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7 livres indispensables pour réussir le concours de lieutenant de sapeurs-pompiers

7 livres pour réussir le concours de lieutenant de sapeurs-pompiers

Préparer le concours de lieutenant (catégorie B), voie externe ou interne, suppose de maîtriser un programme à la fois administratif et opérationnel : cadre juridique et institutionnel (CGCT, sécurité civile), organisation et gouvernance des SDIS, rôle des autorités (préfet, maire/président du CASDIS), finances locales et management public ; mais aussi doctrine et techniques professionnelles (GDO/GTO, GOC, prévention des risques, santé-sécurité des intervenants, retours d’expérience, communication en situation dégradée).  L’attendu du cursus est clair : être capable de raisonner vite et juste, de décider en environnement contraint et d’incarner l’exemplarité d’un chef d’agrès/chef d’unité.

Les épreuves d’admissibilité (note/synthèse, étude de cas, parfois QRC) évaluent la capacité à analyser un dossier volumineux, hiérarchiser les enjeux et proposer des solutions opérationnelles juridiquement sûres. À l’admission, l’entretien — avec ou sans dossier RAEP selon la voie — mesure la posture managériale, la connaissance du service public local, la culture professionnelle et l’éthique (sécurité, responsabilité, neutralité).

La sélection d’ouvrages ci-dessous est conçue pour couvrir l’ensemble de ces attendus et structurer un entraînement efficace jusqu’au jour J.


1. Concours Lieutenant et Capitaine de sapeurs-pompiers professionnels – Catégories A et B – Tout-en-un (Vuibert, 3e éd., 2025)

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Véritable ossature d’une préparation moderne, ce volume rassemble les repères indispensables pour les concours de lieutenant et capitaine. On y trouve une cartographie claire des voies et épreuves pour bâtir un rythme de travail réaliste : auto-diagnostic, plannings, rappels de cours et fiches-méthodes. La partie « admissibilité » détaille les attentes des épreuves écrites (note administrative/synthèse, étude de cas, QRC) avec des sujets d’annales corrigés et une progression pas à pas centrée sur l’analyse de dossier, la problématisation et la structuration des arguments.

Côté « admission », l’ouvrage propose des clés concrètes pour l’entretien : conduite de l’exposé, gestion du stress, postures managériales et erreurs récurrentes à éviter. Les encadrés « à savoir » actualisent la culture professionnelle : rôle du préfet, gouvernance SDIS, organisation opérationnelle, prévention, management RH dans un contexte d’interopérabilité. Le tout fonctionne comme une boîte à outils accessible et orientée résultats, idéale à compléter par des ouvrages spécialisés.

Comment l’utiliser ?

  • Lancer l’auto-évaluation et bâtir un planning hebdomadaire réaliste.
  • Associer chaque fiche-méthode à un sujet d’annales ciblé.
  • Chronométrer lecture, plan et rédaction pour caler des temps cibles.
  • Tenir un carnet d’erreurs (oublis, fautes récurrentes).
  • Créer des fiches de culture pro/territoriale à partir des encadrés.
  • Utiliser les corrigés comme grilles d’auto-notation avant comparaison.

2. Concours de sapeurs-pompiers professionnels – Tout pour l’oral (Studyrama, 2025)

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Compagnon de route pour l’admission, ce guide décortique la logique de l’entretien, les attentes du jury et les codes comportementaux d’un officier. Après un rappel des métiers et de l’environnement des SDIS, il propose une démarche structurée pour bâtir un pitch clair (parcours, compétences, motivations), articuler des réponses situées (enjeux RH, sécurité, prévention, continuité opérationnelle, climat social) et traiter les mises en situation.

Sa force réside dans les exercices guidés : questions typiques, trames de réponses, pièges d’argumentation, ateliers voix/gestuelle/stress. Place importante au management (briefing/debriefing, discipline, exemplarité, usage proportionné de l’autorité) et aux valeurs (déontologie, esprit de service public, sécurité des intervenants). L’ouvrage aide à transformer l’expérience (volontariat, responsabilités antérieures) en preuves alignées sur le niveau lieutenant : anticipation, décision en incertitude, communication d’autorité.

Comment l’utiliser ?

  • Rédiger un pitch de 2’30 et un développement de 6–8 min ; itérer jusqu’à fluidité.
  • Constituer un répertoire de situations (méthode STAR).
  • Effectuer des simulations filmées ; analyser posture, regard, débit, silences.
  • Préparer 10 questions « dos rond » (doute/échec/conflit) et des réponses assumées.
  • Relier chaque réponse à une valeur SP (sécurité, exemplarité, loyauté, neutralité).
  • Faire relire le pitch par un officier SP pour calibrer le niveau attendu.

3. Note et rapport – Méthode et exercices – Note de synthèse, note administrative, propositions opérationnelles (Vuibert, 8e éd., 2024)

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Indispensable pour l’admissibilité, ce manuel démystifie les épreuves de note/synthèse/rapport propres aux concours de catégories A et B, parfaitement en phase avec les formats du concours de lieutenant. La méthode, déclinée en fiches, guide le candidat de la lecture active du dossier à la rédaction : identification des enjeux, hiérarchisation des informations, construction d’un plan opérant, rédaction claire (neutralité, concision) et vérifications finales.

Les exercices corrigés font la jonction théorie-pratique : éviter le copier-coller, la paraphrase, la sur-argumentation et produire une synthèse utile au décideur. Les rappels « pratico-pratiques » sur le style administratif, les sigles et la mise en forme sécurisent la performance le jour J. Les annales commentées aident à calibrer les temps (prise de notes, plan minute, rédaction) et la partie « propositions opérationnelles » résonne avec l’esprit métier d’un officier.

Comment l’utiliser ?

  • Mémoriser une check-list de lecture (balayage, marquage, tableau d’idées).
  • Tenir un tableau de plans types (diagnostic, options/risques, décision).
  • Réaliser une note chrono hebdomadaire (temps imposés).
  • S’auto-corriger avec la grille de critères (pertinence, structure, style).
  • Compiler un glossaire (sigles SDIS, CGCT, RH territoriales).
  • Réécrire une note « à froid » 72 h plus tard pour ancrer les automatismes.

4. Concours de sapeurs-pompiers professionnels – 200 questions (Studyrama, 2024)

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Très efficace pour consolider la culture administrative et professionnelle, ce recueil couvre l’essentiel : organisation de l’État et des collectivités, fonctionnement des SDIS, statut et déontologie, management/commandement, fondamentaux techniques. Le format Q&R repère vite les angles morts : chaque question renvoie à une notion précise (compétences du département, rôle du préfet, responsabilités du COS, prévention, chaîne de commandement).

Les formulations, proches de celles rencontrées en entretien et dans certains QRC/QCM, facilitent la réutilisation à l’oral. L’intérêt ne se limite pas à cocher des connaissances : les réponses mettent en perspective enjeux, limites et actualisations. Parfait en fin de journée ou en séquences courtes, ce livre transforme trajets et pauses en micro-séances productives. Couplé à des fiches personnelles, il devient un répétiteur qui fait monter régulièrement le niveau de certitude sur les points clés du programme.

Comment l’utiliser ?

  • Programmer 20–30 min quotidiennes de révision active (questions aléatoires).
  • Classer les erreurs par thème (territorial, statut, opérations, management).
  • Rejouer les mêmes séries à J+3/J+7 pour consolider la mémoire.
  • Convertir les réponses en cartes mentales pour l’oral.
  • Croiser les notions avec le Tout-en-un et vos notes GDO/GTO.
  • En binôme, simuler un oral flash : question, réponse, relance du jury.

5. Mémento opérationnel à l’usage des sapeurs-pompiers (Icône Graphic, 14e éd., 2025)

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Référence de terrain, le Mémento opérationnel n’est pas un manuel de concours… et c’est ce qui fait sa valeur pour un futur lieutenant. Structuré en fiches synthétiques, il couvre un spectre large : SAP, incendie, risques technologiques, NRBC-E, feux de forêts, interventions particulières, sécurité des intervenants. Le format permet de revoir vite les fondamentaux, le vocabulaire, les schémas d’action et d’aligner son discours sur une doctrine partagée.

Pour l’oral, cela change tout : expliquer simplement une manœuvre, une règle de sauvegarde, une décision proportionnée ou une logique de GOC crédibilise le candidat au regard des compétences attendues d’un chef d’agrès/chef d’unité. L’édition récente intègre les mises à jour des guides (GTO/GDO) et renforce le réflexe sécurité (balises de décision, points d’arrêt). Outil compact, robuste et durable, utile aussi après la réussite du concours.

Comment l’utiliser ?

  • Établir un plan de révision par risques (hebdomadaire).
  • Transformer chaque fiche en question orale (« Que faites-vous si… ?»).
  • Relier chaque notion à une mesure de sauvegarde.
  • Créer de courts scénarios (objectif, moyens, risques, décision).
  • Constituer un lexique (acronymes, procédures, sigles) pour l’oral.
  • La veille d’un oral : rappels flash de 15–20 min.

6. Entretien avec le jury – 200 questions sur les collectivités territoriales (Vuibert, 6e éd., 2024)

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L’oral d’un concours territorial teste autant les compétences managériales que la compréhension des collectivités. Ce livre cible précisément cet enjeu : 200 questions incontournables (compétences des niveaux de collectivités, finances, acteurs, politiques publiques, management territorial, actualités structurantes) assorties de réponses synthétiques.

Le format « comme si vous y étiez » muscle la réactivité : structurer une réponse claire en 60–90 secondes, citer les bons repères juridiques sans jargonner, ouvrir vers des enjeux SDIS (interopérabilité, prévention, coordination préfectorale). L’actualisation 2024-2025 colle aux questionnements contemporains (transition écologique, risques émergents, relation usager, transformation numérique, attractivité RH). Un parfait complément du Mémento et du Tout-en-un.

Comment l’utiliser ?

  • Travailler en séries thématiques (institutionnel, management, finances).
  • S’entraîner au time-boxing (1 min par réponse, puis 2 min avec exemple).
  • Associer chaque réponse à un exemple SDIS local.
  • Tenir un journal d’actualités : 3 faits marquants/semaine, impacts territoriaux.
  • Entraîner la relance : conclure par une ouverture pertinente.
  • Réviser en binôme : alternance « jury / candidat » avec feedback ciblé.

7. RAEP – Réussir son dossier et son entretien (Vuibert, 4e éd., 2023)

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Pour les voies internes et certains examens professionnels, la RAEP est déterminante. Ce guide propose une méthode éprouvée : analyse du parcours, choix d’expériences probantes, rédaction centrée sur les compétences (techniques, managériales, relationnelles) et alignement avec le référentiel attendu au niveau lieutenant. Les exemples commentés évitent les travers usuels : récit descriptif, empilement de tâches, manque d’impact.

Les grilles et check-lists facilitent la mise en conformité (structure, style administratif, preuves, annexes). La seconde partie prépare l’entretien RAEP : situations emblématiques, articulation résultats-apprentissages, capacité réflexive (retour d’expérience, sécurité, éthique). L’intérêt majeur tient à l’approche pas à pas, qui transforme une expérience diffuse en démonstrations étayées : contexte, objectifs, contraintes, décisions, effets mesurés, limites et axes d’amélioration.

Comment l’utiliser ?

  • Lister 8–10 situations phares ; n’en garder que 3–4 à fort impact.
  • Cartographier chaque situation en 5 entrées : contexte, objectifs, actions, résultats, enseignements.
  • Rédiger au présent administratif, phrases courtes, verbes d’action.
  • Illustrer par des indicateurs (taux, délais, effectifs, sinistralité).
  • Tester le dossier auprès d’un officier ; ajuster message et preuves.
  • Préparer 20 questions d’entretien RAEP et leurs réponses cadrées.

Conseils méthodologiques

  • Planifier par blocs : 2 × 1 h pour l’écrit (méthode + sujet chrono) et 1 h pour l’oral (simulation, Q/R) 5 jours/semaine.
  • Travailler en boucles courtes : un chapitre → un exercice → un feedback → une réécriture.
  • Tenir un carnet de notions : sigles, chiffres clés (SDIS, CT, finances), points de doctrine GDO/GTO.
  • Systématiser la relecture : check-lists « écrit » (consignes, plan, transitions, orthographe) et « oral » (posture, voix, regard, structure).
  • Actualiser chaque semaine : suivre l’actualité sécurité civile/territoriale et en extraire 3 implications concrètes pour un SDIS.

Références

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