Technologie 5ᵉ : 5 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

En classe de cinquième, la technologie est une matière structurante : il ne s’agit plus seulement de « bricoler », mais de comprendre des objets et systèmes techniques, de raisonner en termes de besoins, de contraintes et de solutions. Le nouveau programme de technologie au cycle 4, entré en vigueur en 5ᵉ à la rentrée 2024, insiste sur l’analyse d’objets du quotidien, la conception, la programmation et la prise en compte de l’impact environnemental.

Pour beaucoup d’élèves, cela signifie lire des schémas, manipuler des maquettes, raisonner de manière logique, rédiger un compte rendu de projet… bref, mobiliser à la fois des compétences scientifiques, langagières et manuelles. Sans outil structuré, il est facile de se perdre : notions vues trop vite, vocabulaire technique flou, lacunes qui s’accumulent d’un trimestre à l’autre.

Un bon livre de soutien permet de consolider les connaissances au fil de l’année, de s’entraîner sur des exercices supplémentaires et de revoir les notions difficiles à son rythme.

1. Cahier de Technologie 5e (Bordas, 2024)

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Ce cahier, conçu pour le programme de 5ᵉ appliqué depuis 2024, propose neuf grandes séquences complètes qui couvrent l’ensemble des thèmes de la technologie au cycle 4 : objets et systèmes techniques, services associés, information et programmation. Chaque séquence part d’une situation proche du quotidien des élèves (objet connecté, logement, mobilité…), ce qui facilite l’appropriation des notions abstraites.

La progression respecte les repères du programme et mêle systématiquement plusieurs thèmes au sein d’une même activité. L’élève retrouve ainsi, sur un même support, des questions de matériaux, d’énergie, mais aussi de données et de commande. Cette approche évite l’effet « chapitres morcelés » et aide à construire une compréhension globale de ce qu’est un système technique.

Le cahier met la manipulation au centre des apprentissages : de nombreuses activités font appel à des maquettes spécifiques, des vues en trois dimensions ou des représentations numériques afin d’observer la structure et le fonctionnement des objets. Les séquences accordent également une place réelle à la pensée informatique et à la programmation, en cohérence avec les attendus du programme.

Comment l’utiliser ?

Utiliser chaque séquence comme révision ciblée : après un chapitre vu en classe (par exemple sur « l’organisation fonctionnelle d’un objet »), votre enfant refait à la maison une activité complète du cahier. Il lit l’énoncé, surligne les mots techniques (fonction, énergie, information), remplit le tableau de fonctions, puis compare avec son cours. Objectif : comprendre pourquoi, par exemple, un robot aspirateur a besoin de capteurs et d’un programme pour se déplacer.
Travailler la méthode sur un problème technique précis : choisissez un exercice qui part d’une question concrète, comme « comment automatiser l’ouverture d’un portail ? ». Demandez à votre enfant de reformuler le besoin, de lister les contraintes (sécurité, coût, énergie), puis de proposer une solution sous forme de schéma fonctionnel. Cela l’entraîne à adopter la démarche d’ingénierie attendue au collège.
Renforcer la programmation : lorsqu’une séquence aborde la pensée informatique, faites rédiger à votre enfant un algorithme « en français » avant de le traduire dans l’environnement de programmation utilisé au collège. Par exemple, écrire pas à pas le fonctionnement d’un feu tricolore ou d’une barrière automatique, puis vérifier que le programme correspond bien à la logique prévue.
Utiliser le cahier sur l’année entière : gardez ce support comme fil conducteur de la 5ᵉ. À chaque fin de trimestre, reprenez une ou deux activités par thème et faites un « diagnostic maison » : l’élève refait les questions sans regarder ses cours, puis corrige avec le livre. On repère ainsi les chapitres à retravailler avant les évaluations importantes.

2. Technologie 5e – Cahier d’activités (Nathan, 2024)

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Ce cahier d’activités, conforme au nouveau programme 2024, propose des séquences structurées autour de problématiques concrètes : sécuriser un passage piéton, gérer l’éclairage d’une pièce, organiser un réseau domestique, par exemple. Chaque séquence suit une trame claire : situation de départ, activités guidées, bilan de connaissances, puis entraînement.

Les exercices mélangent lecture de documents techniques (schémas, vues éclatées, tableaux de caractéristiques), questions de compréhension et petites productions écrites. Cela oblige l’élève à vraiment interpréter les documents, et pas seulement recopier des définitions. Le niveau de difficulté augmente progressivement, ce qui convient à un élève qui souhaite consolider ses bases sans se sentir bloqué dès les premières pages.

L’ouvrage se prête particulièrement bien à un travail autonome : la mise en page aérée, les consignes précises et les exercices courts permettent de faire une activité en une vingtaine de minutes. Pour un élève de 5ᵉ qui a du mal à se concentrer longtemps, ce format favorise des séances de travail régulières plutôt que des « marathons » inefficaces.

Comment l’utiliser ?

Rejouer une séance de classe à la maison : après une leçon sur les réseaux informatiques, choisissez une activité du cahier qui demande d’identifier les éléments d’un réseau domestique. Votre enfant entoure sur un schéma la box, les câbles, les équipements connectés, puis compare avec ce qu’il a réellement à la maison. Il peut dresser la liste des appareils connectés et expliquer comment les données circulent.
Préparer une évaluation : la veille d’un contrôle sur les matériaux, sélectionnez deux pages d’exercices variés (lecture de tableau de propriétés, choix d’un matériau adapté, justification). L’élève répond d’abord sans cours, se corrige avec le manuel de technologie ou ses fiches, puis refait uniquement les questions où il s’est trompé, en expliquant oralement son raisonnement.
Travailler la compréhension de consigne : pour un chapitre difficile, l’adulte lit la consigne à voix haute et demande à l’élève de la reformuler avec ses propres mots. On note ensemble ce qui est demandé (« expliquer », « justifier », « compléter un schéma »). Ensuite seulement, l’élève fait l’exercice. Cela l’aide à ne plus perdre des points par simple incompréhension du sujet.
Mettre en lien avec un projet : si la classe réalise un petit projet (maquette de maison, objet connecté, serre automatisée…), repérez dans le cahier une activité qui traite d’un système similaire. L’élève peut s’en servir comme « brouillon d’idées » : comment représentera-t-il les capteurs, les actionneurs, la source d’énergie ? Quels schémas pourrait-il réutiliser dans son dossier de projet ?

3. Technologie 5e – Cahier d’activités (Magnard, 2024)

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Le cahier Magnard se distingue par son univers très numérique : il est conçu pour fonctionner en lien avec des vidéos, des tutoriels et des questionnaires interactifs associés. L’éditeur annonce plusieurs vidéos accompagnées de questionnaires à choix multiples (questionnaires à choix multiples, abrégés en QCM), ainsi que de nombreuses ressources numériques complémentaires.

Sur le papier, le support reste cependant parfaitement utilisable à la maison sans accès aux ressources en ligne : chaque activité propose des documents clairs, des questions graduées et des exercices d’application classiques. Les projets collaboratifs prévus pour la classe peuvent être réinterprétés en petits projets familiaux : concevoir un objet pour mieux organiser le bureau, imaginer un système pour limiter la consommation d’eau, etc.

La force de ce cahier tient à la variété des supports : photographies techniques, schémas annotés, captures d’écran d’interfaces numériques. L’élève apprend à naviguer entre plusieurs représentations du même objet, ce qui correspond exactement aux attentes du programme en matière de modélisation et de lecture de documents.

Comment l’utiliser ?

Transformer les vidéos en révisions actives : lorsque l’enseignant indique une vidéo à visionner (ou si vous y avez accès via un compte dédié), demandez à votre enfant de la regarder une première fois sans cahier. Puis, lors du second visionnage, il met en pause à chaque nouvelle idée importante pour compléter les questions et les schémas associés. Par exemple, pour un chapitre sur l’éclairage, il note chaque type de lampe et ses caractéristiques.
Faire d’un projet de groupe un mini-projet à la maison : choisissez un des projets collaboratifs décrits (par exemple, imaginer un objet pour mieux ranger des câbles). En famille, vous faites ensemble l’analyse du besoin, le dessin d’une solution simple, puis un prototype en carton ou en matériaux de récupération. Ensuite, l’élève rédige un petit compte rendu en s’inspirant des modèles fournis dans le cahier.
S’entraîner avec les questionnaires : les questionnaires à choix multiples sont excellents pour repérer les idées mal comprises. Entraînez votre enfant à justifier chaque réponse correcte : « Pourquoi est-ce bien cette proposition ? Pourquoi les autres sont-elles fausses ? ». Sur un thème comme les sources d’énergie, ce travail oblige à distinguer par exemple énergie renouvelable et non renouvelable, stockage et production.
Travailler la préparation à l’oral : certaines activités du cahier sont pensées pour préparer l’oral du diplôme national du brevet. Utilisez-les comme base pour de courts exposés à la maison : deux à trois minutes où l’élève explique, par exemple, le fonctionnement d’un objet programmé, en s’appuyant sur un schéma tiré du cahier. On peut filmer ces essais pour qu’il se voie et améliore sa clarté.

4. Cahier de Technologie 5e (Hachette Éducation, 2025)

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Paru en 2025, ce cahier s’inscrit pleinement dans la logique du programme 2024 tout en proposant une mise en forme très structurée : chaque chapitre commence par une mise en situation qui pose une problématique claire, suivie d’activités de découverte, d’un « essentiel » sous forme de texte à compléter et d’exercices ludiques, avant un exercice de synthèse qui revient à la question de départ.

On y retrouve les grands thèmes de la technologie : analyse de besoins, fonctionnement d’objets techniques, énergie, information et commande, impacts environnementaux. La collection met particulièrement l’accent sur la mise en activité de l’élève et sur une approche orientée projet. Le lexique en fin d’ouvrage et les rappels de notions jouent le rôle de mini-fiches de cours, très utiles pour un élève qui a du mal à organiser ses notes.

Ce cahier convient bien aux élèves qui ont besoin d’un cadre rassurant : les consignes sont très guidées, et l’enchaînement « je découvre – je retiens – je m’exerce – je synthétise » est toujours identique. Une fois la structure repérée, l’élève sait exactement à quoi s’attendre à chaque chapitre, ce qui limite le stress face aux devoirs à faire seul.

Comment l’utiliser ?

Installer un rituel hebdomadaire : chaque semaine, fixez un créneau régulier (par exemple le mercredi après-midi) pour traiter un sous-chapitre complet. L’élève lit la mise en situation, surligne la problématique, puis réalise les activités de découverte. Vous réservez la partie « essentiel » et l’exercice de synthèse pour la fin de séance afin de vérifier ce qui est retenu. Sur un thème comme « l’éclairage d’une pièce », il pourra expliquer ensuite comment choisir et commander une lampe.
Revoir un contrôle raté : en cas de mauvaise note sur un chapitre précis (par exemple les matériaux), repérez dans le sommaire le chapitre correspondant, puis refaites uniquement les exercices liés à ce point. Demandez à l’élève de relire la partie « essentiel » en couvrant les mots-clés, puis de les retrouver de mémoire avant de vérifier. Cette approche travaille la mémorisation active plutôt que la simple relecture.
Travailler la rédaction technique : utilisez les exercices de synthèse comme modèle pour rédiger de petits textes explicatifs. Après avoir répondu aux questions, l’élève rédige un paragraphe complet : « Comment fonctionne ce système technique ? ». Il reprend les phrases du cours, mais en reformulant. Sur un portail automatisé, il décrira les capteurs, le dispositif de commande, l’actionneur, l’alimentation et les consignes de sécurité.
Anticiper la suite du cycle 4 : ce cahier étant pensé pour servir de base à l’ensemble du cycle 4, vous pouvez, en fin d’année de 5ᵉ, jeter un œil à un chapitre plus avancé. L’objectif n’est pas de tout comprendre, mais de montrer à l’élève où le programme le mènera en 4ᵉ et 3ᵉ. Cela donne du sens aux efforts fournis en cinquième et prépare progressivement à l’épreuve de technologie du diplôme national du brevet.

5. Mémo Collège – Technologie 5e – Cahier de l’élève (Bordas, 2024)

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Ce petit mémo ne remplace pas un cahier d’activités, mais il constitue un excellent complément pour consolider les connaissances. Il se présente sous forme de trente fiches « Repère » de deux pages chacune, couvrant l’ensemble des trois grands thèmes du programme de technologie au cycle 4.

Chaque fiche suit la même architecture : des mots-clés à connaître, un résumé de cours avec exemples, puis un exercice court pour vérifier la compréhension. Le livret est léger (64 pages) et pensé pour être facilement transporté, glissé dans un sac ou posé sur le bureau à côté des autres cahiers. Pour un élève qui se noie dans ses classeurs et ses polycopiés, ce format synthétique offre une vision claire de l’essentiel à retenir.

L’intérêt majeur de ce mémo réside dans sa capacité à lier les années : il est conçu pour être conservé en 5ᵉ, 4ᵉ et 3ᵉ. L’élève y retrouve ainsi, en un seul volume, les notions de base qui reviennent régulièrement tout au long du cycle 4, ce qui en fait un outil précieux pour préparer progressivement l’épreuve de technologie du brevet.

Comment l’utiliser ?

Accompagner la préparation d’un contrôle : une semaine avant une évaluation, identifiez avec l’élève les fiches qui correspondent au chapitre concerné (par exemple « énergie et stockage » ou « architecture d’un réseau informatique »). Chaque jour, il lit une fiche, cache le résumé, essaie de retrouver les idées principales, puis vérifie. Ensuite, il fait l’exercice de la fiche sans consulter le corrigé, afin de tester sa compréhension réelle.
Réviser en fin de trimestre : en période de bilans, fixez un objectif simple : une fiche par jour pendant quinze jours. L’élève lit la partie « mots-clés », les recopie dans un petit carnet en ajoutant un exemple personnel (un objet de la maison, une situation vécue). Pour « capteur », il pourra citer le détecteur d’ouverture de la porte d’entrée ou le capteur de lumière d’un lampadaire. Ce travail d’exemple personnel favorise l’ancrage des notions.
Clarifier le vocabulaire technique : si votre enfant bloque sur un mot dans son cahier principal (« actionneur », « énergie primaire », « système embarqué »), utilisez l’index du mémo pour retrouver la fiche correspondante. L’élève lit la définition, repère l’illustration ou l’exemple donné, puis revient sur l’exercice initial. Il comprend ainsi mieux la consigne et évite les contresens fréquents dans cette matière très dépendante du vocabulaire.
Préparer la montée en 4ᵉ et 3ᵉ : en fin d’année, choisissez quelques fiches qui annoncent les thèmes de niveau supérieur (impact des objets techniques sur la société, organisation d’un système complexe, par exemple). L’objectif n’est pas de tout maîtriser, mais de montrer la continuité du cycle 4. Votre enfant voit que ce qu’il apprend en 5ᵉ lui servira plus tard, ce qui renforce sa motivation à travailler régulièrement.

Conseils pour bien exploiter ces livres et améliorer la moyenne

Un livre, même excellent, ne fait pas progresser tout seul. Pour que ces supports de technologie deviennent de vrais alliés, trois principes peuvent être utiles.

D’abord, régularité plutôt que « coup de collier » : mieux vaut deux séances courtes de vingt minutes par semaine qu’un long après-midi de révision, où la concentration s’effrite. On peut par exemple réserver un créneau fixe pour la technologie (toujours le même jour), en alternant exercices d’un cahier et lecture d’une fiche mémo.

Ensuite, ne pas se limiter à « faire des exercices » : demander à l’élève d’expliquer sa démarche à voix haute, de justifier le choix d’un matériau, d’un mode de commande ou d’une solution de programmation. Ce travail d’explication correspond à ce qui est attendu au cycle 4 et, plus tard, lors de l’épreuve de technologie du diplôme national du brevet, où la capacité à argumenter est explicitement évaluée.

Enfin, relier autant que possible la technologie au quotidien : observer comment fonctionne la ventilation de la salle de bains, pourquoi certains luminaires consomment moins d’énergie, comment se connectent les appareils au réseau domestique. Les livres présentés ici fournissent de nombreux supports pour mettre des mots et des schémas sur ces observations. C’est en faisant le lien entre théorie, exercices et réalité quotidienne que la moyenne progresse durablement.