Histoire-géographie première : 5 livres pour progresser et remonter sa moyenne

En classe de première générale, l’histoire-géographie n’est plus une simple matière d’appoint : elle compte dans le contrôle continu avec un coefficient significatif et pèse désormais directement dans le dossier Parcoursup. Votre moyenne se construit contrôle après contrôle, sans « grande épreuve » finale pour tout rattraper.

Le programme d’histoire conduit les élèves de la Révolution française aux lendemains de la Première Guerre mondiale, en insistant sur la naissance des nations, l’industrialisation, la Troisième République et la guerre de 1914-1918. En géographie, il convient de comprendre les grandes recompositions du monde contemporain : métropolisation, espaces productifs, mobilités, inégalités, dynamiques des territoires.

Ce double enjeu – maîtriser un programme dense et adopter des méthodes rigoureuses (analyse de documents, rédaction organisée, croquis cartographiques) – explique l’utilité de bons livres de soutien. Bien choisis, ils permettent de revoir les notions importantes, d’installer des automatismes méthodologiques et de s’entraîner sur des sujets proches de ceux donnés en contrôle continu.

1. Prépabac – Histoire-Géographie 1re générale (Hatier, 2023)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Ce manuel de soutien fonctionne comme un compagnon de route pour toute l’année de première. Chaque chapitre reprend un thème du programme avec un cours synthétique mais précis, largement illustré par des cartes, frises chronologiques et schémas. L’élève retrouve l’essentiel des notions, des repères chronologiques et des exemples attendus en contrôle.

Au cœur de l’ouvrage, de grandes cartes mentales récapitulent chaque thème. Elles aident à organiser les idées en un coup d’œil, ce qui facilite autant l’apprentissage que la mémorisation à long terme. Des fiches de méthode détaillent les gestes scolaires décisifs : analyser un document, rédiger une réponse organisée, structurer une composition courte.

Enfin, le livre propose de nombreux exercices progressifs, des contrôles types et leurs corrigés. L’ensemble est conçu pour coller aux formats des évaluations de première et pour sécuriser les élèves qui ont besoin de repères concrets : consignes proches de celles vues en classe, longueur attendue, niveau de précision requis. Un accès au site de révision en ligne complète le dispositif avec des parcours interactifs.

Comment l’utiliser ?

Revoir un chapitre avant un contrôle ciblé. Par exemple, avant une évaluation sur « La Révolution française et l’Empire », commencer par lire le cours, puis surligner les dates-clefs (1789, 1792, 1799…) et les mots-clés (« souveraineté nationale », « Code civil »). Terminer par deux ou trois exercices guidés : l’élève voit immédiatement si son récit tient sur la bonne chronologie et si sa rédaction reste précise.
Installer un rituel hebdomadaire d’exercices. Chaque week-end, choisir un exercice court de géographie (croquis, question problématisée). Sur le thème « La métropolisation : un processus mondial différencié », l’élève peut, par exemple, refaire un croquis en s’aidant du modèle proposé, puis le redessiner sans regarder. Les corrigés détaillés permettent de vérifier la légende et de corriger les oublis récurrents.
Travailler la méthode à partir d’une difficulté précise. Si votre enfant perd régulièrement des points parce qu’il « raconte » sans analyser les documents, vous pouvez lui faire suivre pas à pas une fiche méthode dédiée. En prenant un sujet sur la Première Guerre mondiale, il apprend à repérer nature, date, auteur d’un document, puis à en dégager l’idée principale, avant de rédiger un paragraphe argumenté.
Préparer les conseils de classe et le dossier Parcoursup. En fin de trimestre, demander à l’élève de reprendre les contrôles les moins réussis et de chercher dans le manuel les chapitres correspondants. Il refait un contrôle type similaire, corrige avec le corrigé détaillé, puis note noir sur blanc ce qu’il doit améliorer : précision des exemples, vocabulaire disciplinaire, structure de la réponse. Cela donne des objectifs concrets pour le trimestre suivant.

2. Histoire-Géographie 1re – ABC Réussite (Nathan, 2022)

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Ce volume ABC Réussite s’adresse aux élèves qui ont besoin d’un cadre très guidé pour consolider leurs acquis. Le livre propose des fiches de cours claires, structurées en rubriques récurrentes : notions clés, repères chronologiques, exemples à retenir. Des schémas-bilans et des cartes simplifiées permettent de comprendre l’essentiel sans se perdre dans les détails.

L’un de ses atouts tient à la variété des supports : vidéos accessibles par QR codes, quiz, cartes mentales récapitulatives à la fin de certains chapitres. L’élève peut ainsi alterner lecture, visionnage et auto-évaluation. Cette diversité convient particulièrement aux profils qui se découragent devant un long texte continu.

Le livre est explicitement conçu pour le contrôle continu : cahier spécial dédié, exercices calibrés sur les formats d’épreuve, entraînement à la gestion du temps. L’élève y trouve des sujets « prêts à l’emploi » pour se préparer aux contrôles notés en classe, avec des corrigés guidés qui explicitent les attentes du correcteur.

Comment l’utiliser ?

Transformer une difficulté en mini-plan d’entraînement. Supposez qu’un contrôle sur « La France dans l’Europe des nationalités » se soit mal passé : l’élève reprend la fiche de cours correspondante, puis la carte mentale et le quiz en fin de chapitre. Il repère les questions qui coincent (par exemple le rôle du Congrès de Vienne ou de la guerre de 1870) et refait seulement les exercices ciblés sur ces points.
Travailler la régularité avec le cahier spécial contrôle continu. Avant chaque contrôle, l’élève choisit un sujet type proche de celui annoncé par le professeur. Il se met en condition réelle, chronomètre en main pendant 30 à 40 minutes, puis compare sa copie au corrigé guidé. Il peut ainsi voir si son introduction est trop longue, si ses exemples sont suffisants, ou si sa conclusion se contente de répéter le sujet.
Exploiter les vidéos pour débloquer la compréhension. Certains thèmes – comme la métropolisation ou la mondialisation des productions – restent abstraits. L’élève commence par regarder la vidéo associée à la fiche, puis lit le cours avec un surligneur à la main. Ensuite, il reformule à l’oral, devant vous ou seul, ce qu’il a compris, en s’aidant des schémas-bilans : cela oblige à reconstruire le raisonnement avec ses propres mots.
Préparer l’oral ou les explications en classe. Lorsque le professeur demande une restitution orale (par exemple sur la Commune de Paris ou la loi de 1905), l’élève peut s’appuyer sur la fiche, puis en isoler trois idées fortes et un exemple précis. Il s’entraîne à les dire à voix haute en deux ou trois minutes, en s’abstenant de lire : les encadrés et rubriques « méthode » l’aident à aller à l’essentiel.

3. Objectif BAC – Histoire-géographie – Tronc commun 1re (Hachette Éducation, 2021)

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Ce livre se distingue par son ambition : fournir tout ce qu’il faut pour maîtriser le programme et réussir les évaluations communes. Le cours, détaillé et rigoureux, reste néanmoins accessible grâce à une mise en page claire, de nombreuses cartes, documents et frises chronologiques qui situent les événements.

L’ouvrage consacre une place importante aux méthodes. Chaque type d’exercice du contrôle continu est explicité : séries de questions de connaissances, étude de documents, rédaction organisée. Des encadrés indiquent les faux pas fréquents (hors-sujet, récit purement narratif, absence de problématique) et proposent des stratégies concrètes pour les éviter.

Surtout, Objectif BAC offre 16 évaluations communes types, avec leurs corrigés entièrement rédigés. Cette abondance de sujets permet de s’entraîner sur une grande diversité de thèmes, en particulier ceux qui tombent souvent : la Révolution française, la Troisième République, la métropolisation, les espaces de production dans le monde. Les corrigés commentés montrent ce qu’attend réellement un correcteur en première.

Comment l’utiliser ?

Simuler un contrôle de bout en bout. Choisir une évaluation type qui correspond au prochain chapitre évalué en classe, par exemple « La métropolisation : un processus mondial différencié ». L’élève réalise tout le sujet, questions + étude de documents, en temps limité. Ensuite, il compare sa production au corrigé et surligne en vert ce qu’il avait, en rouge ce qui manque. On obtient une liste très concrète de points à revoir (un exemple de métropole étrangère, un chiffre précis…).
Débloquer la gestion du temps. Beaucoup d’élèves perdent des points parce qu’ils restent trop longtemps sur les questions et bâclent la partie rédactionnelle. En reprenant un sujet déjà fait, on demande à l’élève d’annoter la durée passée sur chaque partie (10 minutes pour les questions, 30 pour l’analyse de document, etc.). À partir de ces indications, on construit ensemble une petite « feuille de route » à recopier avant le prochain contrôle.
Renforcer le lien cours / documents. Sur une évaluation type portant sur « La Révolution française et l’Empire », l’élève lit d’abord rapidement le sujet, puis va relire le cours correspondant dans l’ouvrage, en notant en marge quelles parties peuvent servir d’exemples pour les documents proposés (Déclaration des droits de l’homme, Code civil, gravure de la fête de la Fédération…). Ensuite seulement il rédige : il apprend ainsi à injecter du cours dans son analyse.
Préparer les révisions de fin d’année. En mai, il est souvent difficile de savoir par où commencer. On peut alors utiliser les 16 évaluations comme « check-list » : pour chaque sujet, l’élève coche s’il se sent prêt ou non. Ceux restés en blanc deviennent les priorités des dernières semaines : par exemple les espaces ruraux en géographie ou la société française à la veille de 1914.

4. Mes fiches pour le BAC – 1re Histoire Géographie (Nathan, 2019)

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Ce petit livre de fiches détachables joue la carte de l’efficacité : 45 fiches au format poche couvrent l’ensemble du programme d’histoire-géographie de première. Chacune condense l’essentiel : définitions, dates, acteurs, exemples significatifs, parfois complétés par un schéma ou une mini-carte.

Les fiches se distinguent par leurs synthèses visuelles. Les repères chronologiques apparaissent sous forme de frises, les notions sont regroupées dans des tableaux ou des diagrammes simples. Cette présentation convient particulièrement aux élèves qui se perdent dans les longs manuels et ont besoin de supports très structurés pour mémoriser.

Chaque fiche se termine par quelques quiz ou petites questions, qui permettent de vérifier rapidement si la notion est comprise. On peut ainsi réviser par petites touches, dans les transports ou entre deux devoirs. L’ouvrage n’a pas vocation à remplacer un manuel complet, mais il constitue un outil précieux pour réactiver les connaissances avant une interrogation ou une série de questions de cours.

Comment l’utiliser ?

Installer une routine « une fiche par jour ». L’élève choisit chaque soir une fiche différente : par exemple sur « La mise en œuvre du projet républicain ». Il lit une première fois sans crayon, puis relit en soulignant les trois idées majeures et une date-clé (par exemple 1905 pour la loi de séparation des Églises et de l’État). Avant de ranger la fiche, il essaie de résumer en quatre phrases ce qu’il vient de lire.
Sauver les points faciles sur les questions de cours. Avant un contrôle, on identifie avec l’élève les thèmes les plus probables. Pour chacun, il révise uniquement les fiches correspondantes et fait les petits quiz au bas de la fiche. Si, sur la fiche « Métropole et colonies », il se trompe sur la définition d’« empire colonial », il sait exactement quel mot revoir dans son cahier.
Préparer un contrôle quand on manque de temps. Il arrive qu’un contrôle soit annoncé à la dernière minute. Dans ce cas, plutôt que d’ouvrir un manuel de 300 pages, l’élève sélectionne deux ou trois fiches centrales sur le thème (par exemple Révolution française, Empire, et Europe des nationalités). L’objectif devient réaliste : connaître parfaitement ces fiches, plutôt que survoler tout le cours de manière superficielle.
Construire des fiches personnelles à partir du modèle. Pendant les vacances, l’élève peut s’inspirer de la mise en page proposée pour fabriquer ses propres fiches sur des thèmes moins maîtrisés. Pour un chapitre de géographie, il garde la même logique : définition, chiffres-clés, exemple français précis, exemple mondial, petit schéma. Ainsi, il apprend à organiser lui-même les notions, ce qui renforce la compréhension autant que la mémoire.

5. Histoire-géographie – Première – 63 cartes mentales et exercices corrigés (Ellipses, 2022)

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Ce livre repose entièrement sur les cartes mentales, outil particulièrement adapté aux élèves visuels. Chaque chapitre propose une ou plusieurs cartes qui rassemblent les notions essentielles d’un thème : au centre, le sujet (« La métropolisation », « La Troisième République »), autour, les branches qui détaillent acteurs, enjeux, exemples et repères chronologiques.

L’élève voit ainsi d’un seul coup d’œil comment les éléments du chapitre se relient. Cette organisation facilite la mémorisation et, surtout, aide à retrouver un plan de réponse le jour du contrôle : chaque grande branche de la carte mentale peut devenir une partie de devoir.

Chaque carte est assortie d’exercices variés, accompagnés de leurs corrigés en fin d’ouvrage. On y trouve des questions de connaissances, de courtes analyses de documents, des exercices d’application ou de rédaction. L’objectif n’est pas de multiplier les sujets, mais de montrer comment exploiter la carte mentale pour construire un raisonnement structuré.

Comment l’utiliser ?

Apprendre un chapitre en deux temps. D’abord, l’élève lit la carte mentale sur « La métropolisation ». Il repère les grandes branches (définition, dynamique mondiale, exemples de métropoles, limites et inégalités). Ensuite seulement, il lit les explications associées en suivant les branches une à une. Avant le contrôle, il essaie de redessiner la carte sur feuille blanche : s’il parvient à tout reconstituer, c’est que le chapitre est maîtrisé.
Construire un plan de composition à partir de la carte. Pour un devoir sur « La Troisième République avant 1914 », on demande à l’élève de transformer la carte en plan en trois parties. Une branche peut devenir l’ancrage du régime, une autre l’enracinement républicain, une troisième les crises et contestations. Il note sous chaque partie deux exemples précis pris sur la carte (affaire Dreyfus, funérailles de Victor Hugo, lois scolaires).
Travailler la rédaction à partir des exercices associés. Après avoir relu la carte sur la Première Guerre mondiale, l’élève choisit un exercice de rédaction courte (par exemple expliquer en dix lignes en quoi la guerre transforme l’expérience des combattants). Il rédige en gardant la carte sous les yeux, puis refait l’exercice sans la regarder. Les corrigés lui montrent quelles notions il oublie systématiquement (conditions de vie dans les tranchées, violence de masse, rôle de l’arrière).
Créer ses propres cartes mentales de révision. Une fois le fonctionnement bien compris, l’élève peut utiliser l’ouvrage comme modèle. Pour un chapitre de géographie traité en classe mais peu présent dans le livre, il fabrique lui-même une carte en s’inspirant de la structure proposée. Ce travail de rehiérarchisation des informations l’oblige à sélectionner l’essentiel, ce qui fait gagner en clarté le jour du contrôle.

Quelques conseils de méthode complémentaires

Un livre de soutien, même excellent, ne fait pas augmenter la moyenne par magie. Ce qui compte, c’est la façon dont il est intégré au travail de l’élève. La première règle consiste à articuler systématiquement le manuel de soutien avec le cours du professeur : on lit d’abord ce qui figure dans le cahier, puis on utilise le livre pour éclairer, compléter, ou s’exercer sur le même chapitre.

Deuxième principe : privilégier la régularité aux marathons de dernière minute. Mieux vaut vingt minutes de travail ciblé deux fois par semaine qu’une longue séance improvisée la veille d’un contrôle. Un rythme possible : une séance « cours + cartes mentales » en début de semaine, une séance « exercices + corrigés » en fin de semaine.

Enfin, il reste utile de garder un œil sur les attentes officielles : nature des sujets, équilibre entre connaissances et capacités, rôle de la rédaction. Les documents d’accompagnement du ministère et les « sujets zéro » publiés en ligne décrivent très concrètement les compétences évaluées en première et peuvent servir de boussole pour choisir quel type d’exercice travailler en priorité.