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Français 6ᵉ : 4 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

Français 6ᵉ : 4 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

La sixième clôt le cycle 3 : les élèves arrivent du CM2, les attentes montent d’un cran. Le nouveau programme de français insiste sur la lecture quotidienne, la maîtrise de la langue (grammaire, conjugaison, orthographe, lexique), l’expression écrite et orale, ainsi que la compréhension de texte.

Les attendus de fin de 6ᵉ restent exigeants : identification des groupes dans la phrase, distinction entre nature et fonction, reconnaissance des compléments (COD, COI, compléments circonstanciels), accords dans le groupe nominal et avec le verbe, gestion de quelques temps clés (présent, imparfait, futur, passé composé, parfois passé simple). L’élève doit aussi structurer un texte en paragraphes cohérents, ponctués correctement, tout en respectant les principales règles orthographiques.

Le travail accompli en classe reste essentiel, mais un cahier d’entraînement bien choisi permet de combler des lacunes très ciblées, notamment dans le cadre des groupes de besoins en français, désormais inscrits dans la durée en 6ᵉ. Les ouvrages ci-dessous peuvent aider un élève à remonter sa moyenne en français, à condition de les utiliser avec méthode.


1. Français 6e – Cahier Jour Soir (Magnard, 2025)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Ce cahier reprend tout le programme de français de 6ᵉ en suivant une progression très lisible : une leçon courte, un ou plusieurs exercices guidés, puis des activités plus autonomes. La structure, extrêmement régulière, rassure les élèves en difficulté : ils savent à quoi s’attendre à chaque page. Le contenu couvre grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire et expression écrite, avec des rappels synthétiques qui vont droit au but.

Les exercices s’enchaînent de façon graduée : manipulation simple de phrases, transformations, complétions, puis rédactions très brèves. Cette montée en puissance convient bien aux élèves qui peinent à entrer dans l’abstraction grammaticale. Les consignes demeurent claires, sans jargon, ce qui facilite le travail en autonomie à la maison.

Enfin, le cahier propose des bilans réguliers qui ressemblent aux contrôles de collège. Ils permettent de mesurer les progrès, de repérer les chapitres à retravailler et d’installer une habitude de révision avant les évaluations de l’enseignant. Utilisé sur l’année, l’ouvrage devient un véritable fil conducteur parallèle au cours.

Comment l’utiliser ?

  • Mettre en place un “rituel grammaire” de 10 minutes. Choisir la leçon correspondant à une difficulté repérée en classe (par exemple : repérer le groupe sujet). Lire ensemble la leçon, puis ne faire que les deux premiers exercices. Si votre enfant confond sujet et COD, prenez une phrase du cahier, réécrivez-la sur une feuille et demandez-lui de souligner le sujet et d’entourer le verbe, avant même de répondre aux questions.
  • Préparer un contrôle ciblé. Quand un devoir sur les types de phrases ou les compléments approche, repérer dans le sommaire le chapitre correspondant et ne travailler que ces pages pendant quelques jours. Par exemple, si le contrôle porte sur les compléments circonstanciels, réaliser les exercices du cahier, puis inventer ensemble trois phrases supplémentaires en changeant seulement le complément (lieu, temps, manière) pour vérifier que la notion est vraiment comprise.
  • Consolider l’orthographe dans les dictées. Après avoir corrigé une dictée notée au collège, identifier la nature dominante des erreurs (accords sujet-verbe, féminins, pluriels). Choisir ensuite une double-page du cahier sur ce point précis et la traiter comme une “réparation” : l’élève refait les exercices, puis écrit deux phrases inspirées des textes du cahier, en se concentrant uniquement sur les accords en cause.
  • Réinvestir dans une petite rédaction. Après une série d’exercices sur les temps du récit (imparfait / passé composé), proposer un mini-récit d’une dizaine de lignes (“Racontez une sortie qui a mal tourné”). L’enfant peut s’aider d’expressions vues dans le cahier. À la relecture, demander : “Quels verbes expriment le décor ? Lesquels racontent les actions principales ?” pour vérifier la maîtrise de la différence entre les temps.

2. Français – Mon cahier d’activités 6e (Nathan, 2025)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Cette nouvelle édition tient compte des besoins exprimés par les enseignants : davantage de fiches, mais plus courtes, pour éviter la lassitude. Chaque fiche associe lecture, étude de la langue et activité rapide d’expression écrite ou orale. Une partie spécifique, consacrée à la fluence, aide l’élève à lire avec plus de vitesse et d’aisance, objectif mis en avant par le programme de français au cycle 3.

Les leçons apparaissent sous forme de schémas très épurés, avec des exemples parlants. Cette présentation visuelle convient bien aux élèves qui mémorisent mal les longs paragraphes de grammaire. Les exercices, clairement gradués, permettent une différenciation : on peut s’arrêter au niveau “essentiel” ou pousser vers les activités les plus complexes pour conforter un bon niveau.

Le cahier accorde une place généreuse au vocabulaire : champs lexicaux, familles de mots, nuances de sens. Il propose aussi des dictées avec version audio grâce au site compagnon. Cet aspect rend possible un entraînement régulier à l’écoute et à la transcription, utile pour les élèves qui perdent pied dès que le professeur lit un texte un peu long.

Comment l’utiliser ?

  • Travailler la lecture à voix haute. Utiliser les fiches de fluence une à deux fois par semaine. L’élève lit silencieusement le texte, puis à voix haute pendant une minute, pendant que vous comptez les mots lus (sans insister sur le “score”). Si les liaisons et la ponctuation posent problème, relire la même partie en marquant les virgules et les points avec le doigt. La semaine suivante, reprendre ce texte pour constater les progrès.
  • Renforcer un point de grammaire précis. Quand une notion bloque (par exemple distinguer nature et fonction), chercher dans l’index la fiche concernée. Lire le schéma de la leçon, puis n’effectuer qu’une série d’exercices ciblés. Si votre enfant confond régulièrement adjectif et nom, prendre un tableau du cahier et le recopier sur feuille : colonne “mots qui désignent”, colonne “mots qui décrivent”. L’élève reclasse les mots du texte et vérifie dans le corrigé.
  • Enrichir le vocabulaire pour les rédactions. Avant une rédaction sur le portrait d’un personnage, repérer une fiche de vocabulaire portant sur les qualités, les défauts ou les émotions. Demander à l’élève de constituer une “banque de mots” à partir des exercices : il recopie une douzaine de termes précis (renfrogné, soulagé, ébahi, etc.) qu’il s’engage à réutiliser dans son texte. À la relecture, vérifier qu’au moins la moitié de cette liste apparaît vraiment.
  • Utiliser les dictées audio comme entraînement réaliste. Choisir une dictée de longueur comparable à celles données au collège. L’écouter une première fois sans écrire, simplement pour comprendre l’histoire. Puis lancer la dictée en marquant des pauses plus longues que la voix enregistrée si nécessaire. Après correction, noter le type d’erreurs (homophones, accords, terminaisons verbales) et programmer la fiche de langue correspondante pour le lendemain.

3. Tilt ! Français 6e – Nouveau programme (Hatier, 2025)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Tilt ! propose une approche plus ludique, sans sacrifier la rigueur. L’ouvrage se compose d’un cahier d’entraînement, d’un carnet de révision et de ressources numériques (notamment des vidéos de cours). L’ensemble suit le nouveau programme de français de 6ᵉ, et se concentre sur les points de langue les plus sensibles : fonctions dans la phrase, accords, conjugaison aux temps du récit.

Chaque chapitre commence par une situation concrète (dialogue, petit récit, extrait de texte) qui sert de point de départ à la leçon. L’élève observe, manipule, puis formule la règle, ce qui convient bien aux collégiens qui ont besoin de comprendre “pourquoi” et pas seulement “comment”. Les exercices courts et variés maintiennent l’attention, avec un ton souvent humoristique qui dédramatise les notions réputées difficiles.

Le carnet de révision détachable offre des fiches synthétiques à emporter partout, idéales pour relire une règle avant un contrôle. Les vidéos complètent ce dispositif : elles reprennent les notions essentielles avec une explication orale, utile aux élèves qui ont besoin d’entendre la règle plusieurs fois avant de la fixer. Dans un contexte de groupes de besoins, ce support multimodal s’avère particulièrement adapté.

Comment l’utiliser ?

  • Ancrer une notion avec le trio “texte – vidéo – exercices”. Par exemple, si votre enfant ne parvient pas à distinguer COD et COI, commencer par la double-page correspondante : lecture du petit texte, observation des exemples, puis visionnage de la vidéo du chapitre. Ensuite, réaliser seulement les exercices de manipulation (entourer, déplacer, remplacer) avant de passer aux phrases à rédiger. Cette succession permet de revoir la même idée sous trois formes différentes.
  • Faire du carnet de révision un outil de dernière minute. Avant un contrôle sur les temps de l’indicatif, ouvrir la fiche qui les récapitule. L’élève surligne les terminaisons qui lui posent problème (par exemple l’imparfait en -ais / -ait). Puis, dans le cahier d’entraînement, il ne fait que les exercices contenant ces terminaisons. Vous pouvez compléter en lui demandant de conjuguer à l’oral trois verbes fréquents (être, avoir, aller) au temps concerné.
  • Travailler la compréhension de consignes. Certaines activités de Tilt ! proposent des consignes plus élaborées, proches de celles des évaluations officielles. Demander à votre enfant de souligner les verbes d’action dans la consigne (“relève, justifie, transforme…”) et de reformuler ce qu’il doit faire. Si la consigne demande par exemple de “réécrire le texte en remplaçant le passé composé par l’imparfait chaque fois que l’action dure”, expliquer ensemble pourquoi certaines formes ne doivent pas changer.
  • Transformer une erreur récurrente en mini-projet. Si les accords dans le groupe nominal posent systématiquement problème, choisir plusieurs exercices éparpillés dans le cahier qui portent sur ce point. Regrouper ces phrases dans un cahier brouillon, les corriger ensemble, puis inventer un petit texte amusant intégrant le maximum de groupes nominaux variés. L’élève s’entraîne ensuite à relire ce texte en suivant la “chaîne des accords” de chaque groupe.

4. Cahier Français 6e – Mes exercices pour réussir (Belin Éducation, 2025)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Ce cahier se présente comme un complément à tout manuel de français : il permet de renforcer précisément ce qui a été vu en classe. La progression distingue des fiches de consolidation, qui reviennent sur les bases, et des fiches d’approfondissement pour aller plus loin. L’ouvrage reprend les grands domaines du programme : orthographe, grammaire, conjugaison, vocabulaire, compréhension et expression écrites.

Un effort particulier est fourni sur l’orthographe : nombreuses fiches consacrées aux accords, aux terminaisons verbales, aux homophones fréquents. Le vocabulaire bénéficie lui aussi d’un traitement riche, avec des “bagages de mots” à mémoriser pour mieux s’exprimer à l’oral comme à l’écrit. Chaque fiche combine exercices de manipulation, activités d’observation et petits défis pour réutiliser immédiatement les notions travaillées.

La mise en page claire, les consignes nettes et la durée raisonnable des fiches en font un excellent outil pour un travail régulier à la maison. Ce cahier convient aussi bien à un élève en difficulté qu’à un élève de bon niveau qui souhaite consolider ses acquis, notamment en vue d’une sixième très chargée en lectures d’œuvres intégrales.

Comment l’utiliser ?

  • Cibler chaque semaine une “fiche urgence”. Après le retour d’une évaluation, repérer le type d’erreurs (par exemple confusion entre “son” et “sont” ou entre futur et conditionnel). Chercher la fiche correspondante dans le cahier et ne travailler que celle-ci pendant deux ou trois jours. L’élève refait les exercices, puis écrit trois phrases de son cru en réutilisant les mots ou structures fautives. Vous les corrigez immédiatement pour ancrer la correction.
  • Installer un “parcours orthographe” sur un mois. Choisir quatre fiches consacrées aux accords (dans le groupe nominal, sujet-verbe, participes passés simples). Chaque semaine, une fiche complète, puis une courte dictée maison reprenant exactement les tournures travaillées. Par exemple, après la fiche sur les accords du groupe nominal, dicter quelques phrases du type : “Les petites maisons blanches brillaient au soleil.” On vérifie ensemble les marques de genre et de nombre.
  • Utiliser les “bagages de mots” pour enrichir les rédactions. Lorsque le cahier propose un ensemble de mots thématiques (par exemple pour décrire un lieu inquiétant ou un personnage courageux), demander à l’élève de constituer une mini-fiche qu’il glisse dans son cahier de français du collège. Avant chaque rédaction, il relit cette liste et souligne ceux qu’il compte utiliser. Après correction du devoir, vérifier avec lui s’il les a effectivement employés.
  • Travailler la compréhension de texte de manière active. Lorsqu’une fiche propose un texte à lire, ne se contenter ni d’un questionnaire écrit ni d’un simple “tu as compris ?”. Demander à l’élève de résumer à l’oral, puis de relever trois informations concrètes (qui ? quand ? où ?) et une information implicite (ce qu’on devine sans que ce soit écrit). Ce type d’exercice prépare à la lecture de textes plus longs, exigée par le programme de cycle 3.

Quelques conseils pour bien choisir et exploiter ces livres

Un seul cahier bien utilisé vaut mieux qu’une pile d’ouvrages entamés. Avant d’acheter, il peut être utile de feuilleter (en librairie ou en ligne) les sommaires et quelques doubles-pages. On peut se poser quelques questions simples :

  • Les consignes vous semblent-elles compréhensibles pour votre enfant ?
  • La mise en page paraît-elle respirer ou au contraire décourager par sa densité ?
  • Le ton correspond-il à sa sensibilité (plutôt ludique, plutôt sobre) ?

Il est également important de calibrer la fréquence de travail : deux à trois séances courtes par semaine suffisent souvent. Mieux vaut un quart d’heure concentré, sur un objectif très précis (par exemple “les compléments du verbe”), qu’une longue séance qui brasse tout et épuise l’élève.

Enfin, ces cahiers de soutien ne remplacent pas la lecture d’œuvres complètes, qui demeure un pilier du programme : en 6ᵉ, l’élève doit lire plusieurs œuvres intégrales issues du patrimoine et plusieurs livres de littérature jeunesse. Installer une habitude de lecture quotidienne, même de dix minutes, reste sans doute le meilleur levier pour améliorer la compréhension, le vocabulaire et, par ricochet, la moyenne de français.


Références

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