Français 3ᵉ : 5 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

En classe de troisième, le programme demande aux élèves de lire des textes littéraires plus denses, de maîtriser les règles essentielles de grammaire et d’orthographe, d’enrichir leur vocabulaire et de produire des écrits organisés et argumentés. L’étude de la langue ne se limite plus à « apprendre des règles », elle vise aussi une prise de recul sur le fonctionnement de la langue afin d’améliorer durablement l’expression écrite et orale.

En fin d’année, le Diplôme national du brevet (DNB) vient valider ce parcours : l’épreuve écrite de français dure trois heures et comporte trois volets – travail sur un texte littéraire (avec questions et réécriture), dictée et rédaction – pour un coefficient 2. Dans le même temps, les contrôles de l’année, dictées, rédactions, évaluations de lecture et de langue pèsent dans la moyenne trimestrielle. Beaucoup d’élèves « savent » leurs leçons mais n’ont pas assez d’entraînement pour éviter les fautes récurrentes ou structurer leurs réponses.

Les ouvrages ci-dessous sont présentés dans un ordre logique, du travail régulier sur les bases de la langue vers la préparation ciblée du brevet.

1. Cahier de Français 3e – Cahier élève (Hatier, 2024)

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Ce cahier propose un entraînement complet à la langue pour toute l’année de troisième : grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire et expression écrite sont abordés en lien avec les exigences du cycle 4 et de la classe de 3ᵉ. L’organisation claire par chapitres permet d’alterner révisions ciblées et travail de fond sur les notions incontournables (propositions subordonnées, valeurs des temps, accords délicats, etc.).

Chaque leçon s’ouvre sur un rappel très synthétique de la règle, souvent appuyé sur un court texte ou un exemple commenté. Viennent ensuite des exercices progressifs : manipulation de phrases, transformations, repérages, puis production d’énoncés plus personnels. L’élève passe ainsi d’une simple application mécanique à une mobilisation réfléchie des notions, indispensable pour réussir les questions de langue au brevet comme en devoir surveillé.

Le cahier se termine par un ensemble de pages spéciales “brevet” : sujets types complets, dictées, conseils méthodologiques. On y trouve de quoi s’entraîner à la fois sur la compréhension, la réécriture et la rédaction, dans un format très proche de celui de l’examen national. Cela en fait un outil à la fois quotidien et directement utile pour la dernière ligne droite avant juin.

Comment l’utiliser ?

Prévoir deux séances courtes par semaine (20 à 30 minutes) : par exemple, le mardi sur la grammaire et le vendredi sur l’orthographe. Un élève qui confond systématiquement « que » conjonction et pronom relatif peut se concentrer sur le chapitre dédié, refaire les exercices de repérage puis inventer trois phrases où il varie les emplois.
S’en servir pour préparer une évaluation annoncée : la veille d’un contrôle sur les valeurs des temps, ouvrir la leçon correspondante et faire une série d’exercices ciblés, en particulier ceux où l’on doit justifier le choix du temps. L’élève s’habitue ainsi à expliquer sa réponse, comme on le demande dans les questions de langue.
Exploiter les pages de dictée et de préparation au brevet : une fois par quinzaine, simuler la dictée du brevet (20 minutes) en conditions réelles, puis corriger en s’aidant du corrigé et en marquant la nature de chaque erreur (accord, terminaison, accent). On peut tenir un tableau de ses fautes récurrentes pour y revenir.
En fin de trimestre, choisir un sujet type brevet et le traiter intégralement : lecture, grammaire, réécriture et rédaction en trois heures. Ensuite, comparer avec les corrigés proposés afin d’identifier précisément ce qui coûte le plus de points (orthographe, structure du paragraphe argumentatif, longueur du récit, etc.).

2. Mon cahier de français 3e – Cahier de l’élève (Bordas, 2022)

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Ce cahier Bordas se présente comme un parcours méthodique et progressif spécialement conçu pour la troisième. Il met l’accent sur l’écriture correcte : orthographe grammaticale, conjugaison, ponctuation, mais aussi construction de phrases complexes et cohérence du texte. L’objectif affiché – « bien écrire » – correspond parfaitement aux attendus de fin de cycle 4, où l’on demande aux élèves de rédiger des textes organisés et maîtrisés.

Chaque partie commence par des leçons très visuelles : schémas, couleurs, encadrés « méthode » qui guident l’élève dans la mise en pratique de la règle (par exemple, un pas-à-pas pour accorder le participe passé ou vérifier le sujet d’un verbe). Les exercices sont variés : phrases à transformer, textes à corriger, courts écrits guidés. En fin de partie, un test permet de vérifier ce qui est acquis et ce qui nécessite encore un entraînement.

Ce cahier convient particulièrement aux élèves qui accumulent les petites fautes qui « plombent » la moyenne : accords mal maîtrisés, confusion des temps, difficultés à structurer des paragraphes. Il peut aussi être utilisé par un élève déjà à l’aise à l’oral mais qui souhaite solidifier son expression écrite pour gagner des points en rédaction et dans les questions rédigées du brevet.

Comment l’utiliser ?

Repérer une difficulté récurrente dans les copies : par exemple l’accord du participe passé avec l’auxiliaire « être » et se reporter à la leçon correspondante. L’élève lit la règle, surligne les étapes essentielles, puis réalise les premiers exercices de transformation. Il peut ensuite reprendre une ancienne rédaction et y traquer uniquement ce type d’accord.
Utiliser les « parcours différenciés » : commencer par les exercices de base, puis passer aux exercices plus exigeants quand les premiers sont maîtrisés. Pour un collégien en grande difficulté, on peut se fixer comme objectif réaliste de réussir parfaitement le premier niveau sur un chapitre avant de passer au suivant.
Avant une rédaction notée, choisir un exercice de production courte : sur le même type d’écrit (récit, lettre, texte argumentatif). Par exemple, avant une lettre ouverte, l’élève peut s’entraîner sur un exercice où il doit déjà utiliser formules d’appel, connecteurs logiques et tournures de politesse.
Se servir des tests de fin de partie comme mini-examens : en fin de période, l’élève se met en condition d’évaluation (temps limité, pas de manuel), puis compare son résultat à celui attendu. En cas d’échec sur une notion précise, il revient à la leçon et refait seulement les exercices qui correspondent à cette lacune.

3. Mon cahier de Français 3e – Langue et expression (Belin Éducation, 2021)

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Ce cahier Belin propose environ 450 exercices variés et progressifs pour maîtriser la langue au collège, en complément du manuel ou d’un autre support. Il couvre l’ensemble des domaines travaillés en cours de français : grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, mais aussi lecture, expression orale et écrite. L’idée forte est de relier en permanence l’étude de la langue aux compétences de compréhension et de rédaction, au cœur des exigences de fin de troisième.

Les leçons sont synthétiques et accessibles, avec des exemples courts et des mises en situation fréquentes à partir de textes littéraires ou de documents simples. Chaque notion est suivie d’une série d’exercices gradués : manipulation de segments de phrases, réécriture, rédaction guidée de quelques lignes. Des fiches « méthode » expliquent pas à pas comment s’améliorer à l’écrit comme à l’oral (rédiger une introduction, lire un texte à voix haute, préparer une prise de parole).

Le cahier comporte aussi des auto-évaluations et des évaluations, ainsi que des sujets complets pour s’entraîner à l’épreuve du brevet. Certains exercices, notamment les dictées, sont pensés pour être adaptés aux élèves dyslexiques ou en difficulté, ce qui en fait un support souple pour une utilisation à la maison comme en accompagnement personnalisé.

Comment l’utiliser ?

Lier lecture et langue : après avoir lu en classe un extrait étudié pour le brevet, choisir dans le cahier une activité de compréhension ou de vocabulaire portant sur un texte du même type (récit réaliste, nouvelle fantastique, fable…). L’élève s’entraîne ainsi à repérer procédés et effets qu’il devra analyser à l’examen.
Travailler l’oral en vue de la soutenance de projet : une fiche méthode peut servir de base pour s’entraîner à présenter en trois minutes un roman lu ou un projet interdisciplinaire. L’élève peut suivre les étapes proposées (accroche, présentation claire du sujet, exemple précis, conclusion) et se filmer pour repérer sa posture, sa voix, ses hésitations.
Renforcer la rédaction par petites étapes : avant une production écrite longue, choisir un exercice préparatoire, par exemple rédiger un paragraphe argumentatif avec un connecteur imposé (« d’abord », « ensuite », « enfin »). L’élève peut ensuite réutiliser ce paragraphe comme base pour sa copie, en l’enrichissant de détails et d’exemples.
Utiliser les auto-évaluations comme bilan : à la fin d’un chapitre (par exemple sur le discours direct/indirect), l’élève réalise la page d’auto-évaluation, corrige et note ses scores. Cela permet de décider, de manière objective, s’il est préférable de passer à un nouveau point ou de reprendre des exercices plus simples sur la même notion.

4. Objectif Brevet – Français 3e (Hachette Éducation, 2025)

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Cet ouvrage, paru en juillet 2025 dans la collection « Objectif Brevet », est entièrement dédié à l’épreuve de français du Diplôme national du brevet. Il combine des résumés de cours, des méthodes détaillées et plus de 200 exercices et sujets de type examen, couvrant l’intégralité du programme de troisième. L’ambition est claire : donner à l’élève tous les outils nécessaires pour comprendre ce que l’on attend de lui et éviter les erreurs qui coûtent cher le jour J.

La première partie rassemble les fiches de cours et les tableaux de synthèse : classes grammaticales, fonctions, valeurs des temps, techniques de rédaction, notions de lexique. Chaque fiche est accompagnée d’exercices « modèle » avec corrigés commentés pour montrer exactement la démarche attendue (par exemple : comment justifier un accord, comment structurer un paragraphe argumentatif).

La suite du livre offre des séries d’exercices progressifs et de nombreux sujets type brevet, avec leurs corrigés détaillés. On y trouve également des dictées enregistrées, un cahier spécial brevet (information sur l’examen, annales, cartes-quiz) et un mémento détachable à emporter partout. Ces compléments en font un outil précieux pour organiser les révisions de fin d’année.

Comment l’utiliser ?

Construire un plan de révisions : commencer par feuilleter le sommaire et surligner les chapitres qui correspondent aux points faibles repérés en classe (par exemple : fonctions dans la phrase, discours rapporté). Chaque semaine, choisir deux fiches de cours, les relire, refaire l’exercice modèle et vérifier la correction.
Travailler les méthodes avant les sujets complets : avant de se lancer dans un sujet complet, utiliser les pages où un exercice type est corrigé étape par étape. Par exemple, suivre pas à pas la méthode proposée pour la question de réécriture, puis appliquer immédiatement la même démarche à un autre exercice du même chapitre.
Simuler l’épreuve plusieurs fois : à partir du troisième trimestre, se donner régulièrement trois heures pour traiter un sujet complet tiré du livre (lecture, dictée, rédaction) dans les conditions de temps réelles. Ensuite, comparer sa copie avec le corrigé annoté, en listant les types de fautes (analyse du sujet, manque d’exemples, orthographe, etc.) afin de cibler les révisions suivantes.
Exploiter le mémento détachable et les cartes-quiz : dans les transports ou avant un contrôle, choisir une page (par exemple les valeurs du présent ou les connecteurs logiques) et se faire réciter les points clés. On peut demander à un parent ou à un camarade de poser les questions, ce qui rend la mémorisation plus active.

5. Annales du brevet Annabrevet 2026 – Français 3e – Sujets corrigés & méthodes du brevet (Hatier, 2025)

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Ce recueil d’annales propose une préparation progressive à l’épreuve écrite de français du brevet. Il se compose de trois grandes parties : d’abord des fiches de méthode et des sujets traités pas à pas, puis des sujets guidés classés par thème du programme, enfin des sujets complets accompagnés de fiches mémo pour la dernière ligne droite.

La première partie aide l’élève à comprendre la structure de l’épreuve et la façon d’aborder chaque exercice : questions de compréhension, analyse grammaticale, dictée, rédaction. Des sujets sont entièrement décortiqués, avec commentaires sur ce qui est attendu dans chaque réponse. L’élève voit ainsi concrètement comment passer d’une lecture rapide du sujet à une copie structurée et argumentée.

La deuxième partie propose vingt et un sujets guidés couvrant l’ensemble du programme : récits, textes argumentatifs, poésie, théâtre. La dernière partie rassemble des sujets complets issus de la session 2025, à traiter en conditions réelles, ainsi que des fiches mémo pour réviser l’essentiel dans les derniers jours. L’achat du livre donne également accès à des ressources en ligne (fiches, podcasts, quiz, sujets supplémentaires) sur la plateforme associée.

Comment l’utiliser ?

Commencer par la partie « Comprendre l’épreuve » : choisir un premier sujet entièrement corrigé et le lire comme un exemple de copie idéale. On peut même surligner les expressions utiles (connecteurs, formules de conclusion, tournures pour analyser le texte) et les réemployer ensuite dans ses propres rédactions.
Utiliser les sujets guidés pour travailler thème par thème : si l’élève a du mal avec le récit d’aventures, sélectionner un sujet guidé correspondant et suivre scrupuleusement les étapes proposées (analyse du sujet, plan, rédaction de chaque paragraphe). Cela aide à automatiser une démarche, plutôt que de se sentir perdu devant une feuille blanche.
Programmer un sujet complet par semaine en période de révisions : en mai-juin, prévoir un créneau fixe pour traiter un sujet complet en conditions d’examen. Après correction, noter dans un tableau le nombre de points perdus dans chaque partie (questions de compréhension, langue, dictée, rédaction). Ce suivi chiffré permet de voir les progrès et de concentrer l’effort sur ce qui rapporte le plus de points.
La dernière semaine, se concentrer sur les fiches mémo et les ressources en ligne : laisser de côté les sujets longs et travailler uniquement avec les résumés de cours, quelques questions rapides de grammaire ou de vocabulaire sur le site, et un podcast de correction pour rassurer l’élève sur sa capacité à réussir.

Quelques conseils pour bien tirer parti de ces livres

Un livre de soutien ne « fait » pas monter la moyenne par magie ; tout dépend de la manière dont il est intégré au travail régulier. L’idéal consiste à instaurer un petit rituel hebdomadaire, plutôt qu’une longue séance irrégulière. Par exemple, 3 × 20 minutes par semaine : une séance langue, une séance lecture/compréhension, une séance rédaction/dictée.

Il est également utile de relier ces ouvrages au travail de la classe. Après chaque contrôle, l’élève peut identifier deux ou trois difficultés précises (accord du participe passé, emploi des temps dans le récit, compréhension de questions implicites) et aller chercher, dans un des cahiers, le chapitre correspondant. Cette approche « problème ciblé → exercice adapté » est bien plus efficace que de feuilleter au hasard.

Enfin, il ne faut pas oublier que le diplôme national du brevet prend aussi en compte le contrôle continu (notes de l’année) en plus des épreuves finales, dont le poids sera encore renforcé à partir de la session 2026. Travailler régulièrement avec ces livres permet donc à la fois d’améliorer les copies de l’année et d’arriver plus sereinement à l’examen.