Maths 3ᵉ : 5 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

La classe de troisième clôt le cycle 4 de mathématiques, avec des attentes élevées : manipuler les nombres et les expressions littérales, raisonner en géométrie, maîtriser fonctions, statistiques, probabilités, sans oublier un premier contact avec l’algorithmique. Le tout doit être suffisamment solide pour aborder le lycée dans de bonnes conditions.

En parallèle, le Diplôme national du brevet (DNB) s’appuie à la fois sur le contrôle continu et sur une épreuve écrite de mathématiques de deux heures (coefficient 2), qui exige méthode, rapidité et rigueur. Pour de nombreux élèves, la difficulté ne vient pas seulement des notions, mais d’un manque de régularité et d’entraînement ciblé.

Les ouvrages ci-dessous ont été choisis parce qu’ils couvrent tout ou partie du programme de 3ᵉ et proposent des exercices progressifs. Ils peuvent aider un élève à remonter sa moyenne, à reprendre confiance et à se préparer sereinement au brevet, à condition d’être utilisés avec constance et stratégie.

1. Prépabrevet – Maths 3e – Cours, méthodes et sujets de brevet corrigés (Hatier, 2024)

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Ce volume se présente comme un compagnon annuel : il combine fiches de cours, méthodes, exercices et sujets de brevet. Chaque thème du programme – nombres et calculs, fonctions, grandeurs et mesures, géométrie, statistiques et probabilités, algorithmique – est introduit par un rappel clair et visuel. On y trouve aussi de grandes cartes mentales qui aident l’élève à organiser les notions-clés avant une évaluation.

Les exercices sont classés par difficulté et complétés par des sujets guidés de type brevet, de sorte que l’élève passe progressivement de la simple application à la résolution de problèmes plus élaborés. Tous les corrigés sont détaillés, avec un accent sur la méthode de rédaction, ce qui reste un point faible fréquent en troisième. Un cahier « Spécial brevet » regroupe des sujets blancs pour travailler en conditions d’examen.

Enfin, l’ouvrage donne accès à des ressources numériques (vidéos, parcours interactifs) et à des QR codes renvoyant vers des explications supplémentaires sur les questions typiques du brevet. Ce prolongement en ligne permet de retravailler un point bloquant immédiatement après la lecture de la correction, sans devoir chercher ailleurs.

Comment l’utiliser ?

Pour structurer le travail de l’année. Après chaque chapitre abordé en classe (par exemple le théorème de Pythagore), il est utile de demander à l’élève de lire la fiche de cours, puis de réaliser uniquement les premiers exercices du thème. S’il doit, par exemple, vérifier si un triangle est rectangle à partir de trois longueurs, il commence par un exercice d’application simple, où les données sont déjà bien identifiées, avant de passer à un problème plus rédigé.
Pour corriger un contrôle décevant. En cas de mauvaise note sur les pourcentages ou les échelles, il suffit de repérer dans le sommaire le thème correspondant. L’élève refait d’abord un sujet guidé proche de son évaluation, en suivant la méthode pas à pas, puis un exercice de brevet en temps limité. L’objectif est de transformer un chapitre « raté » en série d’automatismes fiables.
Pour préparer l’épreuve de mathématiques du brevet. À partir du troisième trimestre, le cahier « Spécial brevet » peut devenir un fil conducteur : un sujet par semaine, chronométré, avec relecture systématique de la correction. Si un exercice sur les fonctions affines pose difficulté (lire l’image d’un nombre sur un graphique, trouver l’antécédent), on retourne à la fiche de cours correspondante et aux exercices ciblés.
Pour exploiter les ressources numériques. Lorsqu’un exercice échoue plusieurs fois, il est pertinent de scanner le QR code associé et de visionner la vidéo qui reprend la « question type » du brevet (par exemple un exercice de probabilité avec tirage de boules). L’élève compare la démarche présentée à la sienne, puis recommence un autre exercice du même type pour ancrer la méthode.

2. Maths 3e avec Yvan & Florie Monka (Nathan, 2023)

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Ce livre a été conçu comme le prolongement papier de la célèbre chaîne YouTube « m@ths-et-tiques ». Le cours est découpé en chapitres courts, chacun associé à une ou plusieurs vidéos explicatives. L’élève retrouve dans le manuel non seulement les notions, mais aussi la manière de les présenter à l’oral, ce qui rassure ceux qui ont besoin d’entendre la démonstration pour la comprendre.

À l’intérieur de chaque chapitre, des exercices variés suivent une progression nette : entraînement, approfondissement, puis tâches plus complexes. Les corrigés insistent sur les étapes de raisonnement : repérer les données, choisir la bonne formule, justifier chaque calcul. Cette approche convient particulièrement aux élèves qui ont du mal à « voir » comment démarrer un problème.

La présence de QR codes, qui renvoient directement aux vidéos correspondantes, offre une boucle de révision très efficace : lire le cours, tenter les exercices, regarder la vidéo si l’on bloque, puis recommencer un autre exercice. L’ensemble couvre le programme de troisième et prépare explicitement au brevet, sans sacrifier la compréhension au profit de la seule performance.

Comment l’utiliser ?

Pour revisiter un cours incompris. Si un chapitre sur les fonctions est mal passé en classe (par exemple déterminer la pente d’une droite à partir de deux points), il est précieux de commencer par lire la partie cours dans le livre, puis de flasher le QR code de la vidéo associée. Après le visionnage, l’élève refait l’exemple traité dans la vidéo, puis un exercice du manuel qui lui ressemble, afin de vérifier qu’il peut reproduire la démarche sans aide.
Pour consolider un point précis avant un contrôle. Supposons qu’un contrôle sur les probabilités approche et que l’élève confonde toujours « événement » et « issue ». Il est alors judicieux de choisir deux ou trois exercices ciblés dans le chapitre concerné (tirages de cartes, de boules…). Après chaque exercice, l’élève compare sa rédaction avec celle du corrigé et souligne les phrases qui justifient les réponses. L’objectif est de stabiliser le vocabulaire autant que les calculs.
Pour préparer une interrogation surprise. Le week-end, on peut sélectionner un chapitre déjà vu (par exemple Thalès). L’élève lit le cours, réalise un exercice simple de calcul de longueur, puis un problème plus réaliste (hauteur d’un arbre, largeur d’une rivière). Ensuite, il résume sur un brouillon la méthode : « repérer les triangles, vérifier qu’ils sont semblables, écrire la proportionnalité ». Ce petit « mémo maison » servira avant la prochaine évaluation.
Pour travailler l’oral et la confiance. Il est intéressant de demander à l’élève de choisir un exercice corrigé sur les équations du premier degré. Il refait l’exercice sans regarder la solution, puis explique à voix haute chaque étape, comme s’il tournait sa propre vidéo : « Je commence par isoler x, j’ajoute 5 des deux côtés… ». Cette mise en mots l’aide à structurer sa pensée, ce qui rejaillit positivement sur la rédaction des copies.

3. Myriade – Maths 3e – Cahier d’exercices pour tous (Bordas, 2024)

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Ce cahier accompagne idéalement un manuel ou un cours en ligne : il se concentre sur la pratique intensive, avec 59 fiches couvrant toutes les capacités du programme de troisième. Chaque fiche se consacre à une compétence précise (calcul littéral, proportionnalité, gestion de données…) pour permettre une révision ciblée.

On y trouve plus de 550 exercices différenciés et une centaine de problèmes, dont des tâches complexes destinées à entraîner les élèves à des situations plus ouvertes. Certains exercices sont très courts, d’autres demandent une vraie mise en forme de la solution : cela convient autant aux élèves en difficulté qu’à ceux qui visent une mention au brevet.

Le cahier est complété par un accompagnement numérique : méthodes expliquées en vidéo, aides ponctuelles (« coups de pouce ») pour débloquer un exercice sans fournir la réponse entière. Cette souplesse évite de se contenter de recopier une correction toute faite ; l’élève reste acteur de sa recherche, tout en étant guidé.

Comment l’utiliser ?

Pour instaurer un rituel quotidien. Il est pertinent de fixer un créneau court, quinze à vingt minutes par jour. Lundi : une fiche sur les puissances, avec deux ou trois exercices simples (par exemple simplifier 10² × 10³ ou écrire 0,004 en notation scientifique). Mardi : une fiche de géométrie sur les angles, en choisissant uniquement les exercices qui demandent de justifier avec un théorème. Ainsi, l’élève progresse sans être submergé.
Pour cibler les chapitres fragiles. Après un bulletin ou une série de contrôles, il est utile de repérer les thèmes faibles : calcul littéral, statistiques, fonctions. On sélectionne alors les fiches correspondantes et l’on en donne une par semaine. Si l’élève a du mal à déterminer la médiane d’une série de notes, il commence par les exercices guidés, puis passe aux problèmes où il doit lui-même choisir la représentation (tableau, graphique).
Pour se préparer à un devoir surveillé. Avant un contrôle de géométrie, on choisit une fiche mêlant Pythagore et Thalès. L’élève réalise deux exercices sans consulter l’énoncé du cours, en rédigeant chaque étape. Ensuite, il utilise les « coups de pouce » en ligne sur les questions qui lui ont résisté. Il termine par un problème plus long (par exemple calculer la longueur d’une ombre ou d’un segment inaccessible) en condition quasi réelle, avec chronomètre.
Pour aller plus loin avec les bons élèves. Si l’élève obtient déjà de bonnes notes mais souhaite viser la mention, il est judicieux de l’orienter vers les exercices les plus difficiles de chaque fiche, notamment les tâches complexes. Sur un problème de proportionnalité lié à une recette ou à une réduction d’échelle, il devra choisir seul la stratégie (tableau, coefficient, produit en croix), ce qui l’entraîne à prendre des initiatives le jour du brevet.

4. Exos résolus – Maths 3e (Hachette Éducation, 2024)

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Ce livre s’adresse aux élèves qui ont besoin de voir comment on s’y prend pour réussir un exercice, pas seulement le résultat final. La collection « Exos résolus » propose des batteries d’exercices minutés, classés par thème, avec des corrections intégralement rédigées. L’objectif affiché est un entraînement intensif en mathématiques de la 3ᵉ à la terminale.

Chaque chapitre rappelle d’abord l’essentiel du cours, puis enchaîne sur des exercices progressifs : questions techniques, problèmes plus longs, sujets proches du brevet. Les corrections décortiquent les démarches, explicitent les pièges et fournissent parfois des variantes de raisonnement. Cette richesse de solutions en fait un outil précieux pour les élèves qui travaillent en autonomie.

Un mémento détachable ou une synthèse finale permet de retrouver, en quelques pages, les formules et propriétés principales. Utilisé régulièrement, l’ouvrage développe non seulement les automatismes de calcul, mais aussi la capacité à analyser un énoncé, à repérer les informations utiles et à rédiger un raisonnement cohérent.

Comment l’utiliser ?

Pour apprendre à analyser un énoncé. On peut choisir un exercice sur les équations du premier degré. Avant de faire le moindre calcul, il est important de demander à l’élève de surligner les données et d’indiquer ce que l’on cherche (« trouver x tel que… »). Une fois la résolution terminée, il compare avec la correction détaillée : a-t-il justifié chaque manipulation (« j’ajoute la même quantité des deux côtés ») ? Cette comparaison fine l’aide à améliorer la qualité de sa rédaction.
Pour transformer les erreurs en exemples de méthode. Après un contrôle raté sur Thalès, il est pertinent d’identifier dans le livre un exercice similaire (par exemple calculer une hauteur inaccessible à partir de triangles semblables). L’élève refait l’exercice en temps limité, puis relit la solution modèle. Il note dans la marge les phrases qui lui manquaient en évaluation : « Les triangles ABC et ADE sont semblables car… ». Ces phrases deviennent des « briques » réutilisables lors du prochain devoir.
Pour travailler l’endurance avant le brevet. Il est possible de programmer une séance hebdomadaire avec une petite série d’exercices minutés : un calcul numérique, un exercice de fonctions, puis un problème de probabilités. On indique un temps précis pour chacun (par exemple huit minutes). L’élève apprend à gérer son temps, repère les types de questions qui lui prennent trop de minutes et ajuste sa stratégie (commencer par ce qu’il réussit le mieux).
Pour réviser un chapitre avant de passer à autre chose. À la fin d’une séquence sur les statistiques, on choisit deux exercices de difficulté croissante. Le premier portera sur le calcul de moyenne et de médiane ; le second demandera d’interpréter un diagramme en boîte ou un histogramme. Après correction, l’élève classe ses erreurs : vocabulaire (quartile ?), calculs, interprétation. Il reprend ensuite seulement la partie du cours concernée, plutôt que de relire tout le chapitre.

5. Annales du brevet 2026 – Annabrevet Maths 3e (Hatier, 2025)

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Ce recueil d’annales est centré sur l’épreuve finale : il propose des sujets de brevet récents, accompagnés de conseils de méthode, de fiches mémo et de ressources vidéo. L’ouvrage est structuré en trois temps : comprendre l’épreuve, s’entraîner par thème du programme, puis préparer la « dernière ligne droite » avec des sujets complets de la session précédente.

Les nombreux sujets guidés permettent de travailler une compétence spécifique (par exemple la résolution d’un problème de proportionnalité ou l’étude d’un tableau statistique) en conditions proches de celles du jour J, mais avec davantage de soutien. Les fiches mémo condensent les idées essentielles à connaître avant d’ouvrir la copie.

L’achat du livre donne accès aux ressources en ligne du site Annabac : fiches, quiz, podcasts et vidéos de mathématiques pour la troisième. Utilisé intelligemment, ce livre devient un laboratoire d’entraînement au brevet plutôt qu’une simple compilation d’énoncés.

Comment l’utiliser ?

Pour comprendre ce que l’on attend réellement au brevet. Il est conseillé de commencer par la partie « Comprendre l’épreuve ». L’élève lit les consignes générales, puis étudie un premier sujet traité pas à pas. Sur un exercice de géométrie, il observe comment la solution justifie chaque affirmation (« d’après le théorème de Pythagore… »). Cela lui donne une image concrète de ce que signifie « rédiger comme au brevet ».
Pour réviser thème par thème. Si une séquence sur les fonctions vient de se terminer, il est utile de choisir dans le livre un sujet guidé centré sur ce thème (lecture graphique, calcul d’image ou d’antécédent). L’élève traite d’abord les questions les plus directes, puis vérifie sa réponse avec le corrigé. Pour les questions ratées, il écoute la vidéo ou lit la fiche mémo correspondante, avant de refaire une question similaire dans un autre sujet.
Pour organiser la révision finale. Un à deux mois avant le brevet, on peut établir un planning : une soirée « sujets par thème » (par exemple nombres et calculs, puis probabilités) et, une fois par semaine, un sujet complet dans les conditions de l’examen. Après chaque sujet, l’élève calcule son score, repère les exercices les plus faibles, puis note dans un carnet les notions à retravailler (équations, statistiques, trigonométrie).
Pour travailler la gestion du stress. Il est utile de simuler une vraie épreuve : deux heures, aucune interruption, sujet choisi dans la partie « session 2025 ». Une fois terminé, l’élève corrige seul grâce aux solutions. Il compare non seulement ses réponses, mais aussi sa stratégie (ordre des exercices, temps passé par question). Répéter ce scénario plusieurs fois permet de désamorcer la peur de l’inconnu le jour du brevet.

Conseils pour bien utiliser ces livres de soutien

Un bon ouvrage de soutien ne produit de résultats que s’il s’inscrit dans une routine. Mieux vaut travailler vingt minutes quatre fois par semaine qu’une seule séance de trois heures le dimanche soir. Il est possible, par exemple, de réserver une séance courte aux exercices techniques (calculs, équations) et une autre aux problèmes plus longs.

Il est également utile de croiser les supports : un cahier d’exercices comme Myriade pour la pratique quotidienne, un ouvrage type Prépabrevet pour revoir le cours et la méthode, des annales comme Annabrevet pour se confronter à de vrais sujets. Inutile, en revanche, de multiplier les livres au point de disperser l’élève : deux ou trois titres bien choisis suffisent largement.

Enfin, il est précieux d’encourager l’élève à revenir sur ses erreurs : entourer les fautes, recopier correctement la solution, rédiger une phrase expliquant ce qui a bloqué (« j’ai confondu médiane et moyenne », « j’ai oublié de convertir les unités »). Cette étape de retour réflexif, souvent négligée, transforme un simple exercice en véritable apprentissage durable.