Diego Velázquez est un peintre espagnol né en 1599 à Séville. Il est surtout connu pour ses portraits de la famille royale espagnole et d’autres personnalités de l’époque. Son tableau le plus célèbre est « Les Ménines ». Il a travaillé principalement pour le roi Philippe IV. Velázquez est décédé en 1660 à Madrid. Ses œuvres sont appréciées pour leur réalisme et leur précision. Voici une sélection de livres qui retracent sa vie et son parcours artistique.
1. Velázquez – L’œuvre complet (José López-Rey, Odile Delenda)
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Pour Manet, il était « le plus grand de tous les peintres ». Son chef-d’œuvre « Les Ménines » a si bien inspiré Picasso que celui-ci en a réalisé 44 variations. Francis Bacon a peint une célèbre étude de son portrait du pape Innocent X. Monet et Renoir, Corot, Courbet, Degas et Dalí… pour ses nombreuses figures de l’histoire de l’art, l’incarnation ultime est – et demeure – Diego Rodríguez de Silva y Velázquez (1599-1660).
Disponible à l’origine en volume format XXL, cette édition plus accessible réunit l’œuvre complet de Velázquez ainsi qu’une sélection d’agrandissements de détails et de photographies de tableaux récemment restaurés, grâce à l’initiative conjointe de TASCHEN et Wildenstein.
Les fascinantes images du livre sont accompagnées d’un commentaire approfondi de José López-Rey qui développe l’intérêt que Velázquez portait à la vivacité humaine et son souci d’accorder la même attention à tous les sujets, qu’il s’agisse d’une vieille femme faisant frire des œufs, d’un pape ou d’un roi, ainsi que son dévouement à la couleur et à la lumière, qui influencera les impressionnistes plus de 200 ans plus tard.
Aux éditions TASCHEN ; 416 pages.
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2. Velázquez (Norbert Wolf)
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Peintre à la cour du roi Philippe IV d’Espagne, Diego Rodríguez de Silva y Velázquez (Juin 1599 – 6 août 1660) n’est pas seulement la figure de proue de l’Âge d’or espagnol, il fait aussi partie des grands maîtres les plus illustres de l’histoire de l’art en Occident. Monet et Renoir, Corot et Courbet, Degas et Dalí, tous ont reconnu son influence. Ainsi son chef-d’œuvre, « Les Ménines », a si bien inspiré Picasso que celui-ci en a réalisé 44 variations.
La valeur de Velázquez réside notamment dans son approche naturaliste, qui contrastait avec les représentations idéalisées, majoritaires parmi ses contemporains. Ses premières œuvres comprennent de nombreuses « bodegones », scènes de genre puisées dans la vie quotidienne du début du XVIIe siècle en Espagne, dans lesquelles les tons chauds, éclatantes et les textures rehaussent les sujets les plus ordinaires et les visages les plus humbles, comme celui de la Vieille faisant frire des œufs.
Ses portraits de cour ont ensuite bénéficié du même traitement naturaliste, appliqué cette fois aux rangs les plus élevés de la société, marquant ainsi un profond changement dans la représentation des membres de la famille royale: leurs poses, moins sévères et plus détendues, leur confèrent une chaleur humaine et un certain charme tout en leur laissant leur majesté. L’œuvre la plus célèbre de Velázquez, « Les Ménines », fut aussi peinte à la cour, mais sa composition énigmatique soulève de nombreuses questions sur la réalité, l’illusion, la relation entre le peintre, son sujet et le spectateur.
Cette nouvelle édition TASCHEN présente Velázquez à travers ses principales œuvres couvrant l’ensemble de sa carrière. De ses humbles scènes de genre à ses portraits royaux, en passant par la délicieuse Vénus à son miroir et aux mystérieuses « Ménines », on découvre le savoir-faire du peintre dans l’art de la composition, de la figuration naturelle et du traitement des couleurs qui ont fait la renommée de Velázquez, « le plus grand de tous les peintres » selon Manet.
Aux éditions TASCHEN ; 96 pages.
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3. Velázquez (Jonathan Brown)
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Il est depuis longtemps reconnu que Velázquez figure parmi les plus éblouissants des grands peintres. Pourtant, la nature de son génie s’est toujours révélée rebelle à l’analyse. L’ouvrage de Jonathan Brown propose une interprétation très complète des objectifs et de l’œuvre de l’artiste et constitue la biographie la plus complète qui existe à ce jour.
Jonathan Brown montre qu’à bien des égards Velázquez ne fut pas un peintre représentatif de la période à laquelle il vécut. La qualité de son éducation, ses larges contacts avec l’art et les artistes des autres pays et, surtout, ses rapports privilégiés avec Philippe IV, donnèrent à sa carrière une singularité qui le démarqua du grand courant baroque espagnol.
Mais Velázquez ne fut pas non plus un représentant typique de l’art baroque international. Malgré certains points de rencontre avec plusieurs de ses contemporains, il semble avoir voulu aborder sous un angle nouveau les intentions et les méthodes de la peinture. Jonathan Brown nous explique comment Velázquez inventa la technique qui fera son originalité, il décrit chacune des oeuvres estimées authentiques, et propose des solutions pour des chefs-d’œuvre aussi énigmatiques que « Les Ménines ».
À cela s’ajoute le récit détaillé du rôle majeur joué par Velázquez à la Cour, rôle qui absorba de plus en plus de son temps et limita considérablement sa production. L’auteur met ainsi en évidence le dilemme central de la carrière de Velázquez : son ambition d’être considéré à la fois comme un grand peintre et comme un gentilhomme d’importance dans une société de courtisans qui tenait les peintres en piètre estime.
Aux éditions FAYARD ; 436 pages.
4. Velázquez, peintre hidalgo (Jeannine Baticle)
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Spécialiste de la peinture espagnole, Jeannine Baticle restitue la vie et l’œuvre du peintre hidalgo, Velázquez.
Parmi les premiers peintres européens, le plus grand, peut-être, est Diego Velázquez, le maître des Ménines. Peintre de cour de Philippe IV, roi d’Espagne, sa vie publique est assez bien connue. De sa vie privée, on ne sait presque rien, ni des raisons réelles qui lui font préférer l’état de noble à celui de peintre. Pourtant, Philippe IV et l’Espagne du Siècle d’Or ont reconnu le génie de l’artiste. Velázquez est proche de nous, parce que gueux ou princesses, haillons ou falbalas ne lui sont que prétexte à peindre le même modèle, l’être humain avec sa grandeur et ses faiblesses. Sa facture, miracle de l’illusion optique, défie l’analyse et préfigure les audaces de l’art du XXe siècle.
Aux éditions GALLIMARD ; 160 pages.