Physique-Chimie 3ᵉ : 5 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

La classe de troisième marque la fin du cycle 4 : c’est l’année où l’on consolide tout ce qui a été vu en physique-chimie depuis la cinquième. Le programme s’articule autour de quatre grands thèmes : organisation et transformations de la matière, mouvements et interactions, énergie et ses conversions et signaux pour observer et communiquer. Les attendus de fin de cycle demandent, entre autres, de savoir décrire la constitution de la matière, interpréter des transformations chimiques, raisonner sur des mouvements et des conversions d’énergie à partir de situations concrètes.

À cela s’ajoute la pression de l’épreuve de sciences du diplôme national du brevet : en une heure, l’élève doit traiter des exercices portant sur deux disciplines parmi la physique-chimie, les sciences de la vie et de la Terre et la technologie, pour 50 points (coefficient 2). Autrement dit, une bonne moyenne en physique-chimie repose autant sur la compréhension des notions que sur la capacité à les mobiliser rapidement dans des exercices structurés.

Les ouvrages ci-dessous sont classés dans un ordre logique : d’abord un ouvrage de physique-chimie très ciblé, puis un tout-en-un scientifique, deux cahiers d’activités pour installer les automatismes, enfin des annales pour s’entraîner en conditions réelles.

1. Prépabrevet – Physique-Chimie 3e (Hatier, 2024)

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Ce livre s’adresse aux élèves qui veulent reprendre la physique-chimie de troisième de manière méthodique, thème par thème. Chaque chapitre commence par des fiches de cours courtes, très visuelles, qui reprennent les notions clés : masse volumique, vitesse moyenne, types de mouvements, réactions chimiques simples, circuits électriques du quotidien. L’élève dispose ainsi d’un cadre clair pour revoir rapidement l’essentiel avant de s’attaquer aux exercices.

Viennent ensuite les « méthodes » : des pas à pas qui montrent comment analyser un énoncé, repérer les données utiles, choisir la bonne relation (par exemple v = d / t pour la vitesse) et présenter proprement le raisonnement. Dans chaque méthode, un exercice modèle est entièrement rédigé, ce qui aide à comprendre le niveau de précision attendu dans un contrôle ou au brevet.

La fin de chaque thème propose des exercices progressifs, puis des sujets de brevet guidés et enfin un « cahier spécial brevet » avec de vrais sujets blancs. L’ouvrage s’accompagne de vidéos accessibles par QR codes et d’un accès au site de révision, ce qui permet de varier les supports tout en restant centré sur le programme officiel de troisième.

Comment l’utiliser ?

Utiliser chaque fiche de cours comme point de départ d’une séance de 30 minutes. Par exemple, en difficulté sur la masse volumique, vous lisez la fiche, recopiez l’exemple, puis traitez les deux premiers exercices qui demandent de calculer la masse volumique d’un métal à partir de la masse et du volume. L’objectif est de refaire seul la démarche présentée dans la méthode.
Transformer les cartes mentales récapitulatives en outil de mémorisation active. Pour le thème « énergie électrique et puissance », vous tentez d’abord de reconstruire la carte de tête, puis vous comparez avec la version du livre. Vous repérez ce qui manque (lien entre puissance en watt, énergie en kilowatt-heure et durée) et vous complétez jusqu’à pouvoir expliquer un exemple comme la consommation d’un four de 2 kW utilisé 45 minutes.
Travailler les méthodes pour traiter des erreurs fréquentes. Si vous confondez transformation physique et transformation chimique, vous faites la méthode liée au chapitre correspondant, puis un exercice modèle. Ensuite, vous inventez un exemple du quotidien (par exemple : glaçon qui fond, sucre qui brûle) et vous justifiez, comme dans le corrigé, pourquoi il s’agit de l’un ou de l’autre.
Réserver les sujets de brevet à des séances « chronométrées ». Le week-end, vous choisissez un sujet guidé sur « mouvement et interactions », vous vous imposez 25 minutes sans aide, puis vous corrigez en détail. Vous notez sur une feuille ce qui bloque (conversion d’unités, lecture de graphique position–temps…) et vous revenez au cours ou aux exercices ciblés pour combler ces faiblesses.

2. Objectif Brevet – Sciences (Physique-Chimie, Technologie, SVT) 3e (Hachette Éducation, 2025)

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Ce volume couvre l’ensemble des sciences du brevet : physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre et technologie. Il reste néanmoins très utile pour remonter sa moyenne en physique-chimie, car il replace chaque notion dans le cadre de l’épreuve finale et du cycle 4. On y retrouve tous les grands chapitres : états de la matière, mélanges, réactions chimiques simples, mouvements, énergie et signaux.

Le cœur du livre repose sur des résumés de cours condensés et des méthodes illustrées par des exercices modèles. L’élève voit comment passer d’un schéma de circuit électrique à un raisonnement écrit, ou comment utiliser une équation de réaction pour justifier la conservation des atomes. Chaque méthode insiste sur la rédaction, la précision des unités et la présentation des résultats, points souvent sanctionnés dans les contrôles.

Enfin, plus de 200 exercices et sujets de brevet permettent de s’entraîner progressivement, de la question simple à la résolution d’un sujet complet. Un « cahier spécial brevet » donne des informations sur l’épreuve de sciences (durée, barème, types d’exercices) et propose des sujets d’annales corrigés pour se mettre en condition.

Comment l’utiliser ?

Démarrer par un diagnostic sur un thème que vous jugez fragile. Par exemple, si les mélanges posent problème, vous lisez le résumé, puis vous faites quelques exercices simples où il faut distinguer dissolution, décantation et filtration. Vous vérifiez dans les corrigés si votre vocabulaire est précis (soluté, solvant, solution homogène) et vous le corrigez immédiatement.
Utiliser les méthodes pour apprendre à rédiger. Sur un chapitre comme énergie et puissance électrique, vous suivez la méthode pas à pas : repérage des données, choix de la relation E = P × t, conversion des heures en secondes ou en heures décimales. Vous appliquez ensuite la démarche à un exercice complet : « Calculer l’énergie consommée par un radiateur de 1 000 W utilisé 3 h ».
Exploiter le caractère « tout-en-un » pour relier les disciplines. Lors d’un devoir commun où la physique-chimie est associée à la technologie, vous travaillez un sujet qui mêle circuit électrique et sécurité domestique. Vous observez comment les questions passent d’un schéma à un document technologique (étiquette d’appareil, disjoncteur), et vous vous entraînez à passer d’un type de document à un autre sans perdre le fil.
Utiliser les sujets d’annales en fin de trimestre. Vous choisissez un sujet de sciences comportant une partie physique-chimie, vous vous imposez la durée réelle (30 minutes pour la partie sciences si vous restez sur deux disciplines). Vous corrigez ensuite avec le barème, en repérant si vous perdez des points pour un mauvais choix de formule, une unité oubliée ou une phrase de conclusion absente.

3. Physique-Chimie 3e – Cahier d’activités (Lelivrescolaire.fr, 2023)

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Ce cahier d’activités reprend fidèlement la structure du programme de cycle 4 : organisation de la matière, transformations, mouvements et interactions, énergie, signaux lumineux et sonores. Chaque chapitre s’ouvre sur une situation concrète (mélange du quotidien, circulation d’un véhicule, facture d’électricité, bruit dans une salle de concert) qui permet d’entrer dans la notion par un problème réel.

Les activités, nombreuses, alternent documents à analyser, tableaux à compléter, schémas à annoter et petites expériences réalisables en classe ou à la maison avec du matériel courant. L’idée est d’amener l’élève à raisonner par étapes : observer, formuler une hypothèse, exploiter un graphique ou un tableau, puis tirer une conclusion claire. Des sujets de type brevet sont insérés à la fin de chaque thème pour habituer progressivement au format de l’examen.

Le cahier se termine par des fiches méthodes et un lexique. On peut ainsi revoir comment tracer un graphique correctement, utiliser une échelle pertinente, écrire une phrase de conclusion ou distinguer vitesse instantanée et vitesse moyenne. Le lexique reprend les mots scientifiques essentiels – solution, solubilité, interaction, puissance – pour éviter les confusions de vocabulaire qui coûtent des points en contrôle.

Comment l’utiliser ?

S’appuyer sur les activités avant le cours ou juste après. Si la classe commence un chapitre sur les mélanges et la solubilité, vous réalisez une activité du cahier qui demande d’interpréter des courbes de solubilité. Vous y cherchez la masse maximale de sel pouvant se dissoudre dans 100 g d’eau à 40 °C, puis vous comparez votre démarche avec celle vue en classe.
Utiliser les exercices pour automatiser les méthodes de calcul. Sur le thème mouvement et vitesse, vous sélectionnez trois exercices où il faut calculer une vitesse moyenne à partir d’une distance et d’une durée. Par exemple : « Un cycliste parcourt 18 km en 45 minutes ». Vous écrivez systématiquement : données, relation, application numérique, phrase de conclusion, jusqu’à ce que le schéma de résolution devienne réflexe.
Travailler la lecture de graphiques, compétence centrale au brevet. Vous prenez une activité qui propose un graphique « distance–temps », et vous entraînez l’élève à expliquer en phrases simples ce que raconte la courbe : arrêt, reprise de marche, vitesse constante ou non. Vous faites ensuite le lien avec un exercice d’un sujet de brevet du cahier portant sur les mêmes compétences.
Exploiter les fiches méthodes pour préparer un contrôle ciblé. Avant une évaluation sur énergie et circuits électriques, vous relisez la fiche rappelant comment repérer une grandeur physique (tension, intensité, puissance), ses unités et l’appareil de mesure correspondant. Vous réalisez ensuite deux activités : l’une où il faut compléter un schéma avec les symboles normalisés, l’autre où l’on compare deux ampoules à partir de leurs puissances indiquées sur l’emballage.

4. Physique-Chimie 3e – Cahier élève (Nathan, 2023)

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Ce cahier propose plus de 300 exercices progressifs, organisés selon une structure simple : évaluation diagnostique, activités, bilan, entraînement gradué. Dès le début d’un chapitre, une première série de questions permet de repérer les prérequis manquants : lecture de graphique, conversions d’unités, vocabulaire sur les états de la matière.

Les activités s’appuient sur des documents variés (schémas, photos, extraits de textes, données chiffrées) et connectent les notions de physique-chimie à des enjeux contemporains : consommation d’énergie, développement durable, pollution sonore ou lumineuse. Chaque chapitre comprend un « Labo oral » pour entraîner l’élève à expliquer à l’oral une démarche scientifique, compétence utile pour le brevet mais aussi pour les exposés.

De nombreuses vidéos d’expériences et de cours, ainsi que des questionnaires à choix multiples en complément, permettent de retravailler une notion autrement lorsque le cours écrit ne suffit pas. La progression régulière, la répétition des mêmes types de consignes et la présence de corrigés détaillés en font un outil solide pour les élèves qui ont besoin de s’entraîner souvent, sur de courtes séances.

Comment l’utiliser ?

Commencer chaque nouveau chapitre par l’évaluation diagnostique. Sur le thème circuits électriques, vous laissez l’élève répondre sans aide, puis vous corrigez avec lui. S’il confond toujours tension et intensité ou ne place pas correctement un ampèremètre, vous notez ces points à retravailler en priorité avec les activités du chapitre.
Utiliser les activités pour relier la théorie à la vie quotidienne. Par exemple, une activité sur la puissance électrique et la consommation peut partir d’une facture d’électricité simplifiée. Vous demandez à l’élève de retrouver, à l’aide du cahier, combien coûte l’utilisation d’un lave-linge de 2 000 W pendant 1,5 h en utilisant la relation entre puissance, énergie et durée.
Exploiter le « Labo oral » pour préparer les questions de sciences à l’oral du brevet. Vous choisissez une activité où l’élève doit expliquer pourquoi une transformation est chimique (combustion du gaz dans une gazinière). Il prépare une courte explication structurée (constat, hypothèse, expérience, conclusion) et la présente à voix haute, comme il le ferait devant un examinateur.
Utiliser les exercices progressifs pour construire une routine de travail. Trois soirs par semaine, l’élève choisit deux exercices de difficulté croissante sur un même thème, par exemple mouvements et interactions. Un exercice simple demande d’identifier le sens du mouvement, un autre d’interpréter un graphique de vitesse. La régularité compte davantage que la durée : quinze à vingt minutes suffisent si l’on s’y tient vraiment.

5. Annales du brevet 2026 – Annabrevet Sciences (Physique-chimie, SVT, Technologie) (Hatier, 2025)

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Ce recueil d’annales s’adresse plutôt aux derniers mois de l’année, lorsque les notions principales ont été vues en classe. Il contient de nombreux sujets corrigés récents, couvrant l’ensemble du programme de sciences : physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre et technologie.

L’ouvrage est structuré en trois grandes étapes. D’abord, des pages de méthode décrivent précisément l’épreuve : types de questions, barème, durée, compétences évaluées. Puis des sujets « traités pas à pas » montrent comment analyser l’énoncé, souligner les informations essentielles, rédiger une réponse courte mais complète. Enfin, 36 sujets guidés, classés par thème, permettent de cibler une difficulté précise, qu’il s’agisse de l’énergie, des réactions chimiques ou de la lecture de graphiques.

Chaque sujet corrigé insiste sur les formulations attendues et sur les erreurs fréquentes : confusion d’unités, absence de justification, mauvaise exploitation d’un document. En travaillant régulièrement avec ce livre, l’élève se familiarise avec le style des sujets du brevet, ce qui réduit le stress le jour de l’examen et améliore aussi la qualité de ses réponses en contrôle.

Comment l’utiliser ?

Commencer par les pages de méthode pour clarifier ce que l’on attend de l’élève. Vous lisez ensemble la description de l’épreuve de sciences, puis vous regardez un sujet commenté. Pour un exercice sur la vitesse d’un véhicule, par exemple, vous repérez les verbes importants (« déterminer », « justifier ») et vous comparez avec la façon dont l’élève répond habituellement en contrôle.
Choisir des sujets guidés ciblés sur une difficulté identifiée. Si l’élève peine sur les transformations chimiques, vous sélectionnez un sujet où il doit reconnaître une combustion et équilibrer une équation simple. Vous le laissez travailler avec ses fiches de cours à côté, mais il doit suivre la structure du sujet (analyse du document, complétion de tableau, rédaction d’une phrase de bilan).
Utiliser certains sujets en conditions réelles, une fois par semaine. Vous fixez une séance d’une heure, comme au brevet, en alternant les thèmes : une semaine un sujet dominé par la physique-chimie, la semaine suivante un sujet davantage centré sur la technologie ou les sciences de la vie et de la Terre. Après la correction, vous notez les types de questions qui font perdre des points et vous vous reportez, si besoin, aux ouvrages de cours ou de méthodes.
Exploiter les corrigés pour travailler la rédaction. Après un sujet sur l’énergie, vous comparez phrase par phrase la réponse de l’élève avec celle du livre. S’il écrit « L’énergie est consommée » sans préciser par quel système ni dans quel contexte, vous lui faites reformuler en une phrase complète : « L’ampoule convertit l’énergie électrique reçue en énergie lumineuse et en énergie thermique ». Cette exigence améliore aussi ses copies de physique-chimie au quotidien.

Quelques conseils pour bien choisir et exploiter ces livres

Un seul livre ne suffit pas à « sauver » une moyenne : c’est l’usage régulier qui fait la différence. Un bon compromis consiste à combiner un ouvrage de type cours + méthodes (comme Prépabrevet ou Objectif Brevet – Sciences) avec un cahier d’activités. Le premier sert à comprendre, organiser les idées et apprendre à rédiger ; le second à s’entraîner souvent, sur des exercices courts, sans forcément avoir besoin d’un adulte à chaque fois.

Il est également utile de lier explicitement ces séances de travail maison au calendrier de la classe. Lorsqu’un chapitre se termine en cours (par exemple « Signaux pour observer et communiquer »), prévoir deux ou trois séances à domicile où l’élève refait les activités correspondantes dans son cahier, puis termine par un sujet d’annales portant sur ce même thème. Cela crée un cycle « cours – entraînement – sujet type brevet » très efficace pour consolider les connaissances.

Enfin, il convient d’éviter deux pièges fréquents : accumuler trop d’ouvrages (ce qui disperse l’attention) et ne travailler qu’en lecture passive. Chaque session devrait se terminer par une production écrite ou un calcul complet, même court : une phrase de conclusion, un schéma annoté, un tableau complété, un graphique tracé. C’est cette habitude qui, peu à peu, se traduit par des points supplémentaires en contrôle… et au brevet.