous pouvons atteindre un état de conscience modifié qui rend possible l’accès à d’autres espaces, aussi réels et complets que celui qui nous est familier. D’où ce « passage à l’infinité » qui selon Castaneda permet à l’individu de répondre aux questions fondamentales.
Voyage dans les méandres de l’inconscient, chemin vers une réalité différente, cet ouvrage est aussi une mise en lumière des ressources incroyables et insoupçonnées de l’être humain.
5. Histoires de pouvoir
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Sur une place publique de la ville de Mexico, un homme agonise sous les yeux de Castaneda et de don Juan ; sur une autre place, le présage attendu par le disciple se présente sous les traits d’une belle jeune femme, à la tombée de la nuit.
Parcs urbains encombrés de passants et de badauds, marché, restaurant, compagnie d’aviation, tels sont les cadres choisis par le » maître « , habillé en citadin, pour libérer progressivement son disciple des contraintes de la raison et pour lui faire assumer pleinement sa condition de » guerrier « . Confronté à des expériences inexplicables mais convaincantes, Castaneda franchit les étapes qui séparent le » guerrier » de » l’homme de connaissance « .
A la fin du récit, quand don Juan dévoile l’explication des sorciers, en analysant les principales expériences que l’auteur avait vécues dans les précédents ouvrages ; l’apprenti deviendra sorcier lui-même, dans un dénouement terrifiant et surprenant. Castaneda déploie les ailes de sa perception et franchit les portes de l’inconnu, pour lequel il n’y a plus d’explication. Car malgré tous les éclaircissements, les actions merveilleuses des sorciers ne seront pour le lecteur que des histoires, des » histoires de pouvoir « .