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Anglais 4ᵉ : 5 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

Anglais 4ᵉ : 5 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

En classe de quatrième, le programme du cycle 4 demande aux élèves d’atteindre au moins le niveau A2 dans les cinq activités langagières (compréhension orale et écrite, expression orale, interaction, expression écrite), avec des objectifs qui s’orientent déjà vers le niveau B1 pour une partie de la classe.

Concrètement, cela signifie des textes plus longs à lire, des enregistrements plus denses à écouter et des productions écrites où l’on attend plusieurs paragraphes structurés, au passé comme au présent. Les notions de grammaire se complexifient : gestion des temps du récit, formulation de l’hypothèse ou du conseil, articulation du discours grâce aux connecteurs. Beaucoup d’élèves voient alors leur moyenne d’anglais s’éroder faute d’entraînement régulier.

Un bon livre de soutien ne remplace évidemment pas le travail en classe, mais il offre un cadre et des exercices supplémentaires pour reprendre les bases, combler les lacunes et installer des automatismes.


1. Pour comprendre – Anglais 4e (Hachette Éducation, 2023)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

« Pour comprendre – Anglais 4e » propose un entraînement complet sur toute l’année, en suivant de près le programme du cycle 4. L’ouvrage s’adresse aux élèves qui souhaitent consolider leur niveau ou remonter une moyenne fragile, tout en progressant vers le niveau A2/B1 attendu en fin de collège. Il évite le superflu et cible les notions vraiment évaluées.

Chaque chapitre s’ouvre sur un rappel de cours clair : ordre des mots, temps du passé, expression de la quantité, articulation du discours… Les règles sont présentées sous forme de tableaux et d’exemples courts, immédiatement réinvestis dans des exercices gradués. L’élève passe de la phrase isolée à de petits textes, tout en s’exerçant à la compréhension orale grâce aux enregistrements audio téléchargeables.

Un livret de corrigés détachables permet de contrôler seul son travail, de repérer ses erreurs typiques et de revenir au cours correspondant. Les quiz-bilans jalonnent l’année et servent de mini-contrôles blancs avant les évaluations. L’ensemble constitue une base robuste pour combler les lacunes, installer des automatismes et gagner en aisance à l’écrit comme à l’oral.

Comment l’utiliser ?

  • En révision hebdomadaire ciblée. Chaque semaine, choisir un point de langue repéré dans le cahier de textes (par exemple, les comparatifs ou le prétérit). Lire attentivement la leçon correspondante, faire seulement les premiers exercices, puis reprendre le contrôle de la semaine précédente pour vérifier si les erreurs ont vraiment disparu.
  • En préparation de contrôle. Repérer dans le sommaire la notion annoncée par l’enseignant, par exemple « exprimer la durée » ou « raconter un souvenir ». Travailler la double page concernée deux ou trois jours avant l’évaluation : exercices écrits, écoute d’un extrait audio, puis rédaction d’un petit paragraphe résumant clairement le thème du prochain devoir.
  • En remédiation après une mauvaise note. Coller la copie dans le cahier, entourer les fautes récurrentes (troisième personne du singulier, ordre des mots, verbes irréguliers), puis chercher dans le livre la leçon qui correspond. Refaire quelques exercices du même type, en écrivant à côté de chaque correction une mini-règle en français pour fixer durablement la difficulté.
  • En autonomie pendant les vacances. Plutôt que d’engloutir tout le livre, prévoir un « contrat » réaliste : quatre leçons en début d’été, quatre à la fin. Pour chacune, suivre le même rituel : lecture de la leçon, deux exercices écrits, un quiz-bilan, enfin l’écoute de l’audio associé à haute voix tout en vérifiant sur la page que l’on comprend bien chaque phrase.

2. Chouette – Anglais 4e – LV1 (A2, A2+) (Hatier, 2022)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

« Chouette – Anglais 4e » propose une révision structurée des points clés du programme, surtout en grammaire et en vocabulaire. Chaque double page cible une difficulté fréquente : emploi des temps du passé, expression de l’habitude, construction des questions, utilisation des connecteurs pour organiser le récit.

La leçon tient dans un encadré synthétique, avec des exemples qui servent de modèles. Viennent ensuite des séries d’exercices courts mais variés : phrases à compléter, transformations, mini-dialogues à remettre en ordre. Les cartes mentales de vocabulaire aident à mémoriser des champs lexicaux utiles pour les contrôles sur la description d’une personne, les loisirs, le voyage ou la vie au collège.

Les fichiers audio en ligne proposent des dialogues qui réemploient les structures étudiées ; l’élève les écoute, les répète, puis les retrouve dans les activités écrites. Un livret détachable regroupe les corrigés et quelques conseils adressés aux parents pour suivre la progression. Ce cahier s’avère précieux pour les collégiens qui ont besoin de répétitions régulières et d’un support clair pour fixer les notions.

Comment l’utiliser ?

  • Pour débloquer une difficulté précise. Après un contrôle raté sur le prétérit, ouvrir la leçon correspondante, relire les exemples, puis faire uniquement les exercices qui demandent de choisir entre présent et passé. Comparer ensuite avec la copie : quelles phrases ont posé problème, quelle règle a été oubliée, quel type de phrase reste encore fragile ?
  • En entraînement oral court chaque soir. Choisir un dialogue lié au thème étudié en classe (présenter quelqu’un, parler de son emploi du temps, raconter son week-end). L’écouter une première fois en suivant le texte, une deuxième fois en répétant phrase par phrase, puis sans le cahier, comme si l’on jouait une petite scène de théâtre.
  • En révision rapide avant un contrôle. La veille, parcourir les cartes mentales de vocabulaire sur le domaine concerné : sports, voyage, environnement scolaire, alimentation. Les lire à voix haute en couvrant une partie des mots, puis réécrire sur une feuille ceux que l’on retrouve facilement. On obtient une liste de révisions efficace à relire juste avant l’épreuve.
  • En travail accompagné avec un parent ou un grand frère. L’adulte choisit quelques phrases d’un exercice, les dicte en français (« Vous dites que vous ne pouvez pas venir parce que vous devez aider votre mère »). L’élève reformule en anglais, puis vérifie dans le cahier. Ce petit jeu de traduction ciblée renforce les réflexes de base sans alourdir la séance.

3. Les cahiers d’exercices – Anglais 4e (Assimil, 2024)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Publié chez Assimil, « Les cahiers d’exercices – Anglais 4e » se distingue par une progression. Chaque unité associe grammaire, conjugaison, vocabulaire et compréhension écrite autour d’un thème courant de la vie des collégiens. Le cahier convient aux élèves qui souhaitent travailler seuls, avec un fil conducteur clair.

Les explications de cours restent brèves, mais les exemples montrent les structures en contexte. Les exercices, nombreux, vont de la manipulation guidée à de petites tâches : rédiger un message, compléter un dialogue, reformuler un paragraphe en changeant le temps, repérer des informations simples dans un article. Les corrigés, détaillés, explicitent les réponses plutôt que de donner seulement la phrase correcte.

Une attention particulière est portée à la prononciation et aux habitudes d’écriture propres à l’anglais : contractions, emploi des majuscules, place des adjectifs. Des encadrés récurrents signalent les « pièges » typiques des élèves de quatrième (faux amis, confusion entre présent simple et passé, oubli de l’auxiliaire). L’ensemble en fait un support exigeant mais motivant pour consolider les bases et viser une expression plus sûre.

Comment l’utiliser ?

  • En travail de fond sur l’année. Avancer d’une unité toutes les deux semaines en lien avec ce qui est étudié en classe. Par exemple, lorsque la séquence porte sur « se présenter », traiter la leçon qui oblige à décrire un camarade : on vérifie ainsi les pronoms, les adjectifs et les verbes « être » et « avoir » dans un contexte proche des contrôles.
  • En atelier d’écriture guidée. Après avoir réalisé les exercices d’une unité, choisir la consigne finale qui demande un petit texte (présenter sa famille, raconter un week-end, expliquer ses habitudes). L’élève s’appuie sur les exemples du cahier pour écrire dix lignes, puis compare avec les modèles en repérant les tournures utiles à réemployer la prochaine fois.
  • En remédiation ciblée sur un temps. Si les notes chutent dès qu’un devoir aborde le passé, cibler les exercices qui obligent à transformer un texte du présent vers le prétérit. On souligne les verbes changés, on recopie le tableau des formes irrégulières rencontrées, puis on relit l’ensemble à voix haute pour installer le rythme spécifique de ce temps.
  • En préparation de compréhension écrite. Choisir un texte du cahier comportant beaucoup de repères visuels (titres, paragraphes courts, images). Chronométrer trois minutes de lecture silencieuse, puis répondre aux questions sans revenir au texte. On compare ensuite avec les réponses et on entoure les mots clés qui ont permis de comprendre, afin de développer des stratégies pour les sujets d’examen.

4. Objectif bilingue – Tout l’anglais 4e et 3e (Hachette Éducation, 2024)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

« Objectif bilingue – Tout l’anglais 4e et 3e » combine cahier d’entraînement et bande dessinée. Chaque leçon met en scène trois collégiens dans une situation du quotidien : échanges en ligne, projet de voyage, désaccord en classe. Les dialogues servent de support de compréhension et de modèle pour parler plus spontanément.

Après la BD, l’élève trouve un mémento de vocabulaire et d’expressions à retenir, ainsi qu’un rappel de grammaire avec des exemples traduits. Les exercices associent les deux dimensions : utiliser une structure vue en grammaire dans une réplique, reformuler une bulle, compléter un débat. Plus de 180 activités, écrites et orales, couvrent l’essentiel du programme de 4e et de 3e.

Les enregistrements audio, accessibles par QR codes ou téléchargement, reprennent dialogues, vocabulaire et règles. Ils aident à s’habituer à un anglais intelligible, puis à répéter en imitant le rythme et l’intonation. En fin d’ouvrage, un lexique bilingue et une liste de verbes irréguliers résument les points majeurs. Ce cahier convient aux élèves visuels et auditifs qui ont besoin d’histoires pour ancrer les structures.

Comment l’utiliser ?

  • Pour renforcer l’oral en continu. Choisir une leçon dont le thème correspond à la séquence du moment (par exemple « organiser une sortie »). Écouter le dialogue avec le cahier ouvert, puis sans regarder le texte, essayer de redire en français ce que chacun veut. Ensuite, rejouer la scène avec un camarade en variant deux ou trois répliques.
  • En entraînement à la prise de parole en interaction. Après avoir fait les exercices écrits, sélectionner deux bulles de la BD et les transformer en questions ouvertes : « Where do you want to go? », « Why do you disagree? ». L’élève prépare à l’avance quelques réponses possibles, puis les utilise en classe lors d’un jeu de rôle ou d’un débat.
  • En travail sur la grammaire en contexte. Lorsque la classe étudie les hypothèses ou le conseil, repérer les bulles qui contiennent « if » ou « should ». Les recopier dans un cahier de règles, souligner les verbes, puis inventer trois nouvelles répliques sur le même modèle, en changeant le sujet ou le verbe pour vérifier que la structure est bien maîtrisée.
  • En préparation à la troisième. Pendant l’été entre la quatrième et la troisième, prévoir une leçon par semaine : lecture de la BD, écoute de l’audio, mémorisation du mémento de vocabulaire, puis réalisation d’un exercice écrit. En septembre, l’élève retrouve les thèmes du programme déjà travaillés, ce qui allège la charge de travail de début d’année.

5. Spécial Collège – Fiches Anglais 4e (Magnard, 2019)

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« Spécial Collège – Fiches Anglais 4e » rassemble tout le programme de l’année sous forme de fiches détachables. Chaque fiche condense une notion clé : présenter quelqu’un, exprimer l’obligation, raconter au passé, comparer, parler de ses projets. L’élève dispose ainsi d’un classeur de référence à garder dans son sac pour réviser dès qu’un contrôle approche.

Le cœur de chaque fiche se compose d’un cours visuel, avec schémas, encadrés de structures types et exemples traduits. En marge, des rubriques « méthode » expliquent comment réussir une tâche précise : rédiger un e-mail, répondre à un questionnaire, prendre des notes pendant un document audio. Quelques exercices courts permettent de vérifier immédiatement si la règle vient d’être comprise.

Au dos de la fiche, un schéma-bilan récapitule l’essentiel, suivi des corrigés ou de consignes de vérification simples. L’ensemble permet de travailler par petites touches, sans se décourager, et de créer une banque de fiches classées par thème. Ce format souple convient bien aux élèves qui n’aiment pas les gros cahiers mais apprécient les outils pratiques, faciles à manipuler.

Comment l’utiliser ?

  • Pour préparer un contrôle thématique. Lorsque l’enseignant annonce un devoir sur « raconter un voyage », sélectionner la fiche correspondante. Lire le cours, surligner les expressions indispensables (marqueurs de temps, verbes de mouvement, expressions de lieu), puis faire les exercices du bas de fiche. Enfin, retourner la fiche et essayer de réciter le schéma-bilan sans regarder.
  • En rituel de début de séance à la maison. Avant de se lancer dans les devoirs, tirer au hasard une fiche déjà étudiée. Passer trois minutes à relire uniquement les exemples, puis couvrir le côté droit et traduire les phrases en anglais sur un brouillon. Vérifier au dos : si plus de la moitié des phrases sont justes, on range la fiche dans la catégorie « maîtrisé ».
  • En constitution d’un classeur de survie pour le brevet. Même si le diplôme national n’a lieu qu’en troisième, il est utile d’archiver dès la quatrième les fiches les plus importantes (temps du passé, expression de l’obligation, comparaisons, connecteurs logiques). Regroupées dans un classeur, elles deviennent une grammaire de poche à feuilleter en fin de collège.
  • En accompagnement en cas de décrochage. Quand un chapitre de manuel semble trop dense, commencer par la fiche correspondante : cours simplifié, exemples clairs, exercices courts. Une fois la fiche comprise et réussie, revenir au manuel ou au cahier d’exercices plus complet. L’élève a alors une base rassurante sur laquelle s’appuyer pour oser des tâches plus ambitieuses.

Quelques conseils pour tirer le meilleur parti de ces livres

Quel que soit l’ouvrage choisi, la régularité compte davantage que la quantité. Mieux vaut dix minutes d’anglais quatre soirs par semaine qu’un marathon de deux heures le dimanche soir. Une bonne stratégie consiste à caler ces séances sur le rythme des cours : une page le jour du cours d’anglais, une autre la veille d’un contrôle, une dernière le week-end pour consolider.

Il demeure également crucial de varier les activités : lire la leçon, écrire, mais aussi écouter et parler. Les fichiers audio, parfois négligés, permettent pourtant de gagner plusieurs points en compréhension orale et en prononciation, compétences désormais explicitement évaluées au collège.

Enfin, ces livres peuvent devenir un support de dialogue entre l’élève et ses parents. Plutôt que de corriger ligne par ligne, il est plus efficace de choisir ensemble un objectif simple (« ne plus oublier le -s à la troisième personne », « réussir les comparatifs »), puis une courte séquence d’exercices centrée sur ce point. Un progrès ciblé, même modeste, redonne confiance et relance la motivation.


Références

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