En cinquième, l’enseignement de la physique-chimie marque l’entrée dans le cycle 4 : les élèves découvrent des notions plus abstraites – conservation de la masse, distinction entre mélange et corps pur, énergie et circuits électriques, propagation de la lumière – tout en continuant à manipuler en laboratoire.
Le programme s’organise autour de quatre grands thèmes : organisation et transformations de la matière, mouvements et interactions, énergie et ses conversions, signaux pour observer et communiquer. Cette progression exige une maîtrise du calcul, du vocabulaire scientifique et des méthodes expérimentales.
Dans ce contexte, un bon livre de soutien scolaire ne se réduit pas à une simple collection d’exercices. Il doit aider à comprendre le sens des notions, guider la rédaction, proposer des situations issues du quotidien (cuisson des aliments, éclairage d’une pièce, lecture d’une facture d’électricité) et entraîner l’élève à expliquer son raisonnement. L’objectif n’est pas seulement d’obtenir de meilleures notes, mais de gagner en autonomie et en confiance.
1. Physique-Chimie 5e – Cahier d’activités (Nathan, 2021)

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Ce cahier d’activités Nathan propose un parcours complet, rigoureusement conforme au programme du cycle 4. Plus de deux cents exercices et trente-trois activités guident l’élève de la découverte à l’entraînement, en s’appuyant sur des situations concrètes liées au développement durable et au quotidien des collégiens.
Chaque thème du programme – organisation et transformations de la matière, mouvements et interactions, énergie et circuits électriques, signaux lumineux et sonores – fait l’objet d’une évaluation diagnostique, d’activités structurées puis d’exercices progressifs. Les pages d’« Histoire des sciences » et les vidéos associées replacent les notions dans une perspective culturelle qui stimule la curiosité scientifique.
La mise en page aérée, les consignes précises et les bilans à compléter en font un support adapté aussi bien au travail autonome qu’à l’accompagnement par un adulte. Des ressources numériques (vidéos d’expériences, capsules de cours, activités sur les objectifs de développement durable, entraînement à l’oral) prolongent le cahier et offrent à l’élève la possibilité de vérifier ses acquis à son rythme.
Comment l’utiliser ?
- Commencer chaque chapitre par l’évaluation diagnostique. L’élève répond sans ouvrir son cours, puis corrige avec le manuel ou un adulte. Par exemple, avant de travailler « volume, masse et température », il tente les questions sur la lecture d’une éprouvette graduée ; la correction met immédiatement en lumière les confusions fréquentes entre masse et volume.
- Utiliser les activités expérimentales comme préparation ou prolongement des séances de laboratoire. Pour un chapitre sur les changements d’état de l’eau, l’élève lit la fiche, repère le matériel, anticipe les mesures à réaliser, puis complète le compte rendu après la manipulation. Il apprend ainsi à structurer une démarche scientifique plutôt que de recopier passivement un protocole.
- S’entraîner régulièrement sur les exercices progressifs en petites séquences de vingt minutes. On peut, par exemple, choisir trois exercices : un sur la schématisation d’un circuit électrique, un sur le calcul d’une distance à partir d’une vitesse moyenne, un sur l’interprétation d’un graphique de température. Cette routine installe des réflexes de raisonnement indispensables pour les contrôles.
- Exploiter les ressources numériques en fin de chapitre. L’élève regarde une courte vidéo de cours sur la propagation de la lumière, puis résume l’essentiel en cinq lignes dans son cahier. Enfin, il réalise l’activité d’entraînement à l’oral proposée pour s’exercer à expliquer clairement une expérience, comme il devra le faire lors d’une présentation de groupe.
2. Regaud-Vento – Physique Chimie 5e (Bordas, 2021)

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Ce titre s’inscrit dans une collection très utilisée au collège. Cahier « clé en main », il rassemble activités, essentiels de cours à compléter et plus de sept cent cinquante exercices progressifs, pensés pour couvrir l’ensemble des compétences du socle commun et les ajustements de programme publiés en 2020.
La richesse des activités – expérimentales, documentaires ou menées en démarche d’investigation – permet de varier les approches. L’élève y manipule des données réelles, lit des graphiques, interprète des tableaux, rédige de courts textes explicatifs. Les nombreuses « tâches complexes » l’obligent à mobiliser plusieurs notions à la fois, comme lorsqu’il doit concevoir un dispositif d’éclairage sûr pour une chambre d’adolescent ou comparer différents moyens de transport sur le plan énergétique.
Chaque chapitre se clôt par des fiches méthodes très guidées et un « dico » scientifique qui clarifie le vocabulaire souvent source de blocages (solvant, densité, interaction, énergie). Cette structure rassurante facilite un usage autonome du cahier à la maison, tout en restant compatible avec la plupart des progressions utilisées par les enseignants de collège.
Comment l’utiliser ?
- Faire le lien systématique avec le cours du professeur. Après une leçon sur la différence entre masse et poids, l’élève commence par l’activité introductive correspondante dans le cahier, où il compare le comportement d’un dynamomètre et d’une balance. Il vérifie ensuite dans la partie « essentiels » que les définitions apprises en classe sont bien maîtrisées.
- S’appuyer sur les « essentiels à compléter » pour construire une fiche de révision en temps réel. Par exemple, au chapitre sur les circuits électriques, l’élève complète les schémas types en série et en dérivation, puis surligne les mots de vocabulaire nouveaux (générateur, récepteur, interrupteur). Le soir, il relit uniquement ces quelques pages avant un contrôle, plutôt que tout le cahier.
- Utiliser les tâches complexes comme entraînement aux devoirs surveillés. On peut choisir une situation proche de la vie quotidienne – par exemple, dimensionner une multiprise pour brancher plusieurs appareils – et résoudre le problème en conditions d’examen : temps limité, rédaction soignée, schémas propres. La comparaison avec la correction du cahier fait émerger les points de méthode à renforcer.
- Exploiter le « dico » scientifique pour lever des incompréhensions ciblées. Lorsqu’un élève confond encore mélange homogène et hétérogène ou parle de « chaleur » au lieu d’« énergie thermique », on lui demande de relire les entrées correspondantes, puis de créer deux exemples personnels (une boisson gazeuse, une poche de glace). Ce détour par le vocabulaire consolide durablement les notions.
3. Mon cahier d’activités et d’exercices – Physique-Chimie 5e (Belin Éducation, 2022)

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Ce cahier d’activités et d’exercices se distingue par une approche résolument expérimentale. Environ quarante-six pages sont consacrées à des activités de laboratoire guidées, où l’élève formule des hypothèses, relève des mesures, discute des erreurs possibles et conclut à partir d’observations concrètes.
À ces activités s’ajoutent plus de quarante pages d’exercices variés, qui réinvestissent les compétences travaillées : lecture de graphiques, utilisation d’unités adaptées, rédaction d’une démarche de résolution. Des fiches bilan claires et des fiches méthode en fin de chapitre aident à structurer les connaissances, ce qui évite d’accumuler des feuilles de cours difficiles à relire.
L’ouvrage s’accompagne de ressources numériques originales, notamment plusieurs jeux d’évasion scientifiques en ligne et une activité de fin d’année accessible par codes à réponse rapide. Ces supports ludiques maintiennent la motivation tout en obligeant l’élève à mobiliser sérieusement les notions du programme pour progresser dans le scénario proposé.
Comment l’utiliser ?
- Utiliser les activités expérimentales comme fil conducteur du chapitre. Avant une leçon sur la masse volumique, l’élève réalise dans le cahier une expérience guidée où il mesure la masse et le volume de différents liquides. Il trace ensuite un graphique masse/volume et en déduit, avec l’aide du manuel, pourquoi certains liquides « flottent » sur d’autres.
- Programmer des séances courtes d’exercices écrits après chaque cours. Par exemple, le soir suivant une leçon sur la propagation rectiligne de la lumière, l’élève consacre vingt minutes à trois exercices du cahier : schématiser un faisceau lumineux, prévoir la position d’une ombre portée, expliquer pourquoi une pièce reste éclairée même quand on s’éloigne de la lampe. Cette régularité installe des automatismes.
- S’appuyer sur les fiches bilan pour préparer les contrôles. L’élève relit la fiche dédiée aux circuits électriques simples, la complète sans regarder le cours puis coche, dans la marge, les éléments qu’il juge encore incertains. Il refait alors uniquement les exercices associés à ces points fragiles, au lieu de tout reprendre indistinctement.
- Utiliser les jeux d’évasion numériques comme récompense pédagogique. Une fois les exercices d’un chapitre terminés avec sérieux, l’élève se lance dans le jeu correspondant : pour sortir d’une station spatiale ou réparer un laboratoire virtuel, il doit, par exemple, choisir le bon graphique d’énergie ou corriger un schéma de circuit. La réussite devient ainsi directement liée à la maîtrise du cours.
4. Fiches doc – Bilans et méthodes illustrés – Physique chimie 5e (Hatier, 2021)

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Ce cahier rassemble trente-cinq fiches prédécoupées, imprimées sur une seule face, que l’on complète puis colle dans le cahier de cours ou le classeur de l’élève. Chaque fiche propose un bilan de notion accompagné d’exemples, d’un exercice court et d’un encadré de méthode.
L’ensemble couvre les grands thèmes du programme : états de la matière, mélanges et changements d’état, forces et mouvements, circuits électriques simples, lumière et formation des ombres, ainsi que les premières idées sur l’énergie. En fin d’ouvrage, des cartes mentales rassemblent les idées essentielles pour chaque domaine.
Le format visuel, très synthétique, rend cet ouvrage particulièrement adapté aux élèves qui se perdent dans les longs textes de manuel. Les fiches, colorées et structurées, servent de passerelle entre le cours et l’entraînement, en aidant l’élève à repérer rapidement ce qu’il doit savoir réciter, appliquer ou expliquer lors d’un contrôle.
Comment l’utiliser ?
- Transformer chaque fiche en mini-séance de révision. L’élève commence par cacher le cours correspondant, puis lit la fiche en entier une première fois. Il remplit ensuite les cases vides, réalise l’exercice proposé et vérifie avec le cahier ou un adulte. Par exemple, sur la fiche « volume, masse et température », il s’entraîne à convertir correctement des volumes en litres et millilitres.
- Construire un classeur de référence thématique. Après chaque chapitre, l’élève complète la fiche associée, la détache et la range derrière un intercalaire (« matière », « énergie », « signaux »). Avant un contrôle sur les circuits électriques, il ouvre directement la section concernée et revoit en quelques minutes les symboles normalisés, la notion de boucle et la différence entre conducteur et isolant.
- Utiliser les fiches comme support d’explication orale. Un soir par semaine, l’élève choisit une fiche au hasard – par exemple, celle sur les changements d’état – et l’explique à haute voix à un parent. Il détaille le sens des mots « fusion », « solidification », « vaporisation », puis illustre chaque terme par une situation simple de la vie courante (beurre qui fond, linge qui sèche).
- Exploiter les cartes mentales finales pour préparer les évaluations de fin de trimestre. L’élève remplit une carte sans regarder le modèle, puis compare : les branches manquantes révèlent immédiatement les notions encore fragiles, qu’il pourra retravailler dans son cahier ou avec d’autres exercices.
Conseils pour bien progresser en physique-chimie en 5ᵉ
Quel que soit l’ouvrage choisi, les progrès en physique-chimie reposent surtout sur la régularité. Mieux vaut trois courtes séances de vingt minutes par semaine qu’un long « marathon » la veille du contrôle. Il devient alors possible de relire le cours, refaire quelques exercices ciblés, corriger ses erreurs et noter, dans une marge ou un carnet, les points à éclaircir avec l’enseignant.
Il peut aussi être utile d’alterner les formats : exercices écrits, schémas de circuits, petites expériences réalisables à la maison (refroidir de l’eau salée, observer une ombre qui s’allonge, mesurer la température d’une pièce à différents moments de la journée), questions orales posées par un adulte. Cette variété limite la lassitude et montre que la physique-chimie éclaire réellement la vie de tous les jours.
Enfin, il existe de nombreuses ressources numériques gratuites proposées par des enseignants et des institutions : cours en ligne conformes au programme de 5e, exercices interactifs, vidéos courtes centrées sur une notion précise. Elles complètent utilement les livres de soutien, mais ne les remplacent pas : le fait de tenir un cahier, d’écrire des phrases complètes, de tracer des graphiques à la main reste déterminant pour réussir au collège puis au lycée. Un bon livre, bien exploité, devient alors un véritable compagnon de route pour toute la scolarité au cycle 4.
Références
- Ministère de l’Éducation nationale – Ressources d’accompagnement du programme de physique-chimie au cycle 4 (Eduscol)
- Ministère de l’Éducation nationale – Programme du cycle 4, version en vigueur à la rentrée 2020 (texte officiel)
- Académie d’Aix-Marseille – Exemple de progression thématique en physique-chimie en classe de 5e
- PCCL – Cours, exercices et animations de physique-chimie pour la 5e