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Que lire après « Qui ment ? » de Karen M. McManus ? – Notre sélection

Que lire après « Qui ment ? » de Karen M. McManus ? – Notre sélection

Vous avez dévoré « Qui ment ? » de Karen M. McManus et vous cherchez un nouveau thriller à l’ambiance tout aussi addictive ? Secrets bien gardés, faux-semblants, rebondissements à chaque chapitre… Voici 15 romans qui, chacun à leur manière, jouent avec le suspense et la psychologie pour vous tenir en haleine jusqu’à la dernière page.


1. Écoute mes mensonges (Amy Tintera, 2024)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Lucy, soupçonnée d’avoir assassiné sa meilleure amie Savannah, est retrouvée cinq ans plus tôt errant dans la rue, les vêtements maculés de sang, mais sans aucun souvenir de cette nuit tragique. Jamais inculpée faute de preuves, elle a refait sa vie à Los Angeles… jusqu’au jour où Ben, un podcasteur spécialisé dans les affaires criminelles non résolues, décide de rouvrir l’enquête et de donner la parole à tous les protagonistes. Entre passé et présent, vérités partielles et mensonges soigneusement dissimulés, Lucy se retrouve contrainte d’affronter les secrets enfouis de sa petite ville texane, au risque de découvrir qu’elle est peut-être bel et bien coupable.

Comme dans le best-seller de McManus, l’intrigue repose sur un mystère haletant où chacun des personnages semble cacher quelque chose et où le doute plane jusqu’aux dernières pages. Le procédé narratif alternant points de vue et retranscriptions de podcast rappelle la construction chorale et rythmée qui rendait « Qui ment ? » si addictif, tout en ajoutant une dimension moderne et immersive. L’atmosphère oppressante d’une petite communauté prompte à juger, la galerie de personnages ambigus, ainsi que la tension psychologique croissante constituent autant d’éléments qui sauront captiver les amateurs de secrets, de faux-semblants et de révélations en cascade.

Aux éditions CITY ; 392 pages.


2. Furie (Alex Michaelides, 2024)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

L’ex star de cinéma Lana Farrar convie un cercle restreint d’amis sur son île grecque privée, espérant un séjour placé sous le signe de la détente. Mais lorsque la tempête éclate, les rancunes et secrets enfouis resurgissent, et l’un des invités est retrouvé mort. Coupés du monde, les survivants doivent affronter l’angoisse d’un huis clos où le coupable est forcément l’un d’entre eux… à moins qu’un intrus ne se cache dans l’ombre.

Si vous avez aimé « Qui ment ? » de Karen M. McManus, « Furie » devrait retenir votre attention par ses similitudes dans la tension psychologique et le jeu des faux-semblants. On y retrouve un cercle de personnages restreint, tous porteurs de secrets et de rancunes, ainsi qu’un narrateur dont la fiabilité est sujette à caution, ce qui maintient le doute jusqu’au dénouement.

Les manipulations, les alliances éphémères et les trahisons se succèdent, brouillant les pistes et multipliant les hypothèses. En prime, la construction en actes et les nombreux rebondissements donnent à l’intrigue un rythme soutenu, qui entretient jusqu’au bout l’envie de découvrir la vérité derrière les apparences.

Aux éditions LE LIVRE DE POCHE ; 360 pages.


3. Le mensonge de trop (Shari Lapena, 2023)

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La disparition inexpliquée d’Avery, neuf ans, vient bouleverser la quiétude apparente d’un quartier résidentiel. Ce drame survient peu après une violente dispute avec son père, William Wooler, médecin respecté mais empêtré dans une liaison adultérine. Tandis que la police enquête, les témoignages se contredisent, les soupçons se portent d’un voisin à l’autre et les secrets se dévoilent peu à peu. Chacun semble dissimuler quelque chose, et la vérité se perd dans un enchevêtrement de mensonges et de faux-semblants.

Si vous avez aimé « Qui ment ? », « Le mensonge de trop » pourrait vous séduire par son atmosphère de suspicion généralisée, ses personnages aux multiples secrets et son intrigue où chaque révélation relance le doute. Comme chez McManus, le lecteur se retrouve plongé dans un huis clos à échelle communautaire, où les apparences sont trompeuses et où l’on suspecte tour à tour chacun des protagonistes. Suspense soutenu, rebondissements habiles et tension psychologique en font un page-turner redoutablement efficace, parfait pour prolonger l’expérience de mystère et de manipulation que vous avez appréciée dans « Qui ment ? ».

Aux éditions LES PRESSES DE LA CITÉ ; 324 pages.


4. Après minuit (Gillian McAllister, 2022)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Une nuit d’octobre 2022 bouleverse à jamais la vie de Jen Brotherhood. À minuit, dans la banlieue de Liverpool, cette mère anxieuse guette le retour de son fils Todd, dix-huit ans. Le soulagement de le voir enfin dans la rue cède brutalement la place à l’horreur : sous ses yeux, Todd poignarde un inconnu. Mais le lendemain matin, Jen se réveille… la veille du drame. Commence alors pour elle une étrange remontée dans le temps, jour après jour, puis mois et années en arrière, à la recherche des causes de ce geste insensé, avec l’espoir de l’empêcher.

« Après minuit » de Gillian McAllister pourrait vous séduire par son intrigue à la fois haletante et retorse, où chaque révélation remet en cause ce que l’on croyait savoir. Comme dans l’univers de McManus, secrets enfouis, relations complexes et faux-semblants s’entrelacent dans une mécanique au suspense implacable. La construction narrative originale — une enquête menée à rebours dans le temps — intensifie le mystère et entretient la tension jusqu’au dénouement. On y retrouve cette atmosphère addictive où l’on soupçonne tour à tour chaque personnage, ainsi qu’une réflexion sur la vérité, la loyauté et les zones d’ombre des liens familiaux.

Aux éditions POCKET ; 456 pages.


5. Dans l’ombre d’April (Ruth Ware, 2022)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Hannah, étudiante à Oxford, découvre un soir le corps de sa colocataire et amie, April, morte dans leur chambre. Un gardien du campus est condamné sur la base de son témoignage. Dix ans plus tard, alors qu’Hannah vit à Édimbourg avec son mari et attend un enfant, la mort en prison du condamné réveille ses doutes : et si l’homme avait été innocent ? Bien décidée à éclaircir l’affaire, elle rouvre le passé, quitte à suspecter ses propres amis et à se mettre elle-même en danger.

« Dans l’ombre d’April » a tout pour plaire à celles et ceux qui ont aimé « Qui ment ? » : un cadre scolaire élitiste, un cercle d’amis où chacun peut cacher un secret, et un récit qui alterne passé et présent. Ruth Ware installe une atmosphère dense : la vie universitaire, avec ses fêtes, ses rivalités et ses alliances fragiles, contraste avec l’enquête menée dix ans plus tard par une héroïne hantée par la culpabilité.

Comme chez Karen M. McManus, les apparences trompent, les relations se révèlent parfois toxiques et les suspects se multiplient au fil des chapitres. Le roman joue sur le doute permanent, pousse à soupçonner tout le monde et offre un dénouement inattendu, ce qui en fait une lecture addictive pour les amateurs de mystères psychologiques dans un environnement académique.

Aux éditions FLEUVE NOIR ; 488 pages.


6. Last Weekend (Kara Thomas, 2021)

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Dans « Last Weekend » de Kara Thomas, trois amis décident de passer le week-end du bal de promo dans une maison au bord d’un lac, loin des regards. Mais Claire se réveille seule sur un chemin de montagne, blessée et couverte de sang, incapable de se souvenir des deux jours précédents. Kat et Jesse, ses deux meilleurs amis, sont introuvables. Très vite, l’affaire prend une ampleur inquiétante : enquête policière, rumeurs, secrets bien gardés… et la certitude que la vérité ne sera pas simple à accepter.

Si vous avez aimé « Qui ment ? », vous retrouverez ici la même tension qui naît des secrets enfouis dans un petit groupe d’adolescents. Kara Thomas installe une intrigue à plusieurs temporalités qui entretient le doute jusqu’aux dernières pages. Comme chez McManus, chaque personnage a sa part d’ombre, et les amitiés qui semblaient solides se fissurent sous la pression.

La narration alterne passé et présent, révélant peu à peu ce qui s’est réellement joué pendant ce week-end, tout en multipliant les fausses pistes. L’atmosphère, entre drame intime et enquête criminelle, maintient un suspense constant. Et surtout, le roman joue avec les certitudes du lecteur : on croit comprendre… jusqu’à ce que la vérité prenne une tournure totalement inattendue.

Aux éditions FIBS ; 368 pages.


7. Qui doit mourir ? (Diana Urban, 2020)

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Dans « Qui doit mourir ? » de Diana Urban, six lycéens se retrouvent piégés dans une pièce, sous prétexte d’un dîner prestigieux. Sur la table, une bombe à retardement, une seringue de poison et un message glaçant : ils ont une heure pour désigner lequel d’entre eux doit mourir, faute de quoi ils périront tous. Le récit alterne entre ce huis clos étouffant et des retours en arrière dévoilant les liens, les rivalités et les secrets qui les unissent.

Ce roman devrait parler à celles et ceux qui ont dévoré « Qui ment ? » de Karen M. McManus, car on y retrouve une tension constante et le plaisir de démêler des relations complexes entre adolescents. La mécanique du compte à rebours renforce l’urgence et pousse les personnages à se révéler, parfois de manière brutale.

Comme chez McManus, chaque protagoniste porte un passé trouble, et les apparences se fissurent au fil des pages. Les thèmes abordés — harcèlement scolaire, cyberharcèlement, deuil, trahison — ajoutent du poids à l’intrigue et donnent à l’histoire une résonance actuelle. On lit autant pour savoir qui survivra que pour comprendre les raisons profondes de ce piège cruel.

Aux éditions ALBIN MICHEL ; 464 pages.


8. Les initiés (Jessica Goodman, 2020)

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Dans « Les initiés » de Jessica Goodman, Jill entame sa dernière année dans un lycée privé prestigieux. Trois ans plus tôt, sa meilleure amie Shaila a été tuée lors d’une soirée liée à l’initiation d’un club très fermé : les Joueurs. Le coupable présumé est derrière les barreaux, mais lorsque la sœur de celui-ci affirme qu’il est innocent, Jill décide de rouvrir la question. Entre les privilèges que lui offre son appartenance aux Joueurs et son besoin de justice, elle s’engage dans une enquête qui menace tout son équilibre.

Ce bouquin reprend plusieurs ingrédients qui ont fait le succès de « Qui ment ? » : un meurtre ancien dont la version officielle ne tient pas tout à fait, une héroïne qui n’accepte pas les réponses toutes faites et un cercle d’amis où chacun pourrait avoir quelque chose à cacher. On y retrouve aussi cette atmosphère de lycée américain où la popularité, les rivalités et les secrets pèsent sur chaque relation.

Les épreuves imposées par la société des Joueurs donnent un relief particulier à l’histoire : humiliations, triche, luttes de pouvoir… autant d’éléments qui ajoutent une tension constante et font douter de tout le monde. Le rythme, qui s’accélère au fil des révélations, maintient l’envie de savoir qui se cache derrière la mort de Shaila et ce que Jill sera prête à sacrifier pour connaître la vérité.

Aux éditions POCKET JEUNESSE ; 408 pages.


9. Inheritance Games (Jennifer Lynn Barnes, 2020)

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Avery Grambs, lycéenne sans le sou, voit sa vie bouleversée lorsqu’elle hérite de la fortune colossale de Tobias Hawthorne, un milliardaire qu’elle n’a jamais rencontré. Pour toucher cet héritage, elle doit vivre un an dans le manoir Hawthorne, en cohabitation forcée avec les quatre petits-fils du défunt, déshérités et bien décidés à comprendre pourquoi cette inconnue a tout reçu. Entre passages secrets, messages codés et rivalités familiales, Avery se retrouve au cœur d’un jeu d’énigmes où chaque réponse mène à une nouvelle question.

On retrouve dans « Inheritance Games » un mélange efficace de suspense, de secrets et de tensions entre adolescents, dans un cadre aussi intrigant que dangereux. L’héroïne, intelligente et persévérante, doit démêler un mystère qui touche directement à sa survie sociale et, peut-être, physique. L’histoire joue sur les faux-semblants, les alliances fragiles et les trahisons, avec une mécanique d’énigmes qui pousse le lecteur à rester attentif à chaque indice. La dynamique entre personnages — entre méfiance, attirance et manipulation — rappelle l’ambiance de soupçons permanents qui faisait la force de « Qui ment ? », tout en y ajoutant une dimension de chasse au trésor dans un décor de manoir labyrinthique.

Aux éditions POCKET JEUNESSE ; 449 pages.


10. Killing November (Adriana Mather, 2019)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

November Adley se réveille dans un pensionnat dont elle ne connaît rien : l’Académie Absconditi. Coupée du monde, privée de toute communication avec l’extérieur, elle découvre un établissement réservé aux enfants de Clans secrets qui influencent les grandes décisions de la planète. Ici, on enseigne l’art du mensonge, le maniement des armes, l’empoisonnement. Les alliances sont fragiles, les ennemis nombreux, et les morts fréquentes. November ignore pourquoi son père l’a envoyée dans cet endroit dangereux, mais pour rester en vie, elle devra comprendre les règles et mettre au jour la vérité sur son passé.

On renoue avec « Killing November » au plaisir d’un huis clos où l’héroïne, comme le lecteur, ne sait pas à qui faire confiance : chaque sourire peut masquer une menace. Les complots, les secrets familiaux et les trahisons rythment le récit et maintiennent le suspense jusqu’à la fin. L’atmosphère conjugue tension constante et moments plus légers, grâce à des dialogues vifs et des personnages secondaires bien campés.

Comme dans « Qui ment ? », l’intrigue pousse à formuler des hypothèses, à suspecter tour à tour chaque protagoniste, et réserve des surprises bien placées. Qui plus est, l’originalité du décor – une académie où l’on forme des espions et des assassins – donne un cadre fort, qui renouvelle la dynamique du thriller tout en conservant ce mélange de mystère et de danger qui fait tourner les pages.

Aux éditions POCKET JEUNESSE ; 500 pages.


11. Meurtre mode d’emploi (Holly Jackson, 2019)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

À Little Kilton, cinq ans après la disparition d’Andie Bell et le suicide de son petit ami Sal Singh, Pippa Fitz-Amobi, 17 ans, choisit ce drame comme sujet de son projet scolaire. Convaincue de l’innocence de Sal, elle s’associe à Ravi, son frère cadet, et reprend l’enquête là où la police l’a laissée. Entre interviews, relevés d’indices et menaces anonymes, elle met au jour des secrets bien enfouis qui bouleversent l’image lisse d’Andie et la mènent dangereusement près de la vérité.

Si vous avez aimé « Qui ment ? », « Meurtre mode d’emploi » présente plusieurs points communs. On y retrouve l’ambiance tendue d’un lycée secoué par un drame, des adolescents confrontés à des mystères que les adultes n’ont pas su résoudre, un récit qui avance au rythme de révélations successives. L’histoire repose sur un « cold case » où chaque suspect potentiel semble crédible, ce qui entretient le suspense jusqu’aux dernières pages.

La construction alterne narration classique et documents liés à l’enquête (journal de bord, retranscriptions d’interviews, échanges de messages), créant une impression d’immersion qui donne au lecteur le sentiment de mener lui-même les investigations. Comme chez Karen M. McManus, le roman questionne les apparences, met en lumière les zones d’ombre des personnages et maintient une tension constante, idéale pour qui aime les intrigues à rebondissements.

Aux éditions CASTERMAN ; 528 pages.


12. Une famille presque normale (M. T. Edvardsson, 2018)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

À Lund, en Suède, Adam, pasteur, et Ulrika, avocate, mènent une vie sans heurts avec leur fille Stella, dix-neuf ans, qui rêve de partir en Asie. Tout s’effondre lorsqu’un homme d’affaires est retrouvé assassiné et que Stella est arrêtée pour meurtre. Chacun – le père, la fille, puis la mère – livre sa version des faits, révélant des souvenirs, des mensonges et des vérités partielles. Peu à peu, la façade familiale se fissure, et le lecteur comprend que la « normalité » des Sandell n’est qu’apparence.

Ce roman devrait vous intéresser pour plusieurs raisons. La construction en voix alternées joue avec la perception du lecteur, qui revoit ses certitudes à chaque changement de narrateur, comme dans le roman de Karen M. McManus où la vérité se fragmente entre plusieurs personnages. Ici aussi, un crime sert de point de départ à un récit qui mêle enquête et tension psychologique, avec une galerie de personnages aux motivations ambiguës.

Le suspense naît moins de la révélation du coupable que de la découverte des secrets, contradictions et zones d’ombre des protagonistes. La question centrale – jusqu’où peut-on aller pour protéger un proche – résonne longtemps, en particulier pour qui a aimé les dilemmes moraux et les relations complexes de « Qui ment ? ».

Aux éditions POCKET ; 624 pages.


13. Sadie (Courtney Summers, 2018)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Une jeune femme de 19 ans quitte tout pour retrouver l’homme qu’elle tient pour responsable du meurtre de sa petite sœur, Mattie. Tandis qu’elle suit sa propre piste, un journaliste new-yorkais, West McCray, s’empare de l’affaire et en fait une série de podcasts. Le récit alterne entre la voix de Sadie et les épisodes de l’enquête menée par West.

On retrouve dans « Sadie » de Courtney Summers un suspense continu, une narration à plusieurs voix et une construction originale qui entretient l’envie de tourner les pages. L’histoire mêle enquête et drame personnel, avec une héroïne déterminée, portée par un lien sororal fort et prête à tout pour obtenir justice.

Comme dans le roman de Karen M. McManus, chaque chapitre apporte de nouvelles pièces au puzzle et pousse à reconsidérer ce que l’on croyait acquis. L’ambiance est plus sombre mais elle joue sur la même intensité émotionnelle et le même mélange de mystère et de révélations progressives qui tiennent le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

Aux éditions LA MARTINIÈRE ; 336 pages.


14. Trouble vérité (E. Lockhart, 2017)

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Dans « Trouble vérité » d’E. Lockhart, on rencontre Jule, jeune femme insaisissable, installée dans un hôtel de luxe au Mexique avec une valise remplie de perruques, de maquillage et de tenues diverses. Imogen, son amie charismatique et héritière fortunée, a disparu. Pour comprendre ce qui les relie et ce qui a conduit à cette situation, le lecteur remonte le temps : chapitre après chapitre, les pièces du puzzle s’assemblent, révélant les zones d’ombre de leur relation et les multiples identités de Jule.

Ce roman devrait parler aux fans de « Qui ment ? » par son intrigue à forte tension et ses personnages moralement ambigus. Comme chez Karen M. McManus, mensonges et faux-semblants sont au cœur de l’histoire, avec une héroïne difficile à cerner, capable d’inspirer tour à tour compassion et méfiance. La construction narrative à rebours entretient le suspense et force à reconsidérer chaque événement à la lumière des révélations suivantes. Le lien complexe entre Jule et Imogen, fait de jalousie, de manipulation et d’attirance, rappelle les dynamiques de groupe toxiques et les secrets empoisonnés qui font tout l’intérêt de « Qui ment ? ». Ici, on retrouve la même envie de tourner les pages pour dénouer une intrigue où rien n’est jamais aussi simple qu’il y paraît.

Aux éditions GALLIMARD JEUNESSE ; 320 pages.


15. Killer Game (Stephanie Perkins, 2017)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

À Osborne, petite ville du Nebraska où chacun connaît ses voisins, Makani tente de se faire discrète après un passé trouble à Hawaï. Entourée de ses amis Alex et Darby, et attirée par Ollie, un garçon solitaire, elle voit son quotidien basculer quand des élèves du lycée sont assassinés les uns après les autres. La tension monte à chaque nouveau meurtre, et Makani sait qu’elle pourrait bien figurer sur la liste du tueur.

Si vous avez adoré « Qui ment ? », « Killer Game » pourrait vous toucher par son atmosphère de lycée soudain frappé par une menace mortelle. On retrouve cette dynamique où un groupe d’adolescents se retrouve au cœur d’une affaire criminelle qui secoue toute une communauté. L’identité du tueur est dévoilée avant la fin, mais la peur reste intacte car la question devient : qui sera la prochaine victime ?

L’ambiance, entre huis clos provincial et angoisse constante, installe une tension proche de celle de certains films d’horreur. Le roman mise sur des scènes parfois très graphiques et alterne moments d’amitié, débuts de romance et séquences où chaque bruit peut annoncer un drame. C’est ce mélange de thriller, de secrets intimes et de liens qui se resserrent face au danger qui en fait une bonne option après « Qui ment ? ».

Aux éditions GALLIMARD JEUNESSE ; 288 pages.

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