Histoire-Géographie 3ᵉ : 5 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

La classe de troisième marque la fin du programme d’histoire-géographie et d’éducation morale et civique (EMC) du cycle 4 et l’on prépare le diplôme national du brevet (DNB), où cette discipline compte lourdement dans la moyenne finale.

Le programme met l’accent sur l’Europe au XXᵉ siècle, le monde depuis 1945, la France et l’Union européenne, ainsi que les dynamiques territoriales françaises. En géographie, il s’agit de comprendre les territoires, leurs aménagements et la place de la France dans la mondialisation, tandis que l’EMC interroge les valeurs de la République, la citoyenneté et l’engagement.

À l’examen, l’épreuve d’histoire-géographie-EMC dure deux heures, est notée sur 50 points et combine analyse de documents, rédaction, maîtrise de cartes et frises, sans oublier une situation pratique en EMC. Les exigences de méthode sont donc élevées : savoir lire une consigne, sélectionner des informations pertinentes, organiser une argumentation, rédiger correctement.

Les ouvrages présentés ci-dessous ne remplacent évidemment pas le cours du professeur, mais constituent des appuis solides pour retrouver des repères, combler des lacunes, automatiser les méthodes du brevet et, surtout, reprendre confiance.

1. Histoire-Géographie / EMC 3e – ABC Excellence – Le Brevet brillamment – Cours, méthode, exercices (Nathan, 2022)

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Cet ouvrage de la collection ABC Excellence propose un cours complet d’histoire-géographie et d’EMC, organisé selon les thèmes du programme de troisième. Chaque chapitre commence par un rappel des notions essentielles, accompagné de repères chronologiques et spatiaux, de cartes et de frises. Les rubriques « À savoir », « Astuce », « Remarque » structurent la page et aident à distinguer ce qui doit absolument être retenu de ce qui enrichit la réflexion.

La force du livre réside dans son travail sur la méthode. Les « points méthode » prennent des situations typiques du brevet (analyse de documents, rédaction d’un développement construit, commentaire de carte) et les décortiquent pas à pas. L’élève voit comment passer de la consigne à un plan rédigé, comment mobiliser les repères, comment utiliser les documents sans les paraphraser.

L’ouvrage se termine par un cahier spécial brevet, avec des sujets types entièrement corrigés, et donne accès à une trentaine de vidéos pour revoir les chapitres autrement. Ce mélange de texte, de visuel et de numérique en fait un support très complet, particulièrement adapté à un élève qui a besoin de reprendre les bases tout en se projetant concrètement dans l’épreuve.

Comment l’utiliser ?

Commencer chaque nouveau chapitre de cours par la double page de synthèse. Par exemple, avant de traiter « L’Europe, un théâtre majeur des guerres totales », lire le cours du livre, repérer les frises et noter dans un cahier trois dates et trois notions (tranchées, guerre totale, arrière). L’élève arrive ainsi en classe avec une première ossature et comprend mieux ce que le professeur approfondit.
Reprendre les « points méthode » lorsque les devoirs sont ratés. Après une rédaction insuffisante sur « La France de 1958 à nos jours », ouvrir la page consacrée au développement construit : relire la démarche, appliquer le modèle à un nouveau sujet (par exemple « Montrer comment la Ve République s’adapte aux mutations de la société ») et rédiger ensemble un plan détaillé avant de passer à la rédaction complète.
Utiliser le cahier brevet pour s’entraîner en conditions réelles. Le week-end, choisir un sujet complet, lancer un chronomètre de deux heures, puis comparer la copie aux corrigés commentés. L’objectif n’est pas d’obtenir une note, mais de repérer précisément ce qui manque (exemples, transitions, vocabulaire, repères sur la carte) et de cocher dans la marge du livre les compétences à retravailler.
Exploiter les vidéos pour consolider les chapitres jugés « indigestes ». Si la guerre froide ou la construction européenne semblent floues, regarder la vidéo correspondante, puis refaire la frise ou la carte proposée dans le livre sans regarder la correction. Cette alternance image/écrit aide les élèves qui retiennent mieux en visualisant les notions.

2. Annales du brevet 2026 – Annabrevet Histoire-Géographie EMC 3e – Sujets corrigés & méthodes pour réussir son brevet (Hatier, 2025)

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Ce volume d’annales millésimées 2026 rassemble des sujets récents du brevet d’histoire-géographie-EMC, accompagnés de corrigés détaillés et de conseils de méthode. On y trouve des sujets complets tombés à la session 2025, ainsi qu’un grand nombre d’exercices classés par thème, couvrant l’ensemble du programme de troisième.

Avant les sujets, des fiches de méthode expliquent la structure de l’épreuve, la gestion du temps, la façon d’utiliser les documents, de rédiger un développement construit ou de compléter une carte. Chaque type d’exercice est illustré par un sujet traité pas à pas, avec des commentaires en marge qui explicitent ce qu’attendent réellement les correcteurs.

Les corrigés ne se contentent pas de donner « la bonne réponse » : ils montrent la démarche, signalent les pièges fréquents et rappellent au besoin un point de cours (définition, date, exemple de lieu). L’ouvrage devient ainsi un outil de diagnostic : en travaillant un sujet entier, l’élève voit immédiatement si ses difficultés viennent du cours lui-même, de la compréhension des consignes ou de la rédaction.

Comment l’utiliser ?

Programmer un « sujet complet » toutes les deux ou trois semaines à partir du deuxième trimestre. Par exemple, prendre un sujet portant sur « Le monde depuis 1945 », installer un vrai cadre d’examen (silence, montre, deux heures) et corriger ensuite en s’aidant des grilles de barème proposées dans le livre. Cela permet de repérer si la note chute plutôt en histoire, en géographie ou en EMC.
Travailler les chapitres qui posent problème par séries d’exercices thématiques. Si les repères spatiaux sur la France sont fragiles, choisir les sujets de géographie portant sur « Dynamiques territoriales de la France contemporaine » ou « La France et l’Union européenne », compléter systématiquement les cartes, puis refaire la même carte de mémoire sur une feuille blanche.
Utiliser les annales pour réviser le cours en profondeur. Avant une évaluation sur la Première Guerre mondiale, sélectionner un exercice documenté sur ce thème, demander à l’élève de souligner dans le texte les éléments qui répondent à la consigne (par exemple « conditions de vie au front »), puis comparer avec la correction. Cela l’entraîne à lire les documents de manière active et non à les recopier.
S’en servir comme support de révisions communes à plusieurs matières. Un soir, consacrer la première heure à un sujet d’histoire-géographie-EMC, la seconde à un sujet de français ou de mathématiques provenant d’autres annales. L’élève s’habitue ainsi à enchaîner les efforts comme le jour du brevet et à organiser sa concentration sur plusieurs épreuves.

3. Objectif Brevet – Histoire-Géographie-EMC 3e (Hachette Éducation, 2025)

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« Objectif Brevet – Histoire-Géographie-EMC 3e » se présente comme un tout-en-un de préparation au DNB. Chaque partie commence par des résumés de cours structurés (titres clairs, encadrés, schémas) qui reprennent l’essentiel de ce que l’élève doit maîtriser à la fin de la troisième.

L’ouvrage insiste fortement sur les méthodes : analyser un sujet, élaborer un plan, rédiger une introduction, commenter une carte, réussir une question d’EMC à partir d’un document. Ces méthodes sont illustrées par des « exercices modèles » intégralement corrigés, avec des annotations qui expliquent pourquoi telle formulation fonctionne, ou pourquoi telle autre reste trop vague.

Plus de 70 exercices et sujets de brevet sont proposés dans une progression réfléchie, du plus guidé au plus autonome. À la fin, un « cahier spécial brevet » récapitule les informations sur l’examen et offre des sujets d’annales corrigés. Pour un élève qui a besoin d’un cadre clair et d’un accompagnement méthodologique, c’est un livre rassurant : il indique précisément comment s’y prendre pour transformer des connaissances en points le jour J.

Comment l’utiliser ?

S’appuyer sur les résumés de cours pour consolider les bases. Avant un contrôle sur « Dynamiques territoriales de la France », relire la synthèse correspondante, surligner en couleur les mots-clés (métropole, littoral, espaces productifs), puis demander à l’élève de reformuler le cours à l’oral en deux minutes. S’il hésite, revenir aux passages surlignés jusqu’à ce que le discours devienne fluide.
Travailler une méthode par semaine. Une semaine, se concentrer sur le développement construit : lire la page de méthode, analyser l’exemple corrigé, puis donner un nouveau sujet proche, par exemple « Montrer comment la France participe à la construction européenne ». L’élève rédige d’abord un plan détaillé, qu’on compare au modèle, avant de passer à la rédaction complète. La semaine suivante, on fait la même chose avec la carte ou la frise chronologique.
Transformer les exercices en « mini-brevets » pour les soirs où le temps manque. Choisir un exercice d’analyse de documents en histoire (par exemple sur la Seconde Guerre mondiale) et une question d’EMC sur la République, fixer un temps limité (30 ou 40 minutes), puis corriger ensemble en s’appuyant sur les corrigés détaillés. Cela entretient les réflexes sans alourdir la charge de travail.
Exploiter le cahier spécial en fin d’année pour une préparation intensive. Sur les quatre dernières semaines avant le brevet, programmer deux sujets complets par semaine : un en semaine et un le week-end. Après chaque sujet, dresser une petite liste d’objectifs concrets (« placer systématiquement une date et un exemple précis par paragraphe », « soigner les transitions »), et vérifier, au sujet suivant, si ces objectifs sont tenus.

4. Fiches brevet – Histoire-Géographie EMC 3e – Tout le programme en fiches de révision détachables (Hatier, 2023)

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Ce bloc de 76 fiches détachables couvre l’ensemble du programme d’histoire-géographie-EMC de troisième. Chaque fiche va à l’essentiel : quelques idées fortes, des définitions précises, une carte ou un schéma, un mini-exercice ou un quiz. La présentation très visuelle en fait un outil de révision particulièrement adapté aux élèves qui se découragent devant les longs paragraphes de texte.

Les fiches sont accompagnées de « flashcards », de « récap’express » et d’un grand dépliant avec frise chronologique et cartes clés du programme. L’ensemble permet de revoir rapidement les repères (dates, lieux, notions) qui rapportent des points faciles le jour de l’épreuve, tout en gardant un fil conducteur d’un chapitre à l’autre.

Un atout important : le livre donne accès aux ressources en ligne d’Annabac (fiches, quiz, exercices et sujets corrigés), ce qui prolonge le travail sans multiplier les supports. Utilisé régulièrement, ce bloc de fiches devient une sorte de « tableau de bord » : l’élève voit en un coup d’œil quels thèmes sont maîtrisés et lesquels exigent encore des révisions.

Comment l’utiliser ?

Introduire une courte séance de révision quotidienne. Chaque soir, choisir une fiche (par exemple « La Première Guerre mondiale, une guerre totale »), lire le recto, faire le quiz ou la question de la fiche, puis cacher le texte et demander à l’élève de réciter trois idées-clés et deux dates. Cela prend dix minutes, mais, sur quelques semaines, les repères deviennent beaucoup plus solides.
Utiliser les fiches en amont des contrôles ciblés. Avant un devoir de géographie sur « La France et l’Union européenne », sélectionner deux ou trois fiches correspondantes, les lire à voix haute avec l’élève, puis lui demander de refaire de mémoire la carte ou le croquis proposé. On compare ensuite à l’original pour corriger la légende, la localisation des villes ou des espaces productifs.
Transformer la grande frise chronologique en jeu. On la affiche sur un mur ou une porte, puis on demande régulièrement à l’élève de replacer un événement (par exemple « mise en place de la Ve République », « chute du mur de Berlin ») avec un post-it, sans regarder la légende. À chaque erreur, on revient à la fiche correspondante pour consolider le contexte.
Exploiter les ressources en ligne pour occuper intelligemment les temps morts. Dans les transports ou en salle d’attente, ouvrir un quiz Annabac associé à une fiche déjà travaillée et viser un certain score. Si le résultat reste faible, on revient, le soir, sur la fiche et le « récap’express ». Ce va-et-vient entre papier et numérique dynamise la mémorisation.

5. Histoire-géographie 3e – Cahier élève (Bordas, 2022)

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Ce cahier élève se distingue des livres de cours ou de fiches : il propose des activités très progressives pour travailler en autonomie tout au long de l’année. Chaque séquence combine un rappel de connaissances, des exercices guidés et des tâches plus complexes (rédaction, carte, analyse de documents), avec des conseils et des « points méthode » directement intégrés dans les pages.

Le cahier vise explicitement la « réussite » en histoire-géographie-EMC : il s’agit à la fois d’acquérir les bases, de maîtriser les compétences (se repérer dans le temps et l’espace, lire des cartes, analyser des documents) et de se préparer aux épreuves du DNB. Des activités de mémorisation, des entraînements ciblés et des autoévaluations permettent à l’élève de mesurer ses progrès, chapitre après chapitre.

En complément, des ressources numériques accessibles par QR code (audios, exercices autocorrectifs, corrigés des activités d’entraînement au brevet) prolongent le travail hors du cahier. Pour un élève qui a besoin d’un support concret, à remplir au crayon, et de consignes très guidées, ce cahier constitue une base de travail rassurante, facile à utiliser entre deux contrôles ou pendant les vacances.

Comment l’utiliser ?

S’en servir comme « deuxième terrain d’entraînement » parallèlement au cours. Après chaque chapitre étudié en classe (par exemple « Le monde depuis 1945 »), ouvrir la séquence correspondante dans le cahier, faire les activités de base (repères, questions simples), puis corriger avec les autoévaluations. Si l’élève bloque sur une consigne, on retourne au manuel ou au cahier de cours pour clarifier la notion.
Travailler les compétences une par une. Une semaine, on se concentre sur la lecture de documents : l’élève réalise toutes les activités qui demandent de décrire une affiche de propagande, un témoignage de Poilu ou un graphique sur l’urbanisation. On insiste sur les verbes précis (« décrire », « expliquer », « justifier »), puis on réutilise cette manière de répondre lors du contrôle suivant.
Utiliser les pages de cartes et de frises comme base de révisions actives. Sur une séance courte, l’élève complète une carte muette ou une frise dans le cahier, photographie sa production, puis compare avec la correction disponible via QR code. La séance suivante, il refait la carte ou la frise sans support, sur une feuille blanche, pour ancrer les repères dans la mémoire.
Profiter des audios et exercices autocorrectifs pour les élèves qui travaillent seuls. Lorsqu’un parent n’est pas disponible pour aider, l’élève peut écouter la leçon audio associée au chapitre, faire l’exercice en ligne et vérifier aussitôt sa réponse. En cas d’erreurs répétées sur un même thème (par exemple les « dynamiques territoriales » ou la « France dans l’Union européenne »), cela signale clairement qu’il faut revenir au cours avec le professeur ou un autre support plus détaillé.

Quelques conseils pour tirer un vrai bénéfice des livres

Un bon ouvrage de soutien scolaire ne suffit pas, à lui seul, à remonter une moyenne : c’est l’usage régulier et organisé qui fait la différence. Plutôt que d’acheter plusieurs livres d’un coup, il peut être plus efficace de combiner un seul « tout-en-un » (Objectif Brevet ou ABC Excellence) avec un support complémentaire (annales, fiches ou cahier d’activités), puis de s’y tenir jusqu’à la fin de l’année.

Il est également utile d’articuler ces livres avec les attentes réelles du programme et du DNB : revenir aux thèmes officiels (Europe en guerre, monde depuis 1945, dynamiques territoriales de la France, France et Union européenne) et vérifier que chaque chapitre travaillé correspond bien à un point susceptible de tomber à l’examen.

Enfin, encourageons l’élève à se fixer des objectifs concrets : « retenir cinq dates et cinq définitions cette semaine », « réussir une rédaction complète sans dépasser le temps imparti », « savoir placer les principaux États européens sur une carte ». En liant ces objectifs aux exercices des livres recommandés, l’histoire-géographie cesse de n’être qu’une accumulation de chapitres pour devenir un terrain où l’on voit ses progrès semaine après semaine.