Trouvez facilement votre prochaine lecture
Maths 6ᵉ : 4 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

Maths 6ᵉ : 4 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

La classe de sixième occupe une place charnière : c’est à la fois la première année du collège et la dernière année du cycle 3, le cycle de consolidation. En mathématiques, les programmes demandent à la fin de ce cycle que l’élève sache manipuler avec aisance les nombres entiers et décimaux, résoudre des problèmes, utiliser les fractions simples, comprendre la proportionnalité, raisonner en géométrie et interpréter des données.

Pourtant, beaucoup d’élèves arrivent en 6ᵉ avec des bases fragiles : tables de multiplication hésitantes, techniques de calcul mal installées, peur des fractions ou de la géométrie. Les heures de classe ne suffisent pas toujours pour combler ces lacunes, d’autant que le rythme du collège s’accélère. Un bon livre de soutien scolaire peut alors servir de fil conducteur : il rassure, structure les apprentissages et offre un terrain d’entraînement à la carte.

La sélection ci-dessous des ouvrages conformes aux programmes actuels ou centrés sur les notions qui demeurent au cœur de la 6ᵉ (nombres, calcul, grandeurs, géométrie, données). L’idée n’est pas d’empiler les cahiers, mais de choisir un ou deux compagnons de route, à utiliser régulièrement, quelques minutes par jour.


1. Réussir au collège – Maths 6e (Hachette Éducation, 2019)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Ce cahier couvre l’ensemble du programme de mathématiques de 6ᵉ à travers des chapitres clairement ordonnés : nombres et calcul, grandeurs et mesures, géométrie, gestion de données. Chaque notion fondamentale fait l’objet d’un cours synthétique, accompagné d’exemples immédiatement utilisables.

Après la leçon, des encadrés de « méthodes » expliquent pas à pas comment s’y prendre : poser une division, calculer une aire, lire un graphique. L’élève apprend non seulement « ce qu’il faut faire », mais surtout comment décider de la bonne stratégie face à un exercice. Les difficultés augmentent progressivement, ce qui convient bien à un travail sur l’année.

Le grand atout de ce livre réside dans ses nombreux exercices de difficulté croissante, tous accompagnés de corrigés détaillés en fin d’ouvrage. Des tests préliminaires permettent de repérer les points faibles, et un lexique final clarifie le vocabulaire parfois intimidant des mathématiques de collège. L’ensemble en fait un cahier central, que l’on peut utiliser tout au long de la 6ᵉ comme base de soutien régulier.

Comment l’utiliser ?

  • Installer un rituel hebdomadaire de révision du cours : après une leçon sur les nombres décimaux, demandez à votre enfant de relire le cours correspondant dans le cahier, puis de recopier un exemple en expliquant à voix haute ce qu’il fait à chaque étape. Par exemple, lorsqu’il s’agit de ranger 7,2 ; 7,08 et 7,125 dans l’ordre croissant, il doit dire comment il « aligne les virgules » et compare les chiffres un à un.
  • Travailler une difficulté ciblée avec la partie “méthodes” : si les problèmes de périmètre posent souci, choisissez le chapitre sur les figures géométriques. Lisez ensemble une méthode sur le périmètre du rectangle, puis appliquez-la à un cas concret : « calculer le grillage nécessaire pour entourer un potager de 5 m sur 3 m ». L’élève suit la méthode, écrit les calculs, puis vérifie la cohérence du résultat (un périmètre plus grand que chaque côté).
  • S’entraîner avant une évaluation : repérez dans la table des matières les chapitres qui correspondent au prochain contrôle (par exemple fractions et proportionnalité). Faites résoudre une petite série d’exercices variés : un exercice de lecture de fractions sur une droite graduée, un calcul de part de pizza (¾ d’une pizza partagée), puis un problème de recette à ajuster pour deux fois plus d’invités. L’objectif est que l’élève enchaîne plusieurs situations proches de celles de la classe.
  • Utiliser les corrigés pour apprendre à se corriger soi-même : après une séance d’exercices, l’élève corrige d’abord seul au crayon de couleur, en notant les erreurs fréquentes (oubli d’unité, mauvaise opération, confusion sur la fraction). Ensuite, il compare avec les corrigés du livre. Par exemple, sur un problème de proportionnalité (prix de 3 cahiers, trouver le prix de 5 cahiers), il doit identifier s’il a bien reconnu le tableau proportionnel et appliqué la bonne stratégie (coefficient multiplicateur ou passage par l’unité).

2. Maths & tiques 6e – Cahier élève (Magnard, 2025)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Ce cahier, conçu par Florie et Yvan Monka, se distingue par sa richesse : plus de 900 exercices de difficulté croissante, organisés en fiches couvrant l’ensemble du programme de 6ᵉ. On y trouve aussi bien du calcul que de la géométrie, de la proportionnalité, des statistiques et des problèmes ouverts.

Chaque fiche débute par un encadré de cours très condensé, qui met en avant les définitions et propriétés essentielles. Les exercices sont variés : quiz, entraînement classique, approfondissement, défis, situations de recherche. Certains s’appuient sur l’usage du tableur ou du logiciel Scratch, comme le demande désormais le programme de mathématiques au collège.

Un autre point fort du cahier est l’accès à plus de 120 vidéos-méthodes, réalisées par Yvan Monka. Ces vidéos permettent à l’élève de revoir une explication clé avant de se lancer, par exemple pour comprendre la technique de la division euclidienne, la comparaison de fractions ou la construction d’un cercle. L’ensemble offre un entraînement intensif, très utile pour un élève qui doit remonter sa moyenne ou viser un niveau solide pour la suite du collège.

Comment l’utiliser ?

  • Planifier une “fiche par semaine” : choisissez, en accord avec le cahier de cours, une fiche correspondant au chapitre étudié en classe (par exemple « nombres décimaux »). Le week-end, l’élève commence par lire l’encadré de cours, puis regarde la vidéo associée. Ensuite, il traite les exercices d’entraînement simples : ranger des décimaux, compléter une droite graduée entre 2,3 et 2,4, écrire 2,37 en lettres. L’objectif est de consolider immédiatement ce qui vient d’être vu en classe.
  • Utiliser les quiz pour vérifier la compréhension rapide : quand vous constatez que les fractions restent floues, proposez uniquement les quiz de la fiche correspondante. Par exemple, choisir la bonne écriture pour « trois cinquièmes », repérer sur un dessin quelle figure représente 4/3, ou décider si deux fractions sont égales. Ces questions courtes permettent de repérer en quelques minutes si le blocage vient du vocabulaire, de la lecture des écritures ou du sens même de la fraction.
  • Travailler la résolution de problèmes avec les “défis” : les problèmes ouverts sont utiles pour préparer les évaluations plus complexes. Prenez un défi sur la proportionnalité : « Pour 4 personnes, une recette demande 250 g de pâtes. Combien de grammes faut-il pour 7 personnes ? » L’élève doit choisir sa stratégie (passage par une personne, utilisation d’un tableau, ou coefficient multiplié par 7/4), l’écrire proprement et vérifier que le résultat obtenu est cohérent (plus de 250 g mais moins du double).
  • Exploiter les exercices avec tableur ou Scratch : si votre enfant aime l’ordinateur, utilisez une séance pour travailler une fiche où l’on programme, par exemple, une petite scène qui dessine un carré ou un rectangle à partir de mesures données. Cela solidifie la compréhension du périmètre et des longueurs : l’élève voit qu’en changeant uniquement la longueur ou la largeur, la figure à l’écran se transforme, ce qui l’aide ensuite à raisonner sur des rectangles de dimensions 5 cm × 8 cm ou 3 cm × 10 cm sur son cahier.

3. Cahier d’exercices iParcours – Maths 6e avec cours (Génération 5, 2021)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Ce cahier-manuel de 160 pages associe dans un même volume un cours complet et un grand nombre d’exercices. Chaque chapitre s’ouvre sur plusieurs pages de leçon, suivies d’activités de découverte, d’exercices variés, d’évaluations et de fiches de synthèse.

La structure est particulièrement rassurante pour un élève en difficulté : les notions sont découpées finement, les exemples guidés sont nombreux et les exercices vont du très simple au plus exigeant. Le cahier est conçu pour être conforme aux repères annuels de progression en mathématiques de 6ᵉ, ce qui garantit une bonne couverture du programme actuel (fractions, calculs, grandeurs et mesures, géométrie, gestion de données).

Atout supplémentaire : l’élève peut accéder gratuitement à la version numérique du cahier, avec le même contenu que le papier, des aides animées, des vidéos de cours, des questionnaires à choix multiples et un lexique interactif. Même si les corrigés détaillés sont réservés aux enseignants, la partie numérique offre déjà un bon support d’auto-entraînement.

Comment l’utiliser ?

  • Relire le cours avant chaque séance d’exercices : si la géométrie semble abstraite, commencez par le chapitre sur les droites et les angles. L’élève lit la leçon et tente de reformuler la définition d’angle aigu ou obtus avec ses propres mots. Ensuite, il trace quelques exemples en utilisant l’équerre, par exemple un angle droit de sommet A, puis un angle de 45°. Cette étape de reformulation orale évite l’apprentissage purement par cœur.
  • Suivre le chemin “découverte → exercices guidés → exercices d’entraînement” : pour la proportionnalité, partez d’une activité de découverte où l’on compare des recettes de crêpes ou des tarifs de photocopies. L’élève répond aux questions en s’appuyant sur le tableau proposé, puis passe aux exercices guidés qui expliquent le passage par l’unité. Enfin, il traite un problème plus libre : « 3 kg de pommes coûtent 6,90 €. Combien coûte 1,5 kg ? » Il doit organiser ses calculs étape par étape, comme en classe.
  • Utiliser la version numérique pour réviser en autonomie : sur un chapitre comme « fractions », l’élève lit une partie du cours sur l’écran, puis réalise un QCM (questionnaire à choix multiples) proposé en ligne : par exemple, choisir la bonne fraction correspondant à une portion coloriée, décider si deux fractions sont égales, ou repérer laquelle est la plus grande entre 2/3 et 3/5. Le retour immédiat du QCM l’aide à repérer ses erreurs sans attendre la correction d’un adulte.
  • Préparer les évaluations avec les fiches d’exercices et les mini-évaluations : avant un contrôle sur les aires, sélectionnez quelques exercices d’application directe (calculer l’aire d’un rectangle de 6 cm sur 4 cm) puis un exercice plus complexe, par exemple un plan de chambre composé de plusieurs rectangles. L’élève doit décomposer la figure, calculer chaque aire et additionner. Pour finir, il fait la mini-évaluation de fin de chapitre en temps limité, en se mettant dans les conditions d’un contrôle.

4. Réussir en maths avec la pédagogie de Singapour – 6e (Larousse, 2024)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Ce cahier s’appuie sur la pédagogie de Singapour, connue pour son insistance sur la compréhension profonde des concepts avant le calcul formel. Il propose plus d’une centaine d’activités variées, pensées pour aider les élèves de 6ᵉ à se réconcilier avec les mathématiques en manipulant, en dessinant et en modélisant les situations.

Chaque notion est abordée selon une progression « concret – imagé – abstrait ». Par exemple, une activité sur les fractions commence par des objets à partager (bâtons, jetons, bandes de papier), passe par des schémas ou des barres fractionnaires, puis seulement par l’écriture symbolique 3/4 ou 5/8. Cette démarche convient particulièrement aux élèves qui « décrochent » dès que l’on écrit trop vite des formules.

Les activités sont accompagnées de consignes simples et de nombreuses illustrations. L’ouvrage couvre les grands domaines du programme : nombres entiers, fractions, décimaux, calcul mental, proportionnalité de base, géométrie élémentaire. Il ne remplace pas un cahier plus classique, mais constitue un excellent complément pour reconstruire les notions mal comprises, notamment chez les élèves qui ont besoin de manipuler pour comprendre.

Comment l’utiliser ?

  • Réparer la compréhension des fractions par la manipulation : si votre enfant confond toujours 1/3 et 1/4, choisissez une activité où l’on partage des bandes en parties égales. Demandez-lui de découper des bandes de papier, de les plier en 3 puis en 4, puis de colorier la partie correspondant à 1/3 ou 1/4. Ensuite, il compare les longueurs coloriées en posant les bandes l’une sous l’autre : il voit concrètement que 1/3 est plus grand que 1/4, ce qui l’aide ensuite à interpréter une droite graduée avec ces fractions.
  • Utiliser les barres ou schémas pour les problèmes de proportionnalité : face à un problème comme « Un bus transporte 24 élèves, soit les 2/3 d’une classe. Combien y a-t-il d’élèves dans la classe ? », l’activité propose de représenter la classe par une barre divisée en trois parties égales, dont deux sont coloriées pour représenter les 24 élèves. L’élève doit alors imaginer que chaque tiers correspond à 12 élèves. Ce schéma rend explicite le lien entre fraction, division et multiplication.
  • Renforcer le calcul mental avec des activités de décomposition : pour un élève qui calcule très lentement 49 + 36, choisissez une activité où l’on apprend à « casser » les nombres : 49 + 36 = 50 + 35. Vous pouvez transposer cela à des problèmes concrets : « Tu as 49 euros, tu gagnes 36 euros, combien as-tu ensuite ? », en demandant à l’élève de justifier oralement la transformation qu’il effectue et de vérifier rapidement la cohérence de la réponse (il doit dépasser 80 mais rester en dessous de 100).
  • Utiliser ces activités en amont ou en aval d’un chapitre de cahier classique : avant d’attaquer les exercices techniques d’un autre cahier sur, par exemple, la multiplication d’un nombre décimal par un entier, faites une activité de Singapour où l’on représente le produit sous forme de collections, de segments ou de rectangles. Après coup, revenez à un exercice plus standard : 2,4 × 3. L’élève pourra s’appuyer sur la représentation construite pour comprendre pourquoi le résultat est 7,2 et non 0,72 ou 72.

Quelques conseils pour un usage efficace

Un bon cahier de soutien ne produit d’effet que s’il s’inscrit dans un rituel régulier. Mieux vaut quinze minutes concentrées trois fois par semaine qu’un « marathon » la veille d’un contrôle. En début de période, vous pouvez établir avec l’élève un petit planning : une séance « calcul », une séance « géométrie ou grandeurs », puis une séance « problèmes ».

Veillez aussi à maintenir un lien avec la classe : il ne s’agit pas de refaire un programme parallèle, mais d’accompagner ce qui se passe au collège. Quand l’enseignant commence les fractions, on privilégiera dans les cahiers les chapitres sur les fractions ; lorsqu’il aborde les aires, on travaillera les rectangles, puis les triangles en parallèle. Les ressources en ligne gratuites (par exemple le site Maths et tiques, ou les progressions proposées par certains enseignants) peuvent aider à repérer la logique globale de l’année.


Références

error: Contenu protégé