Le JLPT (Japanese-Language Proficiency Test) évalue vos compétences en connaissance de la langue (vocabulaire/grammaire/kanji), lecture et écoute à travers cinq niveaux (N5 à N1). Les attentes sont progressives : du japonais de base (N5–N4) à une maîtrise avancée (N2–N1), avec un niveau passerelle (N3).
Préparer l’examen exige donc des ressources structurées, calibrées sur les tâches du test : reconnaissance et emploi des kanji, tournures grammaticales fréquentes, compréhension de textes courts à longs, ainsi qu’un entraînement méthodique à l’oral.
La sélection ci-dessous est classée dans un ordre logique (progression N5 → N4, puis renforcement transversal et pas vers N3).
1. Japonais – JLPT 5 – Cahier d’exercices corrigés – Grammaire et vocabulaire (Ellipses, 2023)

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Pensé pour les francophones qui visent le N5, ce cahier propose une progression claire centrée sur l’essentiel du JLPT : le vocabulaire de base, les structures grammaticales récurrentes et une première exposition aux épreuves de lecture et écoute. Les chapitres thématiques (vie quotidienne, temps, lieux, nombres, etc.) introduisent des listes de mots immédiatement réutilisées dans de courts exercices de traduction japonais ⇄ français.
Côté grammaire, les points clés sont isolés, expliqués simplement et suivis d’applications graduées pour automatiser la forme, la fonction et les contextes d’emploi. La partie lecture mobilise de brefs textes entièrement en japonais (sans rōmaji) ; on y travaille la reconnaissance des kanji N5 et la compréhension d’énoncés types du test. Un volet compréhension orale (fichiers audio à télécharger) familiarise au format QCM et aux indices auditifs utiles (connecteurs, nombres, temps).
Les corrigés permettent un travail autonome et un suivi précis des erreurs. En bref, un outil de base qui colle aux attendus du N5, idéal pour bâtir des routines de révision efficaces et mesurer vos progrès semaine après semaine.
Comment l’utiliser ?
- Cycle hebdomadaire : 2 chapitres vocabulaire → 1 chapitre grammaire → 1 séance écoute (30–40 min).
- Entraînez la traduction bidirectionnelle : phrase JP→FR puis FR→JP pour fixer sens et structure.
- Lisez à voix haute les textes, puis résumez en 2 phrases en français ; repérez les particules et les formules figées.
- Créez des flashcards (kanji/lectures/exemples) à partir des listes ; révisez en SRS (Anki).
- Refaites la compréhension orale après 7 jours : écoutez une fois sans pause, puis une seconde fois en notant les mots repères.
2. Préparation au JLPT N5 – Tout pour passer son N5 (Sunrise Japon, 2022)

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Cet ouvrage francophone couvre l’intégralité du socle N5 : environ 130 kanji essentiels présentés avec sens, lectures et exemples, les points de grammaire indispensables (particules, formes verbales de base, adjectifs en い/な, structures en 〜て/〜たい/〜ながら, etc.) et une marche à suivre pour booster le vocabulaire au-delà des listes minimales.
La force du livre tient à sa pédagogie très guidée : chaque notion est rattachée à des formats de question typiques du JLPT, ce qui aide à repérer les pièges (distracteurs lexicaux proches, homophones, faux amis de particules). La progression, linéaire mais dense, convient aux autodidactes comme aux étudiants ; on trouve des exemples clairs, des exercices courts et un rappel de l’épreuve qui aide à planifier les révisions.
L’accent mis sur la construction du lexique (listes prioritaires + méthode d’extension) permet d’atteindre le volume nécessaire pour conforter la lecture de phrases simples et comprendre des annonces quotidiennes. En complément d’un manuel d’initiation, ce livre joue le rôle de pont vers la réussite du N5 en consolidant la morphosyntaxe de base et la reconnaissance des kanji fréquents.
Comment l’utiliser ?
- Revue active de chaque point de grammaire : écrivez 3 exemples personnels (thème au choix).
- Pour les kanji : ordre des traits + 3 mots composés par caractère ; vérifiez lecture on/kun.
- Simulez des mini-QCM : inventez 4 distracteurs autour d’un mot-clé (近い/近く/近づく/近所…).
- Construisez une liste de 800–1000 mots N5 : 20–25/jour, révisés en SRS, puis test blanc maison.
- Terminez chaque session par 5 minutes d’écoute (audio externe ou dialogues simples) pour habituer l’oreille.
3. Japonais – JLPT 4 – Cahier d’exercices corrigés – Grammaire et vocabulaire (Ellipses, 2024)

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Le niveau N4 étend les acquis : plus de kanji, davantage de connecteurs et de formes verbales (passé, 〜ている, potentiel, 〜ないで/〜なくて, etc.), des textes plus longs et une écoute plus rapide. Ce cahier cible précisément ces sauts qualitatifs : vocabulaire thématique avec traductions corrigées, grammaire orientée « compréhension de texte », lectures courtes et séquence d’écoute avec fichiers audio à télécharger.
Les consignes et explications en français restent sobres et pragmatiques, ce qui facilite l’autonomie. Les corrigés détaillés réduisent l’ambiguïté sur les choix de réponse et incitent à la remédiation ciblée (notez la règle, un contre-exemple, un indice contextuel). L’absence de « gros test blanc » est compensée par un maillage serré d’exercices au format JLPT, idéal pour ritualiser l’entraînement (10–15 min par bloc).
En somme, un compagnon très opérationnel pour transformer les acquis N5 en compétences N4 fiables, surtout côté lecture et maîtrise des tournures.
Comment l’utiliser ?
- Alternez 1 unité vocabulaire → 1 unité grammaire → 1 lecture, sur des séances de 45 min.
- En lecture : surlignez marqueurs de temps/opposition/conséquence (〜ながら, しかし, それで…).
- Tenez un carnet d’erreurs (question → justification → règle → votre exemple).
- Écoute : première passe sans prise de notes → seconde passe avec table d’indices (chiffres, lieux, buts).
- Chaque fin de semaine : bilan 20 min (quiz rapide + 1 texte relu à haute voix pour fluidité).
4. Préparation au JLPT N4 – Tout pour passer son N4 (Sunrise Japon, 2022)

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Dans la continuité du N5, ce volume propose une vue d’ensemble du N4 : environ 179 kanji, les structures grammaticales incontournables du niveau (formes en 〜てしまう/〜ておく, passif, comparatifs, nominalisations こと/の…), ainsi qu’une stratégie pour amplifier le vocabulaire thématique.
Le parti pris est didactique et efficace : chaque chapitre isole la règle, multiplie les exemples courts et replace les notions dans des questions typées JLPT (choix de particule, transformation de phrases, cloze tests). On apprécie la clarté des explications en français et la cohérence de la progression ; les indications de déroulé d’épreuve aident à préparer la gestion du temps et la tolérance à l’ambiguïté.
L’ouvrage s’adresse aux apprenants qui ont consolidé les bases et souhaitent franchir le palier N4 sans se disperser. Utilisé en tandem avec un cahier d’exercices, il constitue une colonne vertébrale de révisions ciblées jusqu’au jour J.
Comment l’utiliser ?
- Roadmap sur 8–10 semaines : 2 chapitres kanji + 2 grammaire + 1 lecture par semaine.
- Pour chaque kanji : écriture 3×, composés fréquents et une phrase personnelle.
- Créez des cartes « pièges de particules » (へ/に、を/が、で/に) avec contre-exemples.
- Entraînez les transformations (普通形/敬語, actif ↔ passif), 5 phrases/jour.
- Mini audit hebdomadaire (15 min) : « 3 erreurs récurrentes → 1 règle → 2 exemples ».
5. Bunpô Ippo Ippo – Cahier de grammaire japonaise A1+ – A2 (Ellipses, 2023)

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Ce cahier transversal (50 leçons) sert d’accélérateur grammatical entre N5 et N4. Chaque unité s’ouvre sur un dialogue en situation (audio téléchargeable), suivi d’une explication structurée et d’exercices gradués. La présentation est limpide : on visualise le schéma de phrase, les particules et les variations verbales avant d’appliquer.
Toutes les dix leçons, des bilans mesurent les acquis ; deux lexiques FR↔JP en fin d’ouvrage fluidifient la révision. La valeur ajoutée vient de l’équilibre compréhension → usage : on passe vite de la règle aux énoncés naturels, puis au recyclage en contexte.
Pour qui prépare le N5/N4 (ou reprend des bases fragiles), c’est un filet de sécurité idéal : les dialogues habituent à l’intonation et aux indices pragmatiques (politesse, intention), tandis que les exercices consolident la précision grammaticale attendue en QCM et en lecture.
Comment l’utiliser ?
- 1 leçon/jour (20–30 min) : écoute → lecture du dialogue → repérage des particules → exercices.
- Notez 2 variantes de chaque structure (affirmatif/négatif, présent/passé).
- Bilan toutes les 10 leçons : test minute (10 QCM) + 1 dictée de particules.
- Réutilisez le lexique des dialogues pour écrire 5 mini-phrases liées à votre quotidien.
- Pratiquez le shadowing sur les audios pour préparer la section écoute.
6. Kanji Kakitai ! – Écrire et apprendre les kanji (Ellipses, 3ᵉ éd., 2019)

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Véritable triple outil (manuel d’explication de l’écriture, cahier d’entraînement, mini-dictionnaire), ce volume de plus de 400 pages vous accompagne de l’initiation à une maîtrise solide des kanji de base. Pour chaque caractère : ordre des traits, clés/radicaux, lectures et mots composés fréquents, avec lignage pour pratiquer.
La clarté des consignes et la variété des exemples en font un compagnon durable, très apprécié pour la mémoire gestuelle : tracer ancre la forme, facilite la reconnaissance rapide et accélère la lecture — trois leviers qui payent directement au JLPT.
Bien que non labellisé « JLPT », l’ouvrage couvre amplement les ensembles de kanji qu’on retrouve aux niveaux N5–N4 (et amorce N3), avec une logique cumulative (réutilisation de composés). Couplé à un cahier ciblé JLPT, il stabilise les acquis et réduit les hésitations sur les lectures on/kun. Un investissement rentable si l’écriture vous aide à mémoriser.
Comment l’utiliser ?
- Rythme 10–15 kanji/jour : lecture → analyse du radical → tracé 3–5× → 2 composés écrits.
- Fichez systématiquement clé + mnémo (ex. 木 + 木 → 林) pour rappeler la logique graphique.
- Faites un scan hebdomadaire des confusions (土/士, 未/末, 右/左) avec exemples contrastifs.
- Reliez chaque nouveau kanji à 1 phrase du JLPT (inventée ou issue d’un cahier d’exos).
- Une fois par semaine : dictée visuelle (regarder 3 s → cacher → tracer de mémoire).
7. Tsubasa – Vocabulaire japonais B1–B2 (avec exercices & audio) (Ellipses, 2025)

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Pour celles et ceux qui visent déjà au-delà du N4 (pont vers N3/N2), cet ouvrage récent consolide et élargit le lexique intermédiaire : 34 leçons thématiques avec courts textes, listes de mots/expressions, notes lexicales et grammaticales, exercices corrigés et fichiers audio.
L’approche par sujets (vie sociale, travail, médias, santé, etc.) prépare aux textes plus denses et aux dialogues plus rapides rencontrés dès le N3. La variété d’activités (repérage, transformation, production guidée) favorise le réemploi actif et la sensibilité aux cooccurrences (verbes naturels avec tel nom, registres, collocations).
En complément d’un entraînement JLPT spécifique, Tsubasa apporte la profondeur sémantique qui fait souvent la différence : comprendre une tournure n’est pas suffisant si le vocabulaire reste trop court ou trop scolaire. Avec l’audio, vous habituez votre oreille à des débits et accents variés, tout en consolidant les automatismes lexicaux — très utile pour gagner du temps en lecture et sécuriser l’écoute.
Comment l’utiliser ?
- Ciblez 2 leçons/semaine : lecture du texte → extraction des collocations → exercices → audio.
- Tenez un glossaire personnel (mot + contexte + expression partenaire).
- Entraînez la production contrôlée : 5 phrases qui réemploient 3–4 nouveaux mots (corrigez avec le corrigé).
- En écoute, pratiquez le shadowing des segments de phrase pour capter rythme et intonation.
- À 4–6 semaines de l’examen, recyclez 200–300 mots « haute fréquence » dans de mini-QCM maison.
Conseils pour structurer votre préparation
- Planifiez par compétences (2 blocs « connaissance de la langue » + 1 bloc lecture + 1 bloc écoute/semaine). Le JLPT sanctionne autant la vitesse de repérage que la connaissance brute.
- Rituels courts et fréquents : 25–30 min utiles > 2 h dispersées. Faites relecture active et bilan d’erreurs.
- Écoute : exposez-vous quotidiennement (annonces, dialogues lents → normaux) ; travaillez les chiffres, lieux, temps.
- Lecture : chronométrez-vous, surlignez les marqueurs logiques, anticipez la réponse avant de lire toutes les options.
- Kanji & vocabulaire : combinez écriture, SRS (Anki), et phraséologie (collocations) pour maximiser la rétention.
- À l’approche du jour J : simulez des blocs d’épreuve, puis revoyez seulement vos points faibles (rendement maximal).