En classe de cinquième, les sciences de la vie et de la Terre (SVT) deviennent plus exigeantes : l’élève doit être capable d’expliquer des phénomènes, interpréter des documents et mener une démarche scientifique structurée. Le programme de cycle 4 (5ᵉ–3ᵉ) lui demande d’aborder la diversité du vivant, le fonctionnement du corps humain, les enjeux de santé, le climat, la biodiversité et la dynamique de la Terre, tout en développant des compétences d’observation, de raisonnement et d’argumentation.
Avec seulement 1 h 30 de SVT par semaine au collège, il reste peu de marge pour consolider les connaissances et reprendre calmement les points mal compris. Un bon livre de soutien scolaire permet justement de prolonger le travail à la maison : refaire des expériences simples, revoir les schémas difficiles, s’entraîner sur des exercices ciblés et, surtout, installer des habitudes de travail régulières.
1. Mon cahier de SVT 5e (Nathan, 2021)

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Ce cahier accompagne précisément le programme de 5ᵉ et propose une progression claire, chapitre par chapitre. Chaque double page place l’élève en situation d’enquête : documents variés, petites expériences, questions guidées qui l’amènent à construire lui-même la notion, notamment sur le changement climatique, la biodiversité ou le développement durable.
Les pistes de recherche et les réponses restent dans le cahier ; l’élève garde donc une trace complète de ses essais, de ses corrections et des bilans à retenir. Cela en fait un outil très pratique pour réviser avant un contrôle : il n’a pas besoin de feuilles volantes ni de cahiers supplémentaires, tout se trouve au même endroit.
Le grand atout de ce cahier réside aussi dans les ressources numériques associées : vidéos d’expériences, animations et activités en ligne accessibles par mini-liens. Utilisées avec parcimonie, elles permettent de revoir une dissection, une expérience de digestion ou une germination quand le matériel de classe n’est plus disponible à la maison.
Comment l’utiliser ?
- Rituel de 20 minutes après le cours. Après une séance sur la digestion, votre enfant choisit l’activité correspondante dans le cahier. Il lit les documents, complète le schéma du tube digestif, puis rédige une courte phrase expliquant le rôle de l’intestin grêle. Si, en classe, il confond encore estomac et intestin, ce travail ciblé corrige l’erreur immédiatement, avant qu’elle ne s’installe.
- Préparer un contrôle sur la reproduction. Deux semaines avant l’évaluation, vous feuilletez ensemble le chapitre sur la reproduction des êtres vivants. L’élève refait une ou deux activités en temps limité, puis compare ses réponses au bilan de fin de séquence. S’il n’arrive pas à expliquer la différence entre reproduction sexuée et asexuée chez les végétaux, vous repérez l’exercice exact où la notion apparaît et vous le retravaillez avec lui.
- Rejouer une expérience impossible à refaire à la maison. Pour une expérience sur la germination ou la digestion enzymatique, l’élève regarde la vidéo associée via les mini-liens, puis complète le tableau « hypothèse – résultats – conclusion » inscrit dans le cahier. Cela l’aide à comprendre ce qu’il n’a pas eu le temps de noter en classe et à mémoriser la logique de la démarche scientifique.
- Corriger ses évaluations de SVT. Après la remise d’un contrôle, l’élève cherche dans le cahier les pages liées aux questions ratées (par exemple, une question sur la classification des êtres vivants). Il refait l’activité correspondante en s’astreignant à rédiger toutes les phrases complètes. Ce va-et-vient entre contrôle et cahier montre clairement comment transformer une erreur en notion maîtrisée.
2. Mémo Collège SVT Cycle 4 (Bordas, 2022)

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Le Mémo Collège SVT Cycle 4 se présente comme un livret compact, conçu pour accompagner l’élève de la 5ᵉ à la 3ᵉ. Il rassemble les connaissances essentielles du cycle 4 sous forme de fiches synthétiques : mots-clés à mémoriser, schémas à compléter, tableaux récapitulatifs. L’objectif affiché est d’aider l’élève à apprendre rapidement l’essentiel, sans se perdre dans des détails superflus.
Le livret insiste également sur les méthodes de travail attendues en fin de collège : lire un graphique, interpréter un tableau, argumenter une réponse. Ces « fiches méthodes » complètent utilement le manuel et éclairent ce que l’enseignant sous-entend parfois : comment rédiger une conclusion, comment justifier une hypothèse ou organiser une réponse en plusieurs étapes.
Enfin, ce mémo sert de fil rouge vers le diplôme national du brevet (DNB) : il permet de revoir, au fil des années, les notions communes à tous les niveaux du cycle et de construire une mémoire durable des grandes idées de la discipline (classification du vivant, fonctionnement des organes, risques naturels…).
Comment l’utiliser ?
- Fiche de secours quand une notion résiste. Votre enfant rentre en disant : « Je ne comprends toujours pas la différence entre une espèce et un individu ». Vous ouvrez ensemble la fiche sur la biodiversité et la classification. L’élève lit la définition, complète le petit schéma, puis cherche un exemple dans son environnement (par exemple, un chêne dans la cour de l’école). Il écrit : « Un chêne pédonculé = espèce ; tel arbre dans la cour = individu ». Cette mise en mots simple lève souvent le blocage.
- Révision éclair avant un contrôle. La veille d’un contrôle sur la respiration chez l’être humain, l’élève consacre 15 minutes à la fiche correspondante : mots-clés, schéma du trajet de l’air, questions rapides. Il cache les réponses avec une feuille et tente de redessiner le schéma de mémoire. S’il oublie les alvéoles pulmonaires, il reprend immédiatement la partie de la fiche qui les met en avant, ce qui renforce une mémorisation active, bien plus solide qu’une simple relecture.
- Travail régulier de vocabulaire scientifique. Chaque semaine, vous choisissez deux ou trois mots-clés (par exemple « système nerveux », « hormone », « plaque tectonique »). L’élève lit la définition, la reformule à l’oral, puis invente une phrase d’exemple en lien avec sa vie quotidienne (« Mon rythme cardiaque augmente grâce aux hormones libérées quand je cours. »). Le mémo guide cette reformulation et empêche l’apprentissage mécanique, souvent inefficace.
- Préparer progressivement le brevet dès la 5ᵉ. À la fin de chaque trimestre, l’élève coche les fiches déjà travaillées en classe. Vous pouvez alors repérer les zones encore blanches (par exemple, les risques sismiques ou les impacts de l’activité humaine sur le climat) et prévoir des petits temps de révision ciblés. Au fil des années, le livret devient une carte de ce qui est acquis et de ce qui reste à consolider avant le DNB.
3. Mon carnet de réussite – SVT 5e 4e 3e (Hatier, 2024)

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Ce carnet propose une approche originale : plutôt qu’un simple cahier d’exercices, il offre à l’élève un outil de suivi de ses progrès en SVT tout au long du cycle 4. Chaque page rassemble des objectifs clairs, des activités courtes et des critères de réussite qui permettent de dire : « Je sais faire » ou « Je dois encore m’entraîner ».
La nouvelle édition 2024 renforce les dimensions méthode, esprit critique et éducation à la santé : lecture de documents, interprétation de données, réflexion sur l’impact d’un comportement (consommation, activité physique, sommeil…). Des activités courtes, très guidées, replacent l’élève dans des situations concrètes : décrypter une affiche de prévention, analyser un graphique sur la pollution de l’air, comparer deux modes de contraception.
Le carnet est conçu pour un usage nomade : format réduit, prix modeste, possibilité de le garder de la 5ᵉ à la 3ᵉ. Des compléments numériques (dictionnaire de SVT, flashcards, quiz, vidéos) prolongent le travail écrit en ligne et permettent de revenir sur une compétence mal maîtrisée sans attendre le prochain contrôle.
Comment l’utiliser ?
- Faire le point après chaque chapitre de cours. À la fin d’un chapitre sur la respiration ou la circulation sanguine, l’élève ouvre la page correspondante du carnet. Il réalise les mini-activités (par exemple, compléter un schéma simplifié du cœur), puis coche les cases « Je sais expliquer… », « Je sais lire… ». S’il hésite à cocher, c’est le signe qu’un retour à son cahier de cours ou à un exercice supplémentaire s’impose. Cette auto-évaluation transformée en geste concret rend l’élève acteur de ses progrès.
- Cibler les compétences fragiles. Beaucoup d’élèves de 5ᵉ réussissent les questions de cours mais échouent dès qu’il faut interpréter un graphique. Vous repérez la rubrique « Lire et exploiter un graphique » du carnet. L’élève suit pas à pas la méthode proposée sur un exemple simple (évolution de la fréquence cardiaque pendant l’effort), puis applique exactement la même démarche au graphique donné par l’enseignant. Il voit ainsi comment une compétence transversale se retrouve dans plusieurs chapitres.
- Installer un rendez-vous « bilan » mensuel. Une fois par mois, vous feuilletez ensemble le carnet en ne regardant que les cases non cochées. Imaginons qu’une série d’objectifs sur la classification des êtres vivants reste vide. Vous prévoyez alors une courte séance : lecture de la page, petit exercice pour ranger quelques animaux dans un arbre de parenté, puis validation d’une ou deux compétences. Le carnet devient alors un tableau de bord lisible pour l’élève comme pour les parents.
- Connecter le carnet aux ressources numériques. Lorsque l’élève ne comprend pas une activité (par exemple, un exercice sur le microbiote intestinal ou sur le rôle des vaccins), il utilise le QR-code ou les liens proposés : une vidéo explicative, un quiz ou une série de cartes numériques l’aident à revoir la notion autrement. Il revient ensuite cocher la compétence dans le carnet. Cette boucle « activité – ressource en ligne – validation » s’adapte bien aux rythmes de travail variés des collégiens.
4. Mon labo de SVT cycle 4 – Cahier d’expériences (Hachette Éducation, 2021)

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Mon labo de SVT cycle 4 se distingue par son angle résolument pratique : c’est un cahier d’expériences qui place la démarche scientifique au cœur de chaque activité. Pour chaque thème (respiration, reproduction, dynamique de la Terre, environnement…), l’élève suit une trame claire : problème posé, hypothèse, expérience, résultats observés, interprétation, conclusion.
Les activités se prêtent à des usages variés : travail en classe, devoir maison, projet en autonomie ou en groupe. Certaines prennent la forme d’activités exploratoires ou même d’escape games scientifiques, très motivants pour des collégiens qui peinent parfois à se concentrer sur une fiche plus classique.
Enfin, le cahier renvoie à un Labo virtuel accessible par QR-codes ou mini-liens : l’élève y trouve des vidéos et des photos d’expériences, des animations et des simulations. Cela permet de revoir une manipulation qu’il n’a pas bien suivie (observation au microscope, expérience de germination, mise en évidence de la dérive des continents) sans matériel laborantin à la maison.
Comment l’utiliser ?
- Rejouer une expérience clé du programme. Après une séance sur la germination, l’élève reprend l’activité correspondante dans le cahier. Il relit la problématique (« De quoi une graine a-t-elle besoin pour germer ? »), complète le tableau des conditions testées (eau, lumière, température), puis rédige une conclusion en une phrase. S’il avait simplement noté « la graine pousse » en classe, il apprend ici à préciser : « La graine germe seulement si elle reçoit de l’eau et une température adaptée ».
- Apprivoiser la démarche scientifique sur un exemple simple. Beaucoup de collégiens peinent à distinguer hypothèse et conclusion. Vous choisissez une activité courte sur la digestion de l’amidon. L’élève écrit d’abord son hypothèse (« l’amidon disparaît en présence d’une enzyme »), observe les résultats proposés dans le cahier, puis compare son hypothèse à la conclusion attendue. Cette confrontation entre prévision et réalité construit réellement le raisonnement scientifique.
- Transformer un devoir maison en mini-projet. L’enseignant donne une recherche sur un volcan célèbre ou un séisme marquant. Plutôt que de recopier un texte trouvé en ligne, l’élève s’appuie sur une activité du cahier portant sur les risques géologiques. Il suit la trame : localiser sur une carte, lire un graphique de magnitude, identifier les enjeux pour la population. À la fin, il rédige un paragraphe argumenté, beaucoup plus proche des attentes du programme que la simple « fiche Wikipédia ».
- Utiliser le Labo virtuel pour réviser avant une évaluation pratique. En prévision d’un devoir où l’on devra interpréter une expérience, l’élève scanne le QR-code renvoyant à une vidéo d’observation microscopique (par exemple, des cellules buccales). Il regarde la vidéo une première fois, puis reprend le schéma proposé dans le cahier pour l’annoter de mémoire. Cette alternance image–schéma ancre les détails importants (membrane, noyau, cytoplasme) et évite les dessins approximatifs souvent sanctionnés dans les contrôles.
5. SVT – 5e cycle 4 (Ellipses, 2022)

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Cet ouvrage de la collection « Fiches de mémorisation active » ne ressemble ni à un manuel traditionnel ni à un simple cahier d’exercices. Chaque notion du cours est présentée sous forme de questions courtes sur la page de gauche et de réponses détaillées sur la page de droite. L’élève peut ainsi s’interroger lui-même, fermer la page de droite, puis vérifier immédiatement sa réponse.
La méthode, inspirée des travaux en sciences cognitives, vise une mémorisation durable : les questions reviennent sous des formes légèrement différentes, avec trois niveaux de difficulté. L’élève passe ainsi d’un rappel très guidé (questions simples de cours) à des formulations plus exigeantes, où il doit relier plusieurs idées (par exemple, associer la respiration cellulaire à l’effort musculaire).
Le livre couvre l’ensemble du programme de 5ᵉ : géologie, biodiversité, fonctions du corps humain, santé, environnement. Son format maniable et son organisation par fiches en font un support idéal pour des révisions fréquentes mais courtes, parfaitement adaptées à la capacité de concentration d’un collégien.
Comment l’utiliser ?
- Séances de « quiz » de 15 minutes. Deux ou trois soirs par semaine, votre enfant choisit une fiche sur un thème étudié récemment (par exemple, la nutrition). Vous lisez les questions à voix haute en cachant la page de droite, il répond à l’oral ou par écrit, puis vous vérifiez ensemble. Lorsqu’il bloque sur « Où se déroule l’absorption des nutriments ? », vous notez la réponse correcte dans une petite liste de points à revoir dans son cours.
- Préparer une évaluation écrite sans apprendre « par cœur ». Une semaine avant un contrôle, l’élève sélectionne les fiches correspondant au chapitre concerné. Il commence par les questions de base, puis s’attaque aux questions les plus difficiles. Par exemple, sur la reproduction humaine, il devra non seulement donner les définitions (fécondation, implantation) mais aussi relier ces mots à un schéma simplifié de l’appareil reproducteur. Ce va-et-vient entre questions et schémas rapproche l’entraînement des exigences réelles du contrôle.
- Travailler avec un camarade ou un parent. Le format question-réponse se prête bien au travail en binôme. Un élève lit la question, l’autre répond. En cas de désaccord, ils vérifient sur la page de droite et, si nécessaire, reviennent au manuel ou au cahier de cours. Ce type d’échange, même très court, aide les élèves timides à verbaliser leurs idées en SVT, compétence essentielle lors des évaluations orales ou des travaux de groupe.
- Installer une routine de réactivation des connaissances. Chaque week-end, l’élève pioche une fiche portant sur un chapitre plus ancien (par exemple, un thème abordé en début de trimestre). Il répond aux questions sans regarder son cours, ce qui révèle ce qui a été vraiment retenu. Si la fiche sur le climat lui semble floue, c’est le moment de rouvrir le cahier pour relire une seule page ciblée plutôt que tout le chapitre. Cette pratique régulière évite l’oubli massif juste avant le brevet.
Installer une routine de travail réaliste en SVT
Quel que soit le livre choisi, l’essentiel reste la régularité. Plutôt que de longues séances occasionnelles, il vaut mieux viser :
- 2 ou 3 séances de 15 à 20 minutes par semaine,
- un objectif précis à chaque fois (refaire une expérience, apprendre cinq mots-clés, corriger un exercice raté),
- un bref retour sur ce qui a été compris (« Qu’est-ce que je sais expliquer que je ne savais pas expliquer hier ? »).
Il peut aussi être utile d’articuler ces livres avec les ressources gratuites proposées par l’Éducation nationale pour le cycle 4, qui rappellent les idées-clés de chaque thème et les compétences à travailler : l’élève comprend ainsi pourquoi il réalise telle activité, et pas seulement « parce qu’elle est dans le cahier ».
En combinant un ou deux de ces supports avec le manuel de la classe, des échanges réguliers avec l’enseignant et une organisation claire, la SVT cesse d’être une matière subie. Elle devient un terrain d’exploration où l’élève peut expérimenter, argumenter et, progressivement, remonter sa moyenne tout en gagnant en autonomie.
Références
- Ressources d’accompagnement du programme de SVT au cycle 4 – Eduscol
- Organisation des enseignements au collège (horaires par discipline) – Eduscol
- Les idées-clés pour mettre en œuvre le programme de SVT au cycle 4 – Fiche Eduscol (PDF)
- Sciences de la vie et de la Terre – Cohérence du parcours de formation de l’élève au cycle 4 – Eduscol (PDF)
- Page générale SVT – Actualités et ressources nationales – Eduscol