Français 4ᵉ : 5 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

En classe de quatrième, le français devient nettement plus exigeant. Les élèves approfondissent la grammaire (valeur des temps, voix passive, discours rapporté, subordonnées complexes), consolident l’orthographe grammaticale, enrichissent leur vocabulaire et apprennent à rédiger des textes mieux construits, tout en lisant des œuvres intégrales.

Or, beaucoup d’élèves de 4ᵉ butent encore sur les accords, la conjugaison des temps composés, ou la rédaction d’un récit cohérent et bien ponctué. Des cahiers de soutien bien conçus peuvent les aider à combler ces lacunes, à automatiser des réflexes de langue et à gagner en assurance, à condition d’être utilisés régulièrement et de manière ciblée.

L’idée n’est pas de tout acheter, mais de choisir un ou deux cahiers adaptés au profil de l’élève, puis de les intégrer à sa routine de travail hebdomadaire.

1. Cahier de Français 4e – Cahier élève (Hatier, 2024)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Ce cahier propose un apprentissage méthodique de la langue, parfaitement aligné sur les exigences du cycle 4. Il organise le programme en cinq grandes parties : grammaire, conjugaison et emplois des verbes, orthographe, vocabulaire, expression écrite et orale. Chaque notion est présentée dans une leçon synthétique, à compléter, ce qui oblige l’élève à manipuler la règle plutôt qu’à la recopier passivement.

Les exercices suivent une progression graduée : on commence par des manipulations guidées, puis l’élève se confronte à des tâches plus ouvertes où il doit réinvestir la règle en contexte. Les trois compétences « lire, dire, écrire » sont entraînées de manière régulière, ce qui permet de relier les exercices de langue au travail sur les textes et à la préparation des évaluations.

Ce cahier convient autant à un élève en difficulté (qui a besoin de revoir les bases) qu’à un élève correct qui souhaite viser de meilleures notes en expression. Les chapitres étant courts et clairement découpés, il se prête très bien à un travail en autonomie : on peut y revenir rapidement avant un contrôle, ou l’utiliser comme fil conducteur pour réviser toute l’année.

Comment l’utiliser ?

Mettre à plat les accords qui posent problème. Choisir, par exemple, la leçon sur l’accord du participe passé avec « avoir ». Lire la règle, souligner les cas particuliers, puis faire uniquement les exercices ciblant les COD. L’élève réécrit ensuite une phrase de son dernier contrôle en y appliquant la règle. Vous pouvez comparer avant/après pour montrer concrètement le gain sur la note de dictée.
Préparer un contrôle de grammaire de manière stratégique. Avant une évaluation sur les subordonnées, repérer dans le sommaire le chapitre correspondant. Programmer une séance de 30 minutes : relecture de la leçon, deux exercices « j’applique pour lire » (repérer les subordonnées dans un texte), puis un exercice « j’applique pour écrire » où l’élève transforme des phrases simples en phrases complexes. Cela simule très précisément le type de questions posées en contrôle.
Renforcer l’expression écrite. Utiliser les pages « expression écrite » pour retravailler un sujet donné par le professeur. L’élève reprend, par exemple, un récit d’aventure jugé « trop court et peu précis ». Il suit les consignes du cahier pour enrichir les verbes, varier les temps du récit (imparfait/passé simple) et améliorer les connecteurs logiques. À la fin, il compare sa nouvelle version avec la première.
Installer un rituel hebdomadaire. Fixer un rendez-vous immuable : une double-page chaque mercredi soir. L’élève commence par corriger les exercices de la séance précédente grâce aux corrigés (ou avec un adulte), note ses erreurs récurrentes dans un petit tableau, puis attaque une nouvelle notion. En quelques semaines, on voit se réduire les mêmes fautes d’orthographe ou de conjugaison qui revenaient sans cesse dans les copies.

2. Français 4e – Mon cahier d’activités (Nathan, 2022)

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Ce cahier d’activités rassemble toutes les « disciplines » du français de 4ᵉ : grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire et expression. L’organisation est très claire : chaque partie suit une progression régulière, avec des leçons visuelles (sous forme de schémas) qui aident l’élève à mémoriser d’un coup d’œil les notions essentielles.

L’un de ses points forts réside dans les parcours différenciés : pour une même notion, plusieurs chemins sont proposés afin de respecter le rythme de chacun. L’élève qui se sent fragile peut se contenter des exercices de base, tandis qu’un élève plus à l’aise s’attaque aux activités de niveau plus élevé. On trouve également des fiches méthode pour apprendre à apprendre, ainsi que des pages « Vers le brevet » qui initient aux exigences de l’examen.

Enfin, le cahier est pensé pour l’autonomie : les consignes sont très explicites et de nombreux schémas de synthèse permettent de réviser rapidement avant un contrôle ou une évaluation de rédaction. C’est un support particulièrement adapté aux élèves qui ont besoin d’un cadre guidé mais souhaitent travailler seuls, sans dépendre de leurs parents à chaque exercice.

Comment l’utiliser ?

Diagnostic ciblé en début de trimestre. Demander à l’élève de choisir, dans chaque grande partie (grammaire, conjugaison, orthographe), un exercice de niveau « standard » et de le faire sans aide. En corrigeant, repérer les zones de fragilité : confusion temps simples/temps composés, accords dans le groupe nominal, homophones. On décide alors de ne travailler que ces chapitres pendant quelques semaines, plutôt que de tout survoler.
Exploiter les parcours différenciés pour un élève en difficulté. Prendre une notion souvent ratée en contrôle, par exemple les valeurs de l’imparfait et du passé simple dans un récit. Commencer par le parcours le plus guidé (exercices très structurés), puis refaire, quelques jours plus tard, les exercices plus ouverts. L’élève peut ainsi vérifier s’il sait transférer la règle sur un texte narratif proche de ceux étudiés en classe.
Préparer un devoir d’invention ou de rédaction au brevet. Utiliser les fiches méthode et les pages « Vers le brevet » pour s’entraîner à rédiger une quarantaine de lignes sur un sujet type. Par exemple, un sujet d’imagination où l’on raconte une dispute familiale vue par un adolescent. On suit pas à pas les conseils du cahier : analyse du sujet, construction du plan, travail du vocabulaire des émotions, relecture ciblée sur les temps et les accords.
Enrichir le vocabulaire de façon concrète. Choisir un thème travaillé en classe (le fantastique, le portrait, la ville…) et repérer dans le cahier les activités de vocabulaire correspondantes. L’élève crée une petite carte mentale à partir des mots étudiés (synonymes, contraires, familles de mots) et la colle dans son cahier de cours. La fois suivante, il s’oblige à réutiliser au moins cinq de ces mots dans une production écrite donnée par le professeur.

3. Pour comprendre – Français 4e (Hachette Éducation, 2023)

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Ce cahier d’entraînement se présente comme un compagnon de route pour toute l’année de 4ᵉ. Il combine rappels de cours et très grand nombre d’exercices : environ 300 activités progressives couvrant orthographe, conjugaison, grammaire, vocabulaire et rédaction. Chaque leçon va à l’essentiel, avec des exemples simples qui montrent la règle « en situation » plutôt que de longs développements théoriques.

L’ouvrage propose également des quiz-bilans réguliers, utiles pour vérifier que la notion est assimilée avant de passer à la suivante. Les corrigés, rassemblés au centre du cahier, permettent un véritable travail d’auto-évaluation : l’élève compare sa démarche, repère ses erreurs récurrentes et peut revenir en arrière si nécessaire. Des quiz interactifs accessibles en ligne prolongent le travail écrit et offrent une dimension plus ludique.

Ce cahier convient particulièrement aux élèves qui ont besoin de beaucoup s’entraîner pour acquérir des automatismes, par exemple en conjugaison (choix des temps, terminaisons), en accords dans le groupe nominal ou en rédaction de paragraphes argumentatifs. Sa structure en petits chapitres en fait aussi un bon support pour des révisions intensives avant un conseil de classe ou les épreuves du brevet blanc.

Comment l’utiliser ?

Mettre en place un « plan de rattrapage » sur la conjugaison. Identifier, dans le carnet de notes, les évaluations ratées sur les temps composés ou le conditionnel. Repérer les chapitres correspondants dans le cahier. Pendant deux semaines, imposer un rituel : chaque jour, une page d’exercices sur un temps précis (par exemple, le futur simple le lundi, le conditionnel le mardi, les temps composés le mercredi). Le week-end, faire le quiz-bilan, comme un mini-test.
Travailler les accords au service de la dictée. Avant une dictée annoncée en classe, sélectionner dans « Pour Comprendre Français 4E » les pages qui ciblent précisément l’accord du verbe avec le sujet, puis l’accord de l’adjectif. L’élève fait d’abord les exercices où il faut souligner le sujet et justifier l’accord, puis ceux où l’on réécrit les phrases. On termine par la dictée proposée par le professeur : on peut la refaire à la maison en s’aidant des stratégies vues dans le cahier.
Utiliser les quiz-bilans comme entraînement type contrôle. À la fin d’un chapitre sur les propositions subordonnées, l’élève effectue le quiz-bilan dans les conditions du contrôle : temps limité, aucun brouillon. La correction détaillée, à l’aide des corrigés centraux, sert ensuite à comprendre les points encore fragiles. On peut même noter ce quiz pour mesurer l’évolution par rapport au dernier test en classe.
Améliorer la rédaction de paragraphes argumentés. Repérer les exercices de rédaction où il faut justifier une opinion (par exemple, défendre un personnage de roman ou un point de vue sur l’usage des réseaux sociaux). L’élève rédige un seul paragraphe mais très soigné, en suivant les consignes sur la structure (idée annoncée, arguments, exemples, conclusion). On compare ensuite ce paragraphe avec un ancien travail noté en classe pour montrer la progression en clarté et en cohérence.

4. Chouette – Français 4e (Hatier, 2022)

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Ce cahier, très apprécié au collège, propose de revoir l’ensemble du programme de français de 4ᵉ en combinant rappels de cours, exercices et cartes mentales pour organiser les connaissances. Chaque point clé (les natures et fonctions, les temps du récit, les types de phrases, etc.) est introduit par une leçon claire et visuelle, souvent synthétisée sous forme de schéma ou de tableau.

Les exercices suivent une progression réfléchie : d’abord des manipulations simples (repérer, compléter, transformer), puis des tâches plus complexes où il faut rédiger ou réécrire un texte. Des aides sont intégrées pour accompagner les élèves en difficulté : rappels de méthode, consignes guidées, exemples résolus. L’ouvrage insiste sur le lien entre étude de la langue et compréhension de textes, ce qui est essentiel pour l’épreuve du brevet.

Enfin, les cartes mentales permettent de mémoriser des notions réputées « piégeuses » : accord du participe passé, fonctions dans la phrase, expansions du nom, etc. Les élèves qui ont une mémoire visuelle y trouvent un excellent support pour réviser avant un contrôle ou construire des fiches de synthèse personnelles.

Comment l’utiliser ?

Construire un classeur de cartes mentales pour la grammaire. Après avoir étudié en classe les compléments du verbe, l’élève recopie et complète la carte mentale correspondante dans le cahier Chouette. Il la reproduit ensuite sur une feuille libre, en y ajoutant des exemples tirés de ses propres lectures. Ce classeur de cartes devient sa « boîte à outils » à consulter avant chaque contrôle de grammaire.
Préparer une lecture analytique plus sereinement. Pour un extrait travaillé en classe (par exemple une scène de roman réaliste), on repère dans le cahier les pages sur les valeurs des temps, le discours direct et indirect, ou les registres. L’élève refait les exercices ciblés, puis revient au texte étudié en soulignant les éléments repérés (temps, types de phrases, champs lexicaux). De cette manière, la méthode ne reste pas théorique : elle s’applique directement au devoir à rendre.
Renforcer l’orthographe dans la durée. Choisir une série d’exercices sur les homophones (a/à, et/est, son/sont, etc.). L’élève répond, corrige, puis note dans un carnet les erreurs qui reviennent le plus souvent. La semaine suivante, on refait uniquement les exercices liés à ces homophones-là, et on vérifie sur une dictée ou une rédaction si les fautes ont disparu. Ce va-et-vient entre cahier et copies permet de consolider l’orthographe au quotidien.
Préparer l’épreuve de rédaction du brevet. En fin d’année, utiliser les pages d’expression écrite du cahier pour travailler un sujet de brevet blanc. Par exemple, inventer la suite d’un texte étudié. L’élève suit la méthode proposée pour construire son plan, varier les temps, insérer des dialogues correctement ponctués. Une fois le devoir corrigé par le professeur, on s’appuie sur les rappels du cahier pour retravailler précisément les points qui ont coûté le plus de points.

5. Français 4e – Cahier Jour Soir (Magnard, 2023)

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Ce cahier très installé dans le paysage du soutien scolaire propose de revoir tout le programme de français de 4ᵉ : grammaire, orthographe, conjugaison, vocabulaire. Chaque leçon présente les règles à connaître de manière structurée, illustrées par de nombreux exemples, puis suivies d’exercices d’application immédiatement corrigeables.

L’ouvrage se distingue par ses annexes très complètes : tableaux de conjugaison, liste de verbes à connaître, rappel des principales fonctions, tableaux des modes et des temps. Ces pages peuvent servir de référence tout au long de l’année, notamment pour les élèves qui n’osent pas toujours poser des questions en classe. Certains chapitres utilisent aussi des schémas ou mémos visuels pour fixer les notions difficiles.

Enfin, le cahier propose environ 200 exercices progressifs, ce qui permet d’installer un travail régulier sans manquer de matière. Il convient très bien aux élèves qui ont besoin d’un cadre répétitif et rassurant : même format de pages, structure identique d’un chapitre à l’autre, liens constants avec les exigences du collège.

Comment l’utiliser ?

Un « cahier de route » pour l’année. Décider que ce cahier accompagnera toute l’année de 4ᵉ. À chaque nouvelle séquence en classe (par exemple, une séquence sur la nouvelle réaliste), repérer la leçon de langue correspondante : valeurs de l’imparfait, discours indirect, types de narrateur. L’élève lit la règle, fait les premiers exercices, puis observe comment ces points apparaissent dans les textes étudiés en cours.
Réviser avant un contrôle avec les annexes. Avant une interrogation surprise de conjugaison, l’élève consulte les tableaux de conjugaison du cahier Jour Soir. Il choisit trois verbes courants (dire, venir, pouvoir) et s’entraîne à les conjuguer à l’écrit dans les temps exigés par le professeur. Ensuite, il se corrige à l’aide du tableau, ce qui lui permet de rectifier des terminaisons qu’il croyait maîtriser.
Mettre en place un entraînement « dictée + correction intelligente ». Une fois par semaine, écrire une petite dictée (5 à 8 lignes) inspirée des textes du cahier. Après correction, repérer les deux ou trois types d’erreurs dominantes (par exemple, accords dans le groupe nominal et confusions d’homophones). L’élève refait alors uniquement les exercices du cahier concernant ces erreurs, puis réécrit la dictée en appliquant les règles, ce qui ancre les bons réflexes.
Travailler la rédaction à partir de modèles. Certains exercices demandent de compléter ou de transformer des phrases pour les rendre plus riches (ajouter des expansions du nom, varier les types de phrases). L’élève peut s’en servir directement pour améliorer une rédaction jugée « trop simple » par le professeur : il repère les phrases trop pauvres dans son devoir et applique les transformations vues dans le cahier (ajout d’adjectifs pertinents, d’incises, de compléments circonstanciels variés).

Quelques conseils pour bien utiliser ces ouvrages

Un cahier de soutien n’est efficace que s’il est utilisé régulièrement. Il vaut mieux vingt minutes deux fois par semaine qu’un marathon de trois heures la veille d’un contrôle. Installer un rituel (par exemple, mercredi et samedi, après le goûter) aide l’élève à s’organiser et à ne pas vivre le travail comme une punition.

Il est aussi essentiel de relier les exercices du cahier aux travaux du collège : partir des remarques du professeur (« accords à revoir », « récit peu détaillé », « ponctuation maladroite ») pour choisir les chapitres à travailler. De cette manière, l’élève voit immédiatement l’effet de ses efforts sur ses notes et sur les annotations portées dans le carnet.

Enfin, encourager l’élève à se corriger lui-même grâce aux corrigés fournis : il surligne en une couleur ce qu’il a bon du premier coup, en une autre ce qu’il a corrigé après réflexion, puis en rouge les erreurs qu’il ne comprend pas. Ce code couleur donne un aperçu très visuel des progrès et permet, si nécessaire, d’en parler avec l’enseignant pour obtenir une explication complémentaire.