Entrer en CAP Ébénisterie, c’est apprendre à préparer, fabriquer et installer des ouvrages en bois avec une exigence de précision, de sécurité et d’esthétique. Au programme : lecture et production de plans, choix des matériaux, usinage et assemblages, placage et marqueterie, finitions, ainsi que l’organisation d’atelier et la communication professionnelle.
Les ouvrages ci-dessous vous proposent une progression logique, des gestes à la technologie puis à la structure et au dessin, afin d’aligner votre pratique quotidienne sur les attendus des épreuves et du métier.
1. Ébénisterie – Les premiers gestes (Éditions Vial, 2021)

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Ce grand classique rassemble les fondamentaux de l’atelier : maniement sûr des outils à main (rabots, ciseaux, scies), affûtage et entretien, postures, réglages et opérations simples d’usinage. La première force du livre tient à sa clarté : chaque geste est décomposé, illustré et replacé dans un contexte de fabrication réaliste, ce qui évite d’accumuler des automatismes imprécis. On y apprend à reconnaître le fil, à tracer juste, à équerrer sans « chasser », et à coller proprement tout en préservant la sécurité.
La pédagogie est résolument pratique : séquences détaillées, critères de qualité observables, erreurs fréquentes et moyens de rattrapage. L’auteur propose des exercices progressifs pour stabiliser la précision (traçage, ciselage, rabotage) et des check-lists d’ergonomie/aspiration à ritualiser. L’objectif n’est pas seulement de « faire », mais de standardiser des procédures reproductibles, une compétence clé pour tenir des tolérances et gagner du temps en atelier.
Pour le CAP, c’est un socle : il évite les mauvaises habitudes, ancre des repères de sécurité, et prépare efficacement aux épreuves pratiques. En combinant gestes, entretien des outils et mini-projets, vous transformez chaque séance en entraînement mesurable. Le livre vous apprend enfin à documenter vos processus (gammes, temps, contrôles), à dialoguer avec le maître d’apprentissage et à passer sereinement du « à blanc » au collage final sans surprises.
Comment l’utiliser ?
- Mettre en place un rituel d’atelier : affûtage et contrôles en suivant les séquences proposées.
- Refaire chaque semaine des exercices de traçage/équerrage et noter vos écarts mesurés.
- Filmer un geste (coupe, ciselage, rabotage) et vous auto-corriger avec les critères du livre.
- Créer des fiches procédé (outils, réglages, tolérances) affichées près du poste.
- Relier chaque geste à un mini-projet (cale, presse, boîte) pour ancrer les acquis.
2. Technologie des métiers du bois – Tome 1 – Matériaux bois, ouvrages, produits et composants (Dunod, 3ᵉ éd., 2020)

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Ce premier tome est l’ossature théorique idéale du CAP. Il déroule, avec une pédagogie très progressive, tout ce qu’un apprenti doit comprendre avant de couper la première planche : anatomie du bois, essences, débit, séchage, défauts, mais aussi panneaux dérivés, frisages, outillage manuel, quincaillerie et familles d’ouvrages.
Les notions sont découpées en leçons courtes, chacune fermée par des tests d’auto-évaluation, ce qui facilite un travail régulier entre deux séances d’atelier. On apprécie la clarté des schémas, la terminologie normalisée (indispensable pour les écrits) et les encadrés pratiques qui relient immédiatement la théorie au geste.
Le livre n’essaie pas de tout dire : il structure la pensée de l’ébéniste débutant, mettant en face les matériaux, les procédés et les usages. C’est ce qui en fait, à ce niveau, une référence pour se constituer des fiches-mémo et pour préparer des oraux argumentés (choix d’un matériau, d’un collage ou d’une quincaillerie). À garder à portée de main pendant toute la formation : vous y reviendrez sans cesse, notamment pour valider un choix technique avant de lancer une série au banc ou à la machine.
Comment l’utiliser ?
- Fixez un objectif hebdomadaire (2–3 leçons) et faites les tests ; notez vos erreurs dans un carnet « pièges ».
- Pour chaque essence étudiée, créez une carte-mémo : densité, fil, poussières, usages et finitions compatibles.
- Avant un débit, relisez les chapitres sur défauts/séchage et vérifiez votre plan de coupe.
- Associez chaque leçon « produits » à un essai réel (colles, teintes, abrasifs) sur chutes notées et datées.
- Construisez un mini-glossaire personnel (normes, symboles, vocabulaire professionnel) pour l’écrit.
3. Technologie des métiers du bois – Tome 2 – Techniques de fabrication, machines-outils (Dunod, 3ᵉ éd., 2020)

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Complément opérationnel du Tome 1, ce volume bascule dans l’atelier : fabrication, placage et stratifié, techniques de pose, sécurité, parc machines et outillage coupant. Les séquences sont pensées pour que l’apprenant passe rapidement du schéma au geste.
Les chapitres sur le serrage, l’optimisation du débit panneau, la coupe et le collage de stratifié, ou l’usinage à la dégau/rabot/scie/toupie cadrent parfaitement les attendus du poste machine en CAP. Les pas-à-pas et check-lists sécurités parlent le langage du sol d’atelier : conditions de coupe, sens des fibres, prévention du rejet, choix d’outil et d’avance.
On y trouve aussi de vrais raccourcis de production (gabarits, système 32, quincailleries standards), précieux pour rendre un ouvrage propre dans le temps imparti. La force du livre est de relier systématiquement la technique à une logique de qualité mesurable : plan de contrôle, tolérances, finition prête-à-finir. Idéal pour préparer les séquences d’évaluation en continu et l’épreuve pratique finale.
Comment l’utiliser ?
- Avant chaque séance machine, relisez la fiche « réglages + risques + contrôle final » correspondante.
- Tenez un tableau d’affûtage : angle, état du fil, matière usinée, qualité de surface obtenue.
- Montez un classeur « gabarits & butées » en reproduisant 2–3 trucs de production du livre.
- Entraînez-vous à décrire un cycle d’usinage (outil, réglage, avance, contrôle) comme à l’oral d’examen.
- Après chaque projet, faites un retour d’expérience (défaut → cause probable → action corrective).
4. Dessin de construction du meuble – Tome 1 – Dessin d’ameublement, assemblages et matériaux (Dunod, 4ᵉ éd., 2024)

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Le dessin n’est pas un « plus » en CAP : c’est votre langue commune avec l’atelier. Ce premier tome met les bases au cordeau : vues normalisées, coupes, cotations fonctionnelles, lecture des assemblages et représentation des matériaux.
L’iconographie mise à jour (planches commentées, mises en situation réalistes) rend les conventions immédiatement assimilables ; on y apprend ce qui doit figurer sur un plan pour éviter les ambiguïtés au débit/à l’usinage (repères, jeux, sens de fil, tolérances). Le livre vaut aussi pour ses méthodes : du brouillon propre à la planche de définition, du croquis à main levée au tracé précis, en gardant toujours le lien avec les procédés de fabrication.
À l’écrit, la maîtrise du vocabulaire graphique (arêtes vives, chanfreins, lamage, épaulements, congés…) est un gros différenciateur ; à l’atelier, une bonne cotation vous évite des reprises coûteuses. En somme : un manuel pour « penser en 3D » tout en restant au service du geste.
Comment l’utiliser ?
- Reproduisez 1 planche par semaine ; corrigez-vous avec un gabarit d’audit (lignes, cotes, symboles).
- Passez systématiquement du croquis d’intention au dessin coté ; listez les hypothèses de fabrication.
- Constituez une bibliothèque perso de cartouches, échelles, légendes, types de traits.
- Faites des « revues de plan » entre pairs : chacun doit repérer 3 ambiguïtés et proposer une correction.
- Entraînez-vous à lire un plan comme on lit une recette : ordre d’usinage, butées, montage, contrôle.
5. Dessin de construction du meuble – Tome 2 – Conception des meubles et des ouvrages d’agencement (Dunod, 4ᵉ éd., 2024)

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Deuxième étage : la conception. Ce tome enseigne à articuler fonction, structure et procédé. On y aborde la logique modulaire, l’usage des panneaux, les assemblages adaptés à la série, les habillages et ouvrages d’agencement (privés et publics).
Les planches mêlent implantation, détails à l’échelle, nomenclatures, choix de quincailleries : tout ce dont un candidat a besoin pour livrer un dossier exploitable par l’atelier. L’intérêt majeur tient à la démarche : partir du besoin (usages, charges, accès), traduire en contraintes (portées, fixations, dilatations), choisir des solutions fabriquables (outillage disponible, temps, sécurité), puis verrouiller par la cotation.
La mise à jour 2024 intègre mieux les ouvrages à base de panneaux et les logiques de pose, ce qui résonne directement avec l’épreuve pratique. À l’arrivée, on dessine pour fabriquer, pas pour illustrer.
Comment l’utiliser ?
- Choisissez un meuble du quotidien et reconcevez-le : contraintes, assemblages, quincailleries, plan de pose.
- Faites vos premières nomenclatures : repères, quantités, matières, états de surface.
- Créez un gabarit de dossier de fabrication (vue d’ensemble, détails, coupe, listes).
- Entraînez-vous à justifier un assemblage face à un contexte (charge, démontabilité, cadence).
- Simulez la pose d’un petit agencement (prise de cotes, réservations, fixation, tolérances mur/plafond).
6. Assemblages de menuiserie – Outils à main et machines (Éditions Vial, 2025)

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Maîtriser les assemblages, c’est gagner en autonomie : réparation, prototypage, petite série. Ce manuel récent fait le pont entre tradition et production : chaque joint (tourillons, faux-tenons, tenons-mortaise, queues d’aronde, mi-bois, rainure-languette, etc.) est traité en double approche : réalisation à la main (scies, ciseaux, rabots) et à la machine (scie sur table, ruban, toupie, guides et gabarits).
Les pas-à-pas photographiques, nets et généreux, détaillent préparation, traçage, réglages, montage à blanc, corrections et contrôles de géométrie. L’auteur insiste sur la qualité de surface d’assemblage (propreté des fibres, perpendicularité, jeu maîtrisé), ce qui fait la différence au collage et en finition.
L’ouvrage ne se perd pas en érudition : il vise l’efficacité, avec des variantes raisonnables selon le parc d’outils disponible. Pour le CAP, c’est un outillage pédagogique parfait pour automatiser les bases et comprendre quand un assemblage devient l’option rationnelle.
Comment l’utiliser ?
- Planifiez un calendrier d’assemblages : 2 joints par semaine, avec éprouvettes datées et annotées.
- Travaillez par couples « main ↔ machine » : comparez qualité/temps, consignez vos réglages.
- Constituez une boîte d’échantillons collés/à blanc pour l’oral et la clientèle.
- Créez des gabarits simples (arrêts, peignes, butées) et archivez leurs réglages.
- À chaque montage : check-list tolérances (équerrage, jeu, aplomb), puis correction ciblée.
7. Ébénisterie – Le meuble et sa structure (Éditions Vial, rééd. 2023)

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Ce volume se concentre sur la logique constructive du mobilier. Plutôt que d’accumuler des recettes, il classe les meubles par familles de structure (pieds et montants, traverses, dessus, socles, entretoises) et montre comment chaque famille se décline selon l’esthétique, l’époque ou l’usage. Les modèles sont illustrés, puis déployés pas à pas pour comprendre tracés, séquences d’usinage et assemblages, sans perdre de vue la résistance, la dilatation et l’équerrage global.
On apprend à lire un meuble comme un système : transferts d’efforts, points de raidissement, rôle des traverses, interaction avec placage ou moulurations. L’ouvrage fait le lien entre culture du style et fabricabilité contemporaine : quand recourir à tenons/mortaises, faux tenons, lamellos ou dominos ; comment intégrer une quincaillerie sans fragiliser l’ensemble ; pourquoi adapter sections et jeux aux contraintes de service.
Pour le CAP, c’est une boussole qui aide à transformer un dessin en ordre de fabrication robuste. Vous y trouverez des détails constructifs réutilisables (coins d’angle, piètements, tiroirs) et une méthode pour documenter les déformations (avant/après collage) et leurs corrections. Idéal pour produire des meubles « d’école » propres, reproductibles et réparables, il enrichit votre portfolio et crédibilise votre démarche auprès d’un employeur.
Comment l’utiliser ?
- Pour chaque meuble d’étude, tracer la chaîne d’efforts et justifier l’assemblage retenu.
- Réaliser des coins d’angle pédagogiques avec variantes (tenon, domino, lamello).
- Rédiger un ordre opératoire complet : traçage → usinage → montage à blanc → collage.
- Documenter les déformations constatées et vos corrections (jeux, surcotes, calages).
- Constituer un portfolio de détails constructifs (photos + coupes à main).
8. Ébénisterie – Technologie et pratique (Éditions Vial, 2023)

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Ce manuel d’atelier condense la technologie appliquée et les gestes efficaces : choix matière et débit, traçage, assemblages, placage/marqueterie, quincaillerie, réparations usuelles, finitions (teintes, vernis au tampon). L’auteur insiste sur la géométrie pratique (compas, équerre, gabarits), sur l’affûtage et la mise en station des pièces, ainsi que sur les astuces de mise au point (éviter les éclats, respecter le fil, corriger une dérive d’outil) qui font gagner de la précision sans sacrifier la cadence.
La valeur ajoutée réside dans les cas concrets : pourquoi tel collage a failli ; comment rattraper une teinte ; quand passer d’un assemblage traditionnel à une solution plus rapide sans compromettre la tenue. Les critères de qualité proposés (arrêts de coupe, planéité, équerrage, jeux de montage) servent de base à un tableau de tolérances. Vous disposez ainsi d’un « référentiel de méthodes » pour stabiliser vos résultats, fixer des temps cibles et sécuriser les finitions.
Pour le CAP, c’est un véritable kit de professionnalisation : on y apprend à préparer des séries courtes, à capitaliser des gabarits maison, à structurer un journal de finition et à anticiper les erreurs fréquentes. Gardé à portée d’établi, il devient un compagnon de tous les jours, utile aussi bien pour l’épreuve pratique que pour les premières missions en entreprise.
Comment l’utiliser ?
- Monter un tableau de tolérances (planéité, équerrage, jeux) issu des critères du livre.
- Tenir un journal de finition : recettes, conditions, rendus, avec échantillons collés.
- Refaire régulièrement 3 à 4 assemblages canoniques à blanc et noter temps/qualité.
- Construire une « boîte de réglage » (gabarits, jauges) et capitaliser vos gabarits.
- Préparer une fiche « secours » (erreurs → rattrapages) à réviser avant atelier/examen.
9. Traité d’ébénisterie (Éditions Vial, éd. actualisée 2021)

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Le « Traité » est une somme qui articule dessin d’ébénisterie, assemblages, mises au plan, étude des portes/ferrures, et panorama des styles avec plans représentatifs. L’intérêt dépasse la technique : il transmet la grammaire du meuble français, des proportions aux profils de moulures, et montre comment un choix constructif sert une intention esthétique. Les planches détaillées déclinent pièces et liaisons, ce qui nourrit à la fois l’œil et la main.
Ce n’est pas un manuel d’initiation, mais un accélérateur d’exigence. En le consultant régulièrement, vous affûtez votre regard : cohérence style/structure, pertinence d’un assemblage, justesse d’un détail. Les exemples vous aident à passer du croquis d’intention au dessin exploitable, puis au prototype. Vous y trouverez de quoi concevoir des exercices pertinents (coin d’armoire, plateau ceinturé, bâti à panneaux) et des références pour choisir proportions et profils.
Pour le CAP, il devient un manuel de révision avancée et un réservoir d’idées pour enrichir votre portfolio. Il encourage la justification écrite des choix (structure, assemblages, profils), compétence appréciée à l’examen comme en entreprise. À mesure que vos bases se solidifient, le livre gagne en profondeur : vous y reviendrez pour éclairer un choix, confirmer une coupe, ou adapter un détail à un style donné.
Comment l’utiliser ?
- Étudier une planche par semaine : proportions, profils, assemblages, puis refaire le croquis.
- Reproduire en modèle réduit un détail de style (pied, moulure) pour entraîner vos gabarits.
- Constituer une bibliothèque de profils (quart-de-rond, doucine, talon…) avec calibres.
- Rédiger de courts commentaires « style ↔ structure » pour justifier vos choix.
- Alimenter un moodboard de références pour vos projets d’examen.
10. Comprendre la finition du bois – Comment choisir et appliquer la finition adaptée (Neva Éditions, 2022)

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La finition est trop souvent le « dernier jour » d’un projet ; c’est en réalité un processus qui commence dès le débit. Cette traduction actualisée du classique de Bob Flexner démystifie vernis, laques, huiles, cires, fonds durs et teintes.
L’apport clé : une démarche comparative et rationnelle pour choisir un système adapté (usage, contraintes, rendu, réparabilité), comprendre les solvants/résines, apprivoiser le ponçage (grains, supports, défauts), maîtriser le vernis au tampon comme le pistolet, et réparer les erreurs (coulures, peau d’orange, pâtés de cire, remontées de tanins).
Les photos en gros plan aident à diagnostiquer, les tableaux « problème → cause → remède » sauvent des pièces la veille de la soutenance. Pour le CAP, c’est une assurance qualité : l’épreuve pratique et vos premiers clients jugent d’abord ce qu’ils voient et touchent. Ici, pas de recette magique : une méthode qui rend vos choix argumentables.
Comment l’utiliser ?
- Montez un panneau d’essais par projet (bois identique) : trois systèmes de finition + variantes de teinte.
- Documentez chaque cycle (abrasif, température, humidité, temps d’attente, couches) avec photos.
- Entraînez-vous à réparer : gratter une coulure, reponcer localement, revernir sans auréole.
- Préparez un kit « finition d’urgence » (tamis, filtres, diluants, chiffons non pelucheux, cure-défauts).
- Apprenez à parler finition au client/jury : brillance, toucher, réparabilité, entretien.
11. La marqueterie (Éditions Vial, 2023)

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La marqueterie n’est pas réservée aux grands ateliers : le CAP attend une culture du placage et l’aptitude à réaliser des décors simples. Ce grand volume signé Pierre Ramond (École Boulle) tient de la « bible » : historique bref mais éclairant, méthodes (Boulle, élément par élément, marqueterie à bloc), frisages et jeux de fond, ombrage à la sableuse ou au papier, découpe conique, collage, raclage, réparation et restauration.
Sa richesse iconographique donne des repères de qualité visuelle (cernes, fil, contrastes, orientation des placages) que l’on peut appliquer immédiatement à des filets ou motifs simples. Le livre excelle surtout sur l’organisation de l’atelier de marqueterie (éclairage, outils dédiés, gabarits) et la construction d’outils maison (compas, scie à chantourner, fers de chauffe).
Même si vous ne visez pas l’art décoratif, vous y découvrirez ce qui rend un décor « propre » : joints serrés, transitions nettes, absence de remontée de colle, planéité avant finition.
Comment l’utiliser ?
- Commencez par 3 exercices de frisage (damier, losange, bâtons rompus) sur chutes calibrées.
- Tenez un classeur d’échantillons de placages (essence, fil, comportement au raclage/finition).
- Photographiez vos défauts (jours, éclats, sur-épaisseur) et notez vos corrections.
- Construisez un petit outillage (fer à ombrer, règles fines) en suivant les indications de l’ouvrage.
- Préparez un mini-projet évalué : sous-main ou façade à motif simple, avec fiche de procédé.
Conseils de méthode
- Révisions par cycles : 3 semaines « gestes », 3 semaines « dessin », 3 semaines « techno », puis « structure/finitions », en spirale.
- Portfolio CAP : pour chaque exercice, conserver croquis, feuille de débit, gabarits, échantillons finis, photos et commentaires.
- Prototypage systématique : un assemblage = un prototype 1:1 dans un bois d’essai ; on rate « à blanc », pas sur la pièce finale.
- Sécurité & ergonomie : EPI, réglages, aspiration ; un geste sûr est un geste précis.
- Culture : nourrir l’œil avec des planches de styles et références muséales, sans perdre la logique constructive.
Références
- Référentiel officiel du CAP Ébéniste (PDF – éduscol)
- Présentation du CAP Ébéniste et ressources (éduscol)
- Fiche RNCP – CAP Ébéniste (France Compétences)
- Fiche formation – CAP Ébéniste (ONISEP)
- INRS – Utilisation des machines et outils à bois : risques & prévention
- Guide de conception des ouvrages bois exposés aux intempéries (PDF – CODIFAB)