Première STMG : 5 livres pour réussir son année

Entrer en première STMG (sciences et technologies du management et de la gestion), c’est intégrer un cycle où l’on vous demande de comprendre le fonctionnement concret des organisations (entreprises, administrations, associations), de raisonner à partir de données chiffrées et de formuler des analyses structurées.

Les programmes fixent des attendus précis : savoir décrire une situation de travail, repérer les acteurs en jeu, expliquer un choix de gestion, utiliser un vocabulaire économique et juridique juste, tout en consolidant les bases en français, en mathématiques et en langues vivantes.

Au fil de l’année, le cursus de STMG développe des compétences transversales : analyser des documents, mener une démarche de projet, produire des synthèses écrites, présenter à l’oral un raisonnement argumenté, maîtriser les outils numériques (tableur, présentation, traitement de données).

Le programme de management, de sciences de gestion et numérique, d’économie-droit et de mathématiques technologiques est construit autour d’études de cas proches de la réalité, que l’on attend de vous que vous sachiez lire, interpréter et commenter.

La réussite en première STMG repose donc sur un travail régulier, indispensable pour le contrôle continu, qui représente 40 % de la note finale du baccalauréat, mais aussi pour les épreuves terminales (bac de français, épreuve anticipée de mathématiques, oral de fin de première puis Grand oral).

Les ouvrages présentés ci-dessous couvrent précisément ces attendus : ils aideront à fixer les notions clés, à s’exercer sur des situations de gestion typiques et à prendre de l’assurance à l’écrit comme à l’oral.

1. Objectif bac – Toutes les matières – 1re STMG (Hachette Éducation, 2025)

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Ce tout-en-un couvre l’ensemble des matières de première STMG : management, sciences de gestion et numérique, droit, économie, mathématiques, histoire-géographie, enseignement moral et civique, langues vivantes et surtout français, avec un dossier très fourni sur le baccalauréat de français. Les cours sont rédigés de manière synthétique, mais structurée, et suivent fidèlement les programmes.

Chaque chapitre propose un rappel complet du cours, des exemples commentés et des méthodes pas à pas pour les exercices types : études de documents, questions de cours, démonstrations mathématiques simples, analyses de textes. L’ouvrage insiste sur les automatismes de base, ce qui rassure les élèves qui doutent de leurs acquis de seconde.

Enfin, l’ensemble est pensé comme un guide de l’année : repères sur la réforme du baccalauréat, conseils de contrôle continu, préparation des épreuves anticipées, en particulier le bac de français. Les sujets types corrigés permettent de vérifier rapidement si les méthodes expliquées sont réellement maîtrisées.

Comment l’utiliser ?

Utiliser le livre pour construire un calendrier de révision hebdomadaire. Par exemple, le dimanche, choisir une double page de cours en droit sur « l’offre et la demande de travail », lire le résumé, puis faire les questions de fin de chapitre en temps limité. Cela permet de transformer tranquillement les devoirs surveillés de la semaine suivante en exercices déjà rencontrés.
S’en servir comme boîte à outils méthodologique pour le bac de français. Avant un devoir sur table, prendre un sujet de commentaire proposé, rédiger seulement l’introduction et une sous-partie, puis comparer avec la correction détaillée. L’élève voit concrètement comment transformer un plan brouillon en paragraphe argumenté, ce qui résout un blocage très fréquent en première.
Travailler les matières « faibles » en séances rapides. Un soir, consacrer vingt minutes aux mathématiques : relire le rappel sur les suites arithmétiques, faire deux exercices corrigés, vérifier les étapes clés (calcul de la raison, expression du terme général). Cette mini-séance vise un objectif très précis : ne plus perdre de points sur la reconnaissance du type de suite.
Préparer une séquence d’évaluations continues. Avant une série de contrôles, repérer pour chaque matière le chapitre concerné dans l’ouvrage, coller un marque-page, puis alterner les exercices : un sujet type en économie sur la croissance, un autre en management sur les parties prenantes d’une organisation, un commentaire guidé en français. On apprend à passer d’une discipline à l’autre sans perdre sa concentration.

2. Cahiers STMG – Management 1re STMG (Delagrave, 2025)

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Ce cahier d’activités consacre ses 13 chapitres à tout le programme de management de première STMG, en partant de situations très concrètes d’entreprises, d’associations ou de services publics. Chaque chapitre s’ouvre sur une mise en situation qui parle réellement aux élèves : clubs sportifs, plateformes numériques, enseignes de distribution, entreprises locales.

Le cours vient ensuite, présenté de manière très visuelle : schémas, cartes mentales, encadrés « Je retiens ». Les notions majeures – finalité, parties prenantes, styles de direction, structure de l’organisation – sont reliées à des exemples, ce qui facilite la mémorisation et surtout la réutilisation dans les études de cas.

Enfin, chaque objectif de chapitre s’accompagne d’exercices variés : activités guidées, questions de réflexion, tests interactifs à faire en autonomie, exercices de synthèse « Vers le bac » pour se préparer aux évaluations écrites. Les fiches « Méthodo » finales expliquent comment lire un dossier de documents ou construire une argumentation courte, compétence essentielle pour le bac.

Comment l’utiliser ?

S’appuyer sur la mise en situation de début de chapitre pour préparer un contrôle. Par exemple, avant une évaluation sur les styles de direction, relire l’étude d’un fast-food ou d’un magasin de sport, surligner les indices de style autoritaire, participatif ou consultatif, puis reformuler ces éléments dans vos propres mots. Lors du devoir, il suffira de reproduire cette démarche sur une autre organisation.
Utiliser la partie « Je m’entraîne » pour réviser la veille d’un devoir. Choisir l’exercice de synthèse de fin de chapitre sur la structure d’une entreprise, répondre en conditions réelles (temps limité, sans regarder le cours), puis comparer avec le corrigé ou les éléments du cahier. L’objectif concret : savoir identifier en quelques minutes si une structure est plutôt hiérarchique, fonctionnelle ou divisionnelle.
Travailler les fiches « Vers le bac » pour apprendre à rédiger des réponses construites. Par exemple, prendre un sujet type demandant : « Montrez que les parties prenantes influencent la décision de l’organisation ». Rédiger un plan en deux idées argumentées avec exemples tirés du cahier, puis rédiger une seule des deux parties. On progresse ainsi sur un problème précis : passer de simples phrases isolées à un paragraphe structuré.
Exploiter les fiches « Méthodo » pour maîtriser la lecture de documents. Avant une étude de cas, choisir une fiche expliquant comment analyser un organigramme, puis appliquer la méthode à un organigramme d’association trouvé dans le cahier. On s’entraîne à repérer les niveaux hiérarchiques, les fonctions support, les lignes fonctionnelles ; ce savoir-faire se retrouve systématiquement dans les sujets d’examen.

3. Cahiers STMG – Sciences de gestion et numérique 1re STMG (Delagrave, 2025)

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Ce cahier couvre l’intégralité du programme de sciences de gestion et numérique en 16 chapitres, avec une organisation très proche du cahier de management : situations réalistes, progression en compétences, synthèses visuelles. Les auteurs y abordent la collecte de données, les processus, les systèmes d’information, les outils collaboratifs, la relation avec le client, la gestion des ressources humaines.

Chaque chapitre commence par une situation de gestion : boutique en ligne, association culturelle, entreprise de services, administration. Les activités conduisent l’élève à utiliser des outils numériques (tableur, base de données, questionnaire en ligne), à interpréter des indicateurs chiffrés et à proposer des améliorations organisationnelles. La dimension « numérique » n’est pas décorative : elle structure vraiment les apprentissages.

La fin de chapitre propose des rubriques « Je m’entraîne », « Je retiens », « Vers le bac » et des fiches « Méthodo » pour l’épreuve orale de fin de première. L’ouvrage donne aussi accès à des ressources numériques (capsules vidéo, tests interactifs, flashcards) qui permettent de retravailler une notion en autonomie après le cours.

Comment l’utiliser ?

Transformer les activités en mini-projets maison. Par exemple, dans un chapitre sur la gestion de la relation client, reprendre une activité où une boutique en ligne suit les commandes. Recréer le tableau dans un tableur, ajouter une colonne « retards de livraison », calculer le pourcentage de retards. On résout ainsi un problème concret du programme : interpréter des indicateurs de performance et proposer une action corrective.
Utiliser les synthèses « Je retiens » pour construire des fiches ultra ciblées. Choisir un thème, par exemple « processus de recrutement », recopier le schéma sous forme de carte mentale personnelle, y ajouter un exemple réel (recrutement d’animateurs dans une mairie). Cette fiche servira directement pour préparer l’oral où l’élève doit présenter une situation de gestion vécue ou étudiée.
Travailler la rubrique « Vers le bac » pour s’entraîner aux études de documents numériques. Sélectionner un exercice avec capture d’écran de logiciel de gestion, répondre aux questions en temps limité, puis vérifier les réponses avec le cahier. Le but concret : ne plus être déstabilisé devant un tableau de bord ou un graphique de suivi des ventes dans un sujet d’examen.
Exploiter les fiches « Méthodo » pour préparer l’épreuve orale de fin de première. Choisir la fiche sur la construction d’un support de présentation, appliquer les conseils à un diaporama sur une situation étudiée en classe (par exemple l’organisation d’un festival). On apprend ainsi à structurer introduction, développement, conclusion et à illustrer chaque idée avec un indicateur ou un document issu du cahier.

4. Économie – 1re STMG (Nathan Technique, 2025)

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Cet ouvrage d’économie se présente sous forme de pochette découpée en cinq grands thèmes, en conformité avec le programme de première STMG : consommation, production, financement, répartition, croissance et mondialisation. Chaque thème rassemble plusieurs chapitres articulés autour d’une problématique économique clairement formulée.

La structure de chapitre est très régulière : une page d’ouverture avec mise en situation et activité « Avant la classe » (recherche, vidéo, graphique), puis une séquence d’activités guidées, des rubriques « Allez plus loin » pour approfondir, des applications et un quiz interactif. La démarche passe toujours d’un cas concret (ménage, entreprise, État) à la notion abstraite, ce qui rassure les élèves peu à l’aise avec le vocabulaire économique.

Chaque chapitre se clôt par une synthèse schématique et une application « Se préparer au bac » centrée sur la méthodologie : analyse de documents statistiques, rédaction argumentée, préparation au Grand oral. L’édition 2025 met aussi à jour les données chiffrées et renforce le travail sur l’argumentation, avec des fiches méthodes et un lexique final très utile.

Comment l’utiliser ?

S’aider de la page « Avant la classe » pour arriver en cours déjà préparé. Par exemple, avant un chapitre sur l’inflation, suivre la consigne de recherche : trouver l’évolution récente de l’indice des prix en France, noter deux conséquences pour les ménages. En classe, quand le professeur pose la question « Quels sont les effets de l’inflation ? », l’élève dispose déjà d’exemples concrets à mobiliser.
Utiliser les « Applications » pour apprendre à lire un graphique ou un tableau statistique. Choisir un exercice où il faut interpréter l’évolution du chômage, répondre aux questions en détaillant la lecture des axes, puis rédiger une phrase de conclusion claire. On règle un problème précis du programme : passer d’un simple « ça monte » à une formulation correcte du type « le taux a augmenté de deux points entre 2020 et 2024 ».
Exploiter la rubrique « Se préparer au bac » pour s’entraîner à la rédaction argumentée. Prendre un sujet demandant d’expliquer pourquoi l’État intervient dans l’économie, élaborer d’abord un plan en deux idées avec exemples du manuel, puis rédiger seulement l’introduction et une partie. On se concentre ainsi sur un point souvent fragile : articuler notions (biens publics, externalités) et exemples parlants.
Reprendre la synthèse de fin de chapitre pour fabriquer une fiche de révision très structurée. Par exemple, pour le thème « croissance économique », recopier le schéma en tableau : facteurs de production, rôle de l’investissement, progrès technique, limites écologiques. Ajouter à chaque case un exemple actuel (développement d’une entreprise numérique, tensions sur les ressources). Cette fiche sert ensuite juste avant le contrôle continu ou le Grand oral.

5. Mathématiques 1re STMG/STI2D/STHR/ST2S/STL – Enseignement commun (Nathan, 2025)

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Ce manuel de révision s’adresse à tous les élèves de première technologique, dont la série STMG, pour les préparer à la nouvelle épreuve anticipée de mathématiques du baccalauréat 2026. Il regroupe l’ensemble des notions et automatismes exigés en première et en seconde pour l’enseignement commun : fonctions, statistiques, probabilités, suites, calcul numérique, raisonnement.

L’ouvrage se présente comme un guide compact : pour chaque chapitre, un cours synthétique, une liste d’automatismes à mémoriser, des exercices variés ne nécessitant pas de calculatrice, puis des sujets type bac entièrement corrigés. La progression suit la liste officielle des automatismes publiée au Bulletin officiel du 12 juin 2025, ce qui rassure ceux qui craignent de « réviser à côté ».

L’accent est mis sur la pratique : les exercices commencent par des questions très guidées, puis montent en difficulté pour ressembler aux sujets réels. Les corrigés détaillent les étapes du raisonnement, ce qui aide à comprendre comment gagner des points même lorsque le résultat final est faux. Le manuel convient aussi bien au travail autonome qu’aux révisions intensives avant l’épreuve.

Comment l’utiliser ?

Travailler un automatisme par jour. Par exemple, choisir l’automatisme « calculer la probabilité d’un événement dans un tableau à double entrée », recopier un exemple du livre, refaire le calcul sans regarder la solution, puis inventer un exemple similaire (répartition des élèves selon langue vivante). Cela résout un problème très courant : perdre des points sur des questions techniquement simples mais mal maîtrisées.
Utiliser les exercices sans calculatrice pour s’entraîner aux conditions exactes de l’épreuve. Prendre un exercice sur les suites arithmétiques, poser en tête de copie la formule du terme général, faire tous les calculs à la main, puis vérifier avec la correction. L’objectif concret : ne plus paniquer le jour de l’examen lorsque l’usage de la calculatrice est limité.
Exploiter les sujets type bac pour faire des simulations complètes d’épreuve. Un week-end, se réserver deux heures, choisir un sujet, s’installer sans téléphone ni cahier, répondre à toutes les questions dans l’ordre. Ensuite, corriger en notant les points réellement obtenus. On mesure ainsi précisément où se situent les difficultés : gestion du temps, rédaction, lecture de consigne.
Revenir régulièrement au cours synthétique pour consolider les liens entre notions. Par exemple, après avoir travaillé un sujet sur les fonctions, relire la partie expliquant la dérivée, puis refaire deux exercices ciblés qui réutilisent la même idée. On apprend à reconnaître, dans un énoncé de problème de gestion (coût, chiffre d’affaires), quel outil mathématique utiliser pour répondre (tableau de variations, maximum, minimum).

Quelques conseils pour tirer le meilleur parti de ces ouvrages

Un premier réflexe consiste à planifier l’usage de ces livres plutôt que de les ouvrir au hasard la veille des contrôles. Il est souvent efficace de se fixer un créneau court mais régulier : vingt à trente minutes par jour, en alternant les matières. Les cahiers disciplinaires (management, sciences de gestion, économie, mathématiques) remplissent très bien ces temps courts.

Ensuite, il est préférable de privilégier un travail actif : répondre aux questions, rédiger une partie de sujet, refaire un exercice sans les solutions, expliquer une notion à voix haute. Lire passivement le cours donne l’impression de comprendre, mais ne prépare pas aux évaluations réelles, qu’il s’agisse du contrôle continu, de l’oral de fin de première ou des épreuves finales.

Enfin, ces livres ne remplacent pas les cours ni les consignes données par les enseignants ; ils les prolongent. Il est donc utile de noter, au crayon dans la marge, les remarques entendues en classe : « méthode exigée par le professeur », « type de sujet fréquent dans le lycée ». L’ouvrage devient alors un support personnalisé, parfaitement adapté aux attentes du bulletin et, plus tard, du baccalauréat technologique.